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L'univers Vaati
stefbad:
Hello ! Ça fait un moment que je souhaitais faire ma petite critique de ta création, mais j'ai enfin trouvé l'inspiration ^^
Ton histoire est vraiment très intéressante, je trouve. Même si, personnellement, j'adore les univers complexe, je trouve tout de même plus objectivement que ce que tu fais mérite continuation... et approfondissement. En effet, je trouve que tu survole un peu ton univers et tu cherches à prioriser l'action, ce qui n'est pas un mal attention, sur le reste du Worldbuilding et cela précipite trop à mon goût les actions. Comme je crois qu'on te l'a déjà dis, n'hésite pas à ralentir la cadence, le lecteur ne s'en trouvera pas ennuyé ! Je suis très curieux de connaître plus de choses sur ce monde que tu nous présentes et sur la personnalité des personnages peu profonde et parfois caricaturale je trouve, et il n'y a pas de meilleure façon de le faire que de faire parler tes personnages en combattant, comme le font tous les mangas, ou durant les temps mort ^^
Ensuite, je trouve que tu n'explique pas bien pourquoi les dieux ne feraient rien dans cette guerre, car on l'a bien compris, pendant que l'Elu et ses amis fairont disparaître le démon du monde, les Dieux feront d'autres choses qui n'ont rien à voi, peut-être regarder le combat. Cela pose donc le problème de pourquoi les dieux n'interviendraient pas ? Peut-être qu'ils auront un rôle à la fin, je ne peux pas savoir, mais si ils n'en auront pas, il faudrait que tu nous le dise, voire même dire pourquoi (et il peut il y avoir une révélation majeure à ce moment-là). Essaye donc de voir selon l'histoire que tu souhaite raconter comment éviter cette incohérence.
En bref, il faut absolument que tu travaille tes personnage et ton monde au travers de l'écrit afin de leur donner une profondeur et de les rendre ainsi plus intéressant encore. Continue ton écrit, j'ai hâte de voir la suite ^^
Vaati the Wind Mage:
Et voilà un nouveau chapitre, même deux! (bon, 1,5)! J'ai essayé de tenir compte de toutes les critiques, et certaines incohérences seront expliquées plus tard. Bref, le voici:
Chapitre 5: le Roi Sevus et la rencontre des alliés
Centaku ne savait pas depuis combien de temps il s’entraînait. Une heure? Un jour? Une semaine? Un an? Dix? Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, c'était terminé. Il avait lié un lien très fort avec Luz, pas un lien d'amour, mais un lien de profonde amitié. Ils étaient assis et regardaient le ciel, discutaient de tout et de rien. Les arbres qui les entouraient penchaient leurs feuilles vers le sol, comme les larmes de l'au revoir qui coulent. Ils savaient qu'ils allaient se revoir, souvent même, mais cette relation comparable à celle d'un maître envers son élève, elle, était bien terminée. Cette mélancolie se mêlait à une sorte de bonheur. Luz se remémorait leur première rencontre:
"Je me souviens que parfois, les dieux avaient certains doutes: un ado rebelle pour protéger Corterra, et l'univers!
-Oh tu sais, j'étais pas vraiment rebelle, ajouta Centaku. C'était plus une image que je voulais donner, mais franchement, ce n'est pas comme si j'y avais mis beaucoup de soins. Mes proches savent que ce n'est pas vraiment moi! D'ailleurs je suppose que je vais les revoir, n'est ce pas?
-Oui! Tu es prêt à présent...Mais, je pense que je ne t'ai rien appris, ce que tu apprendras, c'est surtout par l'expérience. Je t'ai appris la théorie, un peu de technique, mais la vraie pratique, le vrai combat à mort, tu n'en connais rien. J'ai un peu peur pour toi, mais... je sais que tu t'en sortiras!
-Merci! Mais, tu sais, je ne suis pas un meurtrier: jamais je ne tuerai un adversaire."
Luz le regarda. Dans son regard, une pointe de regret: elle savait cette promesse éphémère, et il faudrait sûrement bien peu de temps avant qu'elle ne s'efface. Au lieu d'en faire la réflexion, elle préfére ajouter:"Tu es prêt à présent, on peut s'en aller. D'autres dieux, d'autres éveillés fouleront ce lieux dans lequel tu t'es entraîné d'arrache pied, et noueront une relation à la fois semblable et totalement différente de la nôtre. A présent, retournes voire les tiens. Je serai toujours avec toi, et te suivrai à chacune de tes étapes!
-Allez, on y retourne!
-Je serai avec toi!"
