Auteur Sujet: Aujourd'hui j'ai vu...  (Lu 668188 fois)

0 Membres et 3 Invités sur ce sujet

Hors ligne Suijirest

  • Skull Kid
  • *
  • Messages: 5934
  • Ci-gît Suijirest
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #765 le: samedi 07 septembre 2013, 19:18:03 »
Pour ma part je serai plus humble en annonçant simplement que j'ai vu Le Dernier Pub avant la Fin du Monde et que j'ai énormément apprécié.

Le film a des moments très drôles (normal vu qu'il est classé comédie) mais aussi des scènes d'action assez réussies et quelques messages au second-plan pas ratées.

18/20. :)

edit : un dialogue qui m'a tué, sous spoil.

(Cliquez pour afficher/cacher)
« Modifié: samedi 07 septembre 2013, 21:11:59 par un modérateur »

Mille mercis à Yorick26 pour la signature !

Hors ligne Suijirest

  • Skull Kid
  • *
  • Messages: 5934
  • Ci-gît Suijirest
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #766 le: lundi 16 septembre 2013, 03:44:43 »
Pardonnez l'infâme double post qui donne le cancer du chaton poliomyélitique, messieurs-dame les modos, mais si personne ne regarde de films ces temps derniers je n'en suis nullement responsable. :mouais:

Pendant que certains nous démontraient une fois de plus qu'ils ne savent pas lire les posts jusqu'au bout, je regardais un film qui m'avait été chaudement recommandé par celui dont c'est le jour commémoratif de sa venue dans un monde qui en avait rudement besoin, j'ai nommé JeK : American History X.

Et que dire de ce film, sinon qu'il est proprement bouleversant. :-|

Une formidable histoire de rédemption, de découverte d'humanité mais sans une once de concession, digne héritier du célèbre Orange Mécanique de Kubrick. Ce n'est pas un film pour ceux qui iront caler sur la première scène un peu trop ouverte. Non, ce film ne nous prend pas pour des guignols ni des enfants de chœur (viens là petit petit) : il nous montre une réalité volontairement brutale et extrême, pour mieux camper ses positions. Toutes les banalités et les discours fallacieux des extrémistes qui parlent d'un monde qu'ils ne connaissent pas y passent, pour mieux présenter le thème central : vous n'allez pas finir par vous aimer les uns les autres, tas de dégénérés, mais vous allez au moins finir par comprendre qu'il n'y a pas d'autre ennemi que celui que vous vous faites, bordel de merde ? :severe: Que cet ennemi soit votre voisin, votre famille, votre société ou votre pays, peu importe ; la destruction gît dans vos cœurs à vous, pas dans celui de votre voisin, votre famille, votre société ou votre voisin. Prenez du recul, et apprenez à vivre sans haine.

Après je ne me prononce pas sur la qualité technique du film parce que j'y capte tout bonnement que dalle. :/

Je lui donne toutefois un 19/20 bien mérité, parce que j'ai quand même trouvé que la fin tombait de façon trop abrupte, presque quand on croyait que le film allait vraiment commencer.
« Modifié: lundi 16 septembre 2013, 03:49:43 par un modérateur »

Mille mercis à Yorick26 pour la signature !

Hors ligne Trictus McNatret

  • Tokay bizarre
  • *
  • Messages: 1606
  • Bonjour, je vais te manger.
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #767 le: lundi 16 septembre 2013, 09:15:23 »
Un de mes plus grands cultes, celui-là... Edward Norton est juste époustouflant dans ce film, qui me fout toujours un choc. Et techniquement, il est excellent sur tous les plans, si j'ose dire! Tout y est parfait, travaillé, peaufiné, perfectionné jusqu'à dresser un tableau à la fois morbide et saisissant. Il y a quelque chose qui tient de l'ange déchu dans les plus beaux cadrages de Derek, qui tiennent du tableau (je pense que tu vois sans problèmes à quelles scènes je pense), et la caméra e semble pas mal profiter des travaux de Leni Riefenstah dans "Les Dieux du Stade", ce qui, au vu des thématique soulevées, ne me semble pas être une coïncidence.

