Auteur Sujet: À la bonne recette - Projet  (Lu 155844 fois)

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Hors ligne Gaellink

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #90 le: dimanche 23 juillet 2017, 18:53:16 »
Salut salut, alors tout d'abord je tiens dire que j'admire beaucoup votre trav-C TRO BIEN BORDEL !! *o* (gaellink calme toi)
Vraiment par moment j'avais l'impression d'être dans Zelda BOTW, version "Naheulbeuk" ou "Konosuba" (pour ceux qui connaissent ( :tchuss: Linkondo))
Trève de blabla, c'est parti !

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Après de longues heures de marche, le petit groupe composé d'un étrange type coiffé comme un Lynel et d'une petite Piaf semblait enfin arrivé au fameux village d'Elimith. La petite semblait reprendre de l'énergie en voyant le retour à la civilisation, fini le camping en forêt ! Enfin le retour des lits moelleux à l'auberge, sans avoir à entendre les ronflements de son compagnon de route. Et puis pouvoir manger de la vraie cuisine !
Cette joie non-caché par la petite provoqua un grognement chez l'homme/lynel. Tout ce qu'il voulait c'est avancer, mais à tout les coups, la p'tite Piaf aller vouloir explorer les moindres recoins du village, acheté des trucs, parler aux gens (quelle horreur)...

"Dit monsieur monstre..."

Il roulait les yeux, "Je t'ai dit te ne pas m'appeler comme ça, ce nom ne me convient pas !"

Silence et bruits de pas.
La petite esquissa un sourire du bord du bec avant de dire :

"Grumpy Grumpa ?"

"NON PLUS ! Je suis PAS VIEUX !" hurla-t-il en bousculant un homme qui semblait vouloir les accueillir au village.

"Ah bah je sais alors je vais t'appeler Smash, parce que tout ce que tu sais faire c'est TAPER, excuse-toi auprès du monsieur !"

"Ferme ton bec tête de Piaf"

"Quand est ce que tu retiendras que mon nom c'est Gaellink..." dit-elle en faisant la moue.

La dénommée Gaellink n'eut pas le temps de se plaindre plus car elle remarqua une scène plutôt cocasse :
Une jeune femme venait de faire descendre, dans le plus grand des calmes, un jeune homme de son cheval, pour lui hurler dessus

"Je savais bien que les voïs étaient des lâches ! On ne m'avait pas menti sur votre sujet !" Hurla-t-elle.

"Aaaah... M'dame, je suis désolé mais je tenais à ma peau ! Mais r'gardez, nous sommes arrivés à Elimith en un seul morceau !" Bafouilla l'homme, suspendu par le col par la puissante poigne de la dame.

Elle le lâcha, il recula vivement, sans doute effrayé par la colère et la puissance que dégageait cette femme. Gaellink la regarda avec de grands yeux admiratifs, à vrai dire, elle avait croisé peu de femmes durant son petit périple avec "Smash" dans quelques relais, une voyageuse qui écrivait un journal, des jeunes filles s'occupant des cheveux, mais là, c'était autre chose ! C'était une guerrière ! D'ailleurs elle ne ressemblait même pas physiquement aux autres hyliennes, elle ne parlait pas comme les autres Hyliennes. ("voï" keskecé???). Elle avait la peau bronzée et les cheveux d'un rouge carmin et portait un haut léger et un sarouel.
En jetant un coup d'oeil à "Smash" elle remarqua une certaine ressemblance, peau bronzée et cheveux rouges, quoique ceux que Smash étaient bien plus sombre, tirant sur le bordeaux puis le brun. Pour être honnête elle ne savait pas si ce type ressemblait pas plus à un Lynel rouge qu'à un Hylien "normal".
Smash, quant à lui, regardait l'Hylien au sol avec une certaine sorte de dédain "Tu es faible" semblait-il dire à travers son regard, ce qui effraya encore plus le pauvre Hylien qui n'avait rien demandé.

"Je repartirai sans vous" Déclara la femme aux cheveux rouges.

"Non-non-non ! Vous n'pouvez pas partir comme ça ! Vous n'pouvez pas voyager seule !" S'écria l'Hylien tout paniqué.

"Je trouverai un autre compagnon de voyage, ne vous inquiétez pas" Répondit-elle fermement, avant de se diriger vers l'auberge.

Gaellink la regarda des étoiles dans ses grands yeux de chouettes, elle se tourna vers Smash avec cette même tête admirative :
"Est ce qu'on pourrait se rapprocher de cette Hylienne, elle a l'air incroyable !!"

Smash éclata de rire. "Idiote, ce n'est pas une Hylienne c'est une Gerudo, elle fait partie d'un peuple de femmes guerrières, on en voit peu dans nos régions, ça faisait longtemps que j'en avait pas vu dans le coin."

D'abord vexée, Gaellink finit par s'intéresser à ce que Smash lui racontait. Elle décida donc de courir à l'auberge et de proposer à la Gerudo de discuter autour d'un bon petit plat. Elle voulait en savoir plus, et sa curiosité enfantine prenait le dessus, elle n'attendit pas l'avis de Smash pour partir. Celui-ci finit par la suivre en marmonnant des trucs dans sa barbe.


C'était un bien étrange duo qui se présenta à la Gerudo qui venait à peine de se poser, d'un côté, une petite Piaf d'une dizaine d'année, ressemblant à une chouette, l'air hyper admiratif et l'autre un homme à la peau basanée, les cheveux rouges sombres en bataille (avec barbe dans le même état), l'air le plus blasé du monde. Le contraste entre le barbare et la petite fille à plume était déroutant, elle ne savait que dire, alors elle commença par la base :

"Bonjour qui êtes vous et pourquoi la chouette me regarde comme ça ?"

Gaellink prit une grande inspiration et commença : "Bonjour Madame la Gerudo je vous ai vu à l'entrée du village, vous avez l'air tellement classe !! Moi c'est Gaellink et je-"

"Boucle-là boule de plumes surexcitée !" Coupa Smash. "Appelez moi, le Chasseur de Monstres"

"Oui mais c'est pas un vrai nom ça, Smash c'est mieux !" Marmonna Gaellink "Et vous c'est quoi votre nom, Madame la Gerudo ?"

"Mon nom est Neyrin, j'ai quitté ma cité pour trouver un voï, enfin un homme, mais je préfère largement parcourir le monde et les secrets qu'il renferme ! Et vous pourquoi voyager vous tout les deux ?"

Le Chasseur de Monstre, aka Smash, prit une mine sombre et une grande respiration, ainsi qu'une pomme, crue parce qu'il est une quiche en cuisine et commença son récit :
"J'ai décidé de parcourir Hyrule pour être plus fort. Je bats tout monstre que je rencontre sur mon chemin, je dois prouver à mon mentor que je peux-non- que je suis plus fort qu'un Lynel. Je parcourais la plaine de Terme à la recherche d'un trio de Hinox à vaincre lorsque je suis tombé sur cette boule de plume pleurnicharde (hééé !! s'écria Gaellink) et elle s'est collée à moi, et depuis elle ne me quitte plus, c'est un enfer, s'il vous plait prenez làaa-AÏE MAIS T'ES MALADE SALE GOSSE ?!!!"

Gaellink venait de lui donner un puissant coup de bec dans le bras, la blessure aurait pu être plus profonde si elle avait eut un plus grand bec. Les yeux noirs et brillants de la petite Piaf étaient devenus ternes.
"On ne peut jamais parler sérieusement avec toi, tu n'es qu'un fanfaron ! Madame Neyrin je vais vous donner ma version de l'histoire, je n'arrive pas à m'en souvenir vraiment mais je crois que j'ai été attaquée, il y avait d'autres gens, des cris, du feu... Rien de très clair à part un cri "Sauve-toi Gaellink" et il a résonné dans ma tête en boucle comme un écho, et puis je me suis envolée... Et quand j'ai retrouvé mes esprits, j'étais suspendue par une serre car Monsieur la brute vérifiait si je n'étais pas morte et si je pouvais servir de volaille pour ses brochettes !! Et je suis restée avec lui parce que je ne allait pas rester toute seule dans la nature, mais qu'est ce que je vais devenir moi, je-je-je..."

Elle fondit en larme, c'était trop d'émotions pour la petite chouette.

"Je vous l'avait dit, pleurnicharde" Ajouta le Chasseur de Monstres sans aucun état d'âme.

Neyrin comprit alors qu'il était tant de faire quelque chose avant que ce duo ne tourne au cauchemars.

-Y'a pas de canon dans Zelda
-Si dans TP
-Oui mais c'est pas pour faire guerre c'est pour envoyer des Link dans le ciel '^'

Hors ligne Krystal

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #91 le: mardi 25 juillet 2017, 04:30:40 »
J'avais pas beaucoup de temps, j'ai fait ça vite.



ꟷ Krystal : Ne pas regarder en bas, ne pas regarder en bas...

La jeune fille essayait de garder son calme. C'est pas comme si elle était suspendue au-dessus d'un trou béant qui s'enfonçait dans la montagne jusqu'au noir absolu, et ce n'était pas non plus comme si sa survie dépendait d'un bokoblin incapable. En gros, elle allait bientôt mourir.

Prenant de grandes inspirations afin de calmer son coeur qui avait décidé de danser la samba dans sa poitrine, Krystal jeta un oeil au combat qui se déroulait plus bas. Un combat dont l'issue était déjà connue. Parce que oui, un petit bokoblin fragile contre un sbire de Ganon, y avait pas photo. Il lui avait donné trente coups avant qu'elle ne chute, et actuellement, le pauvre Linkondo en était à vingt-sept. Vingt-huit. Ouille, vingt-neuf. Et merde.

Le trentième coup fut donné sans que le monstre n'ait touché le démon une seule fois. Cela sonnait la fin de sa vie. Krystal ouvrit la bouche avant qu'elle ne cesse de flotter et ne commence à chuter. Son cri resta coincé dans sa gorge, son corps se crispa alors qu'elle perdait de l'altitude à toute allure. Elle vit sa vie défiler devant ses yeux, une fraction de secondes durant. Elle repensa à la bonne époque, au café, à son petit trafic, à l'argent qu'elle avait gagné, à la destruction du bâtiment. Puis elle pensa à Yorick. Elle n'allait pas le revoir. Comment était-elle sensée le protéger en le traumatisant si elle mourrait ? Mais elle n'eut pas à réfléchir à ça qu'une fois s'éleva en dessous d'elle.


ꟷ Linkondo : NOOOOOONN PAS MON WOK ! Comprenez, monsieur le grand démon noir avec des ailes, c'est tout ce qui me reste de ma Mémé Gislaine ! PRENEZ MOI TOUT MAIS PAS MON WOOOOK !

Qu'est-ce que ce petit avorton venait de dire ? Quelles étaient ces paroles que les oreilles de Krystal avait perçue alors que le vent sifflait ? La peur laissa place à la colère. Oubliant qu'elle était en train de tomber vers une mort certaine, l'ex-barman prit une grande inspiration pour hurler toute sa haine une dernière fois, avant qu'elle ne quitte ce monde.


ꟷ Krystal : Écoute moi bien, petit bokoblin blanc ! SI JE CONTINUE MA CHUTE, JE MEURS ALORS TROUVE UN MOYEN DE LA STOPPER, CETTE CHUTE, CAR MOI JE M'EN FOUS ROYALEMENT DE TON WOK A LA NOIX, COMPRIS ?

Linkondo s'était figé, étonné d'une telle colère, alors que Verantwo riait de cette situation. Il finit par claquer des doigt, et Krystal (ainsi que le wok, semblerait qu'il soit bien plus important) stoppa sa chute, à son grand soulagement. Elle resta néanmoins dans les airs, flottante comme un vulgaire ballon de baudruche.


ꟷ Verantwo : Le soleil va se coucher. L'air commence d'ailleurs à sensiblement se rafraîchir. Gardes ! Ramenez les deux prisonniers dans leur cellule, et le wok dans l'armurerie. Une longue journée les attend demain.

Sans plus attendre, il ramena brutalement Krystal sur le plancher des vaches, qu'elle embrassa discrètement, la larme à l'oeil, avant que deux gardes ne viennent les chercher et ne les traînent dans leur prison. Une fois libérés et enfermés, seuls, Linkondo souffla en tombant assis sur le sol. Il était épuisé, il avait mal partout et, surtout, il avait l'impression d'avoir attrapé un méchant coup de soleil. Il tâtonna ses épaules en grimaçant. Oui, c'était officiel.


ꟷ Linkondo : Je suis épuisé ! Il plaisante pas, lui. Il a des ailes, c'est de la triche ! Et cette gerudo, une vraie guerrière, j'en ai encore les genoux tout éraflés ! En plus...

Étonné par le silence - on ne lui coupait pas la parole, c'était bizarre -, le bokoblin se retourna pour voir si sa compagne de cellule était toujours en vie. Deux mains enserrèrent sa gorge et le plaqua lourdement par terre, sans ménagement. Rouge de colère, Krystal se mit à secouer le monstre.


ꟷ Krystal : TON WOK ?

Comprenant mal pourquoi la jeune femme était tellement furieuse, Linkondo se tortilla pour essayer de se soustraire à sa poigne, mais la bougre était tenace, et la prise était forte.


ꟷ Linkondo : Oh, euh, tu es encore là-dessus ?
ꟷ Krystal : Je suis suspendue au dessus d'un trou profond, prête à mourir à la moindre de tes erreurs, et toi, tout ce qui t'intéresse, c'est un putain ustensile de cuisine ? Une casserole est-elle vraiment plus importante qu'une vie ?!
ꟷLinkondo : Mais c'est ma mémé qui me l'a...
ꟷ Krystal : Un wok, CA SE REMPLACE, TU M'ENTENDS ! Ce n'est qu'un bout de ferraille, tu en trouves partout ! MAIS UNE KRYSTAL, C'EST INESTIMABLE, EST-CE QUE TU M'AS BIEN COMPRISE ?