Centaku se leva, ferma les yeux. Une sorte de cercle de lumière se trouvait derrière lui. Il s'y approcha, regarda Luz, lui fit un signe de la main, et marcha dans le cercle. Pendant qu'il allait ailleurs, il se rappelait son entraînement. Il avait appris à lancer une sorte d'énergie, se battre contre une déesse. Mais le reste, il n'en savait rien. Enfin, il se retrouvait devant le prêtre, et les autres concurrents,et Arélia pleurait toujours dans son coin. Il avait l'impression de n'être parti qu'un heure, et il semblait n'être parti que quelques secondes, tout au plus. Le prêtre le prit par la main, lui parla: "Alors, mon... messire, que s'est-t-il passé?
-M... messire, lui demanda Centaku.
-A présent, vous êtes l'Elu, l'envoyé des dieux, nous te devons tous un respect et une gratitude éternelle, que nous transmettrons à nos descendants, et que eux même transmettront à leurs descendants: tu es nôtre héros!"
C'est sur cette fin de phrase que toute la petite assemblée s'agenouilla devant Centaku. Arélia le fixa, le regard plein de larmes. Elle préféra partir, dans l'indifférence la plus totale, et sous le regard impuissant de Centaku. Enfin le prêtre le guida, et l'informa qu'il devait maintenant rendre visite à une personne de la plus haute importance: sa Majesté, le roi Sevus. Centaku devait donc se rendre au palais de Capistia, la capitale d'Arcandia. Sur son chemin, son regard s'attarda sur les maisons à colombages, les roues sales, les mendiants et parfois même des adultes à peine plus vieux que lui, seuls, dans la saleté et subissant le mépris des passants. Enfin, il se retrouva devant le palais, et les gardes remarquèrent sa couleur de cheveux inhabituelle, et l'épée qu'il portait à la main. Il s'agenouillèrent et le laissèrent passer. Le palais était d'un blanc immaculé, on y entrait par un pont en bois, et une cour débouchait sur trois couloirs: les appartements royaux, ceux du personnel, et vers les salles d'audience, de banquet, ainsi que la chapelle et l'amphithéâtre de la cour. Centaku se rendit donc à la salle d'audience. La salle était emplie de colonnes, et un long tapis rouge bordé d'or menait jusqu'au trône du roi. Les mûrs étaient décorés des portraits des anciens rois, et au dessus de l'immense trône d'or incrusté de rubis du roi, se trouvait le tableau du roi actuel, en l’occurrence Sevus. Sevus, avec sa barbe noire et ses cheveux descendants jusqu'aux épaules, Sevus et son air impérieux et orgueilleux, Sevus et son regard à la fois sévère, mélancolique, et vide de tout respect. Il tenait à la main son sceptre, et portait la couronne. Il apostropha Centaku: 'Dis moi, jeune homme. Ne devrais-tu pas être à..."
Il remarque son épée. Son expression changea soudainement. Il fixa alors Centaku. Une certaine crainte se lisait dans ses yeux. Il lui parla soudainement avec beaucoup plus de respect: "Quel joie que le premier éveillé soit dans mon royaume! Navré messire de vous avoir pris pour un simple roturier, voire pire, un simple prolétaire! Je vous prie d'excuser cet égard, et de me faire part de tout vôtre respect ainsi que de vôtre affection!
-Je... je vous... pardonne.
-Bien! Je suppose qu'à présent, Arcandia peut compter sur un allié de choix, ce beau et magnifique pays a bien besoin d'aide! Tout l'argent du royaume doit bien passer à la conquête militaire, il ne faut pas laisser les ennemis empiéter sur nôtre territoire, et c'est pourquoi...
-Sauf vôtre respect, vôtre Majesté ne ferait-t-elle pas de d'abord nourrir son peuple au lieu de le laisser crever de faim?"
Le regard de Sevus changea. Il fixa Centaku d'un oeil mauvais, et lui lança avec mépris:"Je crois qu'il est temps de mettre fin à cette entrevue. J'ai beaucoup à faire, et je suppose qu'il en est de même pour vous!
-Je souhaite à sa Majesté de passer une agréable journée!
-A vous aussi!"
Centaku quitta le palais un sourire en coin. A présent, il alla voire sa mère, et se rendit directement chez lui, sans même y penser. Il poussa la porte, entra chez lui. Il se sentait bien chez lui. Il entendit les pas de sa mère qui se dirigeaient vers lui. Elle se rendit devant lui, et lui dit:"Alors, c'est toi l'E... Oh par tous les dieux!"
