Une chanson écrite en trente minutes. J'aimerais savoir jouer du piano pour composer la musique.
Ne me quitte pas avant la fin de l'été
Lorsque l’été prend fin
Que les oiseaux repartent au loin
Je repense à ses yeux verts
À ses paroles mensongères
Que je pensais sincères
Je suis le laissé-pour-compte
Celui qu’on laisse sans aucune honte
Elle s’excusait, d’une voix pleine d’effroi
Mais à aucun moment, elle n’a pensé à moi
Et je me souviendrai de ce baiser volé
Ne me quitte pas avant la fin de l’été
Les draps portent encore nos odeurs
J’entends encore ton rire enjôleur
Le printemps marque le temps de la fin
Février, mars, avril, mai, juin
Dans la douleur, je vois les mois défiler
Et toujours, je rencontre le mois de mai
Matinée extatique, date fatidique
Ce n’était pas une illusion d’optique
Elle était tombée paisiblement
Dans les bras de Morphée, silencieusement
Sous la couette, une chaleur douce
Disparue dans un dernier souffle
Sa silhouette m’apparaît
Chaque année revient mai
Et je me souviendrai de ce baiser volé
Ne me quitte pas avant la fin de l’été
Les draps portent encore nos odeurs
J’entends encore ton rire enjôleur
Février, mars, avril, mai, juin
Dans la douleur, je vois les mois défiler
Et toujours, je rencontre le mois de mai