Linkondo ralava sa salive, tremblant de tout son être devant la fureur incarnée. C'est qu'elle faisait plus peur que Verantwo lui-même ! Et il commençait à manquer de souffle.


ꟷLinkondo : Je suis désoléééé ! Kouf kouf !
ꟷ Krystal : Au diable tes excuses ! Alors voilà comment on va procéder : si, les jours suivants, tu continues de sur-valoir cet objet inutile au lieu de mon propre vie, je te promets qu'une fois sortis d'ici, plus jamais tu ne reverras ton bout de ferraille.

Un cliquetis se fit entendre. La jeune femme leva la tête vers le garde qui venait d'entrer dans leur cellule, une assiette remplie de Bananes Lames. Mauvais timing.


ꟷ Krystal : TOI ET TES BANANES INFERNALES, DEGUERPIS ET VA DONC LES BOUFFER EN ENFER ! RAPPORTE NOUS DE QUOI NOUS NOURRIR CORRECTEMENT OU LES CONSÉQUENCES SERONT TERRIBLES, TU M'AS ENTENDUE ?

Le pauvre garde ne demanda pas son reste et s'en alla aussi vite qu'il était venu, emportant avec lui la nourriture. Même si manger des bananes à longueur de temps lui déplaisait fortement, ils avaient au moins à manger. Aussi, lorsque son dîner se fit la malle, Linkondo laissa échapper un couinement. C'est qu'il devait prendre des forces, lui !


ꟷ Krystal : Le message est-il passé ?
ꟷ Linkondo : Oui oui !
ꟷ Krystal : Bien.

Elle lâcha finalement la gorge du bokoblin, qui prit une grande goulée d'air. Krystal se redressa, sensiblement calmé, et soupira. Elle se massa les tempes, en proie à un début de migraine.


ꟷ Linkondo : ... Tu sais que cette position est très suggestive ?

Et ce fut reparti.


ꟷ Krystal : CE SONT MES RÉPLIIIQUES, J'AI UN COPYRIGHT DESSUS, COMMENT OOOOSES-TU ME LES VOLER !?
ꟷLinkondo : JE SUIS DÉSOLÉÉÉÉ, LÂCHE-MOI, LÂCHE-MOI !

Après une demi-heure de maltraitance, Linkondo fut laissé tranquille et Krystal se réfugia sur sa couchette de paille, s'accordant enfin un peu de repos. Le soleil avait décliné et la lumière commençait à faiblir. Après encore une dizaine de minutes, le garde traumatisé revint avec, cette fois, des Melons Glagla fraîchement cueillis. Ils furent accueillis avec joie et dévorés sans plus de cérémonie avant que l'obscurité ne sonne l'heure du coucher.

Ils furent tirés du lit le lendemain à l'aube par deux gardes qui les ramenèrent à leur lieu d'entrainement, où Verantwo les attendait patiemment. Une fois de plus, Krystal fut suspendue au-dessus du vide, tandis que Linkondo se voyait affublé une épée plus imposante que lui. Mais, bizarrement, pas de wok. L'avait-il oublié ou était-ce intentionnel ?


ꟷ Verantwo : On va changer les règles du jeu, aujourd'hui. Krystal est sauvée du vide. Elle ne risque plus de tomber.

Un soupir de soulagement fut poussé des deux côtés. Au moins, la jeune femme ne le traumatiserait pas quand il retournerait dans leur cellule...


ꟷ Verantwo : Mais après cinquante coups de ma part, elle sera électrocutée. Elle y survivra, mais ce sera, comment dire... douloureux.

Un grand sourire étira ses lèvres inexistantes tandis que Krystal se mit à pâlir. Et avant qu'elle n'ait pu dire quoique ce soit, ni même Linkondo, le démon se jeta sur le bokoblin.

Award #1 Award #2 Award #3
Citation de: Rictus McNatret
Krystal, tu es la plus adorable pedobear du monde.
Citation de: Un paysan
20:29:59 ‹D_Y› j'ai jamais vu quelqu'un de plus machiavélique que toi
20:30:04 ‹D_Y› hannibal lecter à côté c'est chompir

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #92 le: lundi 21 août 2017, 20:30:51 »
Petit pavé de 3600 mots



Voilà combien de temps qu’ils étaient partis à la conquête du meilleur endroit pour réaliser son restaurant ? Il en avait perdu le compte. Tout ce qu’il savait c’était que le temps pressait. Une lourde menace pesait sur Hyrule. Comme si les gardiens ne suffisaient pas à faire régner la terreur sur les habitants.  C’était un peu pour ça que personne n’avait pris la peine d’avertir qui que ce soit sur leur chemin. Après tout, voilà plusieurs heures qu’ils tentaient de reprendre leur force autour de cet oasis et ils avaient vu beaucoup de monde défiler. Et pourtant à aucun moment, ni l’un, ni l’autre, n’avait eu l’idée de demander de l’aide ou au moins d’en discuter avec une personne extérieure. A vrai dire, il n’était même pas sûr que, s’il en parlait avec quelqu’un, ce dernier serait enclin à le croire. En y repensant, c’était vraiment improbable. Bien que la situation ne s’y prête pas, Yorick se surprit à sourire. Il s’imaginait croiser le premier commerçant et lui demander une ristourne parce qu’il en avait besoin pour sauver un bokoblin qui parle et accessoirement le monde. Tout ça dans le plus grand secret. Pourquoi cela lui arrivait, à lui ? De toute évidence, cette question devait se répéter chez chacun de ses compagnons d’infortune. Pourquoi ce bokoblin avait été kidnappé alors qu’il ne souhaitait que vivre une idylle avec son wok ? Pourquoi Jielash était en charge d’un Piaf blessé alors qu’elle souhaitait juste en savoir plus sur la disparition du café ? Pourquoi ce Piaf, qui cherchait certes de l’aventure, a mis l’aile dans un tel engrenage ? Pourquoi ce démon est-il apparu ? Pourquoi la vie ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi cette Gérudo l’accompagnait et semblait voir le futur ?

Cela faisait plusieurs nuits qu’ils s’étaient installés dans l’auberge de l’Oasis. Ils n’avaient pas spécialement les moyens de payer la note, mais il s’était engagé à donner les rubis à la fin du séjour. C’était un mensonge éhonté dont Krystal aurait presque pu être fier. Néanmoins après une course chevronnée pour arriver jusqu’au désert, ils avaient besoin d’un peu de confort. Impossible de s’arrêter directement au Relais. Yorick avait besoin de se sentir au plus près du sanctuaire des Yigas. Stefbad en connaissait la localisation… vaguement, mais cela suffirait. Néanmoins, ils n’avaient pas pu aller plus loin. Ils auraient pu continuer au lieu de rester à ne rien faire, mais pour faire quoi ? S’installer dans la cité Gerudo ? Impensable, Stefbad ne souhaitait pas y remettre les pieds et l’accès m’y était interdit. La jeune et timide Gérudo avait bien proposé d’y faire un aller-retour, mais Yorick avait préféré refuser. Cela n’apporterait rien et Jielash pourrait s’en charger si un jour elle revenait.

Ils n’avaient aucun plan. Depuis qu’ils savaient que Linkondo résidait dans une cellule en compagnie de Krystal, ils s’étaient mis en tête de les retrouver et les libérer. Quant à savoir comment, c’était toute une autre histoire. Pour l’instant, Stefbad passait son temps à essayer d’avoir des visions de l’avenir. Comme si elles n’étaient là que pour nous compliquer la vie, elles avaient disparu et manquaient à l’appel maintenant qu’on avait besoin d’elles. Impossible de savoir quoi faire grâce à elles. Néanmoins, cela permettait à la jeune Gérudo de rattraper son retard en sommeil accumulé depuis des années de voyance impromptue. Quant à Yorick, lui, il se contentait de regardait ce qu’il se passait autour de l’Oasis en espérant qu’un évènement permettrait de changer la situation. En attendant, il confectionnait des remèdes. C’était les seules recettes où il se sentait vraiment à l’aise d’autant qu’il avait tout ce qu’il fallait. Il avait réussi à garder quelques butins pris sur des monstres et à en échanger d’autres auprès du marchand ambulant contre des insectes ou d’autres ingrédients. Mélangez une corne de Bokoblin et une libellule glagla et vous obtiendrez un remède glagla qui protège contre le froid. Peut-être n’en aurait-il pas besoin ? Mais il préférait se confectionner un stock en tout genre. Au cas où. Le seul qui manquait à l’appel, c’était un remède qui permet d’augmenter sa force. C’est bien dommage car cela aurait été surement bien utile en cas d’affrontement.

Alors que sa dernière fournée de remèdes était terminée, Stefbad approchait de l’Hylien en hésitant. Elle revenait d’une sieste. Puisque les nuits semblaient un peu infructueuses, elle essayait récemment de provoquer des cauchemars en pleine journée, mais à sa tête cela ne semblait pas avoir marché.

ꟷ Yorick : Je suppose que l’avenir reste toujours obscur. A ce rythme-là, on ne risque pas de manquer de remède. On ne pourra juste pas les transporter… Je songe sincèrement d’ailleurs à vendre les moins bien faits pour garder les meilleurs.
ꟷ Stefbad : Je ne suis pas sûr qu’on en tire un bon profit. Mais ça sera toujours ça. Sinon, non. Depuis qu’on est rentré dans le désert, plus rien. Avant, cela m’arrivait tout le temps.
ꟷ Yorick : Pas grave. Sans vouloir t’offenser, tes visions ne sont pas tout le temps très utiles. Soit on ne les comprend pas, soit elles nous apprennent rien d’intéressant. Mais ne te bile pas. Cela reviendra si tu as envie que ça revienne, peut-être.
ꟷ Stefbad : Cela ne me manquera pas spécialement. C’est juste que je m’y étais habitué et ça aurait pu nous être utile.
ꟷ Yorick : On fera sans.

Il se releva et finit de remplir la caisse avec les derniers remèdes qu’il avait confectionné. Il commençait à tomber à cours de matériaux d’ennemis.

ꟷ Yorick : C’est décidé. Je vais vendre tout ça. De toute façon, je doute qu’on ait vraiment besoin de remèdes ignifus, mais il ne restait plus que ça. Pendant que tu dormais, j’ai appris qu’il y avait un marchand un peu étrange. Cela ne m’étonnerait pas qu’il s’agisse de Kilton, mais c’est le dernier à qui je n’ai pas parlé jusque-là.
ꟷ Stefbad : Un marchand étrange ?
ꟷ Yorick : Je n’en sais pas plus. Ce n’est qu’une rumeur, mais il faut que j’attende que la nuit tombe. D’après ce que j’ai entendu, il vend tout ce qu’on ne peut pas trouver ailleurs. Peut-être trouvera-t-on quelque chose qui nous aidera à battre Verantwo…
ꟷ Stefbad : Ici, à l’Oasis ?
ꟷ Yorick : Yep, il a un rendez-vous d’affaire cette nuit. C’est peut-être notre seule chance de l’approcher. Je compte sur toi, pour ce soir. On reste calme et j’essayerai déjà de vendre nos remèdes en gros et on verra.
ꟷ Stefbad : Avec tout ce que j’ai dormi, je suis on ne peut plus prête.



Le rendez-vous avait lieu sur le toit de l’auberge. Le soleil était pratiquement couché, mais cela n’empêchait pas à Yorick de se déplacer aisément sur les barreaux de l’échelle qui menait au toit. La gérudo le suivait derrière sans dire un mot. Ils étaient venus en avance en espérant surprendre le marchand avant qu’il arrive et ainsi pouvoir lui parler avant que les clients suivants arrivent. Hélas, le mystérieux commercial était déjà là. Yorick s’arrêta la main sur le dernier barreau de l’échelle pendant quelques secondes, puis repris son ascension. Autant agir comme tout était normal.

En s’approchant, il tenta d’en savoir un peu plus sur ce mystérieux interlocuteur. Il déduisait de sa silhouette qu’il s’agissait d’un homme, assez grand. Il était roux et le visage masqué par un voile. La tenue était singulière, mais qu’importe. Il n’était plus à une excentricité près. 

ꟷ Vivian : Helloooo ! Mais quel joli couple vous formez tous les deux. Vous êtes sublimes. Vous êtes les Yigas les plus charmants que j’ai pu rencontrer. Vous avez bien fait d’enlever ces horribles costumes. C’était moulant certes tout là où il faut, mais honteusement répétitif.
ꟷ Stefbad : Des Yigas ?
ꟷ Yorick : Oui… des Yigas. C’est bien avec nous que vous aviez rendez-vous. Désolé pour cet accoutrement. Nous ne sommes pas censés nous présenter ainsi, mais vous voyez… Nous vivons pleinement notre relation et c’était soit arriver en retard, soit remettre nos tenues.
ꟷ Stefbad : Notre relation ?
ꟷ Yorick : Oui. Chérie.
ꟷ Vivian : Mais oui ! Oh Darling ! N’ayez pas peur d’exposer votre relation au grand jour avec moi. Il est vrai que ce n’est pas très fréquent parmi les Yigas d’avoir un couple que les autres qualifieraient de « normal ». Mais ça ne me gêne aucunement.

Le marchand avait insisté sur ce dernier mot en détachant bien chaque syllabe. Peu importe pour qui il les prenait, l’hylien en entendant le mot « Yigas » avait été forcé d’improviser. Il fallait en apprendre plus sur leur repaire, sur leur activité, sur Linkondo et Krystal. Si cela devait se faire à son insu, tant pis. Il avait pourtant bien essayé de faire comprendre à Stefbad de se taire et de le laisser faire, elle semblait affolée par la situation et ne pouvait pas s’empêcher de reprendre les termes du négociant.

