Auteur Sujet: À la bonne recette - Projet  (Lu 155834 fois)

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Hors ligne Chompir

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #75 le: jeudi 01 juin 2017, 18:23:41 »
Chompir ne se souvenais de rien. Il avait très mal au crâne et titubait. Il c'était réveillé dans un lit, dans ce qui devait être une chambre d'un relais.


- Chompir : Où suis-je ? Et pourquoi je me sens si mal ?

Il décida d'allez à l'extérieur. Là il vit ses compagnons en train de manger. Il rechercha du regard Linkondo mais il ne le vit pas. Il vit aussi une Gérudo qu'il avait l'impression de connaître mais impossible de s'en rappeler pour autant.

- Chompir : Où est Linkondo ? J'ai vu Kilton et j'ai pu lui acheter son remède. J'ai aussi recontré quelqu'un qui à construit tout un village, il pourrait nous aider pour le restaurant.

Tout le monde me regardais de manière étrange. Ils avaient l'air peiné de m'entendre dire ça. La première à parler fut Jielsah.

- Jielash : Tu ne te souviens de rien ? C'est Veran machin truc qui à kidnappé Linkon... Je veux dire le Boko. Il ne faut pas penser à son nom sinon on le mettra en danger.

- Stefbad : C'est Verantwo son nom. Je crois que Yorick à eu une conversation avec le Bokoblin grâce au collier nox et j'ai pu en déduire leur position. Ils sont sur le plateau d'Umetake au dessus du canyon Gérudo. 

- Chompir : Qu'attendons nous alors ? Nous devons nous dépêcher d'allez le sauver !

- Yorick : Ecoute Chompir, je sais que ça ne va pas te plaire mais tu ne dois surtout pas y aller. C'est trop dangereux pour toi.
D'après Stefbad et sa vison tu risquerais d'y rester. Et puis tu es bien trop faible encore pour faire quoi que se soit.


Je m'approchais en colère en face d'eux.

- Chompir : On ne peut pas l'abandonner là bas ! On doit faire... (Je venais de m'écrouler au sol.)

Jielash s'approcha et m'aida à me relever. Elle me supporta et m'amena sur un siège.

- Yorick : Ne t'en fais pas Chompir, je ne vais pas laisser au griffe de se monstre. Je vais y aller. Stefbad m'accompagnera pour me montrer le chemin. Jielash va te garder et t'aider. Sur ce nous partons maintenant. Nous n'avons pas de temps à perdre. Je vous souhaite bonne chance de votre côté. Jielash, prend soin de Chompir et empêche le de nous rejoindre.

- Jielash : Très bien. Tu peux compter sur moi.

- Chompir : Je... Je... Je ne suis pas d'accord. Je dois y allez. (J'essayais de me relever mais je n'y arrivais pas.)
Je... Je suis désolé d'être inutile et de devoir compter sur vous. Sauvez Lin... Sauvez le boko mais aussi Vaati le Zora. Il n'a rien fait dans l'histoire.


- Yorick : Je te le promet. Sur ce je vous dit au revoir.

Stefbad et Yorick prirent la route tout les deux à cheval. Ils se dirigeaient vers les contrées Gérudo.
Bientôt ils étaient devenu un simple point au loin. Jielash alla donner à manger aux chevaux mais Chompir l'arrêta.


- Chompir : Nous pouvons allez dans le désert sans passer par le canyon. On peut les rejoindre et les aider si ça tourne mal.
 On peut passer par les hauteurs Gérudo, On peut y accéder depuis les contrées de Tabanta. Ça serait aussi le moyen de te montrer mon village. Il y a d'ailleurs une grande fée par là bas. Elle pourra surement nous aider. Qu'en penses-tu ?


- Jielash : Ça m'a l'air d'être une bonne idée. Surtout que je me vois mal attendre ici alors que tout le monde connais la réputation de la cité Gérudo. Surtout que j'y ai accès alors je ne vais pas me gêner.

- Chompir : Comment ça ?

- Jielash : Et bien vois tu la Cité Gérudo est réservé aux femme. Les hommes n'y ont pas accès. C'est un haut lieu de commerce et de détente. Toutes les femmes en rêve. Mais toi par contre tu ne peux y aller.

- Chompir : On est à côté d'Elimith n'est-ce pas ? Tu te souviens de la teinturerie là bas. J'ai une idée. Dirigeons nous vers Elimith dès maintenant. Avec un peu de chance on y sera avant quinze heure.

Jielash sans poser de question alla chercher les chevaux et aida le Piaf à monter sur Revali. Ils prirent la route vers Elimith. Ils décidèrent de couper la route par une plaine et gagnèrent une heure de trajet. Les voici donc revenu au lieux de rencontre du groupe. Plusieurs semaines c'était déjà écoulé et beaucoup de chose avait eu lieux.
Nos deux comparse laissèrent les chevaux devant la teinturerie et rentrèrent dedans. Après un rude débat avec le propriétaire Chompir réussi à avoir raison. Il du débourser juste cent rubis à la place du tarif habituelle. Grâce à ça il pu se poser sur l'étage au dessus des cuves. Hélas à sa grande surprise le sol s'ouvrit sous lui et il tomba en plein dans la cuve de teinture rose saumon. Jielash était morte de rire devant une tel idée qu'elle ignorait depuis lors.


- Chompir : Merci et au revoir. Je reviendrais vous voir pour enlever la couleur. Et toi arrête de rigoler. Reprenons plutôt la route vers Tabanta. J'aimerais atteindre le relais de Tabanta avant ce soir. Ça sera long mais nous n'avons pas le choix.

- Jielash : (Toujours en train de rigoler.) Excuse moi j'ai jamais vu une telle idée que de se travestir juste pour entrer dans la Cité Gérudo. (Elle aida à remonter son compagnon sur son cheval.) Bon tu es sur que nous allons atteindre le relais de Tabanta dans les temps ?

- Chompir : Si on coupe par Cocorico et qu'on longe la citadelle d'Hyrule on arrivera rapidement en relais de Tabanta mais par contre ça va être dangereux. Là dernière fois que j'ai survolé la région il y avait énormément de gardien. Mais si on fait attention on peut y arriver.
Nos deux compagnons partirent donc d'Elimith vers le village de Cocorico. En une heure et demi il arrivait devant la porte du village.
 Ils en profitèrent pour manger un sauté aux herbes tempo réalisé à partir trois carotte tempo, un flacon d'épice Goron qui restait de son aventure au au relais du pied de la montagne. Et enfin un boisseau de blé. Après un repas pris sur le pouce, nos amis reprirent la route vers le relais de Tabanta.

Une fois arrivé dans la plaine, ils commencèrent à faire attention et longèrent le plus calmement possible la muraille de l'ancienne citadelle.


- Jielash : C'est étrange on dirait qu'il n'y a aucun gardien. Comme si quelqu'un les avaient tous tué. C'est totalement inimaginable. (Ils se mirent à rire.)

Tout à coup ils virent un gardien arriver poursuivis par un étrange Hylien qui le poursuivait à cheval. Il descendit de son cheval et brandit son bouclier pour renvoyer un rayon destructeur du gardien dans sa figure. Il repartie de si tôt après avoir fait un signe à nos deux compagnons.

- Chompir : Je crois que tu avais raison. Il y a bien quelqu'un qui à tué tout les gardiens et il vient de nous sauver la vie. Je crois qu'on ferait mieux de se dépêcher je commence à fatiguer.

- Jielash : Moi de même. Et puis je vais avoir besoin d'un bon sommeil après de tels aventures.

Après avoir traversé le pont de Caroc, la vallée du Néant et la plaine de Céles, ils arrivèrent enfin au relais du pont de Tabanta. La nuit était déjà bien commencé. Ils mangèrent une omelette nature faite avec un œuf de volatile, un boisseau de blé et une motte de beurre. Après ce repas ils laissèrent les chevaux manger des carottes et des pommes avec du blé dans les écuries du relais et ils partirent se coucher. La journée de demain allait être chargé. Ils devaient allés voir la grande fée et passer au village Piaf pour acheter des habits Piafs féminin. Jielash allait pouvoir en profiter pour visiter le village de Chompir. Même s'il l'avait prévenu qu'il devait se cacher pour ne pas qu'on le reconnaisse et lui avait promis une visite plus tard quand ils auront retrouvé tous leurs compagnons dans le désert Gérudo.
Durant la nuit ils reçurent un appel grâce aux colliers nox de Yorick et Stefbad. Ils apprirent qu'ils étaient arrivé au relais de l'orée de la plaine. Ils avaient perdu du temps avec Stefbad qui s'arrêtait à chaque monstre croisé pour prendre des notes dans ses carnets.


- Yorick : Et vous comment allez vous ? Toujours au relais j'espère. Prend soin de Chompir, Jielash.

- Jielash : Ne vous en faîte pas. Nous sommes toujours au relais et Chompir va mieux. Nous n'avons pas l'intention de bouger de toute façon.

Après ce mensonge nécessaire pour ne pas inquiéter plus Yorick. Chompir et Jielash se rendormirent.



J'ai essayé de rattraper au mieux la situation et j'espère que ça ira à tout le monde. Je pense que le mieux est d'attendre que nous rejoignons la Cité Gérudo avant de régler le problème Verantwo.

Hors ligne Krystal

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #76 le: samedi 03 juin 2017, 20:00:15 »
Un petit mot avant de commencer : je suis entièrement d'accord avec Chompir. Le but est de faire une fiction collective et ainsi laisser les autres poster et leur laisser le temps de se retourner. On pas pas tous le temps d'écrire dans la journée, respectez ça. On avait prévu pas mal de choses au début qui ont due être abandonnées parce que certains ont postés trop vite dans demander l'avis des autres.

C'était déjà difficile avec Vaati et Veran machin, mais là Stefbad... Passes sur le tchat et parle avec les autres pour savoir leurs projets, et, svp, attendez que les autres postent avant de continuer tout de suite. La fic' est déjà bien partie en couilles, il faut remédier à ça.

On doit construire à restaurant, pas rouler sur Ganon, 'k ?



Krystal avait chaud. Très chaud. Déjà, quand Kaiwatt et elle avaient traversé le canyon les menant au désert, elle avait senti la chaleur du soleil la brûler sous ses vêtements. Bien qu'elles aient fait la plupart du voyage à l'ombre des falaises, il n'en restait pas moins qu'il faisait lourd. Mais rien ne l'avait préparé à ce qui l'attendait une fois dans le désert même. Elle avait voulu aller à la cité Gerudo pour bronzer, pas pour fondre. L'exposition au soleil était atroce. Pas plus de quelques minutes après avoir quitté l'ombre, elle se sentit étouffer, suer à pleins seaux, limite mourir sous les rayons brûlants. Elle n'aurait jamais pu imaginer une chose pareille quand elle avait pris la décision de venir vers ici. Et ça ne faisait que commencer.

Elles avaient mis moins d'une demi-journée pour traverser le Canyon. Depuis la Forêt du Temps, elles avait marché plusieurs jours pour atteindre l'entrée du désert, et la fatigue se faisait sentir. Même si, d'après les estimations de sa compagne de voyage - sa tortionnaire -, elles devraient atteindre le repaire avant la tombée de la nuit, Krystal commençait à trouver le temps long. Elle avait du mal à suivre le rythme de Kaiwatt, qui était assez soutenu. Trop pour l'alcoolique qui aimait flâner et y aller doucement. Où était ses nuits de douze heures de sommeil ? Ses rêveries auprès du feu ? Ses bons petits plats ? Ca faisait des jours qu'elle bouffait des Bananes Lames, et elle n'en pouvait plus. Sans parler de l'eau.


ꟷ Krystal : Y a un gros machin noir avec truc blanc qui vient de nous survoler...
ꟷ Kaiwatt : Si tu essayes encore de jouer la fille déshydratée pour avoir plus d'eau, c'est raté.
ꟷ Krystal : Mais je te juuuure !

Depuis le canyon, elles se rationnaient car les points d'eau s'étaient faits bien plus rares. Mais avec la chaleur grandissante, la soif était omniprésente. Et ne pas pouvoir boire à sa soif... C'était pour Krystal pire que la torture. Et elle ne se gênait pas pour le faire remarquer. Quitte à user sa salive pour rien.


ꟷ Krystal : J'ai sooooooiiiiif ! File-moi de l'eau, j'en ai plus dans ma gourde !
ꟷ Krystal : Tu sais, ça serait dommage que je meure de déshydratation si près de notre destination. Un peu d'eau rallongerait mon espérance de vie d'au moins CINQ minutes !
ꟷ Krystal : Oooh, je me sens mal. Ma bouche est si sèche. Je vois des choooses... Grand-mère, c'est toi ?
ꟷ Krystal : Ok, tu sais quoi, je vais m'allonger là et rester couchée jusqu'à ce que tu me donnes à boire. Voilà... Me regarde pas comme ça, je céderai pas... RIEN A FOUTRE DE TA SERPE, JE VEUX A BOIRE !

Bref, elle y mettait les formes. En même temps, elle y mettait les formes depuis qu'elle était avec Kaiwatt. Tout avait commencé avec sa coupure au cou. A leur première rencontre, la Yiga l'avait blessée avec sa serpe, et elle n'avait pas voulu s'arrêter pour que la jeune fille puisse nettoyer sa plaie. Elle avait pourtant demandé plusieurs fois - plusieurs dizaines de fois - mais Kaiwatt était resté inflexible. Alors Krystal avait agi, un soir où elles s'étaient accordée une courte nuit de pause, pour se débarbouiller et pour manger un peu.


ꟷ Kaiwatt : Tiens, où est mon bandage de la main droite ?

La prisonnière avait gardé le silence, sa coupure nettoyée, le bandage subtilement caché dans sa manche. Elle s'était d'ailleurs empressée de le jeter dans le feu sitôt la Yiga eut le dos tourné, occupée à couper son Gâteau aux Fruits, qu'elle avait cuisiné avec des baies, quelques pommes, un boisseau de blé et un canne à sucre. Une affaire rondement menée. Elle découvrit par ailleurs que sa tortionnaire avait des bandages de rechange, ce qui la fit longuement monologuer sur l'importance de nettoyer une blessure, en plus d'un large couplet sur l'égoïsme omniprésent dans leur relation et sa répercussion sur leur futur ensemble. Un monologue qu'elle ne finit pas, étant donné qu'elle se réveilla quelques heures plus tard sur le dos de sa compagne, qui l'avait assomée pour avoir un peu de paix. Cette démonstration d'amour valut à Kaiwatt le surnom de "Princesse Charmante", un surnom qui déplut fortement.

Leur traversée du désert n'avait commencé que depuis une heure, et déjà, c'était insupportable. Krystal avait troqué ses vêtements épais contre des plus légers, rebroussant ses manches larges jusqu'aux épaules. Son pantalon était devenu un pantacourt, et sa veste un bandana de fortune. Pour ce qui était de ses chaussures, elle avait gardé ses petites bottes, lui permettant ainsi de ne pas se brûler les pieds, quitte à suer dedans. Mais malgré cela, difficile de se rafraîchir. Même l'eau de leur gourde était chaude comme la braise. Sans parler de leur avancée sous le soleil. Une véritable partie de plaisir.

Néanmoins, après un moment, quelque chose fut en vue au loin. Quelque chose qui attira immédiatement le regard de Krystal, et qui la fit s'arrêter. Encore. Un mirage inespéré pour la jeune femme, qui sentit soudainement son courage revenir.


ꟷ Krystal : Une oasis ! Il y a une oasis au loin !
ꟷ Kaiwatt : C'est le Bazar Assek, une oasis Gerudo.
ꟷ Krystal : Super ! On va pouvoir se rafraîchir !
ꟷ Kaiwatt : On ne s'y arrêtera pas.

La prisonnière tourna lentement la tête vers la Yiga, la fixant les yeux plissés, suspicieuse. Déjà plus d'une heure qu'elles marchaient dans le désert, et alors qu'elles avaient une occasion en or de se baigner et de boire à leur soif, Madâme l'officier supérieur Yiga, la dénommée Kaiwatt, ne voulait pas la saisir ? Y avait anguille sous roche.


ꟷ Krystal : Laisse-moi deviner : tu as déjà été faire du remue-ménage là-bas et ils savent que tu es une Yiga ?
ꟷ Kaiwatt : Exactement.
ꟷ Krystal : ... Tu fais chier.

Sur cette magnifique révélation, les deux jeunes femme continuèrent leur chemins, sous une pluie de jurons proférés dans différentes langues. Oui, Krystal s'y connaissait beaucoup sur le sujet.

Encore une heure et demi de souffrance, où le sable s'insinuait vicieusement dans les vêtements, où le vent semblait avoir déserté les lieux, où l'eau était une denrée rare, tout comme l'ombre. Des ruines furent en vue, et Kaiwatt, après de maintes plaintes venant de sa prisonnière, décida de s'y arrêter pour se reposer un peu à l'ombre. Une fois qu'elles eurent atteints leur destination, elles découvrirent avec surprise un plant de Melons Glagla, qu'elles dégustèrent avec un certain plaisir. Krystal s'étonna d'ailleurs de voir la Yiga manger un autre fruit que leurs odieuses Bananes Lames, une réflexion qui lui valut une tape sur la tête. Une fois régalée et sensiblement rafraîchies - damn, ces melons étaient de véritables glaces ! -, elles somnolèrent un peu, fatiguées de leur voyage. Kaiwatt se permit même une petite sieste, sachant pertinemment que sa victime ne tenterait pas de s'échapper par cette chaleur.

