J'avais parlé précédemment de la série
All the Wrong Questions (préquelle à
A Series of Unfortunate Events/Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Lemony Snicket) et comme j'avais reçu le quatrième et dernier tome récemment, j'ai tout relu.
Résultat des courses, ce volume final est une excellente clôture à cette petite série, il y a tout ce qui fait le charme du style et de l'univers de l'auteur. Elle a aussi l'avantage d'être plus courte que son aînée et de répondre à la majorité des mystères qui la composent (pour ceux qui n'auraient pas apprécié le côté non-conclusif de
The End)
Bon, il y a un twist assez classique qui était super évident tellement certains indices étaient gros comme des enclumes mais je pense que c'était volontaire et il y a beaucoup d'autre événements bien surprenants pour compenser.
Si vous cherchez un livre en anglais facile à lire tout en jouant avec les mots, je conseille.
Autrement, ça fait un peu plus d'un an que je me suis mise à lire la série des
Rougon-Macquart dans l'ordre (après avoir commencé par certains des plus connus), dans ma lenteur, j'ai seulement terminé les cinq premiers pour le moment.
Beaucoup apprécié
La fortune des Rougon et
La conquête de Plassans pour leur côté "intrigue de petite ville" avec les manigances de protagonistes qui cherchent à gagner de l'influence.
La Curée et
Le ventre de Paris étaient aussi bien sympathique dans leur ambiance parisienne. J'ai par contre un peu calé sur
La faute de l'abbé Mouret parce que les fantasmes religieux du protagoniste me gonflaient sérieusement, j'ai quand même apprécié les descriptions de la nature et du jardin idyllique (ô combien subtilement nommé Le Paradou...)
Afin de ne pas trop me sentir comme une tortue illettrée après ça (et parce que je me rapproche de
L'assomoir, que j'ai déjà lu), j'ai décidé de faire une pause et de m'attaquer à quelque chose de plus rapide à lire et culture-confiture
, à savoir du Amélie Nothomb, dont j'avais déjà lu
Ni d'Eve ni d'Adam,
Antechrista et
Les combustibles.
Là je me suis essayée aux "grands classiques", à savoir :
Stupeur et Tremblements dont j'ai trouvé l'écriture plaisante, traduisant bien le sentiment d'absurdité et de malaise que le récit veut dégager. Je me le suis farci en une soirée avant d'aller vite chercher sur internet le vrai du faux pour attiser ma curiosité sur ce qui est régulièrement vendu comme une "autobiographie" (résultat, c'est du gros pipeau :(8: et je trouve ça dérangeant vu le sujet du livre et la manière dont il est interprété)
Et après ça
L'hygiène de l'assassin... rohlala quelle plaie. La moitié du bouquin est un calvaire à lire, ça se lance enfin dans la deuxième et au bout du compte je ne peux pas dire que j'ai apprécié la fin non plus.
Bref, cela m'a suffit, je suis ensuite passée à autre chose.
À savoir
Claudine à l'école, de Colette. On y découvre la "charmante" école de Montigny, décrite par cette peste très dégourdie de Claudine, où les élèves mangent le matériel scolaire, pratiquent le bizutage, fouinent dans les secrets des autres, bref font les quatre cent coups en attendant le brevet élémentaire tandis que la directrice est occupée à roucouler avec l'institutrice
(non, contrairement à ce que le titre style Martine pourrait laisser croire, ce n'est pas un roman pour enfant)
Particularité : puisque le tout est narré comme s'il s'agissait du journal que tiendrait Claudine, on y trouve quelques expressions et mots venus du patois bourguignon.
Et j'ai enchainé sur
Claudine à Paris, où le dépaysement cause de tristes maux à cette chère Claudine, mais je ne suis pas encore très avancée.