Hé ben, il est plus que temps de dépoussiérer ce vieux topic, on dirait.
Du coup, avant-hier, j'ai traversé toute la Fronce jusqu'à Montpellier pour assister à la thèse d'Alyana en compagnie de
@Yorick26 et
@Cap avec en guest
@Baboulinet.
Debout à 6h pour finaliser les préparations et choper le bus de 7h20 pour rejoindre la gare parce que flemme de marcher de grand matin dans le froid avec mon sac-à-dos qui pèse son poids sur le dos. Premier couac : Pas de bus... Ben oui, gros malin, aujourd'hui c'est jour de la communauté française, donc c'est férié dans la partie sud du pays. Où comment se les peler 10 minutes supplémentaires dans le froid en attendant le bus salvateur. A l'intérieur, on est quatre personnes dont une dame assise derrière moi, qui suis assis juste derrière le chauffeur, face à un autre fauteuil libre. Subitement, une voiture qui refuse la priorité à mon bus, forçant le chauffeur à freiner brusquement. Mon sac a fait un vol plané, un autre sac a fait un vol plané, j'ai fait un vol plané dans le siège d'en face en tentant néanmoins de m'agripper à la poignée fixée à la paroi du bus avec ma main gauche et la dame a fait un vol plané d'un bon mètre pour aller se fracasser le crâne sur une sorte d'accoudoir rembourré situé derrière mon fauteuil. Sauf ça, je l'avais pas remarqué. J'ai récupéré mon sac-à-dos et me suis rassis puis j'ai vu que personne n'allait ramasser l'autre sac-à-dos. Je me retourne et je vois la dame allongée au sol et ne bouge plus. Je fonce à ses côtés pour voir ce qui se pas et ouf, je vois qu'elle est consciente mais est en train de pleurer. Je l'aide à se redresser et lui demande où elle est mal, elle me montre l'oreille et je vois qu'elle avait un écouteur dedans. Le chauffeur de bus me rejoins après avoir garé le bus sur le côté et avec son aide, on arrive à la calmer et à l'examiner pour voir si elle n'est pas blessée. A priori non, juste qu'elle a eu très mal car elle s'est cogné l'oreille et s'est enfoncé l'écouteur dedans et probablement eu de très peur aussi. On l'aide à se relever et elle retourne s'asseoir à sa place. Le bus peut reprendre sa route et avec le temps, je réalise que c'est peut-être moi qui ait le plus dégusté vu que je commence à avoir une pointe de douleur sous l'omoplate gauche, pas excessivement douloureux, largement supportable mais c'est là et la douleur restera permanente pour les 3-4 prochaines heures.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le voyage commence bien. Heureusement, vu que je suis parti une heure plus tôt que prévue, ça n'a pas vraiment impacté mon planning et j'ai pu arrivé à Bruxelles midi à temps où j'ai poireauté une bonne heure et demie avant de monter dans le TGV direction direct Montpellier! Une fois installé, toutes les lumières s'éteignent subitement et je me demande si c'est normal ça. En tout cas, le temps que tout le monde s'installe, que le train redémarre, on a déjà pas moins de dix minutes de retard. Mais bon, je m'en fiche, j'ai pas de correspondance ici, on y va à la cool. Jusqu'à ce que la douane débarque dans mon wagon et prend à partie le type juste derrière moi.
Après ce qui semblait être une altercation où la douane semblait à deux doigts de coffrer le type, ils le saluent et s'en vont. Le type est rejoint par une connaissance qui lui explique qu'il s'est lui aussi fait chopé par la douane et lui demande ce qui s'est passé. Le mec lui a répondu "ça va, ils étaient très cool." Et moi, j'étais en mode "Ah bon? J'ai vraiment pas envie de les voir quand ils sont en mode vénère alors.