Tandis que Kaiwatt était confortablement installée dans les bras de Morphée, Krystal fut tiré de sa somnolence par quelque chose qui bougeait. Ouvrant les yeux, elle chercha aux alentours, observant le sable qui l'éblouit un moment. Mais une fois ses yeux habitués au trop plein de lumière, elle distingua une forme qu'elle reconnut aussitôt. 


ꟷ Krystal : LÉZALFOS ! LÉZALFOS !

Kaiwatt se réveilla aussitôt, en alerte, tandis que Krystal avait déjà sauté sur ses pieds pour s'éloigner de la créature qui fonçait sur elle. Elle évita de justesse son tir électrique, ce qui lui hérissa les poils des bras, avant qu'elle n'entende le tintement de la rencontre de deux armes. Sans se retourner, elle sut que le Yiga était en train de s'en occuper. En soi, Kaiwatt était occupée ailleurs.

Trop occupée pour la surveiller.

Voyant là une occasion en or de se faire la malle, et surtout tout près de la Cité Gerudo, Krystal décida de fausser compagnie à sa tortionnaire. Surtout qu'elle avait eu la bonne idée d'emporter sa gourde d'eau avec elle. Quel génie elle faisait. Faisant fi de la chaleur qui l'accablait, Krystal se mit à traverser les ruines en courant aussi vite que son corps le lui permettait, préférant emprunter les chemins pavés plutôt que ceux envahis par le sable. Après plusieurs dizaines de minutes, elle réussit à atteindre l'autre côté des ruines. Reprenant son souffle à l'ombre d'une colonne à moitié détruite, la jeune fille se mit à rire.

La voilà libre, une fois encore ! Il ne lui restait plus qu'à atteindre la Cité et à elle les cocktails et...


ꟷ ??? : Pssst.

Encore essoufflée et suante, Krystal releva la tête pour trouver Kaiwatt accroupie sur un pan de mur effondré, l'observant, une expression indéchiffrable peinte sur le visage. 


ꟷ Kaiwatt : Trouvée.
ꟷ Krystal : ... Tu dois être détestée à cache-cache.

Après quelques réprimandes sur la fuite improvisée de la prisonnière, Kaiwatt et Krystal retournèrent chercher leurs affaires, à côté d'un cadavre de Lézalfos, et reprirent leur route vers le repaire. Après plusieurs de marche sous le soleil, de plaintes et de soupirs harassés, elles atteignirent les gorges qui les mèneraient vers leur destination. Elle avaient hâte d'y être, ce voyage était des plus longs et éreintant. Au moins, le reste du chemin était à l'ombre.

En grimpant sur le sable, Krysta remarqua qu'une multitude de statues l'observaient depuis les falaises, leurs yeux de pierres semblant la suivre dans sa montée. Et plus elles avançaient, plus il y en avait, ce qui intrigua l'alcoolique en manque.


ꟷ Krystal : Tiens, pourquoi y a-t-il autant de statues de grenouilles ?
ꟷ Kaiwatt : Chaque statue représente un Yiga. Une fois l'entraînement terminé, chaque nouvel aspirant se doit d'ériger sa propre statue de grenouille en portant la pierre, en la taillant et en gravant le signe de l'oeil avec son propre sang. C'est une sorte de... rituel de passage, on va dire.

Krystal hocha la tête et continua d'observer les curieuses statues tout en suivant son guide.


ꟷ Krystal : Il y a des statues assez amochées.
ꟷ Kaiwatt : Oui, il y a des significations différentes pour chacune d'elle. Une statue brisée veut dire que le Yiga en question est mort, il y en a de plus en plus une fois qu'on arrive vers le QG. Puis il y a les traîtres : si un Yiga se détourne de nous et nous trahis, chaque membre vient rayer sa statue avec sa serpe, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus reconnaissable.
ꟷ Krystal : Brutal.
ꟷ Kaiwatt : C'est notre façon de faire.
ꟷ Krystal : Dis, elle est où ta grenouille ?

Kaiwatt se retourna. Son regard pétillait, et Krystal put même apercevoir l'ébauche d'un sourire se dessiner sur son visage. Elle semblait contente que quelqu'un lui pose cette question.


ꟷ Kaiwatt : Justement, elle n'est pas loin ! Regarde, c'est celle tout à gauche, là-bas, sur cette corniche.
ꟷ Krystal : Hum, elle est un peu plus petite que les autres.
ꟷ Kaiwatt : J'ai sensiblement moins de muscles que les hommes, aussi n'ai-je pas pu porter une pierre trop lourde comme eux.
ꟷ Krystal : Vous la portez ? Pourquoi ne pas tout simplement la faire rouler ?

Cette question fit taire la Yiga quelques instants, le temps de réfléchir un peu à la réponse qu'elle allait donné.


ꟷ Kaiwatt : Très bonne question, la tradition sûrement. Regarde, on est arrivées.

Leur chemin finissait à l'entrée d'une grotte imposante, où trônait au centre un autel. Sept banderoles rouges étaient déployées autour, rendant l'endroit étonnement majestueux. Seul problème : c'était une impasse. Krystal le fit sarcastiquement remarquer, et elle reçut un rire amusée en retour. Kaiwatt se dirigea vers une des banderoles et l'écarta, révélant une entrée secrète. Une entrée secrète qui fit son effet. L'ex-barman s'épancha en félicitations admiratives jusqu'à ce qu'elle atteignent, enfin, ce pour quoi elles avaient voyagé des jours durant.

Le QG des Yigas. Le seul, le vrai.

Même si, pour le moment, cela ressemblait juste à des couloirs interminables, décorés de banderoles rouges et de tables, tous les cinq mètres, croulant sous des dizaines de Bananes Lames. Encore des Bananes, quelle alimentation non variée ces criminels avaient là... Au moins, il faisait frais.


Kaiwatt alla s'entretenir avec un Yiga et laissa Krystal en compagnie qu'un homme masqué, aux muscles saillants sous son uniforme. Ce qui ne laissa pas la jeune femme indifférente.

ꟷ Krystal : Psst, rejoins-moi dans ma cellule ce soir, et j'apprendrai à ces pectoraux à danser la salsa.

Elle ne reçut qu'en guise de réponse un silence glacial et un regard acéré. Tant pis pour la nuit passionnée. Krystal espérait grandement que les autres Yigas de la même carrure ne soit pas aussi coincé que celui qui était affecté à sa garde.

Kaiwatt finit par revenir, la mine sombre. Elle prit Krystal par le bras et l'entraîna dans des couloirs plongés dans la pénombre et déserts, silencieuse. Un silence bien trop lourd qui ne laissait présager rien de bon.


ꟷ Krystal : Un problème ?

Kaiwatt ne répondit pas tout de suite. Elle sembla peser ses mots, mais également vérifier qu'elles étaient seules avant de lui répondre d'une voix froide.


ꟷ Kaiwatt : On a un invité indésirable.
Award #1 Award #2 Award #3
Citation de: Rictus McNatret
Krystal, tu es la plus adorable pedobear du monde.
Citation de: Un paysan
20:29:59 ‹D_Y› j'ai jamais vu quelqu'un de plus machiavélique que toi
20:30:04 ‹D_Y› hannibal lecter à côté c'est chompir

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #77 le: mardi 06 juin 2017, 23:50:29 »
Le bokoblin ne savait même plus depuis combien de temps il était dans sa cage. Le soleil était levé, mais il n'avait jamais su lire l'heure à l'aide de l'astre. Il tentait de compter les chèvres. Il venait d'atteindre les 666 666, avant d'abandonner car trop saoulant. Son dos le faisait souffrir depuis s'il s'était pris "le châtiment de la prison". La cage était tellement petite que en se contorsionnant de douleur il s'était retrouvé coincé dans une position abstraite, comme un baluchon. Et en plus, il sentait encore des brûlures sur le bout de ses membres... Brrr !

Cette douleur avait été atroce ! À peine s'était-il imaginé Ganon (en pas bien beau, faut avouer) qu'il s'était pris une sorte de décharge dans tout son corps, à commencer par son cœur. Depuis, il s’efforçait tant bien que mal à penser à autre chose, ce qui n'était pas chose aisée. Ne pas penser à un élément en particulier était presque aussi difficile que de ne pas penser du tout ! Il avait repensé à son enfance à Elimith, à son wok, à Krystal et finalement à ses nouveaux amis. Puis il s'était rendu compte qu'il aurait vite fait le tour de ses pensées comme ça. Il avait alors commencé à inventer des nouvelles recettes, puis s'était mis à compter les chèvres. Pour l'instant, même si la longueur était insupportable, il avait réussi  ne pas se refaire foudroyer ! Mais un autre soucis s'imposait : à tout moment, le démon "Véranda" pouvait le torturer à tout moment ! D'ailleurs, pourquoi ne l'a-t-il pas encore fait ? Et pourquoi un démon de cette taille allait garder un bokoblin en cage pour l'éternité, comme il l'avait annoncé ? Allait-il vraiment le laisser en cage pour l'éternité ? mmm... Peut-être que le bokoblin allait pouvoir ressortir, un jour ! Nan, parce que déjà qu'une journée, c'est long. Alors l'éternité...


- Verantwo : On dirait que tu t'impatiente... Ne t'inquiète pas, je pourrais te faire souffrir plus tôt que prévu, si tu le souhaite ! Et sache que je ne compte pas rester là, j'ai autre chose à faire que d'inculquer les bonnes valeurs à un bokoblin, même si tu seras une pièce maitresse de nos forces maléfiques. Je t'emmènerais à un endroit qui te plaira : le repaire Yiga !

Linkondo ne se tourna pas vers le démon, faute de place. Les Yigas ! Les fameux Yigas ! Pourquoi fallait-il qu'il se retrouve là-dedans ?


- Verantwo : Ne t'inquiète pas, il te feront un accueil chaleureux, au fond d'une autre cage ! La force des yigas, c'est ce côté persuasion, tu vois ? Tu verras, la méthode de torture n'est pas la même ! En plus, il y a une petite surprise pour toi là-bas...

Linkondo venait de percuter. Mais oui ! C'est vrai que le démon pouvait lire dans ses pensées ! Il fallait non seulement faire attention à la cage, mais aussi à son ravisseur !

...

Et si... Et si Verrine lisa...


- Verantwo : Verantwo. V-E-R-A-N-T-W-O.

Verantwo, donc, lisait Linkondo en train de penser que Verantwo pouvait lire dans ses pensées ? Donc Linkondo savait que Verantwo lisait que Linkondo savait que Verantwo lisait que Linko...


- Verantwo : STOOOOOOP !! Juste, stop ! Ne commence pas avec ce genre de paradoxe stupide ! J'ai déjà eu affaire à d'autres gens stupides qui se faisaient les même remarques, et j'ai eu des mal de crâne horribles ! Alors maintenant, tu pense à autre chose, ce que tu veux, mais pas ça !

Incroyable. Alors comme ça, Verantwo est incapable de ne pas entendre les pensée des gens. Ça, c'était une information pratique !


- Verantwo : Je te préviens, tu n'a pas intérêt à...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIZRFPZIFJZROFIJZPFOIRJFPOZIRJFOZRIJFPZORIFJZROFIAZPDOAIZDJPAEODAEMDAOEDPAEFDOMEAFOPEFOKMPEZZRF...

Verantwo se tint sa tête crispée avec une main, tout en balançant une espèce de laser mauve sur son captif. Linkondo poussa un cri de douleur, qui ressemblait davantage à un étouffement rauque qu'à un cri. Il ne sentait rien, littéralement. Tout son corps ne répondait pas, et il n'avait pas mal. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de hurler. La "fausse douleur" partit en quelque seconde, et tout son corps se relâcha. Il avait compris. Le message était on ne peut plus clair. Ne plus JAMAIS se foutre de la gueule d'un démon. Linkondo décida de tenter un roupillon, et malgré le confort à désirer, piqua un somme




Il se réveilla dans la nuit la plus totale. Verantwo était allongé dos à la cage, et ne bougeait plus. Mais on ne sais jamais.

Monsieur le démon ?

Pssst ! Tu dors ?

...

Hé ! Ho !


Apparemment, il dort bel et bien. Mais on n'est jamais trop sûr. 3, 2, 1...



REVEILLETOILEDEMON ! ALLEZPLUSVITEQUECABLABLABLABLABLABLAJAIPERDUMONWOKETJEVAISTUERKRYSTALCARCESTUNESALEVOLEUSEETJEVAISRECUPERERMONWOKCHERIENBRULANTKRYSTAL
PUISJELAESCUSSITERAIPOURLATUERANOUVEAUENLAJETANTDUHATDUPLATEAUDUPRELUDEETJEPISSERAISURSONCADAVRE...

Tout est ok, il dort. Quelle frayeur, s'il était réveillé ! Donc, normalement, il aurait profité de l'occasion pour s'évader. Alors, par où cmmencer ? Premier problème : l'absence de sortie. DONC, le plan d'évasion est annulé. :-/

Que faire ? Il ne pouvait qu'attendre une nouveauté, qui augmenterai ses chances de survies. Est-ce que Yorick, Jielash et Chompir allaient venir l'aider ? Oh, et puis Stefbad aussi !

Au bout d'un certain temps de réflexion, le bokoblin se rappela de la pierre nox. Mais oui, il pouvait appeler ses amis ! C'était le meilleur moment, pendant que Verantwo dormait !

- Linkondo : Yorick ?

La pierre noire se mit à changer de couleur. Ça marche ! Mais aucun son ne sort...


- Linkondo : Yorick ? Hé, ho ! Yorick !

- Yorick : Linkondo ? C'est toi ?

- Linkondo : Oui ! Je suis content que tu réponde !

- Yorick : Et Verantwo ? Il est toujours avec toi ?

- Linkondo : Oui, mais il dort

- Yorick : Ouf, cela veut dire qu'on peut se parler sans qu'il nous écoute ! Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ?

- Linkondo : Il m'a enfermé dans une sorte de prison maléfique qui me foudroie quand je pense du mal de Ganon ! Le grand seigneur Ganon !

- Yorick : Euh... D'accord... Et tu es où, là ? Quand même pas dans le château d'Hyrule ?

- Linkondo : Non, je suis dans une zone désertique.

- Yorick : Désertique ? Il t'a quand même pas envoyé chez les gerudos ?

- Linkondo : Non, je suis sur un plateau, mais c'est des rochers ! Les bokoblin craignent beaucoup la chaleur, je ne pourrais pas tenir dans le désert.

- Stefbad : Intéressant... Et tu peux supporter jusqu'à quelle température ?

- Linkondo : C'est Stefbad ? Tu es la gerudo qui accompagne Chompir, c'est ça ?

- Yorick : Stefbad, tu es sensée monter la garde.

- Stefbad : Oui, mais c'est le bokoblin qu'on cherche, non ? C'est peut-être la dernière fois que je rentre en contact avec lui, alors j...

- Yorick : STEFBAD ! Retourne monter la garde !

S'ensuivit un long silence. Au bruit, la gerudo devait être repartie. À ses mots, le bokoblin sentit une boule au ventre.


- Yorick : Bon, écoute, Linkondo. Il faut qu'on fasse vite avant que le démon ne se réveille. Peux-tu nous décrire là où tu es ?

- Linkondo : Euh... Oui, je vais voir. Mais on n'y voit pas grand-chose, avec la nouvelle lune. (il tenta de se tourner pour voir les alentours) Ben, y a pas grand chose, en fait. C'est une grande zone plate, mais c'est quasiment entouré de falaises. Eh, et il y a une grosse tour, aussi. Comme celles qu'on voit un peu partout.

- Yorick : Très bien, on va tenter de retrouver ta position... Je suppose qu'une zone aride comme celle-ci doit être soit vers les gorons, soit vers les gerudos. Stefbad pourrais nous aider, elle connaît la région du désert ! Bon, je vais te laisser, il ne faudrait surtout pas que Verantwo soit au courant pour les pierres. Essaie de dormir, comme ça tu n'y pensera plus quand il se réveillera.

- Linkondo : OK !

- Yorick : Rappelle-nous quand il y a besoin, on va essayer de ne pas le faire nous. Ce serait bien trop risqué de le faire. Allez, au plus tôt !

- Linkondo : À bientôt !

La gemme reprit sa couleur noire. Linkondo était soulagé. Ses amis allaient l'aider ! Il n'était pas si seul !
Et sur ce, il s'endormit en quelques minutes.



Linkondo se réveilla dans sa pris... Ah mais non !  n'est pas la prison, c'est un tonneau ! Il s'extirpa du récipient et observa les alentours. Libre ! Enfin ! Il se trouvait dans une petite salle avec une planche de bois, par terre, et un sol en terre jaune. Devant lui, un mur avec une minuscule fenêtre. Derrière lui... Une grille.