ꟷ Stefbad : Excusez-moi Madame, mais…
ꟷ Yorick : C’est Monsieur en fait.
ꟷ Stefbad : Ben, non. C’est une Vaï, une femme. Ça se voit.
ꟷ Yorick : Non. Je te dis que c’est un homme.
ꟷ Stefbad : Je sais bien qu’il est tard, mais je vois ce que je vois. Et ce que nous avons devant les yeux – pardon Madame de parler de vous ainsi -, mais c’est une vaï.
ꟷ Vivian : Voyons, bien sûr que je suis un homme. Pour se laisser avoir par ce déguisement, il n’y a qu’une Gé… Ah mais attendez ! Vous n’êtes pas des Yigas. Êtes-vous venu tuer le pauvre Vivian.

Et voilà, la boulette attendue était faite. Il allait falloir maintenant s’accrocher pour en savoir un peu plus.

ꟷ Yorick : Veuillez nous excuser, monsieur Vivian. Nous souhaitions vraiment vous parler et c’était le seul moyen que nous avons trouvé.
ꟷ Stefbad : Tu es sûr que c’est un homme.
ꟷ Yorick : Merci de bien vouloir me laisser parler avec ce marchand qui, oui, est un homme. Un voï si tu préfères. Si ton aventure vise à t’en trouver un, il serait peut-être temps de commencer par les reconnaître.
ꟷ Stefbad : Très joli déguisement. Je me suis laissé avoir.
ꟷ Vivian : Merci, il en abuse plus d’une. Rassurez-vous. Par contre, je n’apprécie pas spécialement le petit tour que vous m’avez joué. Je vous recommande vivement de partir d’ici avant que les vrais Yigas n’arrivent.
ꟷ Stefbad : En fait c’est à cause d’eux qu’on veut vous parler. Je vais vous expliquer …

Yorick était au bord de l’effarement. Cette jeune Gérudo est inarrêtable. Tout était foutu, il ne tirerait rien de ce marchand. Pas un seul renseignement, pas une seule info et surtout pas un seul rubis contre l’un de ses remèdes encombrants. Par conséquent, il n’écouta pas les explications fournies par Stefbad. Vaincu, l’hylien commençait déjà à rebrousser chemin quand des propos exprimés plus haut retinrent son attention.

ꟷ Vivian : Krystal ? Ne dîtes pas que vous êtes amis avec Krystal ! Mais je suis fan de Krystal. J’adore ce qu’elle fait. Le secret de la montagne Docassé ! J’ai lu tous ses livres. Je l’aime, je l’adore, je la kiffe. C’est mon idole. J’aimerai tellement la rencontrer, voire, si ce n’est pas trop demander, la toucher.
ꟷ Stefbad : C’est justement le problème. Elle a été enlevée par les Yigas avec un autre de nos amis.
ꟷ Vivian : Oh, non ! Mais c’est horrible. Pas ma Krystal, mon dragon de l’amouuuur.
ꟷ Stefbad : Si.
ꟷ Yorick : Si.

La chance aurait-elle tourné ? Il fallait qu’il tombe sur un fan de Krystal. A posteriori, ce n’était pas si surprenant en raison de son apparence, mais quand même. Il semblerait qu’il ait sous-estimé la qualité de la diffusion de ces récits à l’eau de rose. Il faudrait qu’il vérifie le contenu du secret de cette montagne « dos cassé ». Histoire de vérifier qu’il n’en faisait pas partie. Juste pour vérifier évidemment.


ꟷ Vivian : Oh non ! Mais que faire ! Comment des êtres aussi raffinés que les Yigas peuvent-ils s’en prendre à Krystal ? Puisque c’est comme ça, je ne vendrais pas les bananes qu’ils aiment tant. Et quand je dis qu’ils aiment les bananes, c’est qu’ils aiment les bananes. Si vous voyez ce que je veux dire…
ꟷ Stefbad : Qu’ils aiment les bananes ?
ꟷ Yorick : Je vois très bien ce que vous voulez dire. Malheureusement, cela ne nous ait d’aucune utilité. Je suppose qu’il refuserait de relâcher leurs prisonniers, même si vous demander gentiment.
ꟷ Vivian : Bien sûr. Je n’ai aucune autorité sur leurs actions. Nous nous fréquentons par moment, principalement pour de la contrebande de bananes lames, comme ce soir. Mais je fais ce qu’ils veulent et j’en tire profit. Je ne vois vraiment pas comment je pourrais vous aider mes petits choux.
ꟷ Yorick : Vous n’allez jamais jusqu’à leur repaire ?
ꟷ Vivian : Nop. Tout se passe ici, sur ce toit. Ce qui fait que je dois me montrer discret.
ꟷ Stefbad : Ben, oui. Je comprends. Il ne faut pas que tout le monde sache pour votre commerce.
ꟷ Yorick : Je ne suis pas sûr qu’il ne parle que de commerce.
ꟷ Vivian : Je vois que vous êtes vraiment un ami de Krystal pour savoir aussi bien lire entre les lignes. Peut-être que … puisque je ne pourrais pas vous aider à la sauver… Je pourrais peut-être vous consoler de la perte de votre amie.
ꟷ Yorick : Même pas en rêve. Ni en fiction.
ꟷ Stefbad : Monsieur la vaï, s’il vous plait. Aidez-nous. Krystal va sûrement mourir si vous ne nous aidez pas.
ꟷ Yorick : C’est vrai. Aidez-nous. Si elle survit à cette mésaventure, je vous jure que je parlerai de vous et peut-être que vous ferez l’objet de son prochain roman. Je vois déjà le titre : « Il n’y a qu’une Vaï qui m’aille ». Une célébrité à votre image : masquée mais irrésistible.

C’était perfide, mais qu’importe. S’il fallait jouer la carte de la flatterie pour arriver à mettre ce Vivian dans sa poche, il fallait la jouer.

ꟷ Vivian : Ecoutez. J’ai une petite idée, mais malheureusement je manque de moyen et de temps. Il se trouve que j’ai récupéré des épices soporifiques sheikah que j’ai récupéré auprès d’un veuf du village Cocorico en mal d’amour. Une histoire à vous tirer les larmes. Je comptais les vendre en plus du lot habituel de bananes, mais je pourrais les utiliser sur eux à la place. Il faudrait pouvoir leur faire avaler sans éveiller leur soupçon.
ꟷ Yorick : Des remèdes vous iraient ?
ꟷ Stefbad : Pourquoi boiraient-ils tes remèdes ?
ꟷ Yorick : Il suffit de leur dire que c’est de liqueur de bananes. Je sais que Krystal en faisait un trafic lors du café. Depuis qu’elle les a arnaqués, ils n’ont pas dû avoir l’occasion d’en boire à nouveau depuis longtemps. Attendez ! Attendez ! Et si on disait que vous aviez retrouvé la recette auprès d’un ancien du café. Je peux vous dire des noms. Enfin j’en ai plutôt un qui me vient en tête : @Bluelink. Ou plutôt Svensk, c’était le cuisinier. Ils vous croiront.
ꟷ Vivian : Je peux faire ça. Mais ça va mettre un coup dur à mon commerce.
ꟷ Yorick : Est-ce que cela ne vaut pas le coup ? Sauver votre idole et peut-être faire partie de sa prochaine romance, voire la rencontrer dans notre restaurant.
ꟷ Stefbad : S’il vous plait, Monsieur la Vaï.
ꟷ Vivian : Je vais faire ce que je peux. Mais je ne vous promets rien.

Sur ce dernier espoir, Stefbad et Yorick redescendirent du toit après avoir laissé une caisse complète de remèdes ignifus. C’était bientôt l’heure du rendez-vous et ils n’avaient pas leur place. Si un Yiga les reconnaissait, ils étaient foutus. Sauf qu’après tout, ils ne les avaient jamais vus ni l’un ni l’autre. Ah si. Il y avait bien celui d’Elimith, mais c’était il y a si longtemps et rien ne disait qu’il avait un lien avec Linkondo ou Krystal. Mais cette dernière avait vendu peut-être leur signalement pour une bouchée de pain supplémentaire. Qui sait à quoi il faut s’attendre avec elle. Néanmoins, il était ravi de pouvoir s’en sortir grâce à elle. Comme quoi il y avait un profit à tirer de ses fictions. Elles n’étaient pas au goût de tout le monde, mais elle avait su trouver son public. Le jeune hylien, une fois bien installé dans la chambre de l’auberge de l’oasis, fut interrompu au beau milieu de sa rêverie par Stefbad.

ꟷ Stefbad : Tu penses qu’on peut lui faire confiance.
ꟷ Yorick : Au pire, on se fait capturer et on rejoint aussi Krystal et le bokoblin.
ꟷ Stefbad : Ou on se fait tuer…
ꟷ Yorick : Y a ça aussi. Merci de me le rappeler. En tout cas il avait l’air honnête. Il faut être franchement honnête pour clamer sous tous les toits être fan inconditionnel de Krystal.
ꟷ Stefbad : Mais venant d’un Voï déguisé en Vaï. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter ?
ꟷ Yorick : Ça te choque plus qu’un Bokoblin qui parle ? Il fait ce qu’il veut et je ne vois pas où est le mal. Moi tout ce que je vois, c’est qu’il pourra nous être utile et qu’on pourra les sauver. J’ai bon espoir.

En vérité, il disait ça plutôt pour la rassurer, car rien n’était évident. Sentant sa conviction fléchir, il préféra arrêter la conversation. Plus le temps passait, plus l’angoisse montait. Pourtant, il pouvait se dire que tant qu’il n’avait pas de nouvelles, c’est que Vivian n’avait pas trahi leur identité. Et pourtant, cela pouvait aussi vouloir dire que tout ne se passait pas comme prévu. Qu’il était difficile de rester là sans rien faire et d’attendre qu’une autre personne agisse à sa place ! Sans vraiment savoir quoi faire, ils burent chacun un remède au hasard. Yorick tomba sur un « vitalis » et Stefbad sur un « glagla ». Peu importait de toute façon. Ils ne pourraient pas tous les transporter. Il en profita pour en vendre une bonne partie à la gérante de l’auberge qui les accepta en rechignant. Ce n’était pas son rôle, elle ne vendait que des nuitées et des flèches, mais elle semblait avoir compris qu’il s’agissait là de la seule chance d’avoir un paiement. Alors qu’ils s’apprêtaient à terminer la transaction, ils furent interrompus par quelqu’un qui criait :

ꟷ ??? : Attendez !
ꟷ Yorick : Hein ? Mais tu es…
ꟷ Vivian : Un voyageur de passage. Je vous prends tous vos remèdes ignifus ! Je viens d’en goûter avec mes compagnons et nous avons tous adoré ! En guise de paiement, je vous offre ces petits sachets d’épice. Je vous ai mis quelques surprises dans la caisse. Vraiment vos boissons sont un régal ! Vous devriez ouvrir un restaurant ! Je vous le dis !

Devant l’entrain à acheter les remèdes, la gérante de l’auberge fit moins de simagrées et proposa un tarif plus élevé que ce que Yorick avait espéré pour ne pas se faire voler par ce nouvel intervenant un marché qui pouvait se révéler très intéressant. La transaction fut en tout cas très intéressante pour Yorick qui en plus de rembourser le logement et les matériaux nécessaires à la confection des remèdes lui fournissait un petit pactole bien sympathique. Prudent, il garda quand même un échantillon de petite taille de chaque remède afin de pourvoir à chaque situation.

Vivian, qui était ressorti, attendait Stefbad et Yorick près d’une caisse derrière l’auberge. Il arborait un sourire énorme qui malgré la pénombre et le voile devant le bas de son visage ne pouvait être dissimulé. Dès leur approche il souleva le couvercle de la caisse et en sortit une tenue complète de Yiga.

ꟷ Vivian : Tiens, voilà pour toi mon choux. Cette tenue devrait t’aller comme un gant. Par contre pour toi, ma chérie, ça risque d’être un peu plus compliqué. Avec ta grande taille et ta musculature, une simple tenue de sbire de Yiga t’aurait donné l’air ridicule. Et tu te serais fait repérée à des kilomètres. Comble de chance, il y avait ce soir un officier qui était venu avec eux. Leur maître est sous tension à cause d’un invité surprise, d’où la présence d’une sécurité supplémentaire. Une chance pour toi, poupée. Du coup, vous aurez une tenue de sbire en plus. Ce n’est pas génial !
ꟷ Yorick : Parfait ! Il ne nous reste plus qu’à retourner au repaire déguisé avec les bananes et on pourra alors libérer Krystal et le bokoblin.
ꟷ Vivian : Les bananes sont dans la caisse, avec les deux autres tenues et les épices. Ça peut servir. On ne sait jamais.
ꟷ Stefbad : Et les autres Yigas sont où ?
ꟷ Vivian : En train de ronfler comme des sonneurs sur le toit. Ils se sont endormis rapidement et j’ai pu les déshabiller sans soucis. Pendant que vous vous occupez de sauver Krystal et son ami, je ferai bien attention aux corps endormis. Comptez sur moi. Je ne les quitterai pas des yeux.
ꟷ Yorick : Oh je n’en doute pas une seconde. Changeons-nous et dépêchons-nous de rejoindre les Yigas.
ꟷ Vivian : Ne vous inquiétez pas pour moi. Faîtes comme si j’étais pas là, j’en ai vu d’autres.
ꟷ Stefbad : Nous préférerions, si c’est possible, que vous surveillez plutôt les trois Yigas dénudés. Ils ne vont pas se garder tout seul.
ꟷ Vivian : Ah ! Ah voui voui. Tu as raison ma chérie. Je vais aller vérifier qu’ils vont bien de ce pas. Tellement de choses à faire avec eux…




 
« Modifié: lundi 21 août 2017, 23:30:40 par Yorick26 »

Hors ligne Krystal

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #93 le: mardi 22 août 2017, 23:23:59 »
Désolée Linkondo, mais j'ai eu une idée de génie, alors je poste. Des bisous.

