Bon sang, sacrilège. Préférer FF12 à FF7 ? Troquer l'originalité, le souffle créatif de la série cotnre un jeu le cul entre la chaise du MMORPG et du RPG traditionnellement chiant ?
Bon, ce FF12 a des points forts, mais très honnêtement je n'y vois que de l'ennui, que ce soit dans l'histoire, les quêtes, la progression du jeu, les maps , tout ça... Les décors sont superbes, et je serai même d'avis de dire artistiques, mais ils ne réagissent même pas avec le joueur, ils sont complètement figés et abritent une multitude de monstres qui ressemblent à ceux que l'on a déjà tués y a trois maps mais avec la couleur qui change.
La diversité s'établit par la couleur ? Une belle leçon de morale mais pas vraiment adaptée au jeu, qui du coup devient un vulgaire "imaginez les couleurs du prochain monstre, attention indice : il a la même forme que les autres".
Le scénario est loin d'être itnéressant, convenu, tout ça, exploitant toujours les mêmes thèmes de la série , ceci dit avec une petite entrée en matière de la politique, de la guerre de manière plus sombre. Cool. Du coup on ne joue plus à Final Fantasy mais à Star Wars Fantasy.
Pour les personnages, Vaan est inutile, Penelo encore plus, restent Balthier et Fran, tombés d'on ne sait où pour on ne sait quelle raison (et que je trouve aussi énervants l'un que l'autre), et Ashe et Basch qui restent pour le coup mes deux préférés, Ashe pour ses regards de killers envers Vaan au début du jeu et car une princesse qui casse du méchant à l'épée c'est rare dans FF, et Basch pour son histoire tragique. Il paraît qu'il aurait dû être le personnage principal d'ailleurs quel dommage que ce fut rejeté cette idée-là... Du coup, on apprécie mal le personnage qui partait d'une base excellente (le patriote déchu, humilié, qui n'a plus aucun repère, qui est destiné à la méfiance absolue, lui dont la fierté l'avait habitué à la confiance permanente).
Au niveau grille des permis même réflexion que pour le sphérier de FF10 : tant que ce sera le même pour tout le monde, ça ne m'intéressera pas, puisque tout le monde aura les mêmes caractéristiques, les mêmes techniques à la fin du jeu.
Les combats sont relativement soporifiques au début du jeu et relativement brouillons à la fin, du grand n'importe quoi occasionné par un système en même temps temps réel et également tour par tour.
La progression du jeu est fort bien dosée, voyez : des monstres, des monstres, de temps en temps une petite énigme mais pas trop dure ou alors bien tirée par les cheveux, et un gros boss en fin de parcours mais de manière à ce qu'il faille tuer 15 fois chaque monstre de la map pour avoir le niveau requis ou bien fouiller toute la map pour avoir trouver les objets qui permettront de le vaincre. Répétez ceci environ 20 ou trente fois vous obtenez l'ennui et la lassitude.
Le véritable point fort : la cosmogonie, l'univers, le background. Tout l'arrière-plan du jeu en réalité. La construction d'un véritable univers avec une véritable histoire cachée qui est au fnal plus intéressante que celle sur laquelle on se penche.
Donc forcément, quand on s'est habitué au reste de la série il est difficile de véritablement apprécier cet opus si différent... dans la qualité.
Ceci dit, petite note, je parle surtout avec la déception que m'a apporté ce Final. Au début du jeu, j'ai été agréablement surpris de toutes ces surprises (la mort de Rasler, le "changement de veste" de Basch, le discours de Vayne Solidor...), mais il se passe ensuite une vingtaine d'heures de jeu sans que rien ne se passe (vous savez, quand on doit partir à Archadia), tout ce passage, là, la Foreteresse de Nabudis, la Forêt de Salika, la Côte de Phon, les Landes de Tsita et le Palais Enfoui de Sohen... Gros relâchement et grosse emmerde par légitime voie de conséquence.