Génial ! Enfermé, une fois de plus ! Il aurait dû se douter que son calvaire ne se terminerai jamais ! Au moins, il ne sera plus surveillé par Verantwo, c'est déjà ça. De l'autre côté de la grille, il n'y avait personne. Pas la moindre âme qui vive. Il devait se trouver dans le repaire yiga, en ce moment même. Il vérifia, mais la serrure avait l'air résistante et il n'y avait rien pour crocheter. Il s'assit sur la planche de bois qui devait lui servir de lit. Qu'est-ce qu'il allait faire, maintenant ? Pourquoi il n'y avait personne ? Qu'allait donc lui faire les yigas ? Et Chompir, Yorick, Jielash et Stefbad ? Comment vont-ils se retrouver ? En plus, il avait oublié de leur parler des yigas ! Quelle benêt !

En même temps, il était seul... Il avait peut-être le temps de les appeler... Ça valait le coup d'essayer !


- Linkondo : Yorick ? Psst, Yorick ?

La gemme s'alluma, mais au même moment Linkondo entendit du bruit qui se rapprochait. Un "Linkondo ?" en sortit mais il n'eut pas le temps de répondre, et étouffa son collier dans sa paume. Il ne l'avait pas vu, mais sa gemme ne s'éteignit pas comme il le pensait. Il surveilla les bruits qui se rapprochait de plus en plus. Sa première rencontre avec les yigas. Allaient-ils le torturer dés maintenant ? Où est-ce qu'il allait revoir Verantwo ? Il se prépara au pire. Au fur et à mesure que les bruits de pas s'intensifiaient, le temps semblais ralentir. Il ne sentait plus son corps, et suait à grosse goutte. Puis ils arrivèrent devant sa cellule.

Mais les (deux) yigas ne le regardaient même pas, ils se contentaient de traverser le couloir. Ils portaient une sorte de collant rouge sang vraiment pas esthétique ainsi qu'un drôle de masque blanc avec un motif d’œil qui, il faut le reconnaître, était plutôt classe. Sur leur pantalon se trouvait un élastique. Et sur cet élastique se trouvait une grosse serpe qui faisait la taille de la tête du bokoblin, et qui devait la trancher sans soucis. Ils traînaient une femme qui...

Mais qu'est-ce qu'ELLE foutait là ?

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #78 le: samedi 10 juin 2017, 20:32:37 »
Nous avons quitté le relai de bonne heure, à peine l'aube levée. C'est que la route jusqu'au désert Gerudo sera dure, surtout qu'il nous faut d'abord faire un détour par le village Piaf pour parfaire le déguisement de Chompir. Je suis curieuse de voir à quoi ressemble celui-ci, ils n'est certes pas aussi réputé que la Citadelle Gerudo mais possède apparemment un grand charme pittoresque. Ce sera aussi l'occasion pour moi de récupérer quelques vêtements chauds pour traverser les Hauteurs Gerudo.

Tout d'abord, il fallait passer par delà la grande fissure d'Hyrule. Bien que le pont fut régulièrement emprunté, voir l'abysse immense en dessous de nous n'était pas des plus rassurant, pour moi en tout cas, puisque je ne pouvais pas m'envoler si je venais à tomber. Les grandes éoliennes qui tournaient lentement contribuaient à renforcer l'ambiance pesante des lieux. Il n'y avait que de la roche tout autour de nous et seul le cri d'un faucon à queue rayée venait parfois perturber le silence matinal.
Arrivés de l'autre côté du pont, une nouvelle surprise nous attendait : au dessus du chemin circulant entre deux monts volaient deux gardiens patrouillant sinistrement la zone. Si s'attaquer à un gardien à pieds relevait de l'inconscience, voir de la folie pure, qu'en était-il de ceux qui se frotteraient à de telles armes de guerre ?

Mettant les chevaux au pas, nous descendîmes de nos montures le temps d'analyser la situation. Il semblait y avoir un passage vers le nord mais nous n'étions pas sûre de pouvoir y faire passer les chevaux. Après avoir observé les mouvements des machines apocalyptiques au dessus de nos têtes, nous avons décelé une faille dans leur système de patrouille et décidé de nous essayer à traverser en passant dans leur angle mort. Si ceux-ci nous repéraient malgré tout, il fut convenu de lancer nos montures à toute-allure pour échapper au laser rouge annonçant une salve d'attaque.
Avec d'infinies précautions, nous avons avancé au pas dans leur dos, calmant régulièrement Revali et Horon lorsque la panique leur faisant souffler fort des naseaux et qu'ils menaçaient de hennir. Des monticules rocheux au milieu de la route nous servirent d'abri, formant des angles morts naturels face à leurs yeux mécaniques et nous accordèrent en même temps un bref repos avant de repartir lorsque l'occasion sembla bonne.

Enfin, après une courte traversée qui sembla nous épuiser davantage que si nous avions chevauché mille lieux, nous nous sommes retrouvés hors de vue des gardiens volants. Le soleil était haut dans le ciel. Les jambes un peu flageolantes, je descendis de ma monture et sorti de notre sac de provisions des brochettes de délice des bois au poisson, rapidement préparées avant de quitter le relais. Il avait fallut faire simple, d'où cette recette poisson-champignon connue de tous à base de champi d'Hyrule et de perche d'Hyrule.
Chompir n'avait pas l'air très bien non plus, après cette petite partie de cache-cache. Il ne fallait pas nous surmener, afin qu'il récupéra parfaitement de l'attaque du démon chauve-souris. Nous allions prendre notre temps pour nous reposer en mangeant, puis Chompir me porterait pour voler jusqu'à la source de la Grande Fée qui devait se trouver un peu en hauteur d'après lui.

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #79 le: mardi 13 juin 2017, 02:57:55 »
Après avoir laissé les chevaux en bas du chemin, notre ami le Piaf pris Jielash dans ses serres et l'emporta jusqu'à la source de la grande fée. Ils passèrent devant la tour de Tabanta qui était envahi de corruption. Ce paysage lui rappelait son survole avec Vaati au dessus de la tour d'Akkala. Mais sans les gardiens cette fois. Heureusement. Enfin il se posa dans une petite ouverture dans la roche. On pouvait voir plein de fleures lame dans le coin et des gisement de pierre nox. Chompir posa sa camarade au sol et ensembles ils s'approchèrent de la fontaine.

- Jielash : Quelle étrange endroit. C'est la première source de grande fée que je vois. C'est vraiment très jolie. Je devrais croqué se paysage dans mon carnet. On est dans un lieu entre le brut de la roche et la végétation du à la fontaine.

- Caesa : Je te remercie Jielash. Je savais que vous arriviez, je vous attendais avec impatience. Je tiens grand soin de cette fontaine. Et je sais aussi que vous venez car vous avez besoin de mon aide. Chompir vient par ici s'il te plaît.   

Le jeune Piaf s'avança jusqu'à la grande fée. Elle avait les cheveux violet et elle avait la peau assez mate. Il ne s'attendait pas à ça après avoir vu ces deux sœurs.

- Caesa : Je sais que je ne ressemble pas énormément à mes sœurs. Je me présente je suis Caesa la grande fée de la région de Tabanta. Tu as déjà vu mes sœurs Mijha et Cotura. Vont-elle bien ?

- Chompir : Oui elles vont très bien. Elles m'ont apporté une grande aide avec se collier qui révèle la vérité. Mijha lui a donné le pouvoir d'une amulette nox.

- Caesa : Avec toutes les épreuves que tu as passé ces derniers jours tu es vraiment mal en point. On peut le voir à ton plumage abîmé malgré la teinture et à ton visage. Tu n'as pas arrêté depuis deux semaines pour ton ami Linkondo. Tu ce que tu as gagné c'est une malédiction. Elle te ronge de l'intérieure et risque de te tuer. Oh tu ne le savais pas à ton visage. Ne t'en fait pas je peux l'annuler. Je vais aussi te redonner des forces et rendre ton plumage beau comme avant. Approche. (La grande fée Caesa embrassa Chompir d'un tendre baisé ce qui le rendit confus. Mais grâce à ça la malédiction était enlevé. Après Chompir rentra dans la fontaine pour nettoyer son plumage. Il était enfin brillant comme avant en ressortant et la teinture n'avait pas bougé. C'était de la vrai. Jielsah et Caesa observait notre Piaf qui se sentait gêné.) Je vais appeler mes fées pour qu'elles te rendent tes forces. (Soudain quatre petites fées sortirent de nuls part et tournèrent autour de Chompir avant de disparaître.)

- Chompir : (prenant le temps de s'observer.) Je me sens super bien. Me voilà tout beau et tout neuf. Je vous remercie grande fée Caesa.

- Jielash : Je vous remercie pour ce que vous avez fait à mon ami. Sans vous il aurait fini par mourir sans qu'on le sache à cause de ce Verantwo. Heureusement que nous n'allons pas vers lui.

- Caesa : L'affront sera inévitable. Vous amis court un grave danger. Ils vont tous se retrouver dans le désert Gérudo. Même Krystal.

À ces mots Jielsah et Chompir se regardèrent. Ils avaient peur.

- Caesa : Je ne peux rien faire moi même ne pouvant quitter cette fontaine mais je vais vous offrir des choses bien utile dans votre quête. Tout d'abord pour toi Jielash cette chevalière de rubis qui te permettra de supporter le froid des hauteurs Gérudo plus facilement. Il a aussi un pouvoir cacher, qui te permettra de voir des enfant fée. Ne t'étonne pas trop alors.

- Chompir : T'en fait pas on s'y habitue. Yorick, Le boko et moi on peut les voir. Ils nous on même offert leurs caca.

- Jielash : Beurk c'est écœurant. Je veux pas avoir ce genre de cadeau moi. (Trop tard la chevalière était déjà autour d'un de ses doigts. 

- Caesa : Ah j'oubliais. On ne peut pas la retirer. Hahahahahaha !!
Pour toi Chompir après tout ce que j'ai fait pour toi, je n'ai rien d'autre à t'offrir à moins que... (La grande fée retourna dans sa fontaine.
 Après quelques minutes elle en ressortie.) Voilà ce qui pourrait t'être utile. Tu es un bon archer alors je t'en fait cadeau. Tu sauras t'en servir. C'est une relique qui date d'une époque lointaine et qui aurait appartenu au héros du Crépuscule, qui sauva le royaume il y a bien longtemps d'une invasion de monstre très puissant. Je te confie la visé de l'aigle. Ce masque te permettra de visé avec une précision incroyable même avec une distance très éloigné. Prend en grand soin il te sera utile.


- Chompir : Je vous remercie grandement de ce cadeau incroyable. Je vais le ranger dans ma sacoche accroché à ma ceinture.
 Je suis sur que je saurais en faire un très bon usage.


- Caesa : Et tu l'utilisera plus rapidement que tu ne le crois. Mais j'ai encore un dernier cadeau pour vous deux. Enfin c'est plus quelque chose pour vaincre ce démon de Vaati. Il ne peut être vaincu par vos amis ni par vous même. Il faut une arme divine pour le vaincre. Mais Je peux vous offrir une flèche de lumière. Hélas je n'ai pas la puissance d'en faire plusieurs alors il faudra bien viser. Il a œil qui se trouve sur son crâne. Tu devrais grâce à la visé de faucon lui tirer cette flèche dans le crâne. Mais ne te ratte pas. Après ça il faudra vous diriger vers la fontaine de ma sœur.  Ton ami Vaati le Zora n'a rien fait et il risquera de mourir si vous ne faite rien. Ma sœur saura tout. Sa fontaine se trouve dans l’extrême sud ouest du désert sous un fossile d'une immense baleine. Vous devrez vous dépêcher. Je te confie donc cette flèche jeune Piaf. Reste éloigné et tire lui dessus. En étant assez éloigner il se fera avoir par surprise et ne pourra rien faire. Mais un bon coup pour l'assommer serait préférable. Peut être que tes amis en seront capable.

- Chompir : Je vous remercie de votre aide et je vous jure que je ne raterais pas ma cible. On trouvera votre sœur après et on sauvera Vaati. (Chompir rangea très précieusement cette flèche de lumière dans son carquois. Elle brillait d'un éclat particulier et magnifique.)

- Jielsah : Au revoir Caesa et merci pour tout ce que vous avez fait pour nous. Nous sauverons nos amis. On vous le promet.

La grande fée rejoignis sa fontaine avec un rire très particulier. Nos deux compagnons n'en revenais pas tout ce que si qui c'était passé. Ils reprirent la route pour retourner auprès d'Horon et Revali. Arrivé là bas ils montèrent et se dirigèrent vers le village Piaf. Chompir ouvrant la marche pour montrer le chemin. Ils en profitait pour discuter de ce qu'ils allaient faire. Ils se décidèrent de continuer comme convenu leur plan et de se rendre à la cité Gérudo. Là bas ils aviseront pour avoir de loin Verantwo avec la flèche de lumière offerte par Caesa.
Après plusieurs heures de route ils arrivaient sur une colline qui longeait la gorge de Tragite. Sur le chemin il furent surpris par un rocher qui se souleva après leurs passage. Il s'agissait d'un Lithorok. Ils foncèrent jusqu'à un pont minuscule au dessus du vide. Ils passèrent au pas mais au moins le monstre géant ne les suivrait pas. Par contre il lança son poing de pierre qui manqua de peux Chompir. Après avoir traversé le pont de Xaff. Ils descendirent une route très agréable dans un gouffre. Après quitter ce gouffre ils arrivaient enfin devant le relais des Piafs. En face ce tenait le lac Pipiaf et le village Piaf. Le village natal de Chompir. Jielash observait avec émerveillement le paysage qui s'offrait à elle. Qui aurait cru que dans cette région si rocheuse un tel havre de paix existait. Tout était si verdoyant. On pouvait voir au loin la chaîne d'Hebra aussi. La plus haute chaîne de montagne d'Hyrule.


- Chompir : Je te promet qu'après toutes nos aventures nous reviendrons ici pour nous reposer et prendre un peu de bon temps. Nous irons tous ensembles faire de la luge sur les sommet d'Hebra. Mais d'abord laissons nos chevaux au relais. 

Ils arrivèrent au relais pour laisser Horon et Revali. Le propriétaire était étonné de voir une Piaf chevaucher un cheval.  Ce qu'il ne savait pas c'est qu'il avait Chompir en face de lui qu'il connaissait très bien.

- Chompir : Bonjour nous aimerions laisser nos chevaux ici s'il vous plaît. Ils ne resterons pas très longtemps. Une nuit seulement.

- Pagol : C'est plutôt rare de voir un Piaf sur un cheval. D'ailleurs j'en ai vu qu'un seul et c'était le jeun Chompir qui essayais de monter l'un de nos chevaux. Ahahaha. Dommage qu'il soit parti à la découverte du monde. J'aimais bien quand il venait nous aider ici à s'occuper des chevaux. Un jeune Piaf qui s’intéresse à énormément de chose. C'est un bon gars. J'espère qu'il va bien. (Chompir affichait un léger sourire quand son ami Pagol racontait ça. Jielash s’empêchait de rigoler face à la situation.)

- Chompir : Il doit être très gentil comme Piaf. C'est mon amis Hylienne qui m'a appris à chevaucher quand à moi. Je viens donc lui faire visiter mon village pour la remercier. Je vous remercie pour les chevaux. À demain.

- Jielash : Oui merci pour tout. À demain.  Mais j'imagine qu'il est probable qu'on reviennent pour la nuit.

Nos deux compagnons partirent donc pour le village Piaf. Ils montèrent jusqu'en haut. Chompir voulais juste voir comment allait son grand père Kai. Et puis il était sur que lui le reconnaîtrait et comprendrait la situation. Il aurait surement une ristourne s'il fait la demande auprès du "Paon Rubicond".  Et puis il devait lui raconter qu'il avait vu son ami le roi Dorehfa et son fils Sidon et qu'il était devenu ami. Il devait aussi lui raconter tout ce qu'il avait pu voir ou faire.  Il laisserait surement Jielash faire les achats pendant qu'il lui raconterait tout.
Ils se retrouverais au relais le soir.

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« Réponse #80 le: vendredi 16 juin 2017, 14:26:01 »
Attention, j'ai été inspiré !



"Nous allons chez les Yigas. Krystal et Linkondo y sont et Chompir ne devra pas nous accompagner à la fin du trajet."

