RoK~> J'trouve ta réaction trop exagerée.
Bon, d'accord, il est clair que la sienne aussi, j'avou, c'est y aller un peu fort (même beaucoup très cher) mais bon, il faut que tu te dises que le gros du problème vient du fait qu'il se drogue... S'il se drogue, c'est qu'il doit avoir des problèmes, alors il faut peut-etre l'aider, et c'est pas en le reniant que ça va l'aider, c'est sur. Après, t'as peut-etre tout simplement pas envie de l'aider, mais ça reste ton frère, quoi que tu en dises, et si tu l'aimais tant avant ce coup de poing, j'vois pas pourquoi tu l'a renier aussi vite alors qu'il a surement besoin d'aide.
J'pense qu'une des pires choses qu'il puisse arriver à une famille c'est les enguelades (les grosses hein) entre frères et soeurs... C'est à peu près comme ça entre ma tante et une autre tante, et c'est chaud à gerer, pour tout le monde.
Là toi ça vient du fait que l'un a surement besoin d'aide je le repete, et donc j'pense que ta réaction n'est pas la bonne. Mais te connaissant tu vas me sortir de magnifiques arguments et je vais me sentir conne et au final tu auras raison, ou alors, tu vas me sortir des arguments, j'aurais rien à répliquer, mais je ne serais aps d'accord, et au final, ça fera comme si tu avais raison, mais j'espère que moins que ce que je t'ai écrit pourra te faire réfléchir, même si c'est surement innutile car tu as déjà du le faire...
*ouf!*

Tiré d'un de mes commentaires sur mon propre blog :"Ma chère et tendre Choupinette,
Je me dois dans un premier temps de te remercier pour ton commentaire.
Même si ton intention à la base n'est pas de me convaincre, c'est ce qui en ressort malgré tout. Tu l'as écrit avec légèreté, comme si ce qui était applicable pour toi l'était forcément pour les autres. J'ai donc choisit de répondre à ton commentaire pour t'en démontrer le contraire.
En réalité, ton erreur est de vouloir généraliser. Tout le monde n'agit pas de la même manière, certains cœurs sont plus ou moins sensibles à certains faits que d'autres, et pour ma part j'ai une vision des valeurs familiales très différente. La famille se compose d'un père, une mère, des frères et sœurs, et d'autres liens beaucoup plus lointains. Mais la vraie famille, à mes yeux, c'est ma mère. C'est elle qui m'a donné naissance, c'est elle qui s'est occupée de moi, c'est elle pour qui je pourrais donner ma vie même si ma fierté se refuse trop souvent à le lui avouer. Viendra mon père qui a sacrifié de son temps pour m'élever et faire de moi ce que je suis, même s'il n'est pas parfait. Pour les autres, ils ne sont pas plus importants que mes propres amis. Il n'y a pas de "facteur" disant qu'ils sont au dessus des autres par les liens familiaux.
Je rejette donc ouvertement ton argument parlant des liens du sang, qui n'est ni plus ni moins qu'une stupide image qu'a inventée l'homme dans sa pleine naïveté pour qualifier sa propre famille. Il faut concevoir qu'on a, en réalité, aucuns liens avec nos frères et sœurs puisqu'il ne s'agit pas du même ovule ni du même spermatozoïde ; le seul lien que nous avons est indirect, il s'agit de nos parents. Ton argument prône une certaine hypocrisie. Nous devrions alors aimer nos frères et sœurs sous ce seul prétexte que deux mêmes personnes les ont conçu ? Je refuse d'admettre de telles absurdités, j'aime mon frère Thomas parce qu'il a été là pour moi, parce qu'il est adorable, parce qu'on rigole bien. Mais s'il venait à agir comme un salaud, je ne serais rien de plus qu'un humain en le rejetant à son tour.
Ces dits liens familiaux ne doivent pas être une excuse pour pardonner plus facilement. C'est ainsi que je vois les choses, et je ne pourrais difficilement être plus juste et réaliste. Si on prend l'exemple de l'homme qui bât sa femme, peut-on dire que la femme doit le pardonner parce qu'elle l'aime et qu'elle aura difficilement un autre mari que lui ? Dit comme ça c'est totalement absurde et insensé... Et pourtant, j'ai formulé ces propos en me basant sur les tiens. Même si on a qu'une famille, même si on ne la choisit pas, cela ne doit pas pour autant vouloir dire qu'il faut se forcer à aimer une personne et accepter ses coups contre notre propre volonté.
Ensuite, le fait de le rayer de mon esprit n'est pas un choix ni une envie, c'est un fait que je n'ai pas demandé et qui s'est imposé naturellement, tout comme certaines personnes peuvent nous apporter un profond dégout si bien que, malgré nous, on finit par ne plus les considérer. C'est ainsi, et ce n'est pas autrement.
Je ne dis pas qu'il n'est plus mon frère du point de vue légal. Si on s'en tient à notre arbre généalogique, les documents administratifs ou encore les questionnements curieux de nos amis et nos nouvelles connaissances, un frère reste un frère. Cette phrase de fin restait plutôt dans l'ordre de la métaphore, j'exprime ainsi le fait que tous les liens qui faisaient de lui un grand frère à mes yeux ont été rompus et qu'il n'est rien de plus à ce jour qu'une ligne à remplir sur certains documents ou une réponse à donner à certaines questions.
Tu me proposes de l'aider, je ne peux pas mieux l'aider qu'en agissant ainsi.
Quoi que tu fasses de toute façon, tu ne pourras jamais me convaincre.
Il te faudrait être à ma place pour comprendre, or tu ne l'es pas.
Sur ce, je te fais des gros bisous.

"
M'vie~> J'ai passé une superbe semaine, suivie d'une superbe réunion de famille et maintenant me reste plus qu'à attendre samedi matin où je partirais deux semaine au Sud. Et après j'remonte direct chez mon popa tout le mois d'aout :niais:
Avec les sms illimités à portée de main, aussi.
T'es un vrai courant d'air pf, tu tiens pas en place. x)
Bonnes vacances.