Jeu d'acteur, musique, découpage, scénographie, cadrage... Rien à reprocher, tout à admirer tant c'est un sans-faute doublé d'une oeuvre à l'indéniable qualité. Dommage qu'il soit si mal interprété par les partisans de la violence gratuite u_u

Hors ligne D_Y

  • Âme sombre
  • Stratège de Din
  • Sage Goron
  • *****
  • Messages: 10574
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #768 le: lundi 16 septembre 2013, 14:40:41 »
Perso, même si je trouve ce film bon, j'ai toujours eu du mal avec son statut de film culte, voire de chef d'oeuvre. Je trouve pas qu'il soit irréprochable ou sans faute, tant son déroulement est facile et souvent cliché. Il a toujours été vendu comme un film coup de poing hardcore mais ce qui m'as gêné, ce sont les nombreuses ficelles du scenario qui sont un peu faciles. En gros le scenario c'est ça :

(Cliquez pour afficher/cacher)


La haine c'est mal, m'voyez ?

Bon je caricature bien sur mais pour moi, American History X est un tire larme pas très subtil et assez poussif par moments. Reste les acteurs qui sont vraiment bons (voir très bons comme Edward Norton) mais ça reste quand même superficiel dans le contexte du film, amha.
Attention ça reste un film sympathique quand même hein, mais trop surestimé à mon goût, j'ai un peu l'impression que les gens lui pardonnent tout juste parce que c'est un film qui condamne le racisme (comme si d'office, cet élement rendait une œuvre excellente).
En matière de film néo-nazi, je ne peux que conseiller Danny Balint que je place au dessus de AHX.

Citer
la caméra e semble pas mal profiter des travaux de Leni Riefenstah dans "Les Dieux du Stade"

Gne ?
O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

Hors ligne Trictus McNatret

  • Tokay bizarre
  • *
  • Messages: 1606
  • Bonjour, je vais te manger.
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #769 le: lundi 16 septembre 2013, 14:51:55 »
OMG D_Y. Go retourner voir le film. Tu as dis une énorme connerie, là, quand même.

(Cliquez pour afficher/cacher)

Et, y a clairement des moments inspirés du film "Les dieux du stade", notamment le match de basket.

Hors ligne D_Y

  • Âme sombre
  • Stratège de Din
  • Sage Goron
  • *****
  • Messages: 10574
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #770 le: lundi 16 septembre 2013, 15:17:02 »
Et donc tu peux me pointer ma grosse connerie ? Parce que je vois pas trop.

Mais bref, pour l'élément du père, là où tu vois une situation extrêmement réaliste (t'abuses pas un peu là ?), je vois une grosse ficelle scénaristique, une facilité pour expliquer le racisme de Derek. A ce titre le fait que le type soit pompier n'est déjà pas anodin et sert cette ficelle, dans la tête du spectateur c'est d'office un gars bien, et là on apprend qu'en fait c'est un gros facho. Désolé mais je trouve ça facile et pas très subtil comme élement de l'histoire.
Et si tu trouves que le fait que Derek et son frère changent d'idées aussi rapidement et radicalement, c'est un cliché bien exploité, ce serait peut être à toi de revoir le film pour y voir ses défauts, et pas en parler comme si c'était un chef d'oeuvre parfait.

A part ça quand on caricature en général on n'attend pas à se faire analyser les élements qui sont caricaturés comme si on les avait pas compris, c'est tout le concept du truc.

Citer
Et, y a clairement des moments inspirés du film "Les dieux du stade", notamment le match de basket.

Ah oui mais non désolé je vois toujours pas, vu que le match de basket est quand même très banal d'un point de vue filmique, là où les Dieux du Stade c'est quand même très droit, très carré, et très propre (ne me dit surtout pas que c'est parce que c'est en n&b, pitié).
« Modifié: lundi 16 septembre 2013, 15:22:01 par D_Y »
O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

Hors ligne Trictus McNatret

  • Tokay bizarre
  • *
  • Messages: 1606
  • Bonjour, je vais te manger.
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #771 le: lundi 16 septembre 2013, 15:43:10 »
(Cliquez pour afficher/cacher)

Hors ligne D_Y

  • Âme sombre
  • Stratège de Din
  • Sage Goron
  • *****
  • Messages: 10574
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #772 le: lundi 16 septembre 2013, 17:54:27 »
(Cliquez pour afficher/cacher)

O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

Hors ligne JeK

  • Chef Skimos
  • ***
  • Messages: 3785
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #773 le: dimanche 22 septembre 2013, 02:03:54 »


Honte à moi de ne pas avoir découvert ce film plus tôt :h:
Ayant réussi à lâcher GTA plus d'1h30 (difficile à croire, je sais, mais je l'ai fait o/), j'en ai profité pour mater mon tout nouveau coup de cœur :coffee:

Wes Anderson, esthète avant tout, n'a pas perdu la main avec ses travellings très propres, ses plans millimétrés et son soin accordé à ses cadres (et quelle mise en scène !). Il possède suffisamment bien ses codes pour que ça ne sonne jamais faux, ou arrogant. La minutie formelle ne s'arrête pas qu'à la composition de ces véritables tableaux vivants : la photographie, les choix musicaux (de Britten à Hank Williams ou au score de Desplat)... tout est mis en œuvre pour un film maîtrisé de bout en bout.


 
Une réussite stylistique, donc, mais pas que : il est aussi généreux dans la richesse des thèmes abordés que dans leur traitement. Loin du moralisme primaire et de la connerie d'un bon nombre de productions actuelles, Moonrise Kingdom est un hymne à la liberté (quel qu'en soit le prix) et à l'amour, le vrai, celui qui n'a pas d'âge et qui rend invincible. Et c'est brillamment écrit : autant rigoureux dans la composition des personnages et de la narration elle-même, que décomplexé et loufoque dans sa tonalité. Il enchaîne les situations authentiques et burlesques (très belle spontanéité des 2 jeunes acteurs principaux d'ailleurs), avec un génie rare.
 
Voilà. Un film aussi beau dans sa plastique qu'intelligent ; aussi sincère et naturel que sophistiqué ; aussi frais et distrayant que mélancolique.



                   
Le meilleur film d'Anderson, et un des incontournables de 2012 !
« Modifié: dimanche 22 septembre 2013, 02:05:40 par JeK »

Hors ligne Rodrigo

  • Prince Zora
  • *
  • Messages: 14229
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #774 le: dimanche 22 septembre 2013, 10:24:36 »
Oui, monsieur. Meilleur film de 2012. :cool: D'ailleurs, il rend particulièrement bien en Blu-Ray, grâce à son esthétique et ses couleurs (très Wes Anderson certes). Par contre, je me suis essayé après à d'autres Anderson, et à part Fantastic Mr Fox, je n'ai pas trop adhéré, genre A Bord du Darjeeling Limited ou La Vie Aquatique, des films sans véritable histoire, qui posent une ambiance sympa, mais qui l'exploitent mal. Au contraire de ce fantastique Moonrise Kingdom en fait.

Hors ligne Suijirest

  • Skull Kid
  • *
  • Messages: 5934
  • Ci-gît Suijirest
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #775 le: dimanche 22 septembre 2013, 12:56:36 »
Je suis allé voir RED 2. A toutes fins utiles, j'avoue ne pas avoir vu le 1.

J'ai bien rigolé devant les répliques bien cinglantes. Les personnages barrés sont très bien faits, quoique je ne dirai pas charismatiques.
J'ai reconnu les plans de Paris comme étant du côté du Louvre et de St Michel.
Les scènes d'action étaient volontairement extrêmes, mais par moments elles faisaient vraiment faux. Notamment la toute première où Moses est menotté et arrive à survivre face à sept terroristes armés de fusils mitrailleurs. Cependant, aucun abus du ralenti, aucun délire de trop et un too-much présent mais consommé.

