À vrai dire c'est plutôt intéressant au fond, même si effectivement ce n'était pas ma visée première. En bon penseur, tant mieux si j'éveille des réflexions sans le vouloir

Au-delà de ça, je suis personnellement affecté par la mort en tant que telle, évidemment plus par celle d'êtres qui m'étaient proches (j'emploie le terme de façon générale) que par celle d'êtres que je ne connaissais pas ou à cause d'un événement qui a impliqué des morts en masse (j'ai du mal à m'attrister sur le sort d'une victime particulière de tout un génocide, par exemple
(cette phrase fait trop inhumain à dire, j'ai l'impression d'être démoniaque en l'écrivant mais c'est pourtant facile à comprendre)).
Je pense aussi qu'il est très facile de diaboliser l'humanité. Je suis quelqu'un de très philanthrope, et pourtant je pourrais facilement monter un powerpoint de 10 slides qui résume les trucs les plus dégueulasses que l'humanité ait pu commettre, envers elle-même, d'autres espèces, ou tout simplement la planète, et ça aurait de quoi donner envie de gerber si j'illustrais un peu avec 2-3 images choc. En ce sens, je ne trouve pas surprenant d'entendre beaucoup de gens dire qu'ils souffrent davantage de la mort d'un animal que d'un homme, parce que celui-ci n'ayant pas de conscience, on ne peut pas le tenir responsable pour sa barbarie. Mais il suffit de remplacer l'animal en question par une personne qu'ils estimaient et aimaient profondément, et ils n'en diraient pas autant (me tromperais-je ?).
Rajoutez à tout ça ce qu'a pu dire Kitty sur le sujet, et la chose est expliquée assez facilement.
La mort d'un proche, humain ou animal (et même végétal, quand on s'occupe d'une plante pendant plusieurs années par exemple), fait mal, parce qu'elle met en évidence le fait que ce qui était n'est plus et ne sera plus jamais. Super captain obvious dit comme ça, mais c'est pourtant tout simple. Et c'est personnellement cette réalisation qui m'attriste quand je perds quelqu'un qui m'est proche, et qui m'explique pourquoi j'ai davantage de mal à m'émouvoir du décès de quelqu'un qui m'était distant (si je le fais, c'est par simple empathie pour les proches du défunt).
Après tout, j'ai déjà eu plus de considération envers des hommes adultes qui souffraient que sur un chat à qui on met un pétard dans le cul.
(oui, ma phrase conclusive déchire, j'en suis très fier)
Par contre, pas du tout d'accord, et je ne serais pas aussi fier de cette phrase conclusive. Je n'aurais ni plus ni moins de considération envers les deux personnellement, l'un comme l'autre me feraient mal à voir. (Après ça dépend de la souffrance de l'homme adulte, si c'est une coupure de papier je pense qu'il s'en remettra, quand même...)
La raison pour laquelle je trouve l'exemple particulièrement déplacé, c'est parce que l'un est hyper flou et l'autre témoigne d'une cruauté humaine envers un animal, qui souffre alors de façon gratuite. Et bien qu'on puisse voir des animaux très violents dans la nature, on ne retrouve que peu d'exemples de barbarie aussi gratuite (les félins, par exemple, jouent avec leurs proies, oui, mais ils les mangent après dans la majorité des cas).
Et l'exemple parait peut-être drôle au premier abord, mais personnellement, il n'arrive même pas à me faire sourire, parce que j'ai déjà entendu parler de cas du genre, et c'est assez infect parce que c'est difficile de dire si l'animal s'en retrouve réellement blessé ou pas (je doute qu'il en meure, mais il peut saigner par exemple).
Bref, en conclu, personnellement, ça me parait évident d'être affecté par la mort d'un être proche à soi, mais je sais que beaucoup de gens ont plus de difficulté à le comprendre dès qu'il ne s'agit pas d'un humain, d'où ma précision dans mon message.
Et sinon, merci pour votre soutien, ça me fait plaisir à entendre, des bisous à tout le monde et beaucoup de courage pour ceux qui ont encore des exams ou des trucs pas agréables avant les vacances, et encore plus de courage pour ceux qui n'ont pas de vacances d'été cette année.
edit : j'ai relu ce message plus d'une heure après l'avoir posté, comme je fais souvent (parce que je relis jamais avant de poster, je suis quelqu'un comme ça) pour me rendre compte que "démoniser" c'était très bizarre comme mot. Il s'agit d'un anglicisme de "diaboliser". Je ne savais même pas. Osef, mais je partage.