2705 mots, j'ai pas battu Yorick.



La journée avait été interminable. L'entraînement de Linkondo avait été dur, et Verantwo s'était montré sans pitié. Pas une seule fois le bokoblin n'avait touché le démon, qui se déplaçait à une vitesse effrayante. Mais le pire, c'était qu'au bout de cinquante coup, Krystal était électrocutée. Et elle le fut une bonne paire de fois. Si bien qu'à un moment donné, Linkondo s'était mis à courir en rond autour du trou afin d'éviter d'être touché, et ainsi d'éviter à la jeune femme de souffrir davantage. Mais une électrocution gratuite l'avait dissuadé de fuir, et il avait continué à se battre, à contre-coeur. C'est en fin d'après-midi que le calvaire se termina enfin pour les deux compagnons. Éreinté, le bokoblin lâcha son épée et tomba à genoux, à bout de souffle, tandis que Krystal, ramenée sur la terre ferme, s'écroulait, ses jambes flageolantes ne pouvant plus supporter son poids. Sous le rire amusé de leur tortionnaire, les deux amis furent ramassés et traînés jusqu'à leur cellule où ils furent jetés sans ménagement.

Linkondo massait ses bras endoloris, faisant abstraction des bleus et des coupures qui couvraient son corps. Il siffla de douleur quand il toucha un point sensible, et soupira en s'asseyant. Il tourna la tête vers sa compagne de cellule, qui ne bougeait pas. Et pire : Krystal était silencieuse. Trop silencieuse même. Inquiet, Linkondo se leva et se dirigea vers la jeune femme. Un long gémissement s’éleva dans la prison quand il posa la main sur son épaule, ce qui fit grimacer le bokoblin. Soupirant, il s’assit à côté d’elle.

Linkondo : Je suis désolé. Si je m’étais assez appliqué lors de l’entraînement, peut-être n’aurais-tu pas été électrocutée aussi souvent.
Krystal : C’est pas ta faute…

En lâchant un juron, la barman se redressa sur ses coudes et s’adossa contre le mur de la cellule, fermant les yeux sur le coup la douleur. Une douleur qui se répercutant dans chaque millimètre de son corps, et qui lui procurait un mal de crâne du tonnerre. Il allait falloir un moment avant qu'elle se remette de ça. Elle n'osait imaginer les courbatures qu'elle aurait le lendemain. Ou pas. Pour être honnête, elle ne savait pas si être électrocuté donnait des courbatures le lendemain. Et si l'un de ses organes avait fondu ?Elle secoua la tête, chassant ses pensées.

Linkondo : Mais…
Krystal : Verantwo est un sadique. Me torturer n’est pas une carotte pour que tu puisses t’améliorer plus rapidement, c’est juste un plaisir qu’il s’octroie. Les cris de douleur, ça doit être son truc.

Linkondo garda le silence, se contentant d'observer la jeune femme. Elle n'était pas comme d'habitude. Sa voix n'avait pas son ton habituel, ce ton un peu moqueur, ses paroles n'avaient rien d'ironique : elles étaient froides. Elle était sérieuse. Mortellement sérieuse. Elle avait fini de jouer.

Des bruits de pas retentirent. Observant le couloir en silence, Krystal et Linkondo virent un garde se diriger vers leur cellule. Sans un mot, ce dernier s'agenouilla et fit passer par les barreaux une cruche d'eau et quelques bandages, afin que le bokoblin puisse nettoyer ses plaies. Un geste attentionné qui attira la suspicion des deux prisonniers. Il se redressa et s'apprêta à repartir, mais quelque chose le retint. Ou quelqu'un. Aussi rapide qu’une ombre, malgré sa douleur, Krystal avait rejoint  la porte en métal et avait empoigné le garde à travers les barreaux.


Krystal : Qu’est-ce que c’est que ça… ?

Sous le regard éberlué du garde et du bokoblin, elle inspira un grand coup. Il s’écoula quelques secondes avant qu’un petit sourire fatigué ne fleurisse sur son visage tiré.

Krystal : Alcool.
Garde : Quoi ?
Krystal : Tu sens l’alcool à plein nez. Il m’en faut.

Le garde se mit à rire à gorge déployée. Derrière, Linkondo ne bougeait pas, se contentant d'observer la scène.

Garde : Pour qui tu te prends ? Tu n’es qu’une prisonnière ici, je n’ai pas à t’obéir. Alors tu vas gentiment me lâcher et poser tes fesses au fond de ta cellule avant que…

Ce fut brutal. Avec une force inouïe, Krystal tira le garde d’un coup sec, qui fut littéralement écrasé contre les barreaux de la prison. Ce fut si violent que son masque se craquela, et un mince filet de sang coula le long de ce dernier.

Krystal : Alors tu vas m’écouter attentivement, sac à merde, parce que je suis pas d’humeur. J’ai passé la journée à être électrocutée par un dingue au service de Ganon alors que j’étais suspendue au dessus d’un trou sans fond, j’ai mal partout et je suis furieuse. Je n’ai pas bu une goutte d’alcool depuis des semaines et, par les déesses, ça me manque ! Ca me manque tellement que je serais capable de faire éclater ton crâne contre les barreaux de cette prison si jamais tu t’obstines à ne pas vouloir m’amener ce que je demande. Même si je dois en crever. Et crois-moi, même si je te loupe, une fois que je serais sortie d’ici – parce que oui, je vais sortir d’ici – j’irai à ta recherche et je te ferais payer.  Je te frapperai tellement fort que tes restes voleront aux quatre coins d'Hyrule, et je te promets que ce sera le plus douloureux possible. Alors va me chercher de l’alcool, autant de bouteilles que tu peux porter, ou ça va mal se terminer pour toi. Compris ?
Garde : Oui madame.

Krystal lâcha le pauvre Yiga qui déguerpit sans demander son reste. Linkondo, quant à lui, était resté figé. Krystal faisait très peur quand elle était de mauvaise humeur. Presque plus peur que Verantwo lui-même. En tout cas, c'était officiel : elle avait vraiment fini de jouer. Elle vint se rasseoir lentement près du monstre en boîtant - alors qu'elle avait couru vers les barreaux juste avant, incroyable - et se rassit difficilement contre le mur. Il y eut un flottement, tendu.

Linkondo : ... Je dois bien admettre que ta capacité à manipuler les gens est incroyable.
Krystal : Pas de manipulation ici, juste des menaces. Je suis pas en forme pour embobiner des gens là.
Linkondo : Je vois... Avec ton talent, tu pourrais limite leur demander de nous libérer.
Krystal : Oh, petit ignorant, c’est pas comme ça que ça marche !

Elle lâcha un petit rire qui détendit l'atmosphère. Linkondo fut quelque peu soulagé : il n'allait pas se taper la serious dead Krystal toute la soirée.


Krystal : Quand on est en prison, il ne faut pas demander quelque chose de gros, sinon ça te retomberas dessus et ça ne marchera jamais. Si tu demandes à être libéré, on va te rire au nez. Mais si tu demandes juste un peu plus de nourriture ou une couverture, avec le bon ton et la bonne attitude, tu peux l’avoir assez facilement.
Linkondo : Tu en connais beaucoup sur le sujet, à ce que je vois.
Krystal : Ahah ! C’est que ce n’est pas mon premier rodéo ! C’est d’ailleurs lors de mon premier séjour en prison que j’ai pris goût à la manipulation.
Linkondo : Pourquoi ça m'étonne pas...
Krystal : Qu'est-ce que tu crois ? Bref, si je demande à un Yiga de nous libérer,
il va nous envoyer bouler et, certainement, nous séparer. Je me suis déjà arrangée pour être avec toi, j'ai pas envie de recommencer. Mais rester dans sa cellule et se débrouiller pour menacer/manipuler des gardes et obtenir ce qu'on veux, comme des Melons Glagla ou de l'alcool. Mais, tu vois...

Krystal inculqua son savoir à Linkondo, qui l'écoutait d'une oreille attentive. Qui sait, ça pourrait lui servir un jour, même s'il en doutait fortement. Après une dizaine de minutes,le garde traumatisé revint, une dizaine de bouteille dans les mains. En tremblant un peu, il fit passer sa marchandise à travers les barreaux et attendit, comme figé. Krystal alla inspecter son butin d'un oeil expert. Il ouvrit l'une des bouteilles et renifla.


Krystal : De l’alcool pur ?
Garde : Ou-oui ! Nous avons perdu notre fournisseur de liqueur récemment, et pour boire, nous écrasons des bananes dans de l’alcool pur, pour atténuer le goût.
Krystal : Forcément, personne n’était aussi bon que Svensk… Et où sont les bananes du coup ?
Gardes : Heuuu, je-je ! Je suis désolé, j'ai... je n'ai... je-je !
Krystal : Tant pis, je m’en passerais.

Elle lança un regard assassin au garde qui déglutit avant de tourner les talons et de s'enfuir, laissant les deux prisonniers seuls.


Linkondo : Ca, c'est fait... Bon, pas de bananes. Tu vas devoir attendre le dîner pour pouvoir… MAIS T’ES SÉRIEUSE ? COMME CA ?

Krystal leva le doigt pour indiquer qu’elle allait lui répondre, mais après avoir fini de boire.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Elle avala une dernière gorgée et toussa en faisant la grimace.

Krystal : Bouark.
Linkondo : Mais enfin, t’es pas bien !
Krystal : Justement, je suis pas bien. Et ça, mon ami, c’est le meilleur anti-douleur que je puisse me procurer ici. T'en veux ?
Linkondo : Ca ira, merci.

Les deux compères allèrent cacher les bouteilles sous de la paille avant de se rasseoir et de continuer à discuter un peu. Le dîner leur fut apporté peu de temps après, par un garde différent que celui de tout à l'heure. Encore un qui aura besoin de consultations chez le psy. Ils mangèrent leurs bananes - encore - avant d'aller se coucher, après que Krystal se soit enfilé la moitié d'une bouteille l'alcool. Ils s'endormirent très vite.

Linkondo se réveilla aux premières lueurs de l’aube. Encore ensommeillé, il se frotta les yeux et se redressa avant de jurer. Il avait d'affreuses courbatures, et ça n'allait pas s'arranger. L'entraînement était pour bientôt, et il n'avait pas hâte. Il lâcha un long bâillement avant de tourner la tête, toujours à moitié endormi, vers sa camarade pour voir si elle était réveillée et encore en vie. Avec ce qu'elle avait avalé hier, elle risquait de...

Linkondo : MAIS CA VA PAS ?!

Krystal lorgna le bokoblin, une bouteille presque vide à la main. Elle lui répondit par un grognement pâteux. Le monstre sauta sur ses jambes et s’empressa de retirer la bouteille de ses mains.

Krystal : Quooiii ?
Linkondo : Il est sept heures du mat’ et toi tu t’enfiles une demi bouteille d’alcool pur ? Qu'est-ce qu'il te prend ?
Krystal : Héhéhé, rectification : une bouteille et demie…
Linkondo : Hein ?

En effet, à côté de la paillasse de paille gisait le cadavre d’une bouteille complètement vide.

Linkondo : Mais c’est quoi ton problème ?!
Krystal : Mon PROBLEME, c’est que je vais encore passer une journée d’enfer à me faire électrocuter, alors autant atténuer tout ça ! Le temps que ça fasse effet, je serais déjà suspendue au dessus de ce trou de l'enfer et je prie pour que l'effet de l'alcool m'aidera à supporter la douleur, et je prie aussi pour que ça dure jusqu'à la fin. Donc, tu me laisse faire et tu te tais.

Linkondo ne trouva rien à répondre. Il la regarda attraper une autre bouteille et l'entamer derechef. Elle réussit à engloutir le bon tiers du liquide en espérant faire un coma éthylique - histoire d'échapper au supplice qui l'attendait - avant que les gardes ne viennent les chercher pour les emmener vers l'aire d'entraînement. Verantwo, toujours égal à lui-même, les attendaient de pied ferme. Une fois encore, Krystal fut suspendue au-dessus du vide, et Linkondo d'une épée plus grande que lui. La jeune femme regarda d'un oeil distrait le combat s'engager avant de fermer les yeux et inspirer profondément. L'alcool commençait à faire effet.

Elle planait. Elle ne savait pas depuis combien de temps, mais elle était bien. De temps à autre, de petits chatouillis la caressait, mais elle n'en avait cure. Sa tête tournait beaucoup, mais elle avait l'habitude, et elle ne sentait presque plus son corps. On aurait pu la poignarder qu'elle n'aurait rien senti. Elle balançait doucement ses jambes, chantant intérieurement un air paillard. Elle n'arrivait plus à penser, elle se contentait d'apprécier les sensations. Ca faisait un moment qu'elle n'avait pas bu et qu'elle ne s'était retrouvée dans un tel état de transe, elle adorait ça !


Elle revint en partie sur terre quand elle baissa la tête et tomba nez à nez avec un énorme œil jaune. Apparemment, Verantwo l’avait descendue de son perchoir. Étrange pourtant, il était à peine midi. Enfin, elle pensait. Le démon approcha sa tête au plus près de la jeune femme et inspira un grand coup.

Verantwo : Mais… elle est bourrée ?!

En retrait, un peu amoché, Linkondo garda le silence, alors que Krystal fut secoué d’un petit rire.