 La surprise fouetta l'assistance. Tous me regardaient d'un regard, étonné pour certains, d'autres, désillusionnés et même un désapprobateur, comme si je disais quelque chose de stupide, irréel et sûrement faux ! ... enfin, c'est comme cela qu'ils doivent le percevoir, j'y pense. Je pense que je leur doit quelques explications, mais je ne vais pas pour autant dévoiler mon don... ou plutôt ma malédiction, car c'est très dur à vivre, je ne sais plus ce que c'est qu'une nuit sereine. Je m'hasarde donc à leur dire :

"Non que j'ai quelque chose contre Chompir ! Pas du tout ! Mais en fait... J'ai pratiqué un jour de la divination et j'ai vu quelque chose avec succès, je vais vous raconter :
« J'ai vu un bokoblin. C'est en fait, je m'en rends compte maintenant, pas n'importe qui, c'est le bokoblin spécial qui a désormais une page dans mon carnet, Linkondo. Devant lui, j'ai vu une femme qui essuyait des verres. Tout à coup, un gardien est apparu en dessous d'elle de façon à ce qu'elle le chevauche. Elle a ordonné au gardien de tirer sur Linkondo, mais quelqu'un masqué se jeta devant lui et le sauva in extremis. Puis, Verantwo, je le sais maintenant apparut devant moi et déchira la carte du monde en deux, de façon à séparer le nord du sud, et elle m'a hurlé : "Adieu ! Adieu !"
« Ce matin j'y ai repensé et j'ai compris sa signification désormais, du moins je le pense, en fait, la barman est sûrement cette dénommée Krystal dont vous m'avez parlé et je pense que le gardien est une référence à la technologie Sheikah donc aux Sheikah eux-mêmes qui peuvent être une référence aux Yigas, surtout en croisant ceci avec le fait que Linkondo soit dans un endroit froid. Bref, cela veut dire que Krystal va peut-être essayer de tuer celui-ci pour je ne sais quelle raison, mais qu'elle va le rater, mais le plus intéressant est le fait que Verantwo a déchiré la carte du monde en deux, en séparant le nord du sud, et je pense qu'il veut dire que Chompir, qui vit au nord, va être séparé de ceux qui sont au sud, et sûrement de manière violente. Voilà donc pourquoi je dis cela. Enfin, je peux parfaitement me tromper dans mon interprétation !"

 Tous réfléchissent. Ais-je réussi mon coup ? J'espère que oui ! En tout cas, j'avais installé un silence pesant et on mangeait notre gâteau aux carottes. L'air matinal est frais comme toujours dans ce pays mais un grand soleil se lève et les premiers rayons me caressent la peau de façon que je n'avais jamais réellement pris plaisir à ressentir. Il est vrai que je ne m'expose que peu au soleil au final, même si je parcours le monde depuis... déjà cinq ans ! Tss... Pourquoi y-ais-je pensé ? Je vais de nouveau être morose toute la journée à repenser à ma vie horrible à la cité Gerudo ! De plus, ce n'est pas le moment ! On a des problèmes plus importants !
 J'entendis tout à coup le bruissement d'un pas sur le sol dans la terre battue. Je me retourna et vis Chompir qui arrivait, visiblement il est encore pas totalement remis de son accident ! Il dit :


"Où est Linkondo ? J'ai vu Kilton et j'ai pu lui acheter son remède. J'ai aussi recontré quelqu'un qui à construit tout un village, il pourrait nous aider pour le restaurant."

 Un silence encore plus pesant que celui que j'avais créé s'est installé. Je ne pensait pas que c'était possible ! Tout le monde semblait surpris que Chompir ne se souvenait de rien, mais en fait c'est normal car lorsqu'on subis un grand coup dans la tête, on risque d'avoir des dérèglements dans le cerveau qui font que les neurones ne se remettent pas forcément à effectuer les mêmes schémas mémoriels ! C'est logique ! ... enfin pas pour tout le monde je pense... Jielash repris soudain la parole, elle est apparemment la première à sortir du choc :

" Tu ne te souviens de rien ? C'est Veran machin truc qui à kidnappé Linkon... Je veux dire le Boko. Il ne faut pas penser à son nom sinon on le mettra en danger.

- C'est Verantwo son nom. Je crois que Yorick à eu une conversation avec le Bokoblin grâce au collier nox et j'ai pu en déduire leur position. Ils sont sur le plateau d'Umetake au dessus du canyon Gérudo." répondis-je du tac au tac.

- Qu'attendons nous alors ? Nous devons nous dépêcher d'allez le sauver !" dit Chompir.

- Ecoute Chompir, je sais que ça ne va pas te plaire mais tu ne dois surtout pas y aller. C'est trop dangereux pour toi. D'après Stefbad et sa vison tu risquerais d'y rester. Et puis tu es bien trop faible encore pour faire quoi que se soit." expliqua Yorick.

- On ne peut pas l'abandonner là bas ! On doit faire..." dit Chompir mais il perds tout à coup l'équilibre et ne peut terminer sa phrase.

- Ne t'en fais pas Chompir, je ne vais pas laisser au griffe de se monstre. Je vais y aller. Stefbad m'accompagnera pour me montrer le chemin. Jielash va te garder et t'aider. Sur ce nous partons maintenant. Nous n'avons pas de temps à perdre. Je vous souhaite bonne chance de votre côté. Jielash, prend soin de Chompir et empêche le de nous rejoindre." le rassure Yorick.

- Très bien. Tu peux compter sur moi." acquiesça Jielash.

- Je... Je... Je ne suis pas d'accord. Je dois y aller. Je... Je suis désolé d'être inutile et de devoir compter sur vous. Sauvez Lin... Sauvez le boko mais aussi Vaati le Zora. Il n'a rien fait dans l'histoire." annonça Chompir.

- Je te le promet. Sur ce je vous dit au revoir." conclut Yorick.

 Ouf ! Heureusement qu'il a assuré, grâce à lui on est tous avec un but. Je n'ai rien demandé dans cette histoire mais je suis quand même heureuse de pouvoir aider le groupe de... amis ? Je ne sais pas. J'attends Yorick qui prends son cheval et nous nous dirigeons vers le canyon Gerudo. Le trajet se fait en silence et à chaque fois que nous croisions des monstres que Yorick tuait habilement, je prenais des notes sur ceux-ci. Cela faisait apparemment perdre beaucoup de temps à l'expédition. Le soleil en était à son zénith lorsque nous nous sommes arrêtés dans les ruines de l'étape du seuil. Malgré mon envie intenable d'aller explorer ces ruines, je me suis résigné à préparer des boulettes aux herbes avec un boisseau de riz et deux violettes tempo. Pendant ce temps, je jette un coup d’œil à Yorick qui semble plongé dans ses pensées et ne semble en aucun cas enclin à la conversation. Cela m'est profitable : je ne souhaite pas le faire mais je ne peux m'empêcher de me demander qu'est-ce qu'il n'allait pas. Ça me fait penser à mes relations avec une Gerudo, quand j'étais enfant.

 Elle s'appelait Neyrin et était autant ma seule amie que ma pire ennemie. Elle semblait toujours être enclin à m'aider car je n'avais aucune amie mais souvent, du jour au lendemain, elle me lâchait et me traitait comme toutes les autres le faisaient. Elle me faisait des insultes bien placées ainsi que beaucoup de piques et ensuite, pendant quelques jours, elle faisait comme si nous n'avions aucune relations quelles qu'elles soient et elle redevenait mon amie ensuite. C'est très étrange et je me demande toujours aujourd'hui pourquoi. Mais à chaque fois qu'elle m'abandonnait, je restait totalement silencieuse et j'acceptais mon sort. La situation de Yorick me fait penser à cela. Il n'aspirait qu'à faire un restaurant avec son amie Krystal et voilà que plein de malheurs s’abattent sur lui. Je ne connais que ses malheurs récents mais il n'a pas dû voir la vie en rose auparavant. Je soupire un bon coup. De toute façon, dans ce monde où le malheur ne fait que s'abattre, il est impossible de faire des choses calmes, prévues et normales : j'en suis la preuve, je suis sensé trouver un voï mais je satisfait mon inébranlable curiosité en parcourant le monde et je me fais encore une fois déranger dans mes plans avec cette stupide histoire de Verantwo ! Si seulement elle ne pouvait pas exister... le fait est que désormais j'ai rencontré des personnes et je peux satisfaire une des demandes de ma mère qui était de m'ouvrir au monde... La vie est dure...

 Mes boulettes aux herbes sont en train de brûler donc j'enlève rapidement le wok du feu et j'emballe les six boulettes dans des feuilles locales et j'en sert trois à Yorick qui après un poli remerciement s'en va dans les ruines. Il a besoin de s'isoler pour mieux digérer, dans tous les sens du terme. Je l'observe donc marcher lentement et embrasser le magnifique paysage qui s'offre à nous tout en grignotant sa première boulette. Le vent souffle légèrement et me décoiffe mes longs cheveux lâches. Le soleil caresse toujours ma peau de la même façon que ce matin. Ce décor paisible ne reflète en aucun cas l'état de ce monde dévasté. Je me lève. Je m'en vais faire une promenade dans les ruines à un autre endroit que Yorick. J'ai moi aussi besoin de calme et solitude. J'en profite pour examiner ces ruines de loin et je lâche quelques larmes en pensant à ce qu'ont dû souffrir ces pauvres innocents qui vivaient là. Mais pleurer fait du bien. Je ne retient pas mes larmes qui se mirent à couler à flots sur mes boulettes. J'en mange en même temps et apprécie leur goût salé. Après que j'aie versé toutes les larmes que je pouvais, je repartit vers nos affaires en achevant ma dernière boulette. Je me rééquipe de mon lourd sac et je vais voir Yorick et je lui dit :


"Excuse-moi mais on devrais y aller.

-J'arrive."

 Il l'a dit dans un ton grave. Il arrive et semble lui aussi avoir versé quelques larmes malgré sa masculinité. Il rééquipe son sac et se met sur son cheval. Nous continuons donc le chemin et rien d'autre ne se passe, malgré les monstres croisés que Yorick tue en même temps que je prends des notes. Le temps perdu s'accumule de plus en plus et malgré le fait que j'écrive en marchant, ce sont les montées et descentes incessantes de Yorick qui prennent longtemps. Il m'a un moment dit sèchement que je devrais me battre mais il soupira ensuite en murmurant dans sa barbe. Il était réellement affecté par ses malheurs et au prochain combat je sortit mes deux cimeterres et combattis seule le blob qui s'approchait dangereusement. Yorick me remercia alors.

 Le voyage continua froidement et nous nous sommes arrêtés dans le relais de l'orée de la plaine. Yorick parla dans sa gemme nox à Chompir et Jielash qui sont restés au relais, qu moins c'est ce qu'ils disaient car j'entendis le vent qui soufflait, et je pense qu'il n'y a pas beaucoup de vent du côtés des marais de Lanelle ! On a aussi reçu un appel plus tard, pendant la nuit, de Linkondo. Je montais alors la garde. Il nous dit :


"Yorick ? Hé, ho ! Yorick !

- Linkondo ? C'est toi ?" réponds Yorick

- Oui ! Je suis content que tu réponde !

- Et Verantwo ? Il est toujours avec toi ?

- Oui, mais il dort

- Ouf, cela veut dire qu'on peut se parler sans qu'il nous écoute ! Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ?

- Il m'a enfermé dans une sorte de prison maléfique qui me foudroie quand je pense du mal de Ganon ! Le grand seigneur Ganon !

- Euh... D'accord... Et tu es où, là ? Quand même pas dans le château d'Hyrule ?

- Non, je suis dans une zone désertique."

 Ah ! Cela confirme ce que je pensais ! J'écoute en fait attentivement la discussion. Cela veut donc dire qu'il est sûrement chez les Yigas ! J'aime pas trop les hauteurs Gerudos. Il fait, je trouve, très froid et en plus les couleurs du Canyon se marient mal avec le blanc de la neige. Encore, je vais dans les monts de Hébra, je me souviens d'avoir visité le village Piaf -j'ai peut-être croisé Chompir, qui sait ?-, et d'avoir acheté une tenue contre le froid que je porte toujours dans mon sac aujourd'hui, mais les hauteurs Gerudos, non. Mais je devrais y aller pour retrouver Linkondo ! Et peut-être que j'en ai ce souvenir de froid intense uniquement car je l'ai vu lorsque j'avais tout juste commencé mon voyage, quand je n'avais pas mon attirail Piaf ? Il faudra tester. Yorick questionne Linkondo pour continuer la discussion :

"Désertique ? Il t'a quand même pas envoyé chez les gerudos ?"

 Pas bête ! Je n'y ai pas pensé ! Il peut être dans le désert, et j'aurais alors tout faux ! Linkondo s'empressa de répondre :

"Non, je suis sur un plateau, mais c'est des rochers ! Les bokoblin craignent beaucoup la chaleur, je ne pourrais pas tenir dans le désert."

 Bien. Mais, ils craignent beaucoup la chaleur ? Très intéressant ! Il faut absolument que je prenne des notes car je ne l'aurais jamais découvert toute seule ! Je lui pose donc la question :

"Intéressant... Et tu peux supporter jusqu'à quelle température ?

- C'est Stefbad ? Tu es la gerudo qui accompagne Chompir, c'est ça ?" demanda Linkondo

- Stefbad, tu es sensée monter la garde." ordonna sèchement Yorick.

 Tss... Rabat-joie... Je cherche quand même à me justifier :

"Oui... mais c'est le bokoblin qu'on cherche, non ? C'est peut-être la dernière fois que je rentre en contact avec lui, alors j...

- STEFBAD ! Retourne monter la garde !" ordonna Yorick.

 Bon, OK, t'as gagné ! Je me retourne et je 'monte la garde'. En réalité je ne suis pas du tout concentrée dans mon travail et j'écoute la discussion. En plus, avec la nouvelle lune on ne voit rien ! Mais bon, Yorick est très tendu en ce moment, donc c'est sûrement pour ça. Il dit à Linkondo :

"Bon, écoute, Linkondo. Il faut qu'on fasse vite avant que le démon ne se réveille. Peux-tu nous décrire là où tu es ?

- Euh... Oui, je vais voir. Mais on n'y voit pas grand-chose, avec la nouvelle lune. Ben, y a pas grand chose, en fait. C'est une grande zone plate, mais c'est quasiment entouré de falaises. Eh, et il y a une grosse tour, aussi. Comme celles qu'on voit un peu partout."

 C'est donc sûrement le plateau d'Umetake, la description y ressemble en tout cas. Cela confirme encore une fois ce que je pensais ! Yorick continua donc :

"Très bien, on va tenter de retrouver ta position... Je suppose qu'une zone aride comme celle-ci doit être soit vers les gorons, soit vers les gerudos. Stefbad pourrais nous aider, elle connaît la région du désert ! Bon, je vais te laisser, il ne faudrait surtout pas que Verantwo soit au courant pour les pierres. Essaie de dormir, comme ça tu n'y pensera plus quand il se réveillera.

- OK !

- Rappelle-nous quand il y a besoin, on va essayer de ne pas le faire nous. Ce serait bien trop risqué de le faire. Allez, au plus tôt !

- À bientôt !"

 La gemme nox s'éteint et je continua ma garde au relais. La nuit était paisible et les étoiles formaient un rideau au dessus de nos têtes. C'est paisible. Le monde est paisible mais ce qu'il s'y passe ne l'est pas. Ah... c'est une question existentielle que je me suis déjà posée, pas la peine d'y repenser car sinon ça nous fait pleurer sur notre sort. Un bruissement se fit entendre et je me retourne pour voir d'où il venait. Ce n'était autre que le gérant qui allait dormir. En parlant de cela, il faudrait bien que j'y aille ! Mais sinon j'aurais une autre vision et de toute façon aucune de mes nuits n'est reposante ! Je continue donc ma garde jusqu'à que Yorick se réveille et prenne son tour de garde. Je m'en vais donc dans un lit et je m'endors.

 Je vois... Chompir ? Je m'attendais à Verantwo, honnêtement. Tout d'un coup, je le vois s'illuminer, comme s'il cachait le soleil qui se levait. Ensuite Verantwo arriva, mais en mauvais état. Je revis Chompir qui, s'il avait une bouche, m'aurait souri, j'en suis sûre. Tous deux disparaissent et je vois donc la carte du monde posé sur une table en bois. La carte est sombre et je ne vois rien et tout d'un coup, elle s'illumine. Je relève la tête et je me brûle les yeux avec la lumière.

 Je me réveille en sursaut. Que signifie ce rêve ? Il est beaucoup plus heureux que les derniers que j'ai eue. Je me dépêche de prendre mon carnet et j'écris ce que j'ai vue. Tout d'un coup, je me rendis compte qu'on m'observait. Je regarde autour de moi et je vois Yorick qui est allongé sur sa tranche. Il me dit alors, à ma grande surprise :


"Est-ce que ça t'arrive d'avoir des nuits normales ?"



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« Modifié: vendredi 16 juin 2017, 16:16:35 par un modérateur »
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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« Réponse #81 le: vendredi 16 juin 2017, 17:18:00 »
J'ai mal, si mal, pourquoi ne m'aident-t-ils pas? Ils sont tous là et ils ne m'aident pas, j'ai beau hurler:

Vaati, le zora:  Aaaaah par touts les dieux, aidez moi, JE VOUS EN SUPPLIE, AHHHHHHHHHHHHHHH

Elle me recouvre, elle me recouvre, c'est si douloureux! Que... Un grand noir, je ne vois rien! Je... JE NE PEUX PLUS BOUGER, OU SUIS JE? Ah enfin quelque chose, mais.... Mon regard se déplace mais ce n'est pas moi. Je parle, mais ce n'est pas ma voix. Mes mains sont.... de la couleur des ténèbres. Mon corps.... il ne m'appartient plus. Bon sang je vole? Je ne fais que voir les images. Je ne ressens rien, ni la sensation de voler, rien. Je veux retourner au village zora, je veux les revoir tous! Mais même si Chompir était là je suis sûr qu'il ne m'aurait pas aidé, il n'avait pas l'air de beaucoup m'apprécié..... Etais ce donc mon destin, un corps qui ne m'appartient plus et la dernière personne avec qui j'ai tissé des liens qui ne m'apprécie pas? La déesse de la destinée peut donc se montrer si cruelle....Nôtre vole dure si longtemps, où allons nous ainsi? Mais cet emblème.... Les Yigas?Pourquoi aller ici? ............Mon corps est occupé par...... un monstre? NOOOOOOOOOOON! UN MONSTRE DANS MON CORPS, MON JOLI CORPS? AH, C'EST HORRIBLE!! Et en plus je suis seul, et même si je suis libéré on continuerait à me considérer comme un monstre au service de Ganon. Je serais emprisonné, voir exécuter. Je serais seul.... pour toujours. Le monstre s'endort et je me sens m'endormir avec lui....