Bruce Willis joue très bien son rôle d'homme d'action endurci retraité, un rôle qu'il avait tout aussi bien tenu dans Looper. Anthony Hopkins démontre quant à lui sa maîtrise sans égal des personnages mentalement atteints. Quant à Han Bo Chi (Lee Byung-Hun), il fait plus chinois que coréen tellement ils abusent de tous les clichés possibles et imaginables des films de Jet Li, à commencer par le style de combat mélangeant le kung-fu et le kravmaga, sans parler de sa tronche de premier de la classe qui ne colle pas du tout à sa réputation. Du coup, le personnage a beau être intéressant, et avec un bon acteur, il me laisse un souvenir mitigé. Les autres personnages se débrouillent tous très bien (Helen Mirren a d'ailleurs un charisme insoupçonné et Zeta-Jones sait se faire séduisante à souhait... quand elle ôte cette saloperie de chapeau).

Par contre, la femme de Moses (Mary-Louise Parker), j'ai beau (sa)voir que le rôle n'est pas facile du tout, c'est presque la première fois que j'arrive à m'exclamer "mais que c'est mal jouééééé !" en pleine séance depuis Public Ennemies. Ironiquement, elle n'est crédible que quand elle doit jouer faux.

 En ce qui concerne la photographie, bah, bonne utilisation des angles et des lumières, des lieux qui font vrai et des scènes parfois pas très lisibles, sinon c'est très bien.

Cependant je reste profondément outré par le ratage inexcusable sur certaines scènes d'action, vu que le film se vend pas mal là-dessus, et la prestation bien trop mauvaise de Mary-Louise Parker.

Du coup, le film mériterait un bon petit 16/20, mais il finit avec un 13/20 bien senti. :mouais:

Mille mercis à Yorick26 pour la signature !

Hors ligne Trictus McNatret

  • Tokay bizarre
  • *
  • Messages: 1606
  • Bonjour, je vais te manger.
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #776 le: dimanche 22 septembre 2013, 21:42:32 »
Il y a peu, j'ai évoqué le kidnapping dont j'ai été victime, et qui a aboutit au visionnage du film Elysium. Pour ceux qui ont une vie, et ne sont donc pas au courant de tous les détails de la mienne, je rappelle que mes amis ont eu l'étrange idée de m'offrir une place de cinéma, seul moyen qu'ils ont eu de me convaincre d'aller voir un film que je présumais n'être qu'un blockbuster testostéroné de pseudo sci-fi comme il en existe hélas trop. Oui, je suis corrompu et je me laisse acheter; vous noterez que karma a jugé bon de me faire aider un malheureux vieil homme alcoolisé, aux jambes en bouillies, comme pour me permettre de racheter ma conduite.

Bref, le film. Qu'en dire? Et bien, force m'est d'avouer que son scénario est franchement pas mauvais: les richards, blasés de coexister sur une planète à l'agonie, rongée par le virus humain grignotant sa misère crasse dans des bidonvilles d'échelle continentale, se sont installés dans une gigantesque station satellitaire, Elysium, où ils vivent en bon nantis, loin de ces cons de pauvres qu'ils gouvernent, et que Gabin aurait pu injurier avec encore plus de véhémence, à la vue du métrage. Alors que les images chocs nous présentent le grouillant gruyère de L.A, plus proche des favelas que d'une métropole américaine en plein essor, on découvre le protagoniste, un chauve musculeux incarné par Matt Damon, autrefois rascal sans vergogne rêvant d'emmener une minette de son âge avec lui à Elysium, mais s'étant finalement dégoté un job dans l'usine fabriquant les droïdes de sécurité contrôlant les populations.  Sauf que la vie, c'est moche, et avec sa rédemption, monsieur se fait irradier lors d'un accident de travail que le staff de la boîte, d'un indéniable et cinglant capitalisme, passe sous silence. N'ayant plus que cinq jours à vivre, notre skinhead plein de bonnes intentions s'en va frapper à la porte de son copain Spider, qui contrôle le meilleur (et inefficace) réseau de passeur amenant des clandestins sur Elysium, où la technologie pourrait le sauver de sa mort prochaine (parce que, bon, quand il vous reste cinq jours avant de crever, ça craint). Il prend donc "contact" avec Spider, un passeur qui envoie des navettes clandestines sur Elysium (avec plus ou moins de succès), lequel pourrait lui offrir son billet en échange d'une dangereuse mission...