) A part ça et le train qui s'éteignait à chaque entrée de gare puis une annonce nous expliquant qu'on avait un soucis d'électricité, ce qui fait qu'on avait pas accès au wi-fi, il s'est rien passé de particulier durant ce trop long trajet. J'ai lu mes bouquins, j'ai dormi un peu, j'ai regardé le décor tant bien que mal parce que mon siège était dos au paysage entre deux fenêtres (magnifiques massifs montagneux, btw.
) et c'est à peu près tout. Sur la dernière heure de trajet, j'ai eu droit comme voisin un type chelou à qui il valait mieux pas chercher des poux donc je me suis focus encore plus sur les paysages avant d'enfin arriver à Montpellier. Ma douleur à l'omoplate? Je l'ai complètement oubliée sur ces entrefaits, à croire qu'elle s'est estompée avec le temps, tant mieux.
Une fois descendu du train, j'ai speedrun la gare pour rejoindre le parking en ignorant superbement ce pauvre Yorick qui était venu m'accueillir.
Et j'ai enfin rencontré Cap.
Yorick nous a donc rejoint peu après, le pauvre et nous sommes partis chez Cap déposer nos bagages. Après ça et un peu de discutaille, on a embarqué dans les beaux trams de Montpellier (matez les couleurs de ces engins, c'est ouf.
) pour rejoindre la faculté de médecine pour assister à la thèse d'Alyana. On était un peu compressé dedans à cause de l'heure de pointe, malheureusement mais j'ai survécu. J'ai appris par après que mes deux compères ont complotés pour m'abandonner dans le tram mais je les avais à l'oeil et leur plan a lamentablement échoué.
Puis on a fini par atteindre la faculté et j'étais en mode "Wouah" tout du long.
Ce bâtiment, c'est Anor Londo approved, je recommande! Tellement stylé et impressionnant.
Mais bon, y avait un petit soucis anodin, c'est qu'on savait pas dans quelle salle aller... On a un peu errer sans savoir quoi faire avant que Cap ne décide d'upgrader son skill Socialiser et demander dans quelle salle c'était. C'était bien la salle à laquelle je pensais, celle où tout le monde venait d'entrer. On décide d'y aller mais heureusement, on nous a stoppé parce que c'était pas la bonne thèse qui était en cours. :^^': On a donc attendu et quand c'était le tour d'Alyana, on est enfin entré et wouah, la tronche de la salle avec tous ces portraits, c'était une dinguerie.
Enfin bref, la thèse d'Aly a commencé, j'ai écouté attentivement et je pense avoir plutôt bien compris le principe des implants cochléaires. Puis après, la partie intelligence du cerveau a commencé à surchauffer, je me suis accroché autant que j'ai pu mais c'était clairement du trop haut niveau pour moi et je pense que mon intelligence a fini par griller et mon cerveau est passé en mode survie. Mais je vous avoue que j'étais abasourdi de voir que c'était notre Aly qui se tenait là, qu'on a connu juste avant qu'elle commence ses études en médecines et voilà où elle en est à présent : un médecin à part entière. Honnêtement, je vous avoue que j'étais très fier d'elle et que je la trouvais très inspirante, tu parles d'une première forte impression.
Après ça, on a eu droit à (en tout cas dans mon cas) notre premier contact avec elle, séance photo, etc et on est parti la rejoindre à la fête. Je vous avoue que je savais vraiment pas quoi dire à ce moment-là.
Bref, Cap a commencé à nous faire visiter un peu les alentours de la faculté et des petits chemins pour nous conduire jusqu'au Sullivan. J'en ai profité pour me vanter de mes techniques de roublards qui existaient pour de vrai irlement parlant. Il était bien évident que c'était une erreur stratégique de taille mais n'anticipons pas.