Je me suis réveillé, une arme dirigée droit vers moi. J'ai peur mais ça ne semble pas être le cas de ce Verantwo. Il le saisit par la gorge et le menace. Il me fait peur alors que je ne suis techniquement qu'un esprit... Mais oui, je ne suis plus physique, je peux tenter de m'évader de mon corps pour aller prévenir quelqu'un, ....... le prince Sidon et l'armée zora, ils viendront si ils savent qu'une créature dangereuse possède l'un des leurs! J'essaye, j'essaye, j'essaye.... Impossible.Je suis bloquer dans mon corps. Et en plus on dit que les monstres sont immortels à cause de la Lune de Sang... Quelle veine... A c'est reparti pour un envol! Et bien allons y gaiement! Le vide me fait ressentir un certain vertige. On survole les marais prêt de chez moi. Il voyage donc si vite? Il fonce droit vers un groupe de voyageurs dont un bokoblin. Chompir! Il est là au loin! AIDE MOI! AIDE MOI! AIDE MOI! Aide..... moi... par pitié. Bien sur il ne m'entend pas... Mais qu'est ce que je fais? Le bokoblin, je le menace et... Oh mon dieu, j'ai l'air d'avoir sérieusement blessé Chompir. Je devrais l'aider mais je ne peux pas et.... Non... NON! Ce n'est pas moi! je n'ai pas pu avoir kidnappé ce bokoblin! Il suffit de l'entendre pour voir que lui n'est pas un monstre, comme moi. Je l'ai enfermé dans une sorte de cage magique. Il a penser du mal de Ganon et.... Oh mon Dieu il a l'air de tant souffrir! Verantwo arrêtes! ARRÊTES! AAARRRÊÊÊTES! J'ai crié.... mais rien ne se passe. Oh il s'endort encore. Peut être demain sera un autre jour, mais la situation empire tellement........ vous, les compagnons de Chompir et de ce bokoblin, je sais quue vous viendrez le sauver, mais il n'est pas le seul à en avoir besoin! S'il vous plaît, même si vous pensez que je ne suis qu'un monstre, que je ne mérite pas vôtre pitié, ne me tuez pas avec lui! S'il vous plaît.... sauvez moi!



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« Modifié: vendredi 16 juin 2017, 17:27:20 par un modérateur »
Merci à @Aleit pour mon avatar!

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« Réponse #82 le: dimanche 18 juin 2017, 02:32:34 »
J'espérai revoir ce voï. J'aurai aimé en entendre plus sur le Héros de la légende, il en savait beaucoup. Il disait que cela l'intéressait, qu'il voulait en savoir davantage sur tous les mystères qui régissaient la contrée. Il était persuadé que le Héros allait revenir, qu'il n'était pas encore l'heure de désespérer et qu'un jour, le Fléau disparaîtrait. Je n'avais rien ajouté. Après tout, je n'avais pas d'avis sur ce sujet. Lorsque je lui ai demandé de m'en raconter davantage, il m'a dit que je devais découvrir le reste par moi-même. Je le remerciai pour cette conversation enrichissante, puis suis partie me coucher. Je me suis lovée dans le lit du relais, à côté de celui de l'Hylien. Il ronflait fort. Le raffut qu'il faisait ne vint pas troubler mon sommeil, la fatigue m'assommait.

Le lendemain matin, nous nous sommes levés dans les alentours de dix heures. L'Hylien m'avait laissé dormir, disait-il. Apparemment, j'avais l'air tant épuisée qu'il n'avait pas osé me réveiller. Nous sommes donc repartis vers onze heures en direction du village d'Elimith, après un maigre déjeuner. Les voyageurs d'hier avaient disparu. Eux aussi, avaient repris leur chemin. Avec un pincement au cœur, je montai sur mon cheval. C'était une belle monture à la robe brune, je sentais que j'allais vite m'y attacher. Nous reprîmes la route après avoir chargé mon cheval de mes affaires. Durant deux bonnes heures, le trajet fut calme.

L'Hylien s'arrêta subitement, en plein milieu de la pente. Nos chevaux devinrent nerveux. Ils grattèrent le sol de leur sabot, avant de remuer la tête de haut en bas, comme s'ils s'impatientaient.

« Ne bougez pas, dit-il. Il y a des monstres, par ici.

- Quel type de monstre ? répondis-je en sortant mon cimeterre.

- Des bokoblins.

- Vous êtes capable de n'en faire qu'une bouchée, non ? »

Il acquiesça. Nous attendîmes longtemps, un peu trop longtemps à mon goût. Il n'y avait pas l'ombre d'un bokoblin en vue. Je décidai donc de reprendre le trajet, mon arme à la main. J'étais prête à agir si l'un deux venait à surgir.
 
« Hé mais qu'est-ce que vous faites ?

- Nous n'allons pas rester plantés là indéfiniment. Dépêchez-vous. »

Je remontai la pente jusqu'à entendre des grognements lointains. Ce devait être ces bokoblins. Je descendis de ma monture sous le regard de l'Hylien, puis m'accroupis derrière un rocher. Je jetai un coup d'œil de l'autre côté : ils étaient trois, accroupis et avalaient une énorme pièce de viande autour d'un feu de camp. Ils n'avaient pas remarqué ma présence, ni même senti mon odeur. J'ignorai si cela était une bonne idée de m'attaquer à eux. Après tout, nous pouvions traverser sans risquer de nous faire attaquer, à condition d'y aller au pas.
Je me tournai vers mon compagnon de voyage fixé à la selle de son cheval, cramponné aux rênes. Alors, c'était cela, le grand voyageur sans peur et sans regret ? Quelle bravoure !
Je me redressai, lui fit signe que j'allai monter sur ce rocher tout en extirpant mon arc et mes flèches. Il me répondit par des mouvements de mains précipités, m'indiquant de revenir.

J'escaladai jusqu'à me retrouver au-dessus des monstres. C'était l'endroit parfait. Je bandai mon arc, visant la tête du bokoblin à la peau étrangement bleue. Concentrée sur ma cible, je ne fis plus attention à ce qu'il se passait autour de moi. Je pouvais l'avoir aisément à cette distance. Alors que je m'apprêtai à tirer, quelqu'un m'en empêcha en me saisissant les bras fermement. C'était l'Hylien, cela ne pouvait être que lui. Il avait un air paniqué sur le visage.

« Vous êtes folle ! chuchota-t-il, la voix tremblante. »

La flèche fut tout de même décochée, se planta dans la cuisse de l'un des bokoblins. Le monstre poussa un affreux cri de douleur, alarmant les deux autres qui se redressèrent d'un bond. Leurs regards se tournèrent vers nous, puis ils crièrent à leur tour. Le hurlement de leur acolyte couvrait le leur. Ils étaient furieux.
Du haut de ce rocher, nous ne craignions rien. Je décidai alors de tirer à nouveau, bien décidée à planter cette deuxième flèche entre les deux yeux de nos adversaires mais le jeune voï me saisit par le bras, me tira vers lui.

« Fuyez ! Nos chevaux vont se faire tuer !

- Je peux m'en charger, laissez-moi faire, dis-je en résistant. »

Je luttai afin qu'il me lâche. Voyant que je n'étais pas prête de céder, il finit par se résigner, glissa jusqu'à son cheval puis prit la fuite au triple-galop. Ma monture se cabra, apeurée. L'Hylien s'enfonça dans la forêt de sapins, et disparut. Je le regardai partir, éberluée. Venait-il, à l'instant, de m'abandonner ? Serait-il aussi lâche ?

Lorsque je reportai mon attention sur mes trois adversaires, l'un d'eux avait disparu : celui avec la jambe blessée. Prise de panique, je décochai ma flèche dans la tête du bleu qui s'écroula. Le second, qui ne semblait nullement effrayé par la mort de son compagnon, chercha à escalader le rocher pour m'atteindre. Je rangeai mon arc et mes flèches précipitamment, dégainai mon cimeterre et sautai du promontoire. Les bokoblins n'étaient pas bien intelligents, ce qui était un grand avantage. Je me ruai sur le second monstre qui tentait tant bien que mal de grimper sur la paroi rocheuse, le plaquai au sol avant de le tuer d'un coup bien porté dans la gorge. Lorsqu'il ouvrit la gueule pour pousser son dernier cri, son haleine me prit à la gorge, si bien que j'eus des nausées.

Constatant que le dernier avait pris ses jambes à son cou, je me précipitai jusqu'à mon cheval et fonçai vers la forêt à mon tour. Je ne voulais pas rester une seconde de plus dans les parages. J'étais plus furieuse qu'autre chose, à vrai dire. Comment avait-il pu être aussi lâche ? J'en étais encore retournée.

Le chemin était bordé par de nombreux sapins, je ne voyais que la route à suivre. Au bout de quelques minutes de trajet, il finit par s'élargir. Étais-je arrivée au village d'Elimith ? Cela m'importait peu désormais. A la sortie de la forêt, la pente se fit plus raide et au loin, je pus entendre les cris d'enfants joyeux. Ma monture ralentit. Je remontai cette côte, découvris un petit village dont l'entrée était surveillée par un paysan, une fourche à la main. Ce devait être un voï d'une quarantaine d'années. A ses côtés se trouvait quelqu'un sur son cheval, avec qu'il discutait. Je n'eus pas grand mal à reconnaître son interlocuteur.

« Hé ! hurlai-je, furibonde. »

Ils se tournèrent vers moi, intrigués. Je descendis de mon cheval avec précipitation, courus jusqu'à l'Hylien avant de l'attraper par le col de son vêtement pour le déloger de la selle de sa monture. Surpris, il ne savait que dire.

« Je savais bien que les voïs étaient lâches ! On ne m'avait pas menti sur votre sujet !

- Aaah.. M'dame, je suis désolé mais je tenais à ma peau ! se justifia-t-il. Mais r'gardez, nous sommes arrivés à Elimith en un seul morceau ! »

Je cernai mieux le personnage désormais. C'était inutile de persister avec une personne telle que lui. Je le lâchai. Il eut un mouvement de recul, cherchant à garder une distance entre lui et moi. Le paysan était perdu, ne sachant que faire face à une situation comme celle-ci. J'allai ranger mes armes dans mes bagages.

« Ça suffit, dis-je en essayant de retrouver mon calme. Je resterai au village quelques jours, mais je repartirai sans vous.

- Non, non, non ! s'écria-t-il en se précipitant jusqu'à moi. Vous n'pouvez pas partir comme ça ! Vous n'pouvez pas voyager seule !

- Je trouverai un autre compagnon de voyage, ne vous inquiétez pas. »

« Modifié: dimanche 18 juin 2017, 13:38:38 par un modérateur »

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #83 le: dimanche 25 juin 2017, 21:33:08 »
Chompir m'avait laissé devant la boutique du Nid d'étourneau afin de nous réapprovisionner pour le voyage à venir. Il s'était ensuite directement envolé vers les sommets du village afin de parler avec le chef. Tout en haut, au dessus des dernières maisons de bois, reposait un oiseau mécanique immense sur la tour de pierre servant de base au village.
D'après les Piafs, c'était le héros qui l'avait forcé à se poser là. Il était assez incroyable de se dire qu'au même moment où nous vivions nos vies hasardeuses dans cette ère maudite du royaume d'Hyrule, un héros légendaire se battait pour venir à bout du mal qui régnait en maître. C'était un peu difficile à croire et habituellement, je me méfiais de ces rumeurs mais voir la silhouette sinistre du gardien au dessus du village leur donnait un peu plus de crédibilité.

Après avoir fait des provisions, je décidais de continuer ma visite des lieux. Une agréable brise passait entre les structures de bois formant le village et ses maisons circulaires, telles de petits nids jonchant le flanc d'une montagne. Je ne m'attardais pas près de l'auberge où un couple se disputait et continuait plutôt mon voyage vers les hauteurs. Les jeunes piafs voletaient de plateformes en plateformes ou couraient dans les escaliers en gazouillant gaiement. Aussi je m'arrêtais un instant pour les écouter entonner des chants traditionnels avant de me rendre au magasin de vêtements.

Chompir m'avait confié la tache de lui prendre de quoi s'infiltrer dans la Cité Gerudo, seulement je ne pouvais pas dire que je m'y connaissais beaucoup quand il s'agissait des goûts des Piafs en matière d'habillage... Pas que je sois davantage renseignée au sujet de la mode Hylienne d'ailleurs.
Je choisissais finalement, en grimaçant à la vue du prix, une tenue rose pâle qui devrait bien aller avec la teinture des plumes de Chompir, ainsi qu'un petit bijou ornemental pour les plumes de la tête. Je prenais aussi un pantalon épais et des bottes rembourrées pour moi-même, car bien que l'artefact offert par la Grande Fée m'aiderait à conserver de la chaleur, il m'en faudrait plus pour lutter contre le froid des Hauteurs Gerudos et marcher dans la neige.
Alors que je pensais me ruiner avec tous ces achats, je fus surprise quand le vendeur sembla savoir qui j'étais et me fit une ristourne. J'y devinais là une intervention de Chompir qui avait dû prévenir ses semblables tandis que je me promenais. Cela m'évitais en tout cas d'être totalement à sec niveau rubis, même si ma bourse s'était tout de même bien allégée.

Puisqu'il y avait un espace pour cuisiner, je préparais des tourtes à la viande avec de la venaison, un boisseau de blé, une motte de beurre et un cristal de sel. Avoir des plats déjà préparés avec nous serait utile lors de notre traversée des Hauteurs. Chompir pourrait me porter pour atteindre les sommets de la chaine de montagnes plus facilement mais il faudrait ensuite traverser ces plateaux immenses pour se rendre en direction du désert.
Le soleil avait commencé sa descente dans le ciel, teintant d'orangés le lac Pipiaf. Ses rayons réchauffaient ma peau comme une dernière caresse avant de disparaitre, il devait probablement faire glacial la nuit dans le coin. Au vu de l'heure, je ferais bien de rassembler mes affaires et me rendre au relais à l'entrée du village pour retrouver Chompir, comme nous l'avions décidé.

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À la bonne recette - Projet
« Réponse #84 le: mercredi 28 juin 2017, 15:41:39 »
Tandis que Jielash partait en direction des boutiques, Chompir arriva devant la hutte de son grand père. Le chef du village Piaf, Kaï. Il savait qu'il allait se faire reconnaître très rapidement mais il savait aussi que son papy ne dirais rien à sa mère. Il entra.

- Kaï : Tiens mais qui est cette jeune Piaf ? Je ne la connais pas. Oh mais... Mais oui c'est bien toi. Ohohoh. Que fait tu habillé comme ça, Chompir ?

- Chompir : Oh papy ! (Il alla le serrer dans ses bras.) Si tu savais ce que j'ai vécu depuis que je suis parti ! J'ai tant de chose à te raconter mais d'abord je vais commencer par une demande. J'aimerais que tu uses un peu de ton autorité pour une amie hylienne qui va acheter des choses dans les boutiques. On va avoir beaucoup de dépense à faire. On va se rendre dans les hauteurs Gérudo pour atteindre le désert et pour ça il va nous falloir de bonnes tenues et de la nourriture. Je lui ai donné une part de ma bourse. J'ai l'intention de me déguiser en femelle Piaf pour infiltrer la cité Gérudo.

- Kaï : Ohohoh, c'est du pur génie ce plan. Bien sur tu peux compter sur moi pour les petites ristournes. Allez maintenant explique moi tout sur ton voyage. Et qui est cette amie Hylienne ?

Le jeune Piaf commença à expliquer comment tout c'était passé après son départ. Le survole de la plaine avec le Bokoblin qui attaquais les autres et qui n'allais être que son ami Linkondo. La rencontre avec Jielash qui avait peur de voler l'offrande à la statue. Le fait qu'il avait appris grâce à elle à monter à cheval et qu'ils étaient partis pour le village d'Ecaraille. L'attaque des Yigas sur le chemin. Les blessures et l'aide apporté par le chef d'Ecaraille.

- Kaï : Oh ? Tu as rencontrer le vieux d'Ecaraille. On avait pris la mer étant plus jeune. On avait passer trois jours en pleine mer. Ah ça remonte tout ça. Il allait bien ? Et je suis pas étonné qu'il t'ai aidé. Il a toujours eu l'âme charitable.

Je continuais donc ma narration et lui expliquais qu'il allait très bien. Je lui dit qu'après avoir fait un tour en mer sur un radeau que je faisais avancer avec mes ailes, nous avons été attaqué par un Lézalfos. Après ces aventures à Ecaraille nous étions donc partie pour le village d'Elimith. Là bas je lui expliquais qu'on avait rencontré le bokoblin qui parle et Krystal. Une folle, ivrogne, méchante, qui prenais un malin plaisir à diriger tout le monde et les manipuler. Peut de temps après il avait rencontrer Yorick. Le collègue de Krystal. Il voulait construire un restaurant.