Krystal : Wesh ma gueule, j’suis comtéle… compléple… complétement torchééééééée ! Ahahaha. Alors, on trouve rien à redire ? Ouais, j’ai bu pour pas sentir l’électrocution, et ça marche, mais du tonneeerre ! Qu’est-ce que tu penses de ça, démon des bas-fond ? Ton plan tombe à l’eau, hein ? Comme je sens plus rien, plus de menace, et Kondo peut faire de la merde que je sentirais rien. RIIIEEEEN DU TOUUUT ! Et tu peux rien n’y faire ! Parce que quoique que tu fasses, j’arriverais toujours à m’arranger pour dégoter ce qu’il me faut et faire foirer tes plans. T’as la rage, hein ? Tu t’y attendais pas, hein ? Qu’est-ce que tu penses de ça, hein ?

Verantwo resta interdit, observant la jeune fille qui flottait devant lui, un sourire béat collé sur son visage, les yeux mi-clos, le rouge aux joues. L’alcool avait effacé toute sa peur et l’avait remplacé par une insolence indolente, qui semblait par ailleurs bien l’amuser.

Krystal : Aaaaloooors, qu’est-ce que ça fait de se sentir impuissant, connard ?

La gifle qu’elle reçut fut cuisante, et elle laissa une marque rouge vif sur la joue. Mais pétée comme elle était, Krystal ne sentit rien. Ca la fit rire.

Verantwo : Je n’ai pas joué toutes mes cartes. Te faire faire la toupie pourrait être amusant.
Krystal : Steuplé, espèce de gros tas de… fumée ambulante. J’suis tellement douée que j’arriverai à te gerber dessus, même si t’es super loin.

Elle approcha de la tête du démon, et lui chuchota au creux de l’oreille.

Krystal : C’est l’un de mes talents cachés. Eeet ouuuuaaaais !

La jeune femme se mit à rire bêtement, alors que le démon se pinçait l'arête du nez (Krystal : Mais il a paaas de neeeeeez !), quelque peu énervé. Il agita sa main crochue et la barman s'écrasa durement au sol. Linkondo voulut aller la relever, mais le regard assassin de l'atrocité le dissuada d'approcher. Il manda deux Yigas, qui vinrent immédiatement, avant de pointer du doigt la prisonnière au sol, qui se tortillait en riant.


Verantwo : Ramenez-là dans sa cellule ! Et veillez à enlever tout l’alcool qui pourrait s’y trouver, je ne veux pas que ça se reproduise ! Je vais continuer seul avec le bokoblin.

Les gardes acquiescèrent et attrapèrent la jeune femme qui continuait de rire. Elle tangua un peu et perdit l'équilibre, si bien que les deux Yigas durent la tirer hors de l'aire sans qu'elle ait à marcher. Ne voulant pas se mettre debout, ils la firent descendre les escaliers alors que ses jambes traînaient par terre.


Krystal : Aïe. Aïe. Aïe. Aïe. Aïe. Aïe. Aïe. Aïe.

Ils finirent par la jeter dans sa cellule, où les bouteilles vides et les pleines avaient été retirées. Une fois la porte claquée derrière elle, les gardes s'en allèrent, la laissant seul.La jeune femme mit quelques minutes à se relever, tombant souvent sur le côté en riant, avant de finalement réussir à se mettre debout et se diriger vers un coin de la cellule. Krystal tira une pierre à l’angle et y attrapa une des nombreuses bouteilles qu'elle y avait caché pendant la nuit. Elle remit la pierre à sa place et alla s’allonger sur sa couchette de paille, en rigolant.


Krystal : Ahahahahahaha ! Bande de… de sales Yigas va.

Elle s’endormit rapidement, la bouteille d’alcool non entamée blottie dans ses bras. Pour sûr, la gueule de bois qu’elle se tapera le lendemain matin sera spectaculaire.
« Modifié: mercredi 23 août 2017, 01:07:25 par Krystal »
Award #1 Award #2 Award #3
Citation de: Rictus McNatret
Krystal, tu es la plus adorable pedobear du monde.
Citation de: Un paysan
20:29:59 ‹D_Y› j'ai jamais vu quelqu'un de plus machiavélique que toi
20:30:04 ‹D_Y› hannibal lecter à côté c'est chompir

Hors ligne Chompir

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #94 le: jeudi 14 septembre 2017, 22:26:01 »
Je reprends la main depuis un petit moment, ça sera pas très long mais voilà.  :niak:


Chompir : Me voilà revenu Jielash, alors comment ça c'est passé pour toi ?

Jielash : J'ai pu acheter la tenue que tu m'as demandé. J'en ai aussi profité pour prendre quelques petites choses pour moi pour résister au froid. D'ailleurs tu n'y serais pas pour quelque chose pour une certaine ristourne ?

Chompir : Ahah tu as deviné. C'est une petite demande que j'ai fait à mon grand père. Il était tellement heureux de me revoir.
Enfin bon, ce n'est pas tout ça mais j'ai hâte d'essayer ma tenue.


Chompir affichait un large sourire en demandant ça. Jielash ne se fit pas attendre et sorti de suite la tenue acheté pour le jeune Piaf. Chompir parti se changer un peu plus loin.
Quelques minutes plus tard il revint devant Jielash, si elle n'avait pas connu le stratagème elle ne l'aurait jamais reconnu. Chompir était devenu une vrai petite Piaf et pourrait rentrer dans la cité Gérudo.


Jielash : Et bien ! Te voilà magnifique, une vrai Piafs. Nous partirons donc demain à l'aube pour les hauteurs Gérudo.

Groupe de voyageurs :
-Je vous dit que je l'ai vu, il est près du lac, un vrai démon avec un ballon énorme.
-Il ne vaut mieux pas s'approcher, on risquerait notre peau.
-Moi je dis qu'il est en train de lever une armée de monstre pour ravager le pays.
-Nous ferrons mieux de rester dans le relais cette nuit et de partir dès demain.


Chompir et Jielash furent intrigués par la conversation du groupe.

Chompir : Je penses savoir de qu'ils parlent, il doit s'agir de Kilton. Nous devrions aller le voir, je suis sur qu'il peut nous aider.

Jielash : Je ne sais pas trop, nous avons une mission à remplir mais en même temps un peu d'aide ne peut pas nous faire de mal... Et puis tu l'as aussi rencontré, malgré ce que ces voyageurs disent, je te fais confiance.

Chompir : Très bien, alors partons tout de suite !

Nos deux compagnons partirent à l'endroit qui le groupe de voyageur avait mentionné. Chompir reconnu très vite, au loin, la lueur si particulière de l'Antre des Monstres. Ils s'approchèrent du ballon de Kilton...

Kilton : Haaaa ! Qui êtes vous ?! Oh... ? Mais je reconnais cette odeur, elle me rappel un Piaf que j'ai rencontré en Akkala.
 
Chompir : C'est bien moi, et je vous présentes une de mes amies dont je vous ai parlez.

Jielash : Enchantée de vous rencontrer Kilton. Chompir nous a bien parlé de vous. Merci pour les élixirs de monstre. J'aimerais néanmoins vous poser une question. Avez vous entendu parler de Verantwo ? Ce démon nous cause énormément de problèmes mais il menace aussi Hyrule.

Kilton : Rien que d'entendre ce nom, ça me glace le sang et les os. J'avais ressenti son retour sur ces terres. Je ne voulais pas y croire car c'est un démon extrêmement dangereux et très puissant qui avait été sellé il y a bien longtemps par un puissant mage d'un royaume perdu, apportant la mort. C'était un grand exorciste mais personne ne connaissait son nom ni même son origine. En tout cas, c'est lui qui a vaincu Verantwo la première fois et l'a sellé.

Chompir : La grande fée de la région nous a offert une flèche de lumière, elle devrait pouvoir le vaincre.

Kilton : Surement, la puissance d'une flèche est très puissant et je doutes que, même un démon comme lui puisse y résister.
 Vous devriez pouvoir réussir à le vaincre. Prenez tout de même cette urne qui pourrait vous servir pour l'enfermer si jamais la flèche ne le vainc pas.


Jielash : Merci pour tout Kilton, nous allons devoir vous laisser par contre, nous avons de la route, nous devons dès demain escalader les hauteurs Gérudo pour rejoindre le désert et la cité Gérudo mais aussi Verantwo.

Nos deux amis se préparèrent à partir mais soudain...

Kilton : ATTENDEZ !! Si vous allez vaincre Verantwo je peux encore faire quelque chose pour vous. Allez vous reposer et venez ici demain à 4h. J'aurais quelque chose pour vous.

Le groupe d'ami, intrigué parti et se donna un "à tout à l'heure" puis partir pour le relais pour se reposer un peu avant la journée de demain.
Après une courte nuit, nos deux comparses revinrent devant l'Antre des Monstres et retrouvèrent Kilton.


Kilton : Alors vous êtes prêts ? Montez à bord, je vais vous déposer devant la flanc sud des hauteurs Gérudo, vous donnerez directement sur le désert d'ici.

Nos deux amis se regardèrent surpris par la proposition si soudaine et remercièrent Kilton avant de monter à bord du ballon. Kilton,
 une fois ses compagnons de vol monté, fit s'envoler l'Antre des Monstres dans un nuage violet.
Lors du voyage nos deux amis furent stupéfait par le paysage qui s'offrait à eu. Ils volait bien plus haut que Chompir ne l'aurait pu et voyait tout Hyrule sous le soleil qui se levait au loin. C'était à couper le souffle, les reflets sur le lac Pipiaf, le rose pale du levé de soleil. Tout était si beau et si incroyable. Chompir et Jielash n'en revenait pas du spectacle qui s'offrait devant leurs yeux.


Jielash : C'est vraiment magnifique, et qui croirait que votre ballon pourrait voler si haut et si rapidement. Nous sommes déjà presque arrivé au hauteurs Gérudo.

Kilton : L'Antre des Monstres est une boutique très spéciale, c'est un ballon avec des pouvoirs très puissant et vous êtes les premiers mortelles à être monté dedans. Mais je vous apprécie beaucoup et pas question de revoir ce démon de Verantwo. Si vous êtes prêt à vous battre pour le vaincre vous êtes mes amis. Demandez moi ce que vous voulez. Sauf bien sur des ristournes sur les articles de ma boutique.

Chompir : J'aimerai énormément en savoir plus sur l'histoire des démons dans Hyrule.

Kilton : Hum oui. Très bien, j'aimes ça ! Hélas je doutes que nous aillons le temps de tout raconter pendant notre voyage alors je vais vous proposez de revenir me voir une nuit quand vous aurez vaincu Verantwo et je vous raconterai tout. N'hésitez d'ailleurs pas à faire venir tout vos amis.

Chompir : Oh merci beaucoup mon ami, bien sur que nous viendrons vous revoir une fois Verantwo vaincu. D'ailleurs nous sommes en train de surmonter les hauteurs Gérudo, nous allons pas tarder à arriver.

En effet les températures venait de chuter et le paysage c'était transformé en un blizzard glaciale. Heureusement qu'ils avaient leurs tenues. Quand à Kilton il n'avait pas l'air d'avoir froid. Un peu plus tard le ballon se posa pas très loin du pan sud des hauteurs Gérudo.

Kilton : Nous voilà arrivé mes amis, faites bien attention tout de même à votre descente, la chaleur du désert est très puissante alors n'hésiter pas à ramasser des fruits ou de la viande congelé pour tenir par là bas. Faites aussi très attention aux Yigas qui vivent un peu en dessous dans le trou que vous pouvez observer. Faites attention à ne pas vous faire repérer si vous en approcher, ils chercheront à vous tuer pour les avoirs découverts.

Jielash : Nous avons déjà eu affaire à eux plusieurs fois, ils veulent déjà nous tuer, et apparemment Verantwo est avec eux et les dirigent.

Kilton : Soyez vigilant alors. Et surtout bonne chance à vous.

Chompir : Merci beaucoup Kilton, vous nous aidez énormément dans notre quête, nous reviendrons vous voir très rapidement une fois Verantwo vaincu.

Jielash Au revoir.

Le ballon de Kilton s'envola dans le ciel et reparti. Nous amis se regardèrent et décidèrent d'observer ce trou énorme. Là ils virent Krystal suspendu au dessus du vide et Linkon... Le boko se battre face à Verantwo. Il était dans un piteux état et n'avait aucune chance. Apparement Krystal avait l'air de rire. Un peu après, Verantwo les fuis emmener à l'intérieur, surement dans l'une des cellules qui se trouvait dans le bâtiment intérieur. Nos deux amis décidèrent de partir de là et de ne pas s'approcher plus. Il manquait Yorick et Stefbad, cela voulait dire que ce n'était pas le moment de l'affrontement final. Ils partirent donc vers le désert Gérudo mais surtout vers la cité Gérudo. Chompir allait enfin pouvoir rentrer dedans.

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« Réponse #95 le: mardi 26 septembre 2017, 14:09:28 »
Ce n'est pas très long, désolée..

Bien que cette rencontre n'ait rien de déplaisant, je ne savais pas trop comment m'y prendre. J'étais face à deux individus totalement inconnus, qui s'étaient rués sur moi comme des chats affamés. Je les observai d'un air dubitatif, les mains sur les hanches. Que devais-je faire ? J'avais déjà assez à faire avec cet Hylien. De plus, j'étais bien trop préoccupée par mes propres problèmes pour me décider à résoudre ceux des autres, même si cela pouvait paraître cruel de penser ainsi. Je demeurai immobile devant eux, la jeune Piaf me fixait avec de grands yeux ronds. Elle semblait attendre avec impatience un verdict de ma part, peut-être. Malheureusement, je n'en avais pas à lui donner alors je me contentai de m'accroupir pour être à sa hauteur.

Ils attiraient le regard, surtout la personne qui l'accompagnait. Les quelques villageois qui passaient peinaient à les ignorer. Il fallait dire qu'il était rare de croiser trois personnes aussi atypiques dans un simple village d'une campagne reculée. Je caressai le haut de la tête de la jeune vehvi, me disant que ça arrangerait une partie des choses. Je n'étais pas très douée pour résoudre certaines situations, et celle-ci me mettait dans un grand embarras.
 
« C'est très gentil d'être venu me voir, dis-je dans un sourire. J'ai beaucoup à faire, je dois préparer mon prochain départ. »

J'adressai un bref signe de tête à son compagnon de voyage qui n'y répondit pas, et déposai quelques rubis rouges au creux de l'aile de la Piaf, me disant sûrement qu'elle en aurait besoin si elle aussi voyageait. Je n'en avais pas énormément dans ma bourse mais je préférais partir la conscience tranquille, me disant que cette petite aurait assez pour se loger le temps d'une nuit et se nourrir. Elle posa son grand regard sur les rubis écarlates qui glissaient sur son plumage, puis son regard croisa le mien. Je me redressai.

« Donc vous partez ? piailla-t-elle.

- Je reste à Elimith quelques jours, le temps de régler certaines choses, répondis-je. Je suis fatiguée, nous nous recroiserons peut-être demain matin, d'accord ? »

Elle acquiesça, puis je la quittai. J'étais épuisée. Ces derniers jours avaient été des plus éprouvants, et j'étais bien ravie de pouvoir dormir dans l'une des chambres de l'auberge d'Elimith. Je m'empressai de la rejoindre, après m'être assurée que ma monture avait été bien libérée de son attirail.
Lorsque je posai un pied à l'intérieur, je sentis une douce chaleur m'envelopper. L'endroit était chauffé, ce qui apaisait les voyageurs de la douleur de leur périlleux voyage le temps d'une nuit. Quatre hyliens étaient installés près du comptoir et discutaient calmement afin de ne pas troubler ceux qui se reposaient à l'étage. Il était tard et la plupart des clients sentaient déjà le sommeil les gagner. C'était une charmante jeune femme qui tenait cette auberge, accoudée contre le comptoir. Elle n'avait pas remarqué ma présence. Elle lisait distraitement ce qui ressemblait à une lettre. Une liasse entourée d'un ruban rose soigneusement fait se trouvait à ses côtés, certaines n'étaient pas encore ouvertes. A en juger par son expression, cela l'ennuyait terriblement.

J'allai me présenter au comptoir et lorsqu'elle releva la tête, sa mine décrépie se mua en une radieuse expression qui ferait rougir d'adoration n'importe quel voï dans les parages. J'avais été partiellement affectée, bien que je ne sois pas un homme. Je lui répondis simplement par un sourire, réservai une chambre disponible pour soixante rubis puis m'empressai d'aller décharger mon fardeau près du lit. Il n'était pas spécialement grand, de la même taille que ceux des relais mais je n'allais pas m'en plaindre. Les draps étaient propres, la pièce correctement entretenue et il y faisait une agréable chaleur.

Mon estomac criait famine, j'allai rejoindre le rez de chaussée pour acheter un dîner : un simple ragoût de citrouille. Je m'installai à une table assez éloignée des autres clients, ne désirant pas être dérangée durant mon repas. Je voulais me dépêcher de le terminer pour me reposer. Je savais comment les faire, les ragoûts de citrouille. Il suffisait d'une bouteille de lait frais, d'un boisseau de blé, d'une motte de beurre et d'une bonne citrouille armo du village Cocorico. C'était compliqué d'importer ces citrouilles jusqu'au village Gerudo, la route étant bien trop longue. Le plus souvent, les vaïs qui voyageaient à travers la contrée en rapportait une ou deux et les conservaient le plus longtemps possible pour en faire profiter aux autres.

Un bol fut déposé en face de moi. Il contenait un velouté. Je reconnaissais ces grandes mains, je levai les yeux vers la personne qui s'installait pour dîner à mes côtés. C'était l'Hylien. Il n'y avait qu'une seule auberge à Elimith, cela paraissait évident que je le recroiserais à un moment ou à un autre. Il affichait un air dépité, tandis qu'il entamait son repas. Je demeurai silencieuse. Autour de nous, les gens ne parlaient pas. Seulement les voix des quatre clients près du comptoir étaient audibles.

« Vous m'en voulez, m'dame ?

- Evidemment.

- Ecoutez, j'suis vraiment désolé. J'ai eu peur de mourir, y a rien de mal à vouloir sauver sa peau.

- Je n'ai jamais dit le contraire, répondis-je en terminant mon dîner. »

Ce furent les derniers mots que je lui adressais de la journée. J'allai ensuite me coucher, bien trop épuisée pour pouvoir tenir encore une vingtaine de minutes debout. Le matin venu, je m'étais levée plus tard qu'aux heures habituelles et pourtant, la fatigue m'assommait toujours. J'ai quitté l'auberge tard dans la matinée pour partager un déjeuner avec quelques villageois qui offraient des repas aux voyageurs. Il y en avait peu, peut-être une petite dizaine et encore, certains étaient des marchands ambulants.

Le fait que je sois une Gerudo dans ce coin de campagne m'a valu beaucoup de remarques, de nombreuses personnes étaient venues me parler pour en apprendre sur la région désertique qu'elles ne pourraient jamais visiter. Je suis allée faire un tour dans les différents magasins du village d'Elimith, n'ayant pas eu l'occasion de le faire hier. Ce n'était pas bien grand, ni même très mirobolant mais j'y avais trouvé de quoi me nourrir pour plusieurs jours. Ce n'était que vers le milieu de l'après-midi que je suis retournée aux écuries de l'auberge pour m'occuper de ma monture qui s'y reposait.

Je ne fus pas surprise de retrouver l'Hylien à proximité, un harnais dans les bras et un grand sourire béat sur le visage. Je n'étais pas plus agacée que cela de le voir, ça me réjouissait même.

« Sav'orr !

 - Vous êtes encore là, dis-je simplement. Et à cette heure-ci, c'est Sav'saaba.

- Bien sûr. (il marqua une pause) Ce harnais est plus adapté aux voyageurs. Enfin, pour les chevaux de voyageurs... Enfin v'voyez. Il est plus résistant.

- Merci. »

Il le déposa sur la porte battante, puis poussa un profond soupir comme s'il était désemparé.

« Soyez pas si froide ! On pourrait oublier cet incident, j'vous jure d'y réfléchir à deux fois avant de fuir désormais.

- Ça ne m'apporte rien de voyager aux côtés d''une personne qui passe son temps à prendre la fuite, surtout face à des ennemis aussi ridicules. Si vous comptez vraiment parcourir toute la contrée, vous rencontrerez des monstres pires que des bokoblins. Vous n'avez jamais ouvert une encyclopédie ? Ce serait un bon début de vous informer avant de partir comme ça, à l'aveuglette.

- J'suis pas sûr de vous suivre jusqu'au bout d'Hyrule, pour être honnête. J'aimerais bien faire une partie du voyage avec vous mais j'n'ai jamais dit que j'allais faire chaque région. Donnez-moi une deuxième chance.

- Pourquoi vous insistez tant ? Vous avez réussi à voyager seul jusqu'ici. »

Il se gratta l'arrière de la tête.

« J'n'ai jamais eu personne pour me protéger jusqu'ici, c'est pour ça que j'vous demande, répondit-il. Vous êtes une Gerudo. Si j'prends le premier campagnard venu pour m'accompagner, on serait réduit en miettes. »

J'acquiesçai. C'était donc pour cela. Je ne comprenais pas pourquoi il avait mis autant de temps à me dire quelque chose d'aussi simple. Je n'y voyais pas vraiment d'inconvénients, je trouvais cela normal de vouloir garantir sa sécurité lorsque l'on voyageait, l'on errait dans Hyrule dans le seul et unique but d'en apprendre plus sur la contrée. Lorsque mon regard croisa le sien, je ne pus retenir un sourire amusé. L'Hylien semblait pris au dépourvu.

« Nous repartirons dans deux jours. »

« Modifié: mardi 26 septembre 2017, 14:18:52 par Neyrin. »

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« Réponse #96 le: vendredi 06 octobre 2017, 22:54:19 »
La nuit tombait sur le village d'Elimith, Le Chasseur de Monstre, accoudé à la fenêtre, profita du calme revenu. Depuis la discussion avec la Gerudo dénommée Neyrin, la boule de plume avait cloué son bec et devait dormir à présent. Il soupira, il espérait que cette Gerudo prenne la gamine avec elle pour que lui ,enfin, puisse reprendre sa quête. Mais sauter sur la première personne venue n'était pas la bonne solution, de plus, les gens du coin ne sauraient peut-être pas comment s'occuper d'une Piaf. Bah oui c'est pas comme un Hylien, et lui était encore moins bien placé pour s'occuper d'un bambin, qui plus est, est une pleurnicharde...

Il commença à se dire que le mieux pour elle était de la ramener auprès des siens. Eux au moins ils sauraient quoi faire ! ''Smash'' sourit à cette idée, jusqu'à ce qu'il réalisa que le village des Piafs était parfaitement à l'autre bout du monde... Couper par le Château d'Hyrule serait plus rapide et riche en combats, mais avec ce boulet de plume, ça ne sera pas possible. Même si ça pourrait lui soulager d'un poids si la gamine se faisait exploser par un Gardien. Un pouffement de rire cruel lui échappa, s'imaginant la scène dans sa tête. Mais reprit son sérieux, cela serait déshonorer les enseignements de son mentor. Songeur il décida qu'il ira voir un de ses frères vers la plaine de Nedrane, il lui sera sans doute de bon conseil.


//Le feu, il parcourt la terre, sillonne les feuillages, il m'a brûlé les plumes, court Gaellink ! Court ! Vole ! Va-t'en avant avant qu'il ne t'attrape !//
''Hé ho la boule de plume arrête de d'agiter, tu me tapes dans le dos !!'' S'écria la lourde voix de "Smash"

Gaellink s'éveilla d'un coup, un vent léger et frais lui parcourrait les plumes, et lorsqu'elle ouvrit les yeux et vit de l'herbe verdoyante et les pieds de la grosse brute.
''Mais où est ce qu'on est ??'' S'écria la jeune Piaf en s'agitant au point de tomber par terre.

Elle parcourra du regard l'immense plaine qui se trouvait devant elle, il y avait un lac pas très loin. L'aurore faisait des jolis reflets roses sur l'eau. Mais la petite n'oublia pas pour autant sa surprise :
"Dis où est ce qu'on est ? Où est le village, l'auberge, la Madame Gerudo !!?''
''On se calme la boule de plume, tu vois la grosse flaque là-bas c'est l'étang de Zelk, et on va vers la montagne là bas'' Dit il en pointant son doigt de l'autre côté. ''J'ai décidé qu'on avait assez vu la civilisation pour le moment !''
''Mais-mais, ça veut dire que tu m'as porté toute la nuit, sans me demander mon avis !? Moi je voulais retourner voir la madame, je dois gagner des rubis pour lui en donner en retour ! ça se fait pas d'être parti sans lui rentre la pareil ! Et on lui a même pas dit au revoir !''
''Oh à mon avis elle t'a donné ces rubis pour que tu la fermes et que tu lui foutes la paix'' Grogna ''Smash''
''AH NON ! T'as fini de raconter des choses horribles ? Ecoute moi bien ''Smash'', Chasseur de Monstre et Monsieur Grognon et Kidnapateur de Piaf endormie, je jure sur mon honneur que je payerai ma dette envers Dame Neyrin !''
''Ah parce qu'elle passe de ''Madame la Gerudo'' au titre de ''Dame'' ?''
''Oui ! Car c'est une femme vaillante et généreuse ! Et quand je serai plus grande, je serai forte comme elle !'' S'écria Gaellink en bombant sa poitrine

''Smash'' la regarda à la fois amusé et blasé, cette petite n'a rien de fort en elle, si ce n'est son caractère. Mais peut-être qu'on arriva à faire de quelques choses de cette boule de plume. La route allait être encore longue, et ce voyage nocturne avait puisé dans l'endurance du Chasseur de Monstre.
''Hé la petite, on va se faire notre déjeuner. Je vais chasser et toi trouve quelque chose de comestible avec !''
Gaellink n'eut pas le temps de répondre qu'il était déjà parti, arc à la main en quête de venaison. Elle soupira et partit à son tour, elle avait envie de champignons et trouva justement quelques champis vigueurs. Si elle en trouvait assez ils pourront se faire un ''Délice des bois à la viande vitalis'', trois champis vigueurs et une venaison fine chacun, et ils seront en pleine forme pour le reste de la route !
Soudainement en soulevant une pierre, Gaellink aperçut une explosion de feuille et de magie :
''Gnahahaa tu m'as trouvé et je te défie !'' S'écria une petite créature, bâton à la main. Celle-ci se jetta sur Gaellink en agitant son ''arme'' dans tout les sens. La jeune Piaf la repoussa sans soucis.
''Excuse-moi mais t'es quoi toi au juste ?'' Demanda-t-elle.
''Mon nom est Cerès, aussi connu sous le nom de Graoum le Grand Korogus !'' S'écria la petite créature en brandissant son bâton
Oh non encore un gars qui se donne plein de noms, pensa Gaellink, ils devraient bien s'entendre. ''Mais pourquoi étais-tu caché sous cette pierre ?'' Demanda-t-elle, curieuse et amusé par ce petit Korogus.
''J'ai quitté ma forêt natale en quête d'adversaire ! J'ai parcourus les terres d'Hyrule, de cercle de pierre, en cible volante et autres cachettes pour prendre mes adversaires par surprise tel un fourbe de Ygas !'' Répondit-il ''Tu m'as l'air d'être une brave petite, je t'offre cet arc des sylvains fabriqué par mes ancêtres !''
''Waaa trop cool'' S'écria la jeune Piaf.

