@GuiiilNUTRITION
Il y a une nécessité. Le bien-être des gens qui vont le manger. Je suis déjà en quasi-dépression, et m'enlever la viande serait un clou dans mon cercueil moral (j'exagère un peu mais pas trop non plus). C'est par ton éthique seule et personnelle que tu juges que ce n'est pas nécessaire.
- Manger des animaux d'élevage n'est pas nécessaire au bien-être. La science* et l'existence des végétaliens en bonne santé prouvent que l'élevage ne nous pas nécessaire sur le plan alimentaire.
- L'un des facteurs de troubles de l'humeur peut être la digestion lourde, augmentant la fatigue, l'irritabilité, l'anxiété et la dépression. Consommer de la viande rouge, du poisson gras et de la colle (glu du gluten, caséine du lait, blanc d'œuf) est – entre autres – peut être lourd de digestion pour certaines personnes. En parallèle, les produits d'origine animale ont un effet bénéfique de court terme sur l'humeur grâce au tryptophane. Il est tout à fait possible de trouver du tryptophane ailleurs à la place : légumineuses, oléagineux, céréales complètes, bananes, chocolat noir, légumes à feuilles vertes…
une amie qui avait besoin de fer, et seul le boudin noir pouvait lui en apporter assez, son corps ne tolérait pas les substitues.
- Ce que j'ai affirmé dans ma toute première intervention sur ce fil :
Bien tenues, les alimentations sans viande sont viables pour tout le monde, avec des bénéfices sur le plan de la santé.*
* Document original (version 2016) [lien].
Traduction française (version 2009) [lien].- Je complète :
Une anémie en fer peut parfois être due à une mauvaise absorption du fer par le tube digestif (maladie de Crohn, maladie cœliaque). Dans ces cas, il est possible de soulager le trouble en arrêtant de consommer du gluten et du lait de vache.
Surtout, une carence en fer peut être résolue par la complémentation.
ÉTHIQUE
• Ta morale n'est pas la mienne, pourquoi t'écouterais-je sur un argument moral ?
• ton argument (…) repose sur une vision très personnelle de ce qui est cruel et ce qui ne l'est pas
• Ta nécessité n'est pas la mienne. Pour toi, c'est cruel et non nécessaire. Pour moi, ce n'est pas cruel et c'est nécessaire.
- J'ai apporté une preuve que le végétalisme bien tenu était viable pour tout le monde, même si cela doit inclure une complémentation, ce qui rend non-nécessaire la production d'aliments issus de l'exploitation animale. Choisir de l'encourager quand même induit donc de la cruauté. Conventionnellement, il est établi que la cruauté est immorale. Nous avons ce principe en commun, et cela peut relativement être mesuré : de manière indéfendable, la cruauté inflige de la mal-traitance, du mal-heur et du mal-être, au détriment de la bien-veillance, du bon-heur et du bien-être.
on pourra dire que vouloir la fermeture des élevages est cruel pour toutes les familles que ça fait travailler, dans des régions où il est très, très difficile de se former et de retrouver un travail
- La cruauté de l'élevage pour le foie gras est indéfendable et ne peut pas être défendue par l'argument économique. L'économie est tournante ; la fermeture des emplois liés à l'élevage permet de faire apparaître d'autres emplois plus éthiques à la place. En outre, les aides d'État sont un droit accessible pour les travailleurs.
@CapEn quoi le fait qu'un animal qui en tue un autre serait moins cruel qu'un humain qui tue un animal ? Pour reprendre ton exemple du chat, il joue avec sa proie avant de la tuer, pour souvent ne même pas la manger puisqu'il a déjà des croquettes. Il ne fait ça que par jeu. Si on devait le rapprocher d'un comportement humain, ce serait la corrida.
- Pas du tout.
• Le chat torture et tue par instinct et génétique, sans options de choix.
• La corrida torture et tue par culture et conservatisme, sans nécessité.
Il y a un fossé entre ça et un animal élevé pour être tué et mangé.
- Non plus.
• L'élevage pour l'alimentation mutile et tue par culture et conservatisme, sans nécessité.
l'élevage intensif ne respecte vraiment pas les animaux (mais ça, c'est contournable en privilégiant des circuits-courts, où on peut savoir où et comment les animaux sont traités)
- C'est faux.
Même extensif et en local, l'élevage fermier fait zigouiller précocement la majorité des mâles. D'où l'image collective d'un "pré de vache" quelconque.
Je n'ai pas le choix que de manger de la viande régulièrement pour maintenir un taux de fer correct. Dans ce cas, si je reprends tes arguments, le fait de vouloir être en bonne santé fait de moi quelqu'un de cruel ?
Si, tu as le choix (voir réponse à Guiiil) :
- essayer d'arrêter la consommation de colle (glu du gluten et caséine du lait) pour observer la différence d'assimilation ;
- te supplémenter.
(double post pour cause de réponses distinctes)@D_YENVIRONNEMENT
Bayer, Monsanto ou Nestlé les ravages qu'ils font c'est pas la viande.
- Si, en partie.
Preuve : la majorité de la viande sur le marché est non-bio, ce que signifie que le bétail français est en partie nourris de produits (maïs, céréales et soja) aux pesticides. Pour avoir un ordre d'idée, le lobby de la viande Interbev affirme que les bovins français sont en moyenne nourris de 20% de maïs, 10 de céréales et 5 de soja.
j'en conclue que tu te refuse toujours à faire la différence entre un élevage intensif qui fait voyager les bêtes des milliers de bornes et les élevages responsables à circuit court.
- Les ruminants émettent du méthane où qu'ils soient. La grande majorité d'entre eux sont issus d'élevage français, ce qui n'enlève rien au méthane émis. Invoquer les circuits courts comme s'il s'agissait d'une solution ne résout pas le problème d'émissions de GES liés au méthane.
Et lorsqu'on sera en plein réchauffement climatique (ce qui arrivera qu'on arrête l'élevage ou non) j'ai de gros doutes quant au fait qu'on fera la fine bouche lorsque la moitié de nos récoltes auront cramé
- Lorsque les sols ont besoin d'eau, il est stupide est de gaspiller l'eau précieuse pour abreuver le bétail, alors que l'élevage ne nous est pas nécessaire. L'élevage de ruminants épuise les nappes phréatiques en période sèche.
PS : pour l'étude en accès libre, il y a un pdf accessible en recherchant le titre + "free".SOCIÉTÉ
(expliquer la non-nécessité du lait)
Par chez nous, personne par chez nous n'a la nécessité de consommer du lait maternel d'autre espèces, et c'est très simple à rendre compte. Ajouter des sous-sujets (pays pauvres, lait végétal) ne change en rien ce fait. Concernant la prétendue rareté des boissons infantiles véganes, elles sont accessibles sur le marché et en ligne, en sachant en plus que l'offre évolue avec la demande.
(repas sans viande)
Sur le plan nutritif, un repas de 2 galettes de sarrasin avec un accompagnement approprié peut être une alternative équilibrée à un repas à base d'un steak haché avec accompagnement. Les galettes sont une source de glucides complexes, de fibres et de certains nutriments (magnésium et fer).
ÉTHIQUE
Manger du chien dans un tout autre contexte est tout à fait moralement acceptable, les gens qui ont faim (mais genre, très faim) n'ont pas ce genre d'état d'âme, et on ne leur en tient pas rigueur, preuve que la morale est relative.
- Tu ne viens pas de donner la preuve que la morale est relative,
tu viens de démontrer que
la nécessité de survivre est ce qui distingue une consommation cruelle d'une consommation non-cruelle. Tuer et manger sans nécessité un chien est toujours strictement cruel.
Pour les produits laitiers c'est pas le lait lui-même le problème c'est ses conditions de production industrielle.
- Tous les élevages laitiers font zigouiller précocement la majorité des mâles. Autrement, un "pré de vaches" serait désigné comme étant un "pré de bovins".
La cruauté de l'élevage laitier est un problème à résoudre, et non pas à nier ou à invisibiliser.
Le double post est accepté lorsque plus de 72h s'est écoulé depuis le précédent message. Merci d'utiliser la fonction éditer dans ce cas :8):