- Chompir : J'ai promis de les aider à le construire. Mais hélas tout à mal tourné après. Nous sommes partie à Cocorico pour voir si on ne pouvait pas construire le restaurant là bas. Pendant que mes compagnons étaient partie là bas j'ai du garder le boko mais hélas une lune de sang est apparu et j'ai été obligé de le tuer. Le pire dans tout ça c'est qu'il est revenu à la vie mais il est devenu doré.
 Après ça on est parti voir la grande fée Cotura qui m'a permis de me laver mes plumes. Elle m'a aussi donné ce collier qui force la personne qui le porte à dire toute la vérité pendant une heure. Après ça j'ai décidé de quitter mes amis pour partir chercher un dénommé Kilton qui aurait de quoi empêcher des crises lors des prochaines lunes. Sur la route je me suis arrêté au domaine Zora. J'y ai d'ailleurs pu rencontrer le roi Dorefah. Il m'a expliqué que vous étiez de très bon amis et que vous aviez fait beaucoup de chose ensemble quand vous étiez plus jeune. Il m'a offert des outils et de la nourriture pour mon voyage et j'ai pu me faire un bon ami là bas.
 Le prince Sidon. Vous saviez qu'il avait un fan club ? Ah oui son fan club je dois vous en parlez, j'ai rencontré là bas au jeune Zora du nom de Vaati il voulait absolument que je l'emmène voir Kilton à cause d'une tache dans le dos. Je suis arrivé en Akkala. Là bas il y a un village du nom d'Euzero qui a été construit. Je suis devenu ami avec le charpentier et sa femme. C'est un village vraiment magnifique tout comme la région. Je voulais d'ailleurs rencontrer un professeur Sheikah du nom de Faras mais il n'était pas là. J'ai par contre pu parler à son fourneau du nom de Sherry. Là bas j'ai pu aussi rencontre la grande fée Mija qui m'a permis avec mon collier de parler à distance avec quelqu'un d'autre qui porte une gemme nox taillé. Oh et bien sur j'oublie le plus important ; la rencontre avec Kilton. Quel étrange personnage ? Vous devriez voir ça. En tout cas il m'a beaucoup appris. Il tient une boutique qu'il emmène un peu partout en Hyrule. Il vend des objets très étranges et il a sa propre monnaie : Le Streums. On peut en avoir en échangeant des morceau de monstres. 


- Kaï : Oh le roi Dorefah va bien ! Je suis content. Et content que tu sois devenu ami avec son fils. Je l'avais rencontrer il était tout jeune. Pour ce qui est de ce Kilton, je ne savais pas du tout. Comme quoi, je n'ais pas tout découvert. Houhouhou. En tout cas,
 je vois que tu as découvert beaucoup de peuple d'Hyrule et tu as drôlement mûri. Je suis vraiment fier de toi. Houhouhou.


Et Chompir continua d'expliquer tout ce qu'il c'était passé à son grand père, Kaï qui avait l'air de redevenir jeune en écoutant tout cela. Il parla de Verantwo et de sa rencontre avec Stefbad. Enfin il expliqua ses blessures face à Verantwo et son arrivé ici avec son amie. L'idée qu'il avait derrière la tête et la rencontre avec la fée Caesa.
Ça y est ! Il venait enfin de tout raconter. Après plusieurs heures d’explication et de détailles, remarque il avait tout raconté à son grand père, ce grand aventurier qui au même âge était parti découvrir le monde. Il était content et voyait son grand père fier de lui. Il alla le serrer dans ses bras et lui promis de revenir lui présenter tout ses amis après leurs passages dans la cité Gérudo.

Chompir pris le temps d'observer une dernière fois la vue avant de partir. De voir la beauté du lac et des colonne luxuriante qui forme le village Piaf. Demain ils partiraient de bonne heure pour atteindre le plus tôt la cité Gérudo. La nuit commençais à tomber et il était temps de retrouver Jielash au relais. Il fallait qu'il découvre ce qu'elle lui avait acheté comme tenue.

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« Réponse #85 le: mardi 04 juillet 2017, 21:20:28 »
J'ai pas encore relu, mais c'est là !



Krystal se dandinait, d'une jambe à l'autre, sur place. Non, elle n'avait pas envie d'aller au petit coin et, non, elle n'avait pas de vers aux fesses, elle était juste impatiente. Ce n'était pas dans sa nature d'être comme ça, mais quand même, cela faisait plus de quarante-cinq minutes qu'elle poireautait, entourée de deux gardes Yiga, attendant le bon vouloir du Chef Suprême. Car on lui avait promis - depuis des jours ! - une entrevue du tonnerre avec Kohga, lui jurant torture et damnation éternelle, mais que neni. Le grand maître vaudou n'avait pas l'air de vouloir la recevoir, et cela la contrariait énormément. Elle avait fait tout ce voyage, et il avait été éreintant, pour se faire refuser à sa porte ? Elle ne l'acceptait pas.

Après encore dix loooongues minutes d'attente, où elle avait fait quelques remarques cinglantes vis-à-vis de la situation qui n'avaient pas arraché un battement de cils à ses deux accompagnateurs, on annonça enfin que Kohga allait la recevoir. Toute contente au premier abord, la poigne forte et brutale qui lui attrapa le bras la ramena bien vite à la réalité. Elle était en mauvaise posture. Et ça n'allait pas en s'arrangeant. Elle grimpa deux volées d'escaliers, tirée de force par l'un des gardes patibulaires, avant de finalement déboucher à l'air libre, dans une immense clairière où un gigantesque trou se tenait au centre. Il n'avait rien d'autre à signaler, la place était aussi vide que le désert en lui-même. A l'exception de deux silhouettes qui se dessinaient au loin, se découpant au soleil.

La première était imposante et grande, quoique qu'un peu enrobée. Sapée de rouge et de noir, agrémentée d'une collerette jaune et d'un masque blanc, cette personne semblait être le chef des Yiga en personne. Mais le plus étrange était celui qui se tenait à ses côtés : une personne entièrement enveloppée d'une brume noire, pourvue de deux grandes ailes. De loin, elle pouvait entrevoir deux yeux rouges, ainsi qu'un énorme oeil jaunâtre sur le front. Un démon, en somme.

Cette vision fit ralentir Krystal, qui fut tirée encore plus fort par le garde. Confronter Kohga, il n'y avait pas de problème, mais cette vision de cauchemar ? Elle avait ses limites. Aussi, quand elle fut bien en face des deux hommes en pleine conversation, elle resta silencieuse. Mortellement silencieuse. Et quand ils finirent par remarquer sa présence, elle sentit un long frisson parcourir son échine quand l'énorme oeil jaune se posa sur elle. Ok, elle était vraiment pas bien là.


ꟷ Kohga : Qu'est-ce que c'est ?
ꟷ Garde : La prisonnière de Kaiwatt. Une tenancière qui vous a escroqué.
ꟷ Kohga : Ah oui, l'arnaqueuse de bananes.

Il marqua une pause, les yeux au loin, réfléchissant, mais Krystal ne l'avait pas écouté. Elle avait démarré une guerre de regard avec l'énorme atrocité qui n'arrêtait pas de la fixer de façon bizarre. Voire... intéressée. Elle n'osa pas se l'avouer, mais elle était effrayée. Mais genre, vraiment. Dans sa tête, c'était le vide total, elle ne trouvait rien à dire, à répliquer, elle voyait juste cet oeil, et ce regard rougeoyant la fixer.

Non, franchement, elle avait peur. Mais quand elle dévia son regard pour finir par fixer Kohga, elle sentit sa peur s'envoler, et le cauchemar qu'elle était en train de vivre s'estompa peu à peu. Elle souffla, un poids énorme s'enlevant de sa poitrine, ses idées s'éclaircissant. Elle avait retrouvé ses esprits, enfin. Pour sûr, elle irait pas crier sur tous les toits qu'elle avait complètement perdu ses moyens devant un drag-queen ailé.


ꟷ Kohga : Tu es donc celle qui a arnaqué les Yigas de deux milles rubis en refourguant des caisses pleines de pierres.
ꟷ Krystal : Ouep.
ꟷ Kohga : Je vois.

La jeune fille attendit son jugement avec un brin d'appréhension... Mais il ne vint pas. Kohga semblait être perdu dans ses pensées, trop préoccupé par autre chose pour s'occuper de son cas. Krystal fronça les sourcils. Elle ne le montra pas, mais elle fut fortement offensée par ce manque d'attention envers elle. Il fallu encore une paire de minutes avant que le chef de la bande ne réagisse. Il soupira et fit un geste désinvolte.


ꟷ Kohga : Je n'ai pas le temps de m'occuper de telles broutilles, débarrassez-vous en.
ꟷ Verantwo : Si je puis me permettre.

La voix puissante et profonde, grave, fit sursauter Krystal, qui se tourna vivement vers le démon, qui prit la parole.


ꟷ Verantwo : Elle pourrait nous être utile.
ꟷ Kohga : A quelles fins ? Elle ne semble pas être d'une grande utilité, pour moi en tout cas.
ꟷ Verantwo : Elle a pourtant bien réussi à arnaquer les Yigas et à s'en sortir plusieurs mois durant. Gardons-là, on se sait jamais, ses... talents pourront servir un jour.
ꟷ Kohga : Tss, peu importe. Emmenez-là.

Suite à ça, les deux gardes s'emparèrent de la jeune femme sans ménagement et lui firent faire demi-tour. Mais en s'éloignant, Krystal put sentir sur elle le regard du démon, qui la suivait jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Elle ne savait pas ce qu'il avait derrière la tête, mais cela ne présageait rien de bon.

Une fois engagée dans le couloirs sombres du QG, la jeune femme se sentit bien mieux. Cette échange avait été effrayant, et elle avait sentit ses jambes faiblir au fur et à mesure de la conversation. Mais, maintenant qu'elle était loin de cette vision cauchemardesque, elle allait bien. Au moins, maintenant, elle allait pouvoir se reposer. Elle suivit ses deux chiens de garde jusqu'aux profondeurs du repère, là où s'alignaient des dizaines de cellules aux gros barreaux noirs, infranchissables. Ce n'était pas par là qu'elle allait s'enfuir, dommage.

Mais en passant devant une cellule, un mouvement attira son attention. Elle tourna distraitement la tête, sans vraiment vouloir voir ce qui l'avait un peu intriguée.

C'était drôle, comme ces derniers temps, des situations plus que cocasses lui arrivait. Comme, par exemple, elle était tombée sur Jielash à Emilith. Ou alors sur Kaiwatt dans une forêt paumée. Mais là, c'était le pompom. Aussi étonné qu'elle, Linkondo la fixait, éberlué, campé dans un tonneau et, pour finir, enfermé dans une cellule. Dans le QG des Yigas. Mais comment diable avait-il atterri ici avant elle ? Il s'était téléporté ou quoi ? Mais avant qu'ils n'aient pu se dire quoique ce soit, les deux gardes entraînèrent la jeune femme plus loin, l'éloignant du bokoblin.

Elle eut une demi-seconde pour réfléchir, mais cela suffit pour qu'elle établisse un plan, bien que simple, afin de se retrouver dans la même cellule que le monstre.


ꟷ Krystal : Mettez-moi dans la même cellule que le bokoblin.

Silence. Mais elle ne s'avoua pas vaincue. Après tout, elle avait plus d'un tour dans son sac.


ꟷ Krystal : Je suis quelqu'un qui a besoin de compagnie, donc, mettez-moi dans la même cellule que le bokoblin.
ꟷ Garde : Ca n'arrivera pas.
ꟷ Krystal : Oh, pretty boy...

Elle sourit et s'arrêta, résistant à la poigne qui essayait de la tirer dans une cellule plus loin.


ꟷ Krystal : Que ce soit clair entre nous : je suis une personne qui a réussi à arnaquer les Yigas et à leur échapper... du moins jusque ici. J'excelle en ce qui concerne les rumeurs : je les lance, et elles roulent jusqu'à devenir inarrêtables. Et je suis l'auteur des plus brillants livres érotiques jamais écrits.
ꟷ Garde : ... Et ?
ꟷ Krystal : Et si jamais vous ne me mettez pas dans la même cellule que ce bokoblin, non seulement je lance la rumeur que vous deux entretenez une relation des plus intimes, mais en plus j'écrirai un livre dessus. Avec pleins de détails.

Le silence qu'elle reçut en retour lui fit comprendre qu'elle n'allait arriver à rien avec ces menaces. Apparemment, leur romance, entre deux magnifiques hommes à la musculature parfaite, était déjà connue de tous.


ꟷ Krystal : Ai-je omis de dire que je peux aussi être très chiante ?

Après un accord silencieux et tacite entre les deux gardes, Krystal finit par être jetée dans la même cellule que Linkondo. Peut-être en avaient-ils eu marre d'elle, ou peut-être avaient-ils eu peur de ses menaces. Moui, pas la dernière proposition.

Époussetant ses vêtements, Krystal se releva et fit face au bokoblin, qui restait sans voix devant cette apparition sublime. Fière de son petit effet, elle lui adressa un large sourire et ouvrit grand ses bras.


ꟷ Krystal : Helloooo ! Content de revoir tata Krystal ?

Mais pour toute réponse, le monstre blanc se jeta sur elle. Elle laissa échapper un cri, ce qui arrivait bien trop souvent ces derniers temps, avant de percuter le sol froid et crasseux, menacé par Linkondo qui semblait hors de lui. Au moins, il n'avait pas de serpe.


ꟷ Krystal : Tout doux, tout do...
ꟷ Linkondo : OU EST MON WOK ?!

Quoi ? Après tout ce temps, il ne demandait pas comment elle allait ? Quel rustre il faisait ! Elle voulut lui faire la réfléxion, mais son compagnon de cellule se mit à la secouer violemment, continuant de hurler sa question.


ꟷ Linkondo : OU. EST. MON. WOOOOOOOOK ?!
ꟷ Krystal : Ililil estestest icicicici !
ꟷ Linkondo : MON WOOO... Hein, il est ici ?
ꟷ Krystal : Mais oui, ils l"ont juste embarqué avec mes affaires, mais je l'ai gardé. Content ?

Linkondo se calma enfin, arrêtant de secouer la pauvre Krystal comme un prunier. Cette dernière se redressa sur ses coudes, tandis que son agresseur soufflait, soulagé de savoir son bien le plus précieux en sécurité, près de lui. Même s'il n'était pas avec lui.


ꟷ Krystal : ... Tu sais que cette position est très suggestive ?
ꟷ Linkondo : Oh mon dieu.

Il se releva vivement, dégoûté, tandis que la jeune femme se mettait assise en tailleur. Il fallut à Linkondo quelques minutes pour se remettre de cette remarque salace, et encore une de plus avant qu'il ne s'asseye sur son tonneau retourné, enfin prêt à papoter.


ꟷ Krystal : Allez, raconte-moi, comment t'es arrivé ici ?
ꟷ Linkondo : Toi d'abord.
ꟷ Krystal : Bah écoute, j'ai fait de la luge, je suis tombée sur la Yiga que j'ai arnaquée, elle m'a capturée et elle m'a amenée ici. Ton tour.

Linkondo poussa un grand soupir avant de se mettre à table. Il raconta tout : son enlèvement, sa séquestration, les paroles terrifiantes du démon. Jusqu'au moindre détail. Même le plus insignifiant. Il était bon conteur, en tout cas.


ꟷ Krystal : Attends, ce Verantwo, c'est le démon ailé tout en noir, avec un énorme oeil jaune tout flippant sur le front ?
ꟷ Linkondo : Oui, c'est ça, comment tu...
ꟷ Krystal : Je l'ai rencontré y a pas une heure avec Kohga, il fait carrément peur. Il l'a convaincu de me laisser en vie car j'aurais apparemment une utilité cachée.
ꟷ Linkondo : C'est bizarre... Peut-être a-t-il des plans pour toi aussi... Peut-être c'est aussi pour ça qu'on est venu ici.
ꟷ Krystal : Brrr, ça me fiche la chair de poule de savoir que ce démon pense à moi.
ꟷ Linkondo : Faut que j'en parle à Yorick.

Il commença à fouiller ses poches, sous le regard suspicieux de Krystal, qui l'observait faire. Elle ouvrit la bouche et la referma, incertaine. Que lui avait fait ce démon durant le temps de son emprisonnement ? En tout cas, il devait avoir eu un sacré coup sur la tête. Encore. Et en beaucoup plus violent.


ꟷ Krystal : ... Yorick n'est pas dans ta poche, hein. Il est trop gros pour rentrer dedans. Même s'il a perdu son petit bidon...
ꟷ Linkondo : Je sais, je sais ! Juste, attends...

Il se leva, aux abois, et alla jusqu'aux barreaux de la prison, cherchant nerveusement quelque chose. Ou quelqu'un. Krystal mit quelques secondes à comprendre qu'il cherchait à savoir s'il y avait des gardes qui patrouillaient, ou s'ils étaient seuls et tranquilles. Mais à quelle fin ? Une fois qu'il fut assuré qu'il n'y avait personne aux alentours, Linkondo alla s'asseoir aux côtés de sa compagne de cellule et sortit de sa poche un pendentif. Un pendentif composé d'une gemme nox, et grossièrement entourée d'un cordon. Elle avait beau chercher, la jeune femme ne savait toujours pas où le bokoblin voulait en venir. Jusqu'à ce qu'il approche la pierre de son visage et ne murmure un nom bien connu.


ꟷ Linkondo : Yorick. Yorick, tu m'entends ?

Krystal afficha la même tête que précédemment. Non, sérieusement, y avait vraiment un truc qui tournait pas rond chez lui.


ꟷ Krystal : Linkondo, tu parles à une pierre.
ꟷ Linkondo : Je sais, mais je peux communiquer avec Yorick. Hé, Yorick !
ꟷ Krystal : Écoute mon gars, ce serait génial si c'était possible. Mais c'est une pierre. Une pierre. Je sais pas ce que ce Verantwo t'as fait, mais ça va pas vraiment bien dans ta tête en ce moment, tu devrais peut-être...
ꟷ Yorick : Linkondo, c'est toi ? Tu vas bien ? Où es-tu ?

Le sourire que fit Linkondo était énorme, mais rien n'égalait l'expression qu'affichait Krystal en ce moment même. Yeux écarquillés, bouche grande ouverte, sans voix. Il était rare de la voir ainsi, mais franchement, là, elle était clouée. Il était vraiment en train de parler avec Yorick. Au moyen d'une pierre. Une gemme nox. Comment ?


ꟷ Linkondo : Oui, je vais bien, je suis dans une cellule.
ꟷ Yorick : Une cellule ? Tu n'es plus dans le désert ?
ꟷ Linkondo : Non, Verantwo m'a emmené chez les Yigas. Apparemment, il est bien copain avec leur chef.
ꟷ Stefbad : Au moins, on a plus à chercher leur localisation exacte.
ꟷ Linkondo : Oui, et, euh, y a quelque chose que vous devez savoir...

Il n'eut pas le temps d'en dire plus : le cerveau jusqu'alors gelé de Krystal se remit soudain en marche, ayant enfin compris ce qu'il se passait à cet instant.


ꟷ Krystal : Oh mon dieu, tu peux communiquer à distance avec une PIERRE ? C'est trop bien, j'en veux une !
ꟷ Linkondo : Oui, c'est vrai que c'est pratique...
ꟷ Krystal : Et c'est qu'avec toi ou Yorick peut m'entendre ?
ꟷ Stefbad : Qui est-ce ?
ꟷ Yorick : ... Tu te fous de moi là ?
ꟷ Krystal : Hey, Yoyo ! La forme ? C'est trop drôle ces pierres, vous en avez une en rab ? Et qui est avec toi ? Jielash ?
ꟷ Linkondo : Non, c'est Stefbad, une Gerudo, une nouvelle arrivée.
ꟷ Krystal : Oooh, c'est très bien d'étendre ton cercle d'amis pendant mon absence. Tu t'en sors sans moi ? Pas encore en dépression ?

Le silence qui suivit fut étrange. Plus un mot ne résonnait dans la petite cellule, aussi Linkondo se demanda si la communication n'était pas coupée. Mais la gemme brillait encore. Il s'avérait que ce silence était annonciateur d'une grosse tempête. Et cette tempête s'appelait Yorick.


ꟷ Yorick : Mais tu te FOUS de moi ! L'univers doit se foutre de ma gueule ! Toi ! Comment oses-tu me demander comment je vais ? Ma partenaire, ma collaboratrice, celle avec qui je devais construire un restaurant, en qui je devais avoir confiance, s'est barrée sur un wok sans aucun remords. SUR UN WOK ! COMME CA ! En glissant et en disparaissant en à peine quelques secondes ! Pouf, partie ! Sans même un au revoir ! Tu m'as laissé tout seul, Krystal, tout seul ! Je t'aurais pardonné, tu sais ? Pour le resto-bar. Mais tu as préféré t'enfuir. Comment as-tu pu me faire une chose pareille ? Comment as-tu pu me laisser ! Et voilà que quelques jours après, tu réapparais comme une fleur et tu me demande si j'ai la forme ? L'air de rien ! Non, Krystal, je n'ai pas la forme. Loin de là.
ꟷ Stefbad : C'est elle, Krystal ?
ꟷ Yorick : Je suppose que tu as été rejoindre tes amis les Yigas après ta fuite. Bien joué, au moins des gens qui veulent encore de toi ! Tu es bien installée là-bas ? Traitée comme tu penses le mériter ? Je parie que ta nouvelle bande est GÉNIALE ! Tellement géniale que tu nous as déjà oublié ! Je n'ai pas raison ?
ꟷ Krystal : En fait, j'ai été capturé et presque condamnée à mort, donc...
ꟷ Yorick : Et bien tant mieux, tu n'as ce que tu mérites ! On va venir délivrer Linkondo, mais toi, tu resteras là-bas, à pourrir dans une cellule, là où est ta place. Et crois-moi, je n'aurais aucun remords à te laisser à ton sort ! Bien au contraire ! Tu vas vivre ce que j'ai véçu ! Tu te sentiras abandonnée, furieuse, et ce sera bien fait pour toi !
ꟷ Linkondo : Hem, Yorick, je sais que Krystal n'est pas un nage, mais tu devrais peut-être...
ꟷ Yorick : Me calmer ? Il est hors de question que je me calme ! Cette garce s'est jouée de nous et elle va encore s'en sortir ? C'est non ! Je ne laisserais pas passer ça aussi facilement ! Je...

Des bruits de pas se firent entendre plus loin. Percutant que ces bruits ne venait pas de la pierre, mais bien du couloir qui se trouvait derrière Linkondo et Krystal, ces deux derniers paniquèrent. Si les gardes trouvaient la pierre, c'en était fini de leurs petites conversations à distance ! Ou plutôt dispute. Ou monologue.


ꟷ Linkondo : Gardes ! Gardes ! On vous rappelle tout à l'heure !

Aussi vite qu'il put, le bokoblin cacha la pierre dans sa poche et alla se planquer dans le tonneau qu'il retourna d'un tour de main. Krystal, quand à elle, resta assise par terre, guettant le couloir. Lorsque le garde arriva à la hauteur de leur cellule, elle lui adressa un sourire colgate, l'air de rien.


ꟷ Krystal : J'aime beaucoup mon compagnon de cellule, on croirait avoir un animal de compagnie !

Elle ne le vit pas, mais elle était presque sûre que le garde avait levé les yeux au ciel avant de repartir faire sa ronde. Une fois éloigné, la jeune femme et le bokoblin se mirent d'accord pour utiliser la pierre plus tard, quand ils seraient sûrs qu'aucun garde ne rôde. Ils décidèrent de prendre du repos, un repos bien mérité, jusqu'à ce moment. Grâce à son talent naturel, Krystal réussit à négocier la petite couchette de paille, tandis que Linkondo se contenterait du sol et du tonneau, ce qui semblait lui convenir. Par bonté d'âme, sa compagne de cellule lui donna de la paille afin qu'il ait au moins un oreiller.

Alors qu'elle allait s'endormir - et enfin avoir une grasse matinée ! -, Krystal repensa aux paroles de Yorick. Il semblait en colère, et blessé qu'elle l'ait laissée en plan. Elle en éprouva même une pointe de culpabilité. Mais, trop épuisée pour approfondir davantage ses pensées, la jeune femme se laissa aller au sommeil. Elle aurait tout le temps d'y penser demain.


« Modifié: mercredi 05 juillet 2017, 03:19:19 par Krystal »
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« Réponse #86 le: mardi 18 juillet 2017, 20:11:03 »
Heum... y'a quelqu'un :niak: ? Bon, je continue !



"Est-ce que ça t'arrive d'avoir des nuits normales ?" demande Yorick

 Là, il me prends au dépourvu. Comment lui expliquer ? C'est impossible ! Je ne peux pas me permettre de dévoiler mon don / ma malédiction au grand jour ! Et une excuse bidon ne pourra pas me sauver la mise car on risque de dormir ensemble encore longtemps au vu des évènements à venir. Encore deux ou trois nuits au minimum, cela devra forcément être découvert ! Me voyant hésiter, Yorick me dit :

"Je vois... Deux fois j'ai dormi dans la même salle que toi et deux fois tu a fait un cauchemar, de plus tu nous a sorti l'endroit où Linkondo est bien avant qu'il nous recontacte. Et maintenant, tu ne trouve pas tes mots pour pouvoir expliquer ce nouveau mauvais rêve, cela signifie que tu me cache, non pardon, que tu nous cache quelque chose. Crache le morceau car tu sais aussi bien que moi qu'un mensonge ne passera pas et ne fera aucun bien."

 Waw. Il est loin d'être stupide ! Il est sûrement inutile de continuer à lui cacher mais sinon ça fera comme avec les Gerudos de la cité ! C'est l'une des raisons pour lesquelles je suis partie en voyage. En effet, peu de temps avant que je parte, j'ai fait un aveu à Neyrin, qui était alors amicale avec moi. Je lui ai dit que j'avais le don de voir l'avenir. Je le regrette amèrement aujourd'hui car elle l'a dit à ses autres amies et finalement toute la cité le savait. J'étais alors harcelée de toutes part par des femmes qui voulaient que je lise leur avenir. Cela me frustrait tellement que c'était à partir de ce moment-là que j'ai commencé mes nuits blanches. Je faisais souvent à ce moment-là des escapades en dehors de la cité pour revenir juste avant l'aube. C'est en faisant ces escapades que j'ai découvert des ruines dans le désert et j'ai peu de temps après commencé à écrire mon premier carnet. J'y étudiait les ruines que je fouillais méticuleusement. J'en faisait des plans détaillés et je regardais tout de près. Je lisait les inscriptions en Gerudo Moyen que j'ai reconstitué en observant ces inscriptions et en les comparant avec les Gerudo Moderne que je sais parler naturellement. Néanmoins, j'étais de plus en plus frustrée par ma vie le jour et ma vie nocturne a été de plus en plus un désir, une inspiration. Quand le jour de ma sortie officielle était enfin venue, j'ai eu une longue discussion avec ma mère qui m'a fait que des reproches et qui m'a demandée de revenir que quand tous ces problèmes seront réglés. Je suis donc partie pour me trouver un Voï, me sociabiliser, fuir cet enfer, étendre mes plaisirs nocturnes, explorer le monde et satisfaire ma curiosité. Trois ans après cette discussion, je ne suis arrivée qu'à deux des objectifs fixés : fuir l'enfer et étendre mes plaisirs nocturnes à la journée entière.
 Mais revenons aux problèmes urgents. Je pense que Yorick est quelqu'un de confiance, et j'ai envie de lui accorder la mienne. Mais j'ai peur d'accorder ma confiance à quelqu'un, surtout voyant ce que ma pseudo-amie en avait fait. Après un temps d'attente, je décide de déclarer la vérité à Yorick :


"En fait, j'ai depuis petite une malédiction.
-Laquelle ?"me dit-il du tac au tac.
-Je vois l'avenir à chaque fois que je dors, ce qui fait que je n'ai eu des nuits reposantes que quand j'étais très jeune. Cela explique pourquoi je vous ai fait cette déclaration étrange hier. J'étais sûre de me faire paraître pour une dingue mais j'ai préféré le faire avant que quiconque meurt par inadvertance.
-Donc ce que tu nous a dit était la pure vérité sur l'avenir ?
-Non, car ce que j'ai dit n'était qu'une interprétation. Je consigne en tout cas tout ce que je vois dans mes carnets, donc si tu veux consulter pour tirer une conclusion sur l'avenir, tu peux le prendre.
-Tu sais, tu aurais pu nous le dire avant, je commence à connaître tout le monde et je peux te dire qu'ils sont digne de confiance. Si Krystal était là... tss... je te dirais quelque chose d'autre mais là, elle n'est pas là ... donc je peux t'assurer qu'on ne t'abusera pas.
-On m'a déjà abusé, donc, du plus haut que mes directive t'atteignent, je te demande de ne pas trahir la confiance que j'ai décidé de t'accorder.
-Je la respecterai."

 Yorick me fait comprendre que c'est la fin de la discussion. Je me lève et je vais préparer du curry de venaison avec un boisseau de riz, de la venaison et une bouteille d'[épices goron[/b] que j'ai trouvée dans les ruines qu'on a visité. Elles ont sûrement été oubliées par un voyageur précédant car elles paraissaient en bonne force. Je mets tout cela dans des assiettes que le gérant du relais m'a gentiment prêtée et j'en donne une à un Yorick bien plus souriant qu'hier, comme quoi, il a bien recouvert. Comme je l'ai promis au gérant, je nettoie les assiettes après et on repart. Cette fois-ci, le trajet se passe dans la bonne humeur et nous entamons parfois des discussions. On commence à se mettre d'accord sur les monstres en chemin que je tue, épaulée par Yorick à l'arc. On fait parfois des pauses pour boire ou reprendre notre souffle, et on remarque à ce moment-là qu’on a fait beaucoup plus de chemin que le premier jour. On a atteint rapidement la vallée Gerudo et je commençais à avoir des souvenirs nostalgiques de ma sortie officielle de la cité. Pendant une pause au pied du Mont Nabooru, nous avons été contacté par Linkondo :

‘‘Hé, Yorick !’’

 Yorick réagit immédiatement et prends la pierre nox cachée dans sa tunique de voyage. On entendit des bruits pendant ce temps mais ils semblaient tellement éloignés que j’ai pensé que ce n’était rien d’important. Yorick réponds alors :

‘‘Linkondo, c'est toi ? Tu vas bien ? Où es-tu ?
-Oui, je vais bien, je suis dans une cellule.
-Une cellule ? Tu n'es plus dans le désert ?
-Non, Verantwo m'a emmené chez les Yigas. Apparemment, il est bien copain avec leur chef.’’

 Logique : tout ce que j’ai comprit se révèle juste. Je ne me suis donc pas trompé, du moins pas totalement, sur mon interprétation de mon rêve. Mais s’il est réellement chez les Yigas, ce sera dur de trouver l’entrée car ils ont la fâcheuse habitude de changer l’entrée de leur antre fréquemment… mais le plus dur dans cette histoire est de les infiltrer, ce qui est quasiment impossible, cela revient à espionner des espions ou à arnaquer des arnaqueurs : c’est ridicule ! Je remarque donc :

‘‘Au moins, on a plus à chercher leur localisation exacte.
-Oui, et, euh, y a quelque chose que vous devez savoir…’’

 J’ai très peur tout d’un coup, voyant la façon avec laquelle Linkondo disait cela. Je m’attendait au pire lorsqu’une voix inconnue coupa Linkondo :

‘‘Oh mon dieu, tu peux communiquer à distance avec une PIERRE ? C'est trop bien, j'en veux une !
-Oui, c'est vrai que c'est pratique...’’ répondit Linkondo.
-Et c'est qu'avec toi ou Yorick peut m'entendre ?
-Qui est-ce ?’’ je demande à l’assistance.
-... Tu te fous de moi là ?’’ bouillonna Yorick.
-Hey, Yoyo ! La forme ? C'est trop drôle ces pierres, vous en avez une en rab ? Et qui est avec toi ? Jielash ?’’ réagit cette voix inconnue
-Non, c'est Stefbad, une Gerudo, une nouvelle arrivée.’’ répondit Linkondo
-Oooh, c'est très bien d'étendre ton cercle d'amis pendant mon absence. Tu t'en sors sans moi ? Pas encore en dépression ?’’ dit cette connaissance de Yorick.

 Cette voix féminine a dit quelque chose qu’il ne fallait pas… du moins je le devine en voyant Yorick s’enflammer à une vitesse exponentielle. Super, encore un moment de dépression va venir après cette intervention de Krystal, je devine. Le moment est arrivé, Yorick explose:

‘‘Mais tu te FOUS de moi ! L'univers doit se foutre de ma gueule ! Toi ! Comment oses-tu me demander comment je vais ? Ma partenaire, ma collaboratrice, celle avec qui je devais construire un restaurant, en qui je devais avoir confiance, s'est barrée sur un wok sans aucun remords. SUR UN WOK ! COMME ÇA ! En glissant et en disparaissant en à peine quelques secondes ! Pouf, partie ! Sans même un au revoir ! Tu m'as laissé tout seul, Krystal, tout seul ! Je t'aurais pardonné, tu sais ? Pour le resto-bar. Mais tu as préféré t'enfuir. Comment as-tu pu me faire une chose pareille ? Comment as-tu pu me laisser ! Et voilà que quelques jours après, tu réapparais comme une fleur et tu me demande si j'ai la forme ? L'air de rien ! Non, Krystal, je n'ai pas la forme. Loin de là.
-C'est elle, Krystal ?’’ je réponds surtout pour tenter de calmer le jeu, mais cela ne marche pas.
-Je suppose que tu as été rejoindre tes amis les Yigas après ta fuite. Bien joué, au moins des gens qui veulent encore de toi ! Tu es bien installée là-bas ? Traitée comme tu penses le mériter ? Je parie que ta nouvelle bande est GÉNIALE ! Tellement géniale que tu nous as déjà oublié ! Je n'ai pas raison ?’’ continua Yorick. Waw, elle a traité avec les Yigas… mauvaise idée...
-En fait, j'ai été capturé et presque condamnée à mort, donc...’’ répondit Krystal.
-Et bien tant mieux, tu n'as ce que tu mérites ! On va venir délivrer Linkondo, mais toi, tu resteras là-bas, à pourrir dans une cellule, là où est ta place. Et crois-moi, je n'aurais aucun remords à te laisser à ton sort ! Bien au contraire ! Tu vas vivre ce que j'ai véçu ! Tu te sentiras abandonnée, furieuse, et ce sera bien fait pour toi !
-Hem, Yorick, je sais que Krystal n'est pas un nage, mais tu devrais peut-être...’’ tenta Linkondo.
-Me calmer ? Il est hors de question que je me calme ! Cette garce s'est jouée de nous et elle va encore s'en sortir ? C'est non ! Je ne laisserais pas passer ça aussi facilement ! Je…
-Gardes ! Gardes ! On vous rappelle tout à l'heure !’’ coupa Linkondo.