Elle se précipita vers lui, et le serra si fort contre elle qu'elle faillit l'étouffer. Il lui demanda:"Alors Maman, tu es enfin fière de moi?
-Centaku, lui répondit-t-elle, je n'ai jamais eu besoin de ça pour être fière de toi ou de ton frère! Vous êtes ce que j'ai de plus cher au monde, et je vous aime plus que tout! Oh, Amos sera si content!
-Oui, j'ai hâte de voire sa réaction!
-Oh Centaku... Je suis si heureuse! Promets moi que même avec tes responsabilités, tu penseras à aller voire ton petit frère et ta vieille mère!
-Jamais je ne vous oublierai!"
Amos rentra quelques heures plus tard. Le petit garçon sauta dans les bras de son frère, et le couvrit de baisers et de câlins: "T'es le meilleur frère du monde! C'est toi qui va sauver le monde et qui nous protégera tout le monde!
-Ca, je te le promet!"
Il firent une petite fête: juste les plus proches amis, dont bien sûr son meilleur ami, Najimi: c'était comme un frère pour Centaku, et c'était l"une des personnes qu'il tenait absolument à tenir au courant:"Alors, ça fait quoi d'être l'Elu, lui demanda-t-il.
-Si tu savais, j'ai passé probablement une infinité de temps à m'entraîner, avec Luz... Et pourtant, je n'ai même pas l'impression d'être parti!
-En tout cas, je suis hyper content pour toi, et puis c'est pas tout le monde qui peut se vanter d'avoir un ami élu des dieux!"
Une fois la fête terminée, Centaku se promena un peu au hasard dans la ville, quand il rencontra une mendiante. Son corps était couvert de bleus, de coups de fouet, et des larmes coulaient de ses yeux. C'était Arélia.
" Arélia? Je... je, balbutia-t-il.
-Toi, lui répondit-t-elle. Tu viens me narguer, c'est ça? REGARDE OU J'EN SUIS A CAUSE DE TOI! Mon père m'a exclue du clan familial,et il m'a.... il m'a..."
Elle observa les bleus qui couvraient son corps, puis elle leva les yeux vers Centaku, et lui dit: "Vas t'en. Tu étais le pire choix, et c'est par ta faute que j'en suis là!"
Troublé, Centaku rentra chez lui. Le soir, dans son lit, il pleura, la culpabilité lui faisant l'effet d'un coup de poignard. Le lendemain, il quitta sa famille, ses amis, et se fit téléporter par Luz dans l'Eglise de la Création, l'église où le Dragon était vénéré, et protégée par la prêtresse ultime, Dea. Ce fût la première choisie, comme les élus et les autres prêtresses et prêtres à dix sept ans. Des cheveux roses parcouraient sa nuque, et elle était habillée de vêtements dorés, tenant dans la main un sceptre orné d'une sphère. Elle lui présenta les autres prêtres, immortels eux aussi. Enfin, elle lui présenta l'homme encapuchonné qui se tenait dans un coin à l'écart:
"Maintenant que je t'ai présenté tout le monde, voici Prudens: ce magicien expérimenté tee sera d'une aide précieuse!
-Enfin, cette pose mystérieuse commençait à me donner une crampe!"
L'homme, la cinquantaine,possédait une barbe grisonnante, tout comme ses cheveux, et était habillé d'habits modeste. Une aura mystérieuse en émanait. Il s'adressa à Centaku: Je suis Prudens, reconnu comme le plus grand magicien de tous les temps, et j'ai tant prouvé ma valeur que les dieux m'ont accordé le statut de sous divinité ainsi que l'immortalité. Mais tous cela est très surfait, et je reste à ton service! Je ferai mon maximum pour t'aider!"
Une fois les présentations faîtes, Centaku se remit en route: Aésir avait vraisemblablement trouvé le moyen d'empêcher Luz d'amener Centaku jusqu'à lui: c'était donc une traque qui se lançait.
Attention: le chapitre qui suit est très court car il ne sert qu'à introduire un nouvel ennemi.
Chapitre 6: Les succubes
L'homme observait le ciel avec mélancolie. Les années ont faits de lui un homme solide, et seul son ancienne compagne, emportée il y a peu, lui manquait. Pourtant c'était bien elle qui se tenait dans l'embrasure de la porte, et qui allait le rejoindre dans sa couche: ils étaient sur le lit, ne faisant qu'un avec l'autre. Et soudain il vit son ombre: celle d'une femme totalement différente, pourvue d'ailes et de cornes. Il leva les yeux, et c'était bien cette vision cauchemardesque qu'il vit: une femme magnifique mais démoniaque, et surtout pas la sienne. Il se sentit tout d'un coup comme vide, et l'instant d'après il était mort, et seul un squelette calciné gisait sur le lit. Rassasiée de cette âme, la succube s'envola semer la terreur dans la ville, avec deux de ses consœurs et leur reine toute puissante.