On était en mode "espérons qu'on ne sera pas les premiers sinon ça ne va pas le faire" et devinez quoi? On est arrivé les premiers! Après un peu d'attente, tout le monde est arrivé et on a pu commencer les festivités. Y a d'abord eu les discours où Aly m'a vraiment mis sous les feux des projecteurs en expliquant que j'étais venu de Belgique jusqu'ici pour voir sa thèse. Mes qualités de roublards venaient d'être totalement réduites en poussière vu que tous les yeux se sont rivés sur moi, je savais pas trop où me mettre. Mais en vrai, ça faisait plaisir d'être mis en avant comme ça. D'habitude, vu que je ne vais pas vers les gens, ils me laissent dans un coin. Ici les gens sont venus discuter un peu avec moi, notamment les parents d'Aly. C'était plutôt agréable.
Puis on a commencé à manger C'est à ce moment-là que Yorick a eu une crise existentielle en découvrant qu'il adorait manger le céleri qu'il détestait tant. Aly, elle, faisait le tour des convives et venait discuter de temps à autre avec nous, en mangeant au passage un certain nombre de ces délicieux bâtonnets panés, du coup, on en a pas eu beaucoup. é_è Mais globalement, la nourriture était très bonne et comme j'étais affamé, je me suis pas mal empiffré et ça a fait un bien fou.
Il y a eu entretemps la remise des cadeaux pour Aly qui a eu droit à la parfaite panoplie du geek et ça, c'est badass.
Puis, ça a commencé à danser et là, j'ai un peu paniquer.
A peu près tout le monde dansait entre le niveau bien et le niveau excellent et je vous avoue que j'avais un peu peur à l'idée de me tourner en ridicule vu mon skill de danse proche du néant. Du coup, ben j'osais pas du tout me lancer, même quand Aly est venue m'inviter à danser un peu avec elle. Et là, je me suis dit "ça y est, c'est bon, j'ai encore tout foiré, moi qui voulait éviter de la décevoir encore une fois après le fail de la Japex, bravo Dup." Si ça se trouve, j'ai pensé beaucoup trop loin parce que personne ne semblait s'en soucier plus que ça mais bon, je suis comme ça, aussi.
Cap et Yorick se sont joints à la tendance et ces traitres dansent superbement bien aussi.
Du coup j'avais encore plus la pression à l'idée d'y aller. Pourtant j'avais envie d'y aller, notamment pour tenter de rattraper le coup. Mais rien à faire, j'y arrivais pas. Et puis, à un moment donné, j'ai posé des questions complètement idiotes à Cap et je sais pas, ça m'a retiré un poids et j'ai enfin pu m'élancer timidement au milieu des autres.
Du coup, y a tout le monde qui était en train de danser pendant que moi, je gesticulais un peu dans tous les sens, en surveillant les alentours à la recherche du moindre regard moqueurs, sourire en coin, à l'écoute de la moindre remarque blessante comme j'ai l'habitude de le faire. Et rien de tout ça, quelle était donc cette sorcellerie? J'ai pensé que mon skill de roublard était restauré et j'ai un peu pris plus confiance en moi en gesticulant de plus belle en mode rien à foutre des autres. La machine était lancée, on pouvait plus m'arrêter. Je continuais à danser non stop mais malheureusement, mon genou prenait le contrecoup et devenait de plus en plus douloureux mais j'étais en mode "tant pis, tu vas pas venir m'enquiquiner maintenant, toi!" et j'ai continué à danser en ignorant la douleur qui montait crescendo. Puis à un moment donné, je me suis retrouvé à côté d'Aly et on a pu danser ensemble un peu. J'en ai profité pour placer le seul truc que je sais à peu près faire, mes petites pirouettes. Bon la première, c'était sur le mauvais genou qui a lâché et m'a fait perdre un peu l'équilibre mais j'ai su me rattraper et la deuxième est passée nickel. Ca va, après tout ce temps, je suis pas trop rouillé à ce niveau là. Et j'ai pu réparer ma bêtise de tout à l'heure, l'objectif était atteint. Même si ça n'a duré qu'un instant, j'ai eu l'impression que tous les regards étaient braqués sur moi et que j'ai brillé de mille feux. J'ai adoré cette sensation qui me rappelait mes aspirations passées alors que je suis plutôt du genre à préférer rester dans l'ombre.