 Les pierres reprennent leur couleur habituelle. Je m’empresse de dire à Yorick qu’il faut reprendre le chemin, et il me suit en acquiescent. On continue notre chemin dans la vallée et je tente de le calmer. Je n’ai aucune qualités sociales, vous l’avez compris, mais j’arrive étonnamment à le calmer et notre voyage continue dans la bonne humeur. Nous arrivons au Relais du Canyon Gerudo au zénith du soleil et je décide de préparer un pilaf de volaille¹ avec un boisseau de riz, un œuf de volaille, une motte de beurre et de la viande de volaille pour initier Yorick aux spécialités de la région, et il semble bien aimer ce plat. Je profite de cette pause plus longue pour parler de la marche à suivre :

‘‘Nous allons bientôt arriver au Bazar Assek et alors il nous faudra camper jusqu’à l’arrivée de nos compagnons de route. Il est interdit aux hommes d’accéder à la cité Gerudo mais si tu as besoin de quelque chose de très important qui ne se trouve que là-bas, comme une tenue de Voï Gerudo – oui, on se prépare à l’arrivée du prochain roi, qui ne devrait pas tarder – je veux bien te faire une fleur et aller te la chercher, mais que les choses soient bien clair, je n’y irai qu’une fois, donc prépare bien tes choix ! Pardon, j’y ai des mauvais souvenirs. Bref, lorsqu’on sera tous réunis, on devra préparer un plan d’attaque sur le camp Yiga. Ne t’inquiète pas, j’ai des contacts ici – aussi irréaliste que cela puisse paraître – qui sauront nous donner des informations quand aux Yigas. Si tu as une question, je t’en prie.
-Aucune qui me vient à l’esprit.
-Très bien, allons-y !’’



Note de bas de page : ¹ - Je sais que j'ai déjà présenté cette recette mais j'en présente un autre pendant ce chapitre, c'est juste pour combler les trous ^^
Squibbo s'est échappé mais je l'ai rattrapé. Je l'ai retrouvé moi seul alors qu'il tentait de s'enfuir par les douves. Avoir une ascendance zora ne donne pas des ailes, des nageoires plutôt !
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À la bonne recette - Projet
« Réponse #87 le: mercredi 19 juillet 2017, 00:28:57 »
Oui il y a quelqu'un.  :hihi:
Juste des membres en vacance pour certains, ou d'autres très occupé. Donc un peu dur de poster. Mais merci d'avoir posté et fait un peu avancer les choses.
Si jamais je trouve le temps pendant mes vacances, j'essayerais de poster un petit coup.  :oui:

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« Réponse #88 le: samedi 22 juillet 2017, 02:01:01 »
C'est plutôt gênant, le garde a 30 minutes de retard... Ou alors c'était hier qu'il était en avance...

Linkondo s'était mis d'accord avec Krystal pour un plan d'évasion. Parce que même si Yorick et Stefbad arrivent, ils pourront pas faire grand chose contre des Yigas à part être capturés. Après un long débat qui se finit en duel de force (remporté par le boko, hé hé...), il fut décrété d'agir avec finesse. Depuis leur arrivée hier matin, ils avaient "noté" les horaire de passage des gardes et des repas, histoire de s'échapper au bon moment. Enfin, façon de parler. C'était surtout Linkondo qui tentait de se souvenir des horaires données par Krystal grâce à la position du soleil. Rien de bien précis en fin de compte, mais il n'y a rien de mieux à faire.

Le garde qui amenait le repas ce soir-là était décalé par rapport à hier. Ce qui est particulièrement embêtant. Peut-être qu'il n'y a pas d'heure fixe ? Le garde n'est pas à l'heure ? Ou alors Krystal s'est trompée ? La troisième solution semble plus plausible. Après tout, ce matin même, elle avait fait croire au boko qu'il avait dormi tout l'après midi !
Le gardien portait le repas sur une planche pourrie et rentra dans la geôle pour déposer les bananes lames. Encore des bananes. Toujours des bananes. Linkondo aurait donné n'importe quoi pour manger de la viande, des pommes ou même des champignons. Ces Yigas étaient fous d'aimer à ce point les bananes. C'était peut-être ça, la "méthode de torture qui n'est pas la même" dont parlait Verantwo... Quoi qu'il en soit, encore une fois, le garde les fixaient en train de commencer leur repas. C'était très dérangeant d'être fixé à travers un masque, surtout dans une prison en train de manger. Selon lui, le garde enviait leur repas. Il ne restait plus qu'à attendre le "Alors, c'es...

 - Alors, c'est bon ?

Très étrange, cette régularité à chaque repas. On aurait dit un rituel. Les prisonniers acquiesçaient en ayant l'air le plus crédible possible. Puis, comme prévu, le garde s'en allait. Il ne restait plus qu'à finir de manger. C'est vrai qu'au début du séjour, les bananes paraissaient délicieuses, mais au bout de la quinzième, c'était plus une obligation qu'un plaisir.


- Linkondo :  Tu es vraiment sure qu'il est 20 heure 45 ? Nan parce qu'il a 30 minute de retard, quand même.

- Krystal : Ce n'est qu'une approximation, rien de plus. Je peux pas connaitre l'heure exacte en regardant le soleil et par une petite fenêtre, en plus !

- Linkondo : Mais on a besoin du plus de précision possible ! On ne pourra pas rester indéfiniment ici, il faut s'échapper le plus tôt possible.

- Krystal : C'est pour ça qu'il faut que je séduise un garde ! Tu vois, mon plan est mieux !

- Linkondo : J'ai pas confiance en tes talents de séduction. Déjà que c'est des Yigas, mais en plus c'est toi qui drague ? Excuse-moi de douter.

- Krystal : Tu veux mon poing dans la tronche ?

- Linkondo : Je me moque de tes pichenettes. Au mieux tu mettrais le garde mal à l'aise. Au pire, on va croupir dans une cellule bien pire qu'ici.

- Krystal : Tu crois qu'on s'en sortira mieux en poireautant? Et si on arrive à sortir de la cellule, tu compte faire quoi ?

- Linkondo : Ben,euh... On s'enfuit en courant... ?

Il y eut un gros blanc. Krystal exagéra une mine désespéré.


- Krystal : T'as pas de plan, quoi.

- Linkondo : Bon, okay, j'ai pas de plan. Mais on improvisera.

Krystal n'avait pas tort. Qu'allait-ils faire une fois sortis de la cellule ? À tout les coups, ils vont se faire choper avant de s'être échappés. Mais en même temps, ils n'avaient pas vraiment le choix. Il fallait espérer que Yorick et Stefbad allaient trouver quelque chose.




Le lendemain matin, le garde arriva une heure plus tôt que prévu. Ils étaient vraiment décalé sur les repas ! Petite nouveauté cette fois : pas de banane lame. Le garde était venu les mains vides, mais il rentrait bel et bien dans leur cellule ! Krystal, qui dormait encore, fut réveillée par le Yiga qui la souleva par l'épaule.

- Krystal : Aïe ! Quoi encore ? Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Je suis libé...

Le garde Yiga sortit sa serpe et la colla contre la gorge de Krystal. Le visage de l'arnaqueuse vira au blanc cassé, puis à une teinte laiteuse que Linkondo n'avait jamais vu. Il se mis dos à elle et la fit sort de la cellule, sans un mot. Le bokoblin les entendit s'éloigner lentement après avoir refermé la cellule. Il n'avait pas compris. La scène s'était passé lentement, mais il avait l'impression de l'avoir vu au ralenti. Pas la moindre émotion de la part du Yiga. Pas le moindre geste de la part de Krystal. Ils s'en étaient allés tranquillement. Qu'est-ce qui allait se passer ? Le bokoblin eut sa réponse tout de suite, car un garde - il ne saurait pas dire si c'était le même - ouvrit à nouveau la cellule pour l'emmener, de la même manière que Krystal. Ils suivirent deux long couloirs, une grande salle pleine de trésors, puis rentrèrent dans une autre salle. Vide. De plus en plus incompréhensible. Le Yiga s'approcha d'un mur, appuya sa main libre contre et... incroyable ! Un passage secret ! Comment ça pète la classe ! Il faudra ça dans le resto, obligé ! De l'autre côté du mur,se trouve une grande clairière, avec un gros trou au centre. Tout de suite, Le bokoblin reçut la bouffée de chaleur du désert de midi. Et ça fait mal. De l'autre côté du ravin, il reconnut Verantwo. Il n'est pas bien dur à reconnaître, en même temps. À côté, un Yiga avec une imposante carrure discutait. À coup sur, c'était le chef des Yigas. Enfin, devant eux se trouvait Krystal, debout, dos à lui et qui ne bougeait pas. Lorsque le garde l'amena suffisamment près, il vit qu'elle avait les mains fixées, mais pas les jambes. Elle le fixait mais souffrait visiblement d'une terreur trop grande pour parler. Voir Krystal comme ça était plutôt surprenant.
 Il se serait marré s'il ne savait pas que la menace était bien réelle.


- Verantwo : Parfait ! Tout le monde est là ! Je t'explique : nous allons t'entraîner.

- Linkondo :  Hein ? Ah ! Alors, oui, mais non. Ben non. Je ne veux pas servir Gan...

Une décharge familière traversa son corps, en partant de son cœur. C'était un peu comme se prendre la foudre, mais sans brûler. Après une dizaine de seconde de souffrances, la décharge s'arrêta. Il remarqua que le chef Yiga détournait les yeux. Pourquoi s'était-il pris la foudre ? Verantwo n'avait pas bougé,et il n'était plus dans sa cage.


- Verantwo : Merci d'imager mon règlement. Donc, tu l'a compris, à présent et jusqu'à ta mort, tu te prendras une décharge dès que tu penseras du mal de Ganon où que tu voudras le trahir. J'ai renforcé le sort de la cage pour qu'il soit constant. Ça, c'est pour le plan psychologique. Maintenant, pour le plan physique, tu suivras un entraînement quotidien de moi, Kohga ou quelqu'un d'autre. En tant que bokoblin blanc, tu es très prometteur. Aussi, pour assurer que tu suive bien l'entraînement, j'ai installé une autre malédiction.

Le démon claqua de ses doigts, et Krystal se retrouva transporté au dessus du trou. Elle volait. Elle exprimait à présent une peur plus naturelle, mais toujours très forte.


- Verantwo : Ah oui, au fait, Krystal a la phobie du vide. Si tu es jugé comme pas assez efficace, elle tombera. Et le trou fait plusieurs centaines de mètres de profondeur. Et pour être sur que tu t'implique au mieux...

Il claqua à nouveau des doigts, et un morceau de métal apparut à côté de Krystal, volant au-dessus du vide. Son wok ! Il était en plutôt bon état.


- Verantwo : Donc, je te déconseille fortement de te relâcher. Comme je suis bonne pâte, je relâcherai Krystal et le wok le soir, et vous pourrez retourner dans vos cellules. Compris ?

- Linkondo :  Oui ! Oui ! Euh... À vos ordres !

- Verantwo : N'en fait pas trop, je déteste ça. Bon, allons-y. Tu sais te servir d'une épée ?

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« Réponse #89 le: samedi 22 juillet 2017, 03:00:51 »
Verantwo prit une épée qui était posée dans un coin et la lança à Linkondo...Elle pesait une tonne!

Linkondo: Bon sang elle pèse une tonne!

Verantwo: Crois moi, avec mon entraînement ta pire épreuve ne sera pas le port de ton arme! Ammenez la prisonnière!

C'est alors que deux yigas amenèrent une gerudo prisonnière elle aussi.

Verantwo: cette fière guerrière gerudo est venu ici pour récupérer une relique sacrée de son peuple... Ahahaha... Regardes dans que état elle se trouve à présent!Pathétique n'est -t-il pas? Néanmoins une serpe lui sera remise: à chaque coup qu'elle te portera, Krystal s rapprochera du vide! Au dixième coup porté, Krystal tombera sans rien pour la récupérer. A tu compris Linkondo?

Krystal: LINKONDO SI JE MEURS A CAUSE DE TOI JE TE PREVIENS QUE TU VAS SOUFFRIR!!!!!!!!

Verantwo: Assez parler commençons le combat: En garde. Êtes vous prêts? Allez!

Ce fût un véritable échec. Linkondo, trop naïf, ne ripostait à aucun des coups, et le visage de Krystal pâlissait à vue d’œil. Verantwo lui, semblait éprouver un mélange d'amusement et de profonde déception. On arrivait au dixième coup. Le visage de la gerudo affichait une mine désolée. Elle se précipita vers le bokoblin, qui esquiva et porta miraculeusement UN coup puissant au plat de la lame sur le crâne de la guerrière, qui tomba, assommée.

Linkondo: Madame la gerudo? Est ce que ça va? Oh mon dieu, j'ai tué une gerudo!

Verantwo: Non imbécile, assommé une gerudo! Mais cela est bien, tu es sur une bonne voie.... Krystal est sauve pour cette fois, mais je garde le wok, ton prochain entraînement sera...... légèrement plus corsé! Je te retrouverais dans une heure!

Krystal fût libérer et les deux compagnons retournèrent dans leur cellule. Linkondo allait commencer à dormir quand il entendit un petit rire à l'autre coin de la cellule. Krystal se moquait visiblement de lui.

Linkondo: Eh! Tu oublies quand même que c'est grâce à moi que tu es toujours en vie!

Krystal: Oh, je vais donc me mettre à te considérer comme un dieu jusqu'à la fin de ma vie! Tout ce que tu as fait c'est porté un coup à une gerudo qui t'as matraqué!

Insatisfait, Linkondo put dormir tranquillement sur ses quelques morceaux de pailles. Mais son repos fût de courte durée. Un garde retourna le chercher, lui et Krystal. De retour face au ravin, Krystal fût de nouveau attachée et suspendue au dessus du ravin.

Krystal: EH MAIS TU AS DIS IL Y A A PEINE UNE HEURE QUE J'ETAIS LIBRE!!!

Verantwo: Pour cette fois j'ai dis. Et puis portes toi heureuse: cette fois si Linkondo aura droit à 30 coups!

Krystal: Je veux bien mais je peux savoir qui est l'adversaire?

Un sourire sadique se forma sur le visage du démon.

Verantwo: Son adversaire cette fois vois tu...... c'est moi! Si Linkondo me porte un seul coup, tu seras libre de t'en aller, lui restera en revanche, bien entendu! Bon commençons.

Les adversaires se saluèrent... Puis ce fût le carnage. Verantwo volait, ce qui bien entendu, le mettait hors de porté du petit Bokoblin, qui de son côté cherchait tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à un projectile. Verantwo finit par descendre à terre, et Linkondo reçut ses projectiles magiques de plein fouet, faisant chuter Krystal d'une bonne dizaine de mètres. Puis Verantwo martela son disciple de poings, puis lui laissa le temps de riposter. Riposte qui, bien entendu, fût éviter. Et alors là, arriva le coup fatal: Linkondo reçut le trentième coup. Krystal et le wok qui flottait au dessus d'elle chutèrent d'un coup. Linkondo se mit à genoux et hurla:

Linkondo: NOOOOOONN PAS MON WOK!!!! Comprenez monsieur le grand démon noir avec des ailes, c'est tout ce qui me reste de ma Mémé Gislaine! PRENEZ MOI TOUT MAIS PAS MON WOOOOK!!

L'expression du visage de Krystal passa un instant de la terreur à la stupéfaction, puis la colère:

Krystal: Ecoute moi bien petit bokoblin blanc! SI JE CONTINUE MA CHUTE JE MEURS ALORS TROUVE UN MOYEN DE LA STOPPER CETTE CHUTE CAR MOI JE M'EN FOUS ROYALEMENT DE TON WOK A LA NOIX COMPRIS?

Linkondo parut lui aussi interloqué, puis Verantwo claqua des doigts et Krystal et le wok restèrent à quelques mètres du sol. Mais l'expression qui se dessinait sur le visage du démon ne présageait rien de bon pour le bokoblin...
« Modifié: samedi 22 juillet 2017, 03:08:16 par Vaati the Wind Mage »
Merci à @Aleit pour mon avatar!