Oui, prends garde Capistia: les succubes et leur tyrannique reine, maîtresse des Enfers et amante d'Azmaël, un des sept grands démons, Pulchra, arrivent, semant la mort et la désolation sur leur passage, et voulant étendre leur domination sur toi!
Vaati the Wind Mage:
Chapitre 7: La faille.
Il faisait nuit, et il pleuvait. Une sorte de tristesse se dégageait de l'endroit vers lequel marchait Centaku. Plus il se rapprochait de sa destination, plus la mort semblait présente. Luz l'avait prévenu qu'avant qu'il ne retrouve une enveloppe charnelle, Azmaël voudrait probablement faire resurgir des démons. Le sceau qui maintenait le peuple démoniaque aux Enfers devait à tout prix être maintenu, et Azmaël avait, par un moyen inconnu, réussi à empêcher Luz de se téléporter vers lui ou Aézir: cela ne présageait rien de bon. Centaku se trouvait en face du sceau à présent. Un immense cercle de pierre, portant les signes de tous les dieux. Une flamme dorée brûlait sur un socle placé au Nord du cercle de pierre. Cet endroit était perdu au milieu de nulle part, et un sortilège lui avait été jeté, de sorte que seuls ceux qui avaient connaissance de cet endroit puissent y accéder. Or, Aézir était placé sur le centre du cercle, et était dans une sorte de transe. Il n'y avait aucune trace d'Azmaël. Centaku observait le jeune homme, caché derrière des arbres. Il observa le voleur en tentant de savoir ce qu'il faisait. Les longs cheveux sombres d'Aézirl volait au vent, quand celui-ci tomba à genoux, avant de se relever, l'air... différent. Luz avertit Centaku: "Fais attention. Quelque chose semble différent chez lui. Pour l'instant, il est impossible qu'il t'es remarqué.
-Bien sûr que je l'ai remarqué, dit une voix familière.
- Azmaël, dit Luz, légèrement perplexe. Mais comment...
-Ma chère petite déesse, tu sais comme moi que rien n'est jamais figé. Tu connais très bien ta petite malédiction n'est ce pas?
-Tu... c'est impossible pas dans cet état!
-Tout change, je te l'ai dit! Et la faiblesse de mon âme ne sera bientôt plus!"
Aézir se retourna. Ses yeux étaient noirs. Il était possédé.
"Alors mon garçon, c'est toi le Premier? Je me serais attendu à un meilleur accueil après cinq cents ans d'attente!
-J'ai passé un temps immense à m'entraîner, voulut rétorquer Centaku, et tu ne feras pas le...
-Tatata. Arrêtes d'être prétentieux, ça te va mal au teint. Avoir un corps après tant et tant d'années, cela me fait un bien fou! Bien sûr, c'est très éphémère, et je ne vais quand même pas gâché toute mon énergie à te combattre, surtout que cela m'a pris un temps fou pour m'associer complètement avec ce corps, ce n'est pas comme si le temps était suffisant pour accomplir ce pourquoi je suis venu ici et te montrer comme tu es misérable. Donc, si tu permets..."
Une sphère noire jaillit du bras d'Aézir et se dirigea à une vitesse folle vers Centaku, qui fût projeté quelques mètres plus loin. Le voleur possédé s'éleva dans les airs, et concentra intensémment toute son énergie. La Flamme Dorée commença doucement à s'atténuer. Une faille apparut d'un coup, et en sortit trois silhouettes féminines et ailées. Azmaël se concentra plus encore. Le vent s'arrêta alors de souffler. La faille devint plus grande, et en jaillit une dernière silhouette. Centaku remarqua, lorsqu'elle passa au dessus de lui, qu'elle était habillée d'or, et les autres de cuir.
Il entendit alors Luz pousser un léger gémissement: "Que t'arrives-t-il, lui demanda-t-il.
-Deux choses: la première, la dernière silhouette appartient à un être d'une noirceur et d'une puissance incroyables. Et.... et..
-Et quoi?
-J'ai entendu... comme des millions de plaintes, une grande tristesse, mais pourtant, c'est impossible, nous n'avons pas pu faire d'erreur en... en...
-En quoi?
-En enfermant tous les démons aux Enfers, sans distinguer ceux qui peut être ne le méritaient pas...