Bref, c'était globalement génial et j'aurai volontiers continué toute la nuit comme ça mais bon, au bout d'un moment, le mode survie de mon cerveau a grillé aussi et mon corps est passé en mode automatique à répéter les mêmes gestes en boucle sans même plus tenir compte du rythme de la musique. C'est là que j'ai compris que j'avais atteins mes limites et qu'il était temps d'arrêter là.
Du coup, avec Cap et Yorick, on a dit au revoir à Aly et on est parti car on était censé aller se coucher tôt pour explorer Montpellier demain matin. Et comme il était déjà tard, on a fait du blindtest Zelda jusqu'à 1h du mat pour pouvoir enfin se coucher tôt...
Bon, après, la nuit ne s'est pas très bien passée... J'ai constaté que ma douleur à l'omoplate était revenue et m'empêchait juste de fermer l'oeil. J'ai mis un bien trop long moment à m'endormir et tout ça pour faire le rêve le plus chiant de ma vie. Et le pire, c'est que je m'en souviens toujours... Vlà que je fais un kaméhaméha sans contexte et la caméra filme le kaméhaméha en continu tout du long sans qu'il n'atteigne jamais quoique ce soit à faire exploser. Quelle torture. Et le fait qu'au réveil, je continuais encore à le voir à travers mes yeux ouverts était une expérience assez troublante.
Du coup, on s'est levé avec 1h30 de retard sur le planning. :^^':
On est donc parti explorer les quartiers de la ville, Cap nous a fait une superbe visite guidée en racontant les légendes qui entouraient les édifices de la ville. J'ai particulièrement bien adoré le coup de Louis XIV qui interdit de construire des bâtiments plus hauts que sa statue et les Montpelliérains qui contre-attaquent en construisant une église pour lui rabattre son caquet.
L'histoire de Saint-Roch était touchante aussi, avec ce chien qui l'aidait à survivre alors qu'il s'était isolé dans une grotte à cause de la peste. Ceci dit, le mystère des vélos retrouvés encastrés çà et là dans les murs reste un total mystère intrigant.
On a dans l'entretemps invité Baboulinet à nous rejoindre pour venir manger un bout et on a joué aux dés à quel restaurant aller manger. Ben c'est l'Italien qui a gagné et ça m'a permis de découvrir les pizzas à la crème fraîche et c'est super-bon.
On a bien rigolé sur les anecdotes amusantes sur les parties de jeu de rôle de Baboulinet et de Cap puis on a reprit la visite de la ville. Malheureusement, l'heure tourne et au bout d'un moment, il a fallut se séparer de Baboulinet qui était ma foi fort sympathique et de Yorick.
Du coup, avec Cap, on a été faire deux-trois courses pour mon départ, histoire d'éviter de mourir de faim durant le trajet et j'en ai profité pour prendre des biscuits typiquement Montpelliérains qui iront garnir la table d'anniversaire de tout à l'heure (au secours, ma nuit!). Après les vélos, on a rencontré une voiture elle aussi encastrée dans un mur! Et puis j'en ai profité pour trébucher sur une racine d'arbre et Cap en a profité pour me raconter son lore. :^^':
Et puis, il était temps de me séparer de Cap et de Montpellier en remontant dans le train. C'était vraiment une belle ville à visiter et le temps était au top, j'aurai vraiment aimé avoir plus de temps pour voir encore plus de chose. Mais bon, ce sera pour une prochaine fois...
Entretemps, le train est arrivé, je suis monté dedans sans problème. Train presque vide, nickel, toujours à l'heure dans ses arrêts, nickel. On a eu un petit moment de frayeur quand il s'est arrêté subitement mais il a redémarré presque aussitôt. J'en ai profité pour tester les toilettes. J'ai été pris par surprise par la chasse d'eau qui s'est activée subitement car j'avais pas vu la manette par terre, j'ai tenté d'appuyer sur le bouton en-dessous du distributeur de savon. Ca l'a ouvert et j'ai attrapé la recharge de savon par réflexe de crainte qu'elle tombait, activant au passage le sèche-main en mode panique totale. Puis j'ai vu le petit bouton et j'ai compris qu'il fallait appuyer dessus pour obtenir du savon. Mais comme j'en ai obtenu avec ma méthode, je n'ai pas testé. Je me suis ensuite juré de ne plus jamais aller dans ces toilettes démoniaques.
Vers 18h40, l'annonceur nous a indiqué qu'on était arrivé à la gare de Lyon Pare-Dieu et j'étais en mode "Chouette, on est en avance, j'aurai plus de temps pour chercher tranquillement mon train qui part à 19h." Je me suis préparé à sortir dans les premiers pour éviter de perdre trop de temps et...
Le train a mis 15 minutes à entrer en gare... Sainte mer**
J'ai speedrun les quais et les escaliers pour arriver au centre de la gare, j'ai repéré rapidement sur quel quai se trouvait mon train. Déjà, j'ai trouvé ça bizarre que les quais étaient désignés par des lettres et non pas des chiffres mais bon passons. Le soucis, c'est que j'avais beau regarder partout, je n'ai pas vu d'autres lettres affichées que la lettre W de "WTF?!?" J'ai donc été demandé mon chemin à employé local, qui m'a dit que c'était là, en face, j'ai sprinté, j'ai demandé à l'employé là si c'était bien la bonne voie, il m'a répondu "Oui, dépêchez-vous!" Plus loin, encore un autre me faisait signe de me dépêcher de la main, il m'a scanné mon ticket en confirmant bien que c'était bien le train de Bruxelles, m'a indiqué la prochaine étape vers mon train et deux autres employés me criaient "allez, allez, allez, allez!" me donnant l'impression d'être un participant du tour de France pendant que j'atteignais enfin le train à 18h58, heure limite d'accès aux quais. Là, pour être sûr, j'ai demandé au contrôleur si c'était bien le train de Bruxelles...
Sa réponse était "Bien sûr que non."
J'ai failli tomber dans les pommes. Heureusement il a enchainé en m'expliquant que le train allait arriver derrière celui qui était à quai. Du coup, je vais dans cette direction là, je croise une autre personne qui demande à un autre contrôleur si le train de Bruxelles allait bien arriver derrière celui-ci. Ce dernier lui répond "Non, il a été annulé." L'autre personne reste de marbre et l'employé commence à rire, le félicitant de ne pas être tombé dans le panneau et disant être un peu déçu de ne pas avoir eu de réaction rigolote. Heureusement, il ne m'a pas vu tomber à la renverse en apprenant la nouvelle. Juste après, l'annonce comme quoi mon train arrivait avec 5 minutes de retard a retenti.
Dans ce nouveau train, je suis bien évidemment monté du mauvais côté du wagon et j'ai dû tout traverser tant bien que mal pour atteindre mon siège qui était presque à l'entrée de l'autre porte.
Et si je pensais être seul et tranquille pour réviser mon japonais, une dernière personne est montée en dernière minute dans le train pour s'installer à côté de moi. Et vlà le mastodonte Feno-like 1m90 tout en muscle qui me sert de voisin, tellement grand qu'il doit écarté les jambes pour avoir assez de places et donc me compresser dans un coin de mon fauteuil.
Bref, c'était impossible de sortir mon bouquin dans ces conditions, du coup, j'ai dormi à la place pendant pratiquement toute la durée du trajet. :'( Durant, le trajet, je n'ai pas eu d'autres choix que de retourner aux toilettes. J'ai bien évidemment appris de mes erreurs et ait appuyé sur le petit bouton pour obtenir du savon. A la place, ça a activer le sèche-main et je n'ai pas reçu de savon... Quelle est donc cette sorcellerie? J'ai donc décidