Non, par exemple Tales of Vesperia ( pour rester sur cette gen ) qui est lent à démarrer mais qui pourtant n'est pas chiant dès le départ... notamment grâce à un héros hors des clichés, des combats superbes, une histoire pas compliquée mais prenante, des graphismes magnifiques qui ne vieilliront jamais ( comme Wind Waker
), des musiques top ( sans pour autant être exceptionnelle )...
C'est marrant, parce que sur tous les points que tu cites je trouve FFXIII supérieur à Vesperia. Bon, je n'ai pas fini ce dernier, j'y ai joué une dizaine d'heures, mais franchement, le début, c'est relativement mou et classique. Sur l'introduction, je trouve FFXIII bien plus prenant, et, sans pour autant être révolutionnaire au niveau du synopsis, quand même moins classique que l'histoire du héros classe qui vit dans la capitale d'un empire qui est divisée en deux, les méchants riches en haut et les gentils pauvres en bas, avec par la suite ce même héros qui part à l'aventure pour récupérer une sorte de cristal.
Ensuite on peut lui adresser les mêmes reproches qu'à FFXIII, dire qu'en combat suffit de mitrailler le bouton "taper" pour buter les ennemis, en utilisant, attention, une potion de temps en temps contre les boss pour se soigner, quant à la progression, ouais y a une map monde, mais elle est super moche et on s'y ballade pas plus de 5 minutes entre 2 villes ou deux donjons. Donjons où, par ailleurs, on avance également en ligne droite, sauf de temps en temps où on peut choisir entre deux chemins, sachant que l'un d'eux mène à un coffre ou un cul de sac, et l'autre à la sortie.
Quant aux personnages, on n'échappe pas plus aux clichés que FFXIII, et c'est même encore pire, la gourde noble aux cheveux roses, le chevalier blondinet valeureux, le gamin boulet qui admire le courage du héros classe...
Et pour les musiques, je pense que c'est sans comparaison. Vesperia est classique, pas très marquant, énervant même parfois avec certains thèmes de village, alors que la BO de FFXIII surprend, tout en étant variée et fouillée, malgré l'inadmissible étron qu'on se tape sur la scène finale du jeu, à savoir Lenoa Lewis. Une faute impardonnable qui n'a rien à faire là et qui gâche l'ambiance, et encore ça n'est même pas la faute du compositeur puisque c'est nos chers collègues Américains qui ont pris cette décision aberrante (vous imaginez si on avait fait une adaptation Française du jeu en mettant un tube de la Star Academy à la fin ?).
Bon, sinon, je vois pas en quoi des psycho-thérapies, exécutées tous les quarts d'heure de jeu, permettent de faire croire que des personnages vivent. Surtout qu'il y a ce "maniérisme" typiquement Nomuresque qui m'écoeure au plus haut point. Du genre je fais des poses trop cool mais en fait je me rends pas compte que je fais pitié. Ca détruit la crédibilité d'un personnage, ça ne le rend pas vivant, pour ma part.
Quand je lis ta description, j'ai le personnage de Snow qui me vient immédiatement à l'esprit. "Je prends des poses trop cool et je me rends pas compte que je fais pitié", c'est exactement ça, sauf que, personnellement, j'ai eu l'impression que c'était totalement voulu de la part des créateurs. Snow n'est pas un mec trop cool et puissant, c'est surtout un pauvre type qui nage dans un délire typiquement japonais du héros de Shonen ("Tout ira bien, je vais sauver le monde en fonçant dans le tas et ça va s'arranger") qui se berce d'illusion quand il est au pied du mur et sans solution. En ce sens, le personnage m'a plutôt inspiré de la pitié par son ridicule plutôt que de l'admiration par sa classe, et ça j'ai bien aimé.
Enfin, malgré tout tu as plutôt raison, FFXIII reste un RPG japonais qui sent le manga, y en a de trop aussi à mon goût, je comprends que ça dérange, même si j'arrive à passer outre, car je trouve justement qu'on a pas un fond dégeu' et une forme sympa, mais plutôt l'inverse.
les personnages [sont] superficiellement complexes
Pas du tout justement. On est loin des délires schyzophrènes de FFVII. Les personnages sont simples finalement, et c'est là d'ailleurs que je trouve le côté "manga too much" que tu décris gênant, parce que la mise en scène qui en met plein les yeux tranche avec cette sobriété.
Edit : j'avais raté ton dernier message au fait avant de poster celui-là (oui j'aime bien prendre mon temps quand j'écris) donc je réponds peut être un peu à des trucs que t'as déjà commenté