-Qu'est ce que...
-Ne nous juge pas je t'en prie! Nous l'avons faits pour la sécurité de la Création complète! Tu n'as pas idée..."
Un cri les coupa dans leur discussion. Le corps d'Aézir semblait se tordre de douleur. Soudainement, il retomba sur le sol, et Azmaël en fût éjecté. Il n'était de nouveau plus qu'une âme. Il parla avec Aézir, qui se dirigea vers Centaku. Centaku se releva, et fit face à ce qui devait être son futur adversaire. Aézir dégaina ses deux sabres, puis se jeta sur Centaku. Tout en paradant ses attaques, Centaku tenta de le raisonner:
"Je t'en prie arrête! Tu ne vois pas ce que tu fais!
-Tais toi! TAIS TOI!"
Il avait mis une telle violence dans ses coups en prononçant ces mots que Centaku fût glissa de quelques mètres.
"Tu ne sais pas ce que ça fait n'est ce pas, lui dit Aézir. Tu ne sais pas ce que ça fait de perdre sa raison de vivre. Toi tu n'as perdu qu'un père après tout...
-Comment le sais tu?
-Azmaël lit en toi comme dans un livre ouvert, quand il m'a possédé, j'ai eu le droit d'accéder à quelques informations sur toi. Toi au moins, tu sais que ton père est toujours en vie. Lyria.... c'était la seule fille de mon village perdu qui restait seule. Alors un jour, je lui ai parlé. Et dès ces premiers mots,j'ai su qu'elle était mon âme seule. Jamais je n'ai connu plus de bonheur que durant les années que j'ai passé avec elle. Et un jour, elle fût emporté par la maladie. Tu sais ce qu'on dit de la maladie n'est ce pas?
-Comment ça?
-C'est... c'est la voie des Dieux qui mène vers la mort. Et c'est pourquoi personne ne l'a soigné. Et un jour je me suis réveillé, et à mes côtés il n'y avait plus qu'un corps. Alors donne moi une seule bonne raison pour laquelle je ne devrais pas profiter de cette occasion, et me venger des Dieux, et des superstitions qu'ils ont instaurés?"
Des larmes coulaient sur ses joues. Il se rua vers Centaku avec la rage d'une bête sauvage, et réussi même à lui entailler la joue. Finalement, Centaku finit par lui asséner un coup au bas ventre, qui saignât abondamment. Aézir porta sa main au ventre. Centaku tendit son épée vers lui. Quand tout d'un coup, Azmaël jaillit, et projeta une sorte de sphère entourée de flammes noires vers Centaku, qui s'évanouit.
Il se réveilla aux côtés de Luz. Elle le regardait de la même manière qu'une mère regarde son enfant pendant qu'elle le soigne. Une lueur de gentillesse brillait dans ses yeux, entachée par une inquiétude manifeste. Elle lui dit alors.
"Je sais que nous avons faits des erreurs, mais ne nous juge pas trop sévèrement. En ce moment, Capistia est attaquée par les succubes que tu as vu s'échapper, mais avant que tu y ailles, il faut que... il faut que je t'avoue quelque chose..."
stefbad:
--- Citation de: Vaati the Wind Mage le mercredi 28 mars 2018, 16:10:17 ---Il n'y avait aucune trace d'Azmaël. Centaku observait le jeune homme, caché derrière des arbres. Il observa le voleur en tentant de savoir ce qu'il faisait. Les longs cheveux sombres d'Azmaël volaient au vent,
--- Fin de citation ---
Humm.....
Belle avancée ! Désormais tu prends plus le temps pour raconter l'action, ce qui est une très bonne chose ! Grâce à ça, l'histoire est plus agréable à lire. J'espère que tu continueras sur cette lancée comme c'est ainsi que tu deviendra encore meilleur à l'écrit. L'histoire est désormais mieux explorée, je trouve, mais il reste (éternellement) des choses à rectifier (d'ailleurs, je ne l'avais pas vu, mais magnifique originalité pour le nom de Arélia ^^)
--- Citation de: Vaati the Wind Mage le lundi 19 mars 2018, 22:16:47 ---"Je me souviens que parfois, les dieux avaient certains doutes: un ado rebelle pour protéger Corterra, et l'univers!
-Oh tu sais, j'étais pas vraiment rebelle, ajouta Centaku. C'était plus une image que je voulais donner, mais franchement, ce n'est pas comme si j'y avais mis beaucoup de soins. Mes proches savent que ce n'est pas vraiment moi!
--- Fin de citation ---
Je trouve que tu aurais pu le dire moins franchement. Comme ça, je trouve que ça perd en crédibilité comme le nom du stéréotype est donné dans le texte, ce qui est quelque chose à ne pas faire, c'est, je trouve, dérangeant. Plus sur le stéréotype lui-même, je pense qu'il aurait été intéressant de faire de Centaku un vrai "Ado Rebelle" mais après son entraînement, il a mûri et a perdu ce trait de caractère pour devenir quelqu'un de plus adulte, ce qui, à mon avis, est logique et cela permettra de rendre le personnage plus humain grâce à son évolution.
--- Citation de: Vaati the Wind Mage le lundi 19 mars 2018, 22:16:47 ---Chapitre 6: Les succubes
L'homme observait le ciel avec mélancolie. Les années ont faits de lui un homme solide, et seul son ancienne compagne, emportée il y a peu, lui manquait. Pourtant c'était bien elle qui se tenait dans l'embrasure de la porte, et qui allait le rejoindre dans sa couche: ils étaient sur le lit, ne faisant qu'un avec l'autre. Et soudain il vit son ombre: celle d'une femme totalement différente, pourvue d'ailes et de cornes. Il leva les yeux, et c'était bien cette vision cauchemardesque qu'il vit: une femme magnifique mais démoniaque, et surtout pas la sienne. Il se sentit tout d'un coup comme vide, et l'instant d'après il était mort, et seul un squelette calciné gisait sur le lit. Rassasiée de cette âme, la succube s'envola semer la terreur dans la ville, avec deux de ses consœurs et leur reine toute puissante.
Oui, prends garde Capistia: les succubes et leur tyrannique reine, maîtresse des Enfers et amante d'Azmaël, un des sept grands démons, Pulchra, arrivent, semant la mort et la désolation sur leur passage, et voulant étendre leur domination sur toi!
--- Fin de citation ---
Je pense que placer ce micro-chapitre là est une mauvaise idée (encore plus avec le gros "Attention" auparavant), je pense que tu aurais du l’insérer dans le vrai chapitre 6 (by the way, t'as écris "Cbapitre" au lieu de "Chapitre")
--- Citation de: Vaati the Wind Mage le mercredi 28 mars 2018, 16:10:17 ----Azmaël lit en toi comme dans un livre ouvert, quand il m'a possédé, j'ai eu le droit d'accéder à quelques informations sur toi. Toi au moins, tu sais que ton père est toujours en vie. Lyria.... c'était la seule fille de mon village perdu qui restait seule. Alors un jour, je lui ai parlé. Et dès ces premiers mots,j'ai su qu'elle était mon âme seule. Jamais je n'ai connu plus de bonheur que durant les années que j'ai passé avec elle. Et un jour, elle fût emporté par la maladie. Tu sais ce qu'on dit de la maladie n'est ce pas?
-Non, je sais ce que tu vas dire, ne le dits pas.
-C'est... c'est la voie des Dieux qui mène vers la mort. Et c'est pourquoi personne ne l'a soigné. Et un jour je me suis réveillé, et à mes côtés il n'y avait plus qu'un corps. Alors donne moi une seule bonne raison pour laquelle je ne devrais pas profiter de cette occasion, et me venger des Dieux, et des superstitions qu'ils ont instaurés?"
--- Fin de citation ---
Je ne comprends pas la justification de Aézir. La maladie est naturelle, et il doit le savoir... Peut-être que la maladie est sacrée dans ce monde, comme le suggère ce qu'il a dit : "Tu sais ce qu'on dit de la maladie n'est-ce pas ? [...] C'est la voie des Dieux qui mène vers la mort", mais je pense que tu aurais dû en parler dans la narration, car c'est en écrivant ça que j'ai compris ce que tu souhaitais dire. Et aussi, s'il dit qu'on n'a pas essayé de la soigner, cela implique qu'il y a des personnes qui se font soigner, et donc ne croient pas à cela. Et, par extension, il doit baigner dans cette croyance depuis tout petit, et donc en théorie accepter que son amour s'en aille. Si alors, il n'accepte pas, il y aurait sûrement eu un nombre incroyable de personnes qui auraient protesté contre ceci, et qui auraient sûrement créé des ouvrages pour lutter contre les maladies mortelles. Et aussi, concernant la probable durée de vie de cette croyance, elle doit être faible. En effet, la maladie a toujours provoqué beaucoup de mort dans la population. Si elle n'est pas traitée, les humains de cette terre n'auraient pu vraisemblablement se sédentariser, comme cela engendre une propagation plus élevée de la maladie, et comme elle attaque sans égards à la classe sociale, la pratique se serait arrêtée car elle est trop dangereuse, même si ce sont les dieux qui l'ont imposée, le nombre de pratiques qui ont disparu dans les religions : notamment le jeûne chrétien, qui n'est plus pratiqué car ça peut être dangereux et en plus ça ne convient pas au système actuel de vie. Les religions ne font que d'évoluer selon le monde dans lequel elle vit, qu'importe les mots que le(s) dieu(x) aurai(en)t dit pour le fondement de leur religion. Il faut prendre ça en compte.
En bref, beaucoup d'amélioration, mais encore du travail à effectuer. L'histoire avance bien mais attention aux incohérences qui pourraient se présenter en aval de l'histoire quand à certaines traditions. J'espère que la suite sera aussi, voire plus brillante que les chapitres qu'on a là ! J'ai hâte de lire la suite !
Hmm... Une entité qui prends le contrôle d'un hôte pour s'incarner... Qui dispose de pouvoirs OP... Et qui sait lire dans les pensées des gens... ... ... Manque plus qu'il sache lire dans le passé et alors on pourra dire que Azmaël est le frère de Vérantwo ! Cross-Over confirmed !
Vaati the Wind Mage:
Merci pour ce retour, je vais essayer de continuer à m'améliorer!
Chapitre 8: La Reine des succubes
"Il faut que je t'avoue quelque chose..."
Centaku la fixa quelques secondes avec étonnement. Puis il manifesta sa colère:
"Alors là, j'en ai vraiment ras le bol! Depuis le début, on me dit ce que je dois faire, où je dois aller, et maintenant que je dois vraiment intervenir, tu m'en empêche, alors t'es bien gentille, mais je dois y aller maintenant, pour sauver ce que j'aime!
-... C'est d'accord! Je te guiderai par télépathie! A présent, va vers ta cité, et sauve la!"
Centaku fût instantanément téléporté à Capistia. La cité était dévastée, et quelques corps traînaient ici et là. Centaku était abasourdi. Elles étaient seulement quatre. Un cri le sorti de sa stupeur: c'était Arélia qui avait crié. Aussitôt il se dirigea vers elle. C'est alors qu'il la vit, et qu'est ce qu'elle était belle. Une peau très pâle, des cheveux blonds platines bouclés. Néanmoins, ses ailes reptiliennes et ses cornes formaient un contraste plutôt malsain avec le reste de sa beauté. Sa tenue était plutôt légère, et était constituée d'une sorte de combinaison de cuir, couvrant sa poitrine, une petite partie de son cou et ses jambes. Des trous en forme de losange parsemaient ses jambes et un large trou permettait de voir son ventre. Elle faisait face à un jeune homme qui tenait une épée à la main. Derrière lui se trouvait Arélia, tétanisée. Le jeune homme n'avait aucune chance. Centaku fonça vers eux, et s'interposa entre la succube et le jeune homme. Il jeta un regard vers eux, et celui-ci prit la main d'Arélia, et le couple s'enfuit en courant. Il eût le temps de remarquer qu'elle semblait mieux se porter. Il fixa alors la succube dans les yeux. Celle-ci se mit à parler:
"Oh, mais que vois-je? Tu es Centaku n'est ce pas? Tu penses vraiment pouvoir me battre?
-Qui est tu, et comment connais tu mon nom?
-Oh, mais ta réputation te précède! Néanmoins, je ne peux pas te tuer de mes mains: ma Reine désire te tuer de Ses mains, et je ne peux lui désobéir, alors suis moi! Elle est au palais!
-Si elle est au palais, où est nôtre cher roi?
-Vôtre roi a fui dès qu'on lui a rapporté l'invasion! Ah, au fait, j'ai oublié de préciser qu'elle a un otage! Un jeune garçon, qui lui rappelait son amant, un enfant qu'elle a changé en adolescent... Amos je crois!
-Qu'est ce que tu as dit?
-Oh, une connaissance? Pour le revoir, il faudra que tu la combattes! Et que tu gagnes!"
Centaku suivit donc la succube. Une rage incroyable le consumait de l'intérieur, et il était certain que dès qu'il verrait cette chère reine, elle n'en aurait plus pour longtemps à vivre. Il entra donc dans le palais. Dans le vestibule, se trouvaient deux autres succubes. Il s'avança vers la salle d'audience sous leurs regards amusés. Il entra. Au fond, attaché au trône par une chaîne attachée à son cou, se trouvait son frère, transformé en adolescent. Ses cheveux étaient beaucoup plus longs et plus épais... et il était totalement nu. Centaku courut vers lui. Un rayon de lumière éclaira Amos, et aussitôt il reçut des vêtements et redevint un enfant. Sa chaîne avait disparu. Centaku l'enlaça:
"Oh Amos! J'ai eu tellement peur!
-Grand frère! J'ai peur, je veux partir!
-Ca, j'en fais mon affaire, dit Luz qui avait redonné son apparence à Amos et lui avait redonné des vêtements.
-Merci Luz, dit Centaku!"
Et Amos s'éleva dans les airs, avant de disparaître. Centaku s'interrogea alors: "Mais quel monstre pourrait être capable de faire ça à un gosse?
-Tu te poses vraiment la question mon petit, dit une voix venant de derrière le trône."
Surgit alors Pulchra, la reine des succubes. Elle avait de long cheveux rouges, qui tombaient sur ses épaules, cachant un peu sa peau immaculée. Ses lèvres étaient couvertes de rouge à lèvre et ses yeux étaient rouges. Elle semblait avoir la vingtaine. Seuls deux pièces d'armures couvraient, l'une sa poitrine, et l'autre ses hanches. Celles-ci étaient faites en or, et étaient serties de joyaux. Ses ailes semblaient être en soie, et ses cornes ainsi que l'ossature de ses ailes semblaient être en or. Elle lui adressa alors la parole:
"Pas besoin qu'on te dise encore quelque chose du style "oh, mais voilà le premier élu", je suppose que tu as déjà entendu cette phrase un millier de fois n'est ce pas?
-Je suppose que tu es la reine des succubes hein?
-Quel esprit de déduction, je suis stupéfaite! Tu veux une médaille? Quoiqu'il en soit, je me présente: je suis Pulchra, reine des succubes, maîtresse des démons,je suis l'un des sept Grands Démons, et amante de mon cher et doux Azmaël, que tu as sûrement déjà rencontré. D'ailleurs dans quelques années ton frère lui ressemblera un peu! Je suis une femme très ouverte, mais si quelqu'un fait du mal à Azmaël... Alors celui-ci recevra toute ma haine et ma fureur! Apprêtes toi à recevoir la fessée de ta vie!
-Crois moi quand je te dis que tu regretteras chaque parole!
-Oh là là, déstress un peu! C'est ta première foi mon petit? Allez, viens vers moi: je vais te montrer comment on fait quand on est une experte!"
Celle-ci sortit alors un fouet, puis elle se dirigea à toute vitesse vers Centaku. Celui-ci avait beaucoup de mal à se concentrer, sur la combat tant Pulchra avait simplement l'air de s'amuser. On aurait dit qu'elle dansait. Son fouet devenait parfois aussi dûr qu'une épée. Elle-ci n'arrêtait pas de parler:
"Alors mon enfant, c'est tout ce dont tu es capable? Allons, donne moi tout ce que tu as, tu ne voudrais quand même pas que je reste sur ma faim?
-Mais tu vas la fermer?!"
Cette phrase légèrement violente dût accompagnée d'un coup d'épée de la part de Centaku, qui transperça le cœur de la belle. Elle se mit alors à rire. Rire beaucoup même. Beaucoup trop. Elle en avait même les larmes aux yeux.
"Oh mon pauvre chou, dit elle, je ne suis pas vraiment là! Ceci n'est qu'une projection de tout mon pouvoir, un simple échantillon! Je suis bien trop puissante, sans vouloir être prétentieuse! Ce n'était pas trop mal pour une première rencontre, j'attends la prochaine foi avec impatience. A bientôt pour une prochaine rencontre!"
Elle commença alors à disparaître petit à petit. Elle disparut alors complètement. Aussitôt, les autres succubes furent de nouveau scellées en Enfer. Luz le rappela alors à elle:
"Il faut qu'on parle. Je ne t'es pas aidé lors du combat contre Puchra pour une très bonne raison: nous, les dieux, nous sommes maudits.
-Pardon, demanda Centaku.
-Oui, lors du premier combat contre Azmaël, il nous a jeté une malédiction: nous les dieux, nous ne pouvons pas nous approcher de lui ou des Sept Grands Démons, sous peine d'une mort quasi immédiate!
-Oh.
-Oui, je suis sincèrement navrée. Et en ce qui concerne la superstition du peuple d'Aézir, nous ne sommes pas responsables. Celle-ci est née de manière indépendante de nôtre volonté. Maintenant, nous avons assez perdu de temps: c'est à présent l'heure du combat contre Azmaël."
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