Riche d'une histoire de sci-fi ma foi bien trouvé, ainsi que d'une progression captivante comportant son lot de surprises, Elysium surprend en arrivant à faire du neuf, pourtant non sans réutiliser habilement quelques clichés à bases de sacrifices, de sauvetages, etc... Habilement glissé de façon à prouver qu'il n'y a pas besoin de se montrer transgressif pour être forcément efficace et laissé un brin de nouveauté glisser son nez. On pourra de plus admirer combien le contexte du film est bien conçu et mis en scène: on comprend aisément le fonctionnement du background, les idéologies qui s'y disputent, la technologie mise en oeuvre et les causes plus ou moins altruistes des diverses personnages; d'ailleurs, chapeau à celui qui a eu l'idée de nous épargner un salvateur plein de bon sentiment, même s'il est vrai que le musclé qui fait se retrouve impliqué dans une grande cause en défendant ses intérêts personnels n'est plus un nouvel arrivant parmi les stéréotypes du genre.

Les personnages sont assez bien dessinés: ils sont sobres et efficaces, même s'il pourrait être aisé pour qui aime à jubiler sur la justesse ds portraits des grandes figures d'un métrage, de se plaindre de leur manque de profondeur; mais Elysium est un film qui a son rythme, qu'il ne faut pas casser, et les acteurs arrivent à nous donner ce qu'il manque à notre esprit pour travailler le reste; mention spécial à Wagner Moura, incarnant le charismatique et sémillant Spider, ou encore à Jodie Foster, bien campée en ministre de la Défense fanatique, ce qu'elle fait sans que ce soit too-much. On pourra reprocher à certains d'être un peu trop figuratifs ou caricaturaux, mais ne serait-ce pas se gâcher le plaisir facile, sinon coupable, de s'extasier devant les excès de Sharlto Copley?

Si l'ost, sans être formidable, sait être agréable et remplit bien sa fonction d'éviter au silence de massacrer les oreilles du spectateur réclamant à grand cri son show son et lumière, si les effets spéciaux, classiques et bien rendus sans plus particulier, force est d'admettre que la caméra m'a laissé sceptique... Il y a bien quelques scènes, concentré massif d'action et de violence, qui m'ont paru justifier un cadrage particulièrement mobile, mais je me suis souvent demandé pourquoi on voulait à ce point me faire gerber mon maigre repas étudiant; c'est vrai, quoi, ça bouge de partout, et pas toujours de façon justifié! Autant certains plans, sans casser trois pattes à un canard, sont réussis (on a quelques très bon panoramas, tout de même), autant parfois, ça devient n'importe quoi. Il n'y a pas besoin de jeter la caméra sur un trampoline pour donner l'impression que le film est dynamique, hein?
C'est dommage, parce que c'est justement le genre de chose qui m'agace; j'ai pas de vraies connaissances en cadrage, je me contente de trouver certains films très beau dans leur scénographie, et là, on oscille entre le très bon et le ridicule. Un trop grand fossé entre la qualité des scènes suffit à me faire grincer des dents.

