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L'univers Vaati
Vaati the Wind Mage:
Bon, j'ai décidé de prendre une pause, peut être définitive ou pas, avec Corterra parce que clairement, je n'arrive plus à me mettre à fond dedans. Du coup en ce moment j'ai commencé à écrire autre chose. Comme Corterra, ce sera dans un univers heroic fantasy, néanmoins ce sera dans un axe assez différent. Bref, à bientôt pour un premier chapitre de cette fiction toujours pas nommée.
Chompir:
Si tu n'arrives plus à écrire ce n'est pas grave, ça arrive. Et puis cette deuxième version tu l'as quand même bien travaillée et amélioré beaucoup de chose depuis la première. Mais bon, si tu n'arrives plus à aller plus loin dans cette fic, ce n'est pas grave. J'espère que tu nous feras lire la prochaine. ;)
Vaati the Wind Mage:
Voici venu le temps des rires et des chants de ma nouvelle histoire. Celle-ci n'a strictement rien à voir avec Corterra, et est une fiction horrifique. Elle sera bien plus courte aussi, et parlera d'un groupe de cinq jeunes adultes pénétrant dans la maison maudite de Byrynthya et... Je vous laisse découvrir la suite !
Byrynthya
Chapitre 1 :
Il y avait toujours eu quelque chose d’anormal dans la maison Byrynthya, quelque chose de si affreusement dissonant que mêmes les âmes les plus sceptiques ne pouvaient l’ignorer. Les arbres qui l’entouraient semblaient hurler quand le vent soufflait dans leurs feuilles, son ombre qui se projetait sur la colline la nuit ne faisait qu’amplifier sa présence et les reflets sur ses fenêtres étaient autant de silhouettes malfaisantes. C’était un vaste manoir, qui semblait ne jamais avoir subi les affres du temps. Les colonnes qui soutenaient le porche étaient toujours d’un blanc immaculé, les fenêtres étaient toujours parfaitement propres, aucune feuille n’encombrait son allée et les murs semblaient tout juste avoir été repeints. Située en haut de la colline qui surplombait la petite ville de Thofélec, la maison Byrynthya dominait toutes les maisons et tous les habitants. D’aussi loin que le doyen de Thofélec s’en souvienne, elle avait toujours été là. Nul ne savait depuis quand exactement elle trônait sur la ville : c’était comme si elle était soudainement apparue, imposant sa présence, sortant de nulle part. Il était impossible de ne pas la voir peu importe l’endroit où l’on se trouvait dans la ville, et sa simple vision conférait un sentiment de malaise intense. Et bien sûr, il y avait la légende.
Contrairement à la maison, tout le monde savait très bien quand celle-ci avait débuté, et chacun était étonné de la date relativement récente de ces événements comparée à l’âge supposémment avancé de la demeure : tout avait commencé le 4 avril 1925, lors que quatre jeunes adultes avaient décidé de découvrir ce qui se cachait dans les entrailles de la maison Byrynthya, Emilie Cherais, Jean LeFol, Elizabeth Moray et Charles Gerain. Sur les quatre jeunes gens qui étaient rentrés dans la maison, seuls deux en étaient sortis, Elizabeth et Charles. Si la jeune fille avait, bien que profondément choquée, fini par se remettre de ces événements, Charles avait sombré dans une profonde démence, et relatait des propos incohérents sur la maison, et de ces propos jaillit le secret du coeur de la maison : la maison serait habitée par l’esprit de Byrynthya, une sorcière morte pendue qui jetterait sa vengeance sur les âmes assez audacieuses pour oser pénétrer sa demeure, mais leur offrirait une chance incroyable s’ils s’en échappaient. Et effectivement, par la suite, Elizabeth réussit dans tout ce qu’elle entreprit et se créa une fortune assez grande pour qu’elle puisse se permettre de quitter Thofélec pour Paris. Charles, quant à lui, retrouva ses esprits sans aucune raison apparente deux ans après les événements, et se maria avec la fille qu’il avait toujours aimée, et qui jusque là, s’était montrée très réticente. Néanmoins, le cadavre de Jean fut retrouvé dans la ville le lendemain de l’excursion, la nuque brisée, des marques de mains la couvrant. Mais le corps de la jeune Emilie ne fut jamais retrouvé. Ce mystère entourant cette maison, lié au fait que les personnes qui s’y étaient rendues avaient soit tout oublié soit était traumatisées ne firent qu intensifier l’intérêt que la population portait à cette maison. Mais dès que les forces de l’ordre s’y rendirent pour déterminer précisément ce qui s’était passé, ils pénétrèrent dans une maison d’une propreté irréprochable, certes gigantesque mais ne contenant aucun labyrinthe. Cela ne fit que renforcer l’intérêt pour la maison, mais chaque exploration de la maison résultait inéluctablement en un massacre, parfois total et souvent laissant échapper un ou deux survivants. Bientôt l’accès à la maison fut interdit, mais la jeunesse est telle qu’elle trouve toujours le moyen de parvenir à ce qui lui est refusé. La municipalité finit par établir une cloture tout autour de la maison, surmontée de barbelés. Cela réduisit considérablement le nombre d’excursions, mais éventuellement, quelques unes avaient lieu, la curiosité l’emportant toujours sur la raison. Celles-ci ne se déroulaient que très rarement, la funeste réputation de la maison étant clairement définie après le nombre considérable de morts s’y étant déroulées. Mais les téméraires qui peuplent ce monde continueront toujours d’ignorer le danger pour être les précurseurs, les pionniers de quelque chose de grand. Et ceux qui exploraient la maison Byrynthya voulaient être les premiers à en revenir tous, et à se souvenir précisément de ce qui s’y passait. Mais tous ont échoué. Et tous ceux qui ont tenté de pénétrer la maison après la vague d’explorations sont morts. Il est des choses dans le pays de Thofélec qui sont connues, et parmis celle-ci, tout le monde sait que ceux qui entrent dans la maison Byrynthya n’ont désormais plus aucune chance d’en sortir.
Fenrin:
Introduction un peu courte et rapide, mais qui a le mérite de poser le problème de départ et de bien décrire l'ambiance et l'aspect extérieur de la maison. C'est peut-être même un peu trop concis : je me serai plus appesanti sur les détails de la démence de Charles (qu'est-ce que ça lui provoquait, exactement, à part de relater des propos incohérents sur la maison ?). Ça aurais été bien de parler de la ville de Thofélec aussi, de la décrire elle et ses habitants. Mais sinon, tu écris plutôt bien.
Détails de style écrit sur lesquels je chipote un peu. Déjà, tu dis en parlant de la maison "son ombre qui se projetait sur la colline la nuit ne faisait qu’amplifier sa présence" et, un peu plus loin "c’était comme si elle était soudainement apparue, imposant sa présence". Je trouve personnellement que cela fait un peu maladroit répétitif.
Aussi "lorsque quatre jeunes adultes avaient décidé de découvrir ce qui se cachait dans les entrailles de la maison Byrynthya, Emilie Cherais, Jean LeFol, Elizabeth Moray et Charles Gerain". Le nom de la maison n'est pas bien séparé des noms des quatre personnes, cela ne rend pas la lecture très claire. Tu pourrais tout simplement écrire "lorsque quatre jeunes adultes, Emilie Cherais, Jean LeFol, Elizabeth Moray et Charles Gerain, avaient décidé de découvrir ce qui se cachait dans les entrailles de la maison Byrynthya".
Sinon, à voir en fonction de la suite. Bonne continuation.
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