''Elle en met du temps la gamine'' Marmonna le Chasseur de Venaison, de retour au campement. Il ne fut pas pour autant ravi de voir Gaellink débarquer avec un Korogus.
''Oh génial tu nous as ramené un navet, c'est super b-''BIM
Cerès lui lança son bâton, certes il n'était pas très lourd mais il fouetta au visage de l'homme-lynel. En rogne il hurla sur le Korogus pendant toute la cuisson du ''Délice des bois''.

''Il est hors de question que le navet vienne avec nous !'' S'écria ''Smash'' tout en poustillonant sa nourriture.
''Répugnant...'' Marmonna Gaellink avant d'ajouter, ''Cerès vient avec nous, parce que de un j'en ai envie, de deux, il est plus sympas que toi, il m'a offert un arc ! (''de mes ancêtres ajouta-t-il en grignotant une pomme) et de trois il connait bien la région, ça nous évitera de nous perdre !''
''Mais je me repère très bien tout seul, pas besoin de navet !'' Riposta-t-il. ''Mais soit, je vais céder à ton caprice de gamine parce que sinon on va en avoir pour toute la journée.''
''C'est pas un caprice, Cerès est mon ami !'' S'écria Gaellink.

Mais ''Smash'' ne lui répondit pas, il tendait l'oreille et ses pupilles se dilatèrent. Avec un sourire carnassier il déclara :
''Y'a des bokoblins dans le coin, et si vous êtes sage, je vous en laisse quelques un pour le dessert !''

Et sur ceux il détalla vers l'ennemi.
''Il est fou ce type...'' Marmona Gaellink, mais comme elle avait envie de tester son arc, elle le suivit, ainsi que Graoum le Grand
''Tayoooooot'' Cria-t-il en saisissant une nouvelle branche.

Et c'est ainsi que la joyeuse troupe s'en alla dégommer du bokoblins, ignorant les grands événements dramatiques qui se déroulaient en ce moment même dans le désert Gerudo


(transition tavu  8-) , bon c'est pas énorme mais au moins j'ai bien aimé écrire ce passage ^^ )
-Y'a pas de canon dans Zelda
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« Réponse #97 le: vendredi 06 octobre 2017, 23:52:16 »
Verantwo était furieux. Il faisait les cent pas autour du trou,ruminant dans son coin, semblant réfléchir. Linkondo se dit que l'occasion était parfaite pour s'enfuir, et se dirigeait lentement vers la sortie, quand il entendit le démon hurler:
-Verantwo: TOI TU RESTES ICI COMPRIS?!
-Linkondo: O...oui...
-Verantwo: De toute ma très courte vie, jamais je n'ai été autant humilié. Oh crois moi , elle va souffrir, oh que oui, elle va déguster! Quant à toi... Jamais je n'ai vu une créature plus PATHÉTIQUE!
Tout en prononçant ces mots, il s'avançait vers Linkondo:
-Verantwo: Toutes ces années passées sous la forme d'une larme misérable, et quand je me réveille,dans ma grande générosité,je t'entraine  pour faire de toi un monstre imbattable, et ne reçois aucune motivation, progrès ou même gratitude?! J'EN AI aSSEZ DE TOI!!! NGAAAAHHH!!!!
Et il se jeta sur le bokoblin, qui tétanise avait néanmoins toujours son epee a la main. Et par un incroyable miracle, il esquiva le coup. A partir de ce moment, Linkondo et Verantwo eurent l'impression que tout se passait au ralenti. Linkondo, profitant de son esquive, frappa avec toutes ses forces du plat de sa lame le crâne du démon. Verantwo s'écroula, évanouit. Linkondo n'en revenait pas. Il était à la fois choqué, déstabilisé et fou de joie. Il se precipita vers la cellule, et réveilla Krystal, endormie dans un océan de bouteilles:
-Linkondo: Krystal.... KRYSTAL!
-Krystal: Gnéé?
Même d'en dehors de la cellule, Linkondo sentait son haleine, qui puait l'alcool. Visiblement, elle était toujours complètement saoule.
-Linkondo: j'ai réussi à l'assommer, je sais pas comment j'ai fais! Viens, aide moi j'ai besoin de ton aide pour qu'on s'en aille!
-Krystal: Ouais... ben attends, moi chuis bien là et.... Oh bah tiens, il est hic juste derrière toi! Salut!
En effet, le démon se tenait juste derrière Linkondo. Il avait les trois yeux pleins de haine. Il ouvrit la cellule, jeta Linkondo a intérieur et s'en alla,l'air furieux!
-Krystal: Qu'est c'qu't'as fais toi encore?
Jugeant inutile de relater son exploit à une femme complètement bourrée, Linkondo s'endormir sur son coin de paille
.
« Modifié: vendredi 06 octobre 2017, 23:55:06 par Vaati the Wind Mage »
Merci à @Aleit pour mon avatar!

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« Réponse #98 le: dimanche 22 octobre 2017, 22:39:26 »
@stefbad @Kaiwatt @Jielash vous comptez continuer ? On a beaucoup perdu la dynamique d'autrefois, et ça serait cool de savoir si vous êtes encore de l'aventure ou non.

En ce qui concerne notre partie, à Linkondo et moi, on tourne un peu en rond en fait, du coup, on attends que les autres arrivent pour pouvoir bien relancer le truc.
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« Réponse #99 le: dimanche 22 octobre 2017, 23:06:43 »
In fact, je  suis en train de rédiger une partie, mais je prends du temps à la recopier sur l'ordinateur (et l'appel de Minecraft est trop important ^^)... Je ne peux vous donner de date mais il y a un chapitre dans les starting blocks de mon côté.
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #100 le: dimanche 22 octobre 2017, 23:17:02 »
Désolé mais je ne suis vraiment plus dedans, j'aurais plusieurs pages de lecture à rattraper et je n'ai pas vraiment la fois pour me les taper, ni tant que ça l'envie de continuer.
Pardon de vous lâcher. Vous pouvez tuer mon perso pour être débarrassés.  :/

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« Réponse #101 le: dimanche 22 octobre 2017, 23:42:18 »
Je te sentais plus trop chaude pour la fic co @Jielash, je reprendrai là mais alors et verrai si on tue ton personnage ou pas. Pour le moment, vu que tu es avec moi dans la fic, je vais continuer de le faire vivre. Je verrai quand je posterai un nouveau chapitre, j'essaierai d'ici la fin des vacances.

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« Réponse #102 le: lundi 23 octobre 2017, 04:23:29 »
Quelle barbarie, on tue pas Jielash, enfin ! On la fait partir en voyage de son côté, pour qu'elle revienne en guest quelquefois. Voilà.

Non mais tuer Jielash. Dans quel monde on vit, omg.
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Citation de: Rictus McNatret
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« Réponse #103 le: mercredi 25 octobre 2017, 08:11:27 »
Attention Hyrule ! J'arrive !

Une jeune fille s’approchait de sa maison en sifflotant gaiement. Elle posa la main sur la poignée et ouvrit la porte… enfin, essaya d’ouvrir la porte. Ce n’était pas normal, la porte était toujours ouverte d’habitude. La jeune Hylienne se dirigea alors vers l’Agueil, l’auberge d’Elimith, son village natal. Elle entra et lança :
-Jeune fille : Salut Onag !
-Onag : Salut Miss, qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
-Miss : Tu n’aurais pas vu ma sœur par hasard ? Elle n’est pas à la maison et la porte est fermée à clé.
-Onag : Elle sortait du village pour aller chercher des rayons de miel enduro près de la muraille d’Elimith quand elle a vu deux voyageuses se faire attaquer par des bokoblins. Elle est allée les aider et les monstres se sont enfuis après lui avoir donné un méchant coup de massue. Les voyageuses l’ont emmené ici. Ta sœur se repose à l’étage.
Miss monta l’escalier quatre à quatre et se précipita au chevet de sa sœur.
-Miss : Lys ! Ça va ?
-Lys : Disons que ça pourrait aller mieux. Elle prit un air ennuyé. Ce qui m’embête, c’est que je ne pourrais pas m’occuper des livraisons et je devais partir demain.
Pas bon ça. Eh oui, les boisseaux de riz qu’on peut acheter à la Cité Gerudo, ils viennent bien de quelque part. Tous les deux mois environ, Lys quittait Elimith pour livrer une partie des récoltes aux Gerudos. Miss n’avait jamais quitté le village et sauta sur l’occasion.
-Miss : Moi je peux y aller.
- Lys : Hmmmm… C’est dangereux de partir seule, surtout en ce moment. Rappelle-toi de ce qui s’est passé à l’épicerie…
Ah oui, impossible de ne pas en parler. Il y avait quelques temps, une jeune femme était arrivée au village en compagnie d’un bokoblin qui parlait. Ils étaient repartis peu de temps après, mais tout le monde en avait parlé pendant des jours. Pour sa part, Miss était à la boutique de vêtements quand c’était arrivé.
-Lys : ... mais d’un autre côté, ce riz doit être livré.
Elle soupira. Sa sœur était, il fallait bien l’admettre, plutôt maladroite et un peu immature. Après tout, peut-être qu’un voyage la ferait mûrir un peu.
- Lys : C’est d’accord, mais avant de partir, pense à te préparer quelques remèdes, et emmène mon cimeterre gerudo, il te portera chance.
- Miss : Merci.
La jeune Hylienne sortit de l’auberge et alla préparer des remèdes en prévision de son voyage. Elle passa chez elle pour prendre les ingrédients nécessaires et se rendit à un récipient de cuisson. Alors, il lui fallait des remèdes protecto et des remèdes tempo. Elle commença donc par cuisiner un scarabée armo avec… berk, c’est répugnant, des viscères de bokoblin, puis attrapa un lézard tempo qu’elle fit cuire avec… ah mais c’est pas possible, c’est dégueu, une corne de bokoblin. Elle prépara aussi un flan, à l’aide d’une bouteille de lait frais, d’un œuf de volatile et d’une canne à sucre, et l’apporta à sa sœur. Elle en profita pour lui dire au revoir puis partit se coucher.
   Miss se leva au chant des cocottes pour finir ses préparatifs. Elle vérifia qu’elle avait ses remèdes, le cimeterre de sa sœur, son carnet à dessin (le dessin étant un de ses passe-temps favori) et sa carte, puis chargea le sac de riz sur son dos, et la vache ! ce truc pesait une tonne (bon OK, peut-être pas une tonne, mais en tout cas c’est l’impression qu’elle avait). Elle jeta un dernier regard à sa maison puis se dirigea vers la sortie du village. Dehors, le monde l’attendait.   
« Modifié: mercredi 25 octobre 2017, 12:32:34 par Miss Mojo »

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« Réponse #104 le: mercredi 25 octobre 2017, 18:16:36 »
Et le chapitre numéro 5 de Stefbad commence la course ! Va-t-il arriver assez haut ? Il a néanmoins un avantage, celui d'être composé de 2743 mots, ce qui le place au-dessus du dernier chapitre de Krystal ^^



 Yorick et moi marchons d'un pas rapide au travers de la froide et calme nuit Gerudo. Le ciel est clair, comme d'habitude ici, mais je ne me souviens pas d'avoir tant admiré le ciel saupoudré de grains de sable auparavant... Il faut dire qu'au désert on a les meilleurs ciels que j'ai vu de tout mon voyage, et une telle occasion d'admirer le ciel ainsi ne s'est pas présenté depuis le début de mon voyage. Les lointaines montagnes offrent un cadre comme des frontières à l'océan noir de la nuit et au lit blanc de sable. Cette sensation de... plénitude ne s'était pas présenté à moi depuis que j'ai traversé la vallée Gerudo, et je ne me rends compte que maintenant à quel point elle est importante comme elle m'a beaucoup manquée. Il y a au loin des ruines... que de bons souvenirs...
 Mais repensons un moment au présent. Les tenues Yigas sont créées d'un matériau très étonnant car c'est très élastique mais résistant en même temps. Je présume que c'est un secret Sheikah, j'avais déjà posé la question aux Sheikahs à propos de leur tenue mais ils m'ont rétorqué que c'était un secret Sheikah, qu'il ne fallait pas essayer de creuser pour connaître sinon on sera un ennemi des Sheikahs... mauvais souvenir...


"Vous devriez savoir où se trouve l'une des anciennes entrées de la planque, Chef, j'ai oublié l'emplacement de la nouvelle entrée de la planque !" dit Yorick.

 Pourquoi se met-il tout d'un coup à parler comme s'il était un Yiga, comme la dernière fois ? Ce n'est pas parce qu'il a un costume de Yiga qu'il doit parler comme un ! Il n'en est pas un ! Certes, je ne crierait pas sur tous les toits que je suis une imposteure qui va prendre la place d'un Officier Yiga pour pouvoir faire évader des personnes de leur repère, mais quand même ! Je lui réponds donc :

"Pourquoi tu parles tout d’un coup comme si t’étais un Yiga ?
- Ecoutez, Chef. Nous sommes des Yigas et nous allons chez les Yigas, donc si on se met à agir comme si on n’en était pas, comme si on était des étrangers, nos confrères penseront que nous ne sommes pas des membres de leur clan ! Or c’est faux ! Donc si, Chef, vous voulez que notre mission soit menée à bien, agissez comme il le faut !"

 Je m’arrête un moment. Je reprends ensuite la marche. Il a raison. Il a totalement raison. C’est déconcertant. L’air du désert paraît soudain oppressant. Je comprends donc tout. J’ai été un… poids pour Yorick. Ça a dû être dur pour lui d’improviser avec monsieur la Vai – j’arrive toujours pas à savoir si c’en est réellement un. Et je m’apprête à faire une erreur du même genre encore plus grave...Je vais essayer de jouer le jeu. Ce sera difficile mais il le faut. Il ne faut pas que je lui donne plus de problèmes qu’il en a déjà. Je lui réponds donc :

"Vous devriez le savoir ! Mais je ne sais pas non plus où est la nouvelle entrée de la planque mais je connais des anciennes, assurément ! Tachez de connaître l’entrée la prochaine fois !"

 Je ne sais pas s’il sourit derrière son masque mais je suis convaincue qu’il est content : après tout je me suis prêté à son jeu.

"Je… Je ne referais plus cette erreur, commandant."

 On continue donc notre voyage et on arrive devant les monts Gerudos. Je me souviens d’avoir entendu que l’entrée était pendant un moment dans le Plateau de Vatorsa¹, donc je pense que l’entrée ne devait pas être très loin. Je connais un raccourci qui permet d’aller là-bas que j’ai souvent emprunté passant par la Vallée de Calcite, je vais donc emmener Yorick là-bas. Je lui fait donc signe de me suivre, et on reprends la marche. J’espère que l’entrée ne sera pas dure à trouver, sinon ça posera encore des soucis d’improvisation à nous deux, et comme je suis en costume d’Officier, ça doit être sûrement moi qui devrait me charger de m’expliquer, et je suis nulle à… non… Je vois un trou. Est-ce l’entrée du Repaire des Yigas ? Ça m’en a tout l’air.

"Je crois qu’on a retrouvé l’entrée du Repaire, commandant.
- Notez-le bien, pour l’avenir !
- Je le fais."

 On rentre donc dans le Repaire en question et on voit un officier garder l’entrée. Il me fait un signe de la tête puis je l’entends prendre une inspiration :

"Officier Tegahra. Posez votre cargaison ici, on va la prendre. Je vous rappelle la réunion générale des officiers dans une heure, on propose des Bananes Lames Grillées à la réserve si vous avez faim, et je pense que vous l’avez. Votre deuxième garde ?
- On… l’a laissé… surveiller la marchandise" je lui réponds.
- Il y a déjà des Yigas à Assek.
- Oh... j’avais oublié. Je le rappellerai… lors de ma prochaine sortie." j’improvise
- Je ne discutais pas vos ordres, supérieur." il s’excuse.
- Il vaut mieux avoir plusieurs personnes qu’une, vous savez." intervient judicieusement Yorick.
- Qui vous a autorisé à parler ?" s’énerve l’Officier. "Excusez-vous ou je vous fais fouetter !"
- Permettez-moi de vous demander votre pardon.
- J’en ai rien à faire de vos excuses ! Adressez-les à Officier Teghara !
- Permettez-moi de vous demander votre pardon, mon officier.
- Je vous l’accorde, mais ne réitérez pas !" je lui réponds avec toute l’autorité que je pouvais mettre.

 Il m’accorde ainsi qu’à l’autre officier un hochement de tête puis se sauve vers l’inconnu. J’espère qu’il ne se perdra pas. J’espère que je ne me perdrai pas. J’espère que j’improvise bien, car c’est dur, de devoir se mettre dans la peau de quelqu'un qu’on ne connaît pas et qu’on a, de plus, jamais vu ni entendu parler, et encore plus dans un milieu totalement inconnu avec une mentalité dont je n’ai que entendu parler, jamais vu de mes propres yeux… à part peut-être quand j’étais enfant et que la cité avait été attaquée par les Yigas, mais c’est une histoire pour un autre moment.

"Vous traitez vos sbires avec trop de gentillesse, Supérieur. Combien de fois vous l’ais-je répété ?
- Oh, ça, beaucoup !
- Pourquoi, si je puis me permettre ?
- Car je pense que… si on traite bien ses inférieurs… ils nous en seront reconnaissants et seront ainsi… plus enclin à travailler pour leur Officier et surtout aussi pour les Yigas.
- Je vois, c’est pour éviter les mutineries sûrement.
- Oui, parfaitement."

Après cette dernière phrase, l’officier eut comme un effet de rejet, comme s’il se rendait compte que quelque chose n’allait pas bien avec moi – et il a raison. C’est pas étonnant comme je suis très mauvaise en improvisation et à ce genre de missions, comme je l’ai évoqué avant. Il est par contre intéressant de noter que l’Officier avait un accent Gerudo. Je me demande pourquoi. Bref, je lui fait une salutation et je prends congé de lui. Je m’avance au hasard dans le Repaire en espérant trouver cette réserve où on donnait des Bananes Lame Grillées, sûrement cuisiné en faisant griller une Banane Lame. Je ne mange pas souvent d’aliments grillés, plutôt des aliments congelés qui coûtent plus cher à obtenir, mais cela ne devrait pas être mauvais. De plus, je ne mange pas souvent de Bananes Lames, ça me changera du riz. Avec un accès de chance, je tombe sur cette salle et je prends quelques bananes, puis je les ouvres pour les manger dans un coin où personne ne me regarde comme je me dois d’enlever le masque pour les manger.
 Je termine tranquillement ma dégustation et je vois un Officier passer de façon très pressée. Je le suis en espérant qu’il me mènera à la salle de la réunion, et bingo, il m’y mène. Il y a déjà six personnes dans la salle sur les vingt-et-uns sièges installés², dont un, celui sûrement du président de la réunion, était tourné vers les vingt autres. Je prends place sur l’un d’entre eux et celui que j’ai suivi en fait de même. Lorsque je croise des officiers, ils me saluent de la tête en disant "Officier.", je leur réponds donc de même.
 Après un moment d’attente, un Yiga de forme très différente de celles de tous les officiers apparaît et prends la place du président. C’est le début de la réunion. Ils abordent plusieurs thèmes inintéressants et je participe parfois comme on m’invite à le faire, mais il n’y a rien de très important qui s’est passé. J’apprends que le président s’appelle Maître Kohga est l’évènement le plus intéressant, je pense. Mais ensuite, ils abordent un thème intéressant, celui des prisonniers. Je capte donc toute mon attention dessus.
 J’y apprends que les prisonniers sont retenus peu loin de l’entrée et aussi une anecdote comme un prisonnier aurait été retrouvé par Verantwo lui-même bourré, il - ou elle – avait volé des bouteilles d’alcool fort… les prisonniers sont fous… On en arriva finalement à Lin… au Boko et j’y appris qu’il était entraîné très dur par Verantwo pour qu’il devienne une machine à tuer au service de Ganon. Enfin je pense qu’ils parlaient de Ganon lorsqu’ils ont dit Ganondorf. J’ai déjà vu ce nom à plusieurs reprises durant mes expéditions et mes recherches et j’ai tout un dossier dans mes carnets mais je ne comprends toujours pas qui il est ni pourquoi il figure sur tant de sources différentes. Bref, apparemment il est réticent à l’entraînement et donne des résultats pitoyable. Un officier prends une inspiration comme il veut lancer un autre débat :


"Bonjour. Je parle maintenant pour une raison des plus importantes car elle concerne directement notre but ultime, car de plus en plus de signes nous laissent le deviner. Je parle bien de la réincarnation, ou résurrection du Héros. Où il est et qui il est restent des questions auxquelles il faut répondre de toute urgence mais nous devons prendre des mesures pour pouvoir mettre à bien notre mission.
- Officier Dakoru", réponds Maître Kohga ", pouvons-nous connaître vos indices vous permettant d’arriver à cette conclusion ?
- Bien sur, Maître Kohga. L’une des chose les plus évidentes, c’est la perte de sbires assez mystérieuse comme ils étaient postés sur des points stratégiques. Aussi, tous ont bien vu ces drôles de tours apparaître il y a un mois³ ? Sachez que d’anciennes légendes que j’ai lu durant mes missions d’espionnage au village Cocorico m’ont appris que celles-ci sont liées à la légende du Héros comme elles permettent d’aider notre ennemi juré dans sa quête. Donc je pense que ces deux observations suffisent pour dire que le Héros est revenu.
- Ces observations sont pertinentes.
- Donc je souhaite ainsi vous alarmer sur le fait que le Héros finira bien par nous attaquer, et il ne nous préviendra pas ! Il faut donc un plan de défense de nôtre base pour être prêt à l’accueillir. Je sais qu’on a déjà renforcé les défenses lorsqu’on a volé le Masque du Tonnerre" Quoi !?" mais ce ne sera pas assez, compte rendu de sa puissance légendaire et du fait qu’il détient l’Épée de Légende, et de toute façon il sera beaucoup plus simple de le tuer en terrain connu et contrôlé plutôt que dans un terrain ouvert et majoritairement inconnu."
- Mais Officier Dajbe est en mission, on ne devrait rien faire en attendant ses conseils !" s’exclame un officier dans la salle.
- Il devrait être de retour maintenant, je l’ai envoyé en mission de façon à ce qu’il revienne à temps pour le conseil !" s’exclame Kohga "Il est vrai qu’il y a une place vacante. Comment le savez-vous ?
- Vous souvenez-vous que l’Officier Dajbe a demandé des renforts ? Puisque je suis chargé de savoir ce que tous font je les ai accompagnés et j’ai rencontré Officier Dajbe qui m’a dit qu’il resterai un peu plus longtemps pour être sur que sa mission se passe bien.

 En effet, maintenant que j’y pense, la dixième place n’est pas remplie. Oh ! Mais je n’ai que peu parlé de la réunion ! Puisqu’on est que peu, ils doivent penser que c’est étrange que j’aie si peu parlé ! Il faut absolument que je parle. Il faut juste attendre le bon moment…

"Vous faites bien de me le dire…" réponds d’un air ennuyé Kohga
- À mon avis, on devrait établir une stratégie temporaire de défense en attendant que Officier Dajbe revienne" je contribue.

 Oh, je suis ridicule, je suis ridicule, je suis ridicule ! J’ai sûrement coupée la parole de quelqu’un qui voulait peut-être proposer quelque chose, voir même la même chose que moi ! C’est bon, tout est perdu, ils vont découvrir que je ne suis pas une Yiga, et tout cela pour avoir essayé d’éviter de se faire repérer… Ironique.

"Vous êtes malade ! On ne peut en aucun cas se permettre de prendre des décisions sans lui !" s’exclame le même officier qui avait évoqué Dajbe.
- Oui mais ne pensez-vous donc pas que, comme Officier Dakoru l’a dit, le héros risque de venir lorsqu’on ne l’attends pas ? Il ne nous préviendra pas, ça c’est sûr. Qui sait, peut-être est-il en ce moment-même en train de venir vers nous pour nous empêcher de… sauver Ganon !" j’ajoute.
- En effet. Vous avez raison, Officier, mais notez tout de même qu’il sera dur d’élaborer des plans viables dans Dajbe." intervient Officier Dakoru.
- Ça ne coûte rien d’essayer" je dis
- Si, ça coûte beaucoup : imaginez que ce que l’on conçoit laisse plus de failles qu’elle n’en bouche, ce serait dangereux et vous le savez. Nous nous devons d’attendre Officier Dajbe pour éviter ces éventualités, nous ne pouvons nous permettre de mettre en danger notre base !" reprit l’officier contre les renforcements d’urgence.
- Calme !"s’interpose Kohga."Nous allons régler en votant à main levée sinon on ne s’en sortira pas. Nous ne voterons qu’entre officier, moi exempté sinon on aura un nombre pair. Qui veut renforcer les défenses du repaire ?"

 Que faire ? Je suis tentée de m’abstenir et de faciliter ainsi l’accession de Chompir et… euh… l’autre femme au repaire Yiga. Mais je devrai aussi lever la main pour être logique avec moi-même : j’ai solidement défendu ma thèse et la refuser au dernier moment serait suspect et risquerai de me faire découvrir. Je vais donc lever la main. Chompir et… l’autre… ah, Jielash ! vont bien pouvoir se débrouiller pour rentrer, ils trouveront bien un moyen. On est quatorze personnes à avoir voté pour renforcer les défenses… zut. Cela veut dire que eux deux auront plus de mal à infiltrer les Yigas. Enfin, ils trouveront bien un moyen comme j’ai dit avant.

"Je vois donc que vous avez préféré renforcer les défenses. Très bon choix. Nous allons, si cela ne vous dérange pas, discuter du plan de renforcement d’urgence demain. Cela vous laissera le temps de réfléchir et d’alimenter la discussion, ainsi que pour certains d’entre nous de se reposer. Au revoir." conclue Kohga.

 Tous quittent donc la salle, et je les suit. Il y a un sbire qui est appuyé à côté de l’entrée de la salle que j’ai quittée.

"Chef !" il me dit. " Dans la cargaison que vous m’avez chargé de fouiller, j’ai trouvé une pierre nox, je ne sais pas à quoi elle sert ni ce qu’elle fait là. Voulez-vous venir voir ?"

 C’est la voix de Yorick ! Je lui réponds donc que je le suis et il m’emmène dans une autre partie du repaire Yiga. Je pense qu’il a voulu dire qu’il avait retrouvé le Bokoblin. Quand même, il a bien trouvé ses mots ! J’aurais été incapable d’aussi bien coder un message ! Et comment il a fait pour me retrouver ? Il doit avoir eu accès à un plan du repaire ou quelque chose comme ça, car même moi qui n’ait pas un mauvais sens de l’orientation, je n’arrive absolument pas à m’y retrouver.
 On est dans un lieu avec des barreaux. On entends parfois des bruits étouffés mais le tout est très silencieux. On arrive à une cellule dans laquelle il y a un bokoblin et une femme. C’est ceux qu’on cherche ! On les a retrouvés ! Maintenant, il faut les faire sortir, c’est une autre histoire…




1- Est-ce que quelqu'un aurait la gentillesse de me donner le nom français de "Vatorsa Snowfield" ?
2- Peut-être que le nombre d'officiers es mauvais.
3- Il faut définir depuis combien de temps le Héros s'est ressuscité.
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
Stefbad, les Fics de l'Histoire