Donc au final, qu'en-dire? Le film est une réussite. Du moins dans son objectif de proposer un bon compromis entre sci-fi pop corn à grands coups de combats épiques et d'effets spéciaux, et de sci-fi profonde et philosophique. On ne joue ni tout à fait sur le blockbuster, puisqu'on laisse au spectateur un background bien monté, ni au chef d'oeuvre de réflexion, puisqu'on prend le parti d'un rythme explosif bien typé action. De l'originalité mais pas trop, de l'efficacité sans trop d'éclats et une morale qui nous épargne la guimauve, je pense pouvoir affirmer avoir vu un bon film à défaut d'un chef-d’œuvre !

Hors ligne GKN

  • Piaf postier
  • *
  • Messages: 6811
    • SW-7822-0270-0436
    • Voir le profil
    • facebook
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #777 le: mardi 01 octobre 2013, 22:51:40 »
Je vais pas en reparler pendant des plombes mais juste de l'effet de dingue :

Aujourd'hui, j'ai revu pour la cinquantième fois -ou pas loin- Les Enfants Loups et je pleurs toujours à chaudes larmes, c'est vraiment fou.




Cette simplicité presque naïve, cette émotion si puissante qui transpire dans les morceaux du film, cette écriture d'une justesse tellement forte et se travail si ultime sur la Mère...

J'ai besoin de câlins. De beaucoup de câlins.
 :'(

Hors ligne TheCockroach

  • Jeune Mogma
  • *
  • Messages: 162
    • Voir le profil
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #778 le: mercredi 09 octobre 2013, 23:11:20 »
Aaaaaah, "Les enfants loups", j'ai adoré !

Sinon, j'suis allé mater "Prisoners" avec Jackman, et je l'ai trouvé assez sympa. Même si, malgré ce que disent les affiches et certains critiques, il n'arrive ni à la cheville de Seven, et surement pas à celle du Silence des Agneaux, il est vraiment pas mal.
Le scénar' tient la route malgré le fait qu'il soit un poil trop prévisible par moments, et les acteurs jouent bien !

Bref, j'vais pas en dire plus parce qu'il est tard et qu'après 3 ans j'ai décidé de finir Desperate Housewives  :R

En gros, je lui met un petit 7/10.

Hors ligne GKN

  • Piaf postier
  • *
  • Messages: 6811
    • SW-7822-0270-0436
    • Voir le profil
    • facebook
Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #779 le: dimanche 13 octobre 2013, 02:57:52 »

La Belladone de la tristesse

Voici un simple "c/c" de la page Arte.tv, le spoil en moins:

Entre sadisme et érotisme, psychédélisme et Art nouveau, un bijou de l'animation pour adultes, inspiré par 'La sorcière' de Michelet. Ce film, qui fut le dernier produit par les Studios Mushi d'Osamu Tezuka, le père d''Astro Boy', appartient à une trilogie prisée des connaisseurs, 'Animerama'.


Ce film, qui fut le dernier produit par les Studios Mushi d’Osamu Tezuka, le papa d’Astro Boy, appartient à une trilogie prisée des connaisseurs, Animerama. Composé d’images fixes lointainement inspirées de Klimt, Mucha ou Schiele, baigné d’une musique psychédélique bien de son époque, il n’a jamais été distribué hors du Japon. Peut-être parce que, même s’il relève clairement du cinéma pinku (genre pornographique japonais), sa dimension onirique et son tempo contemplatif en font une œuvre à part dans le cinéma érotique.


________________________________


Incroyable est le premier mot qui me vient à l'esprit.
Je me suis pris une paire de baffe mais genre la tartine entière avec de l'élan et les cheveux qui partent dans tous les sens.


A voir, vraiment, mais attention, c'est assez violent et pornographiques.











edit: Je viens de voir Oblivion qui est pas mal donc c'est un bon point... mais ce qui est triste, c'est qu'il défonce, écrase et enterre un certain Prometheus.

Oui, je n'arrive toujours pas à croire que Prometheus soit aussi merdique et je rage. Oui, je t'e**erde, Ridley Scott.
« Modifié: vendredi 18 octobre 2013, 17:20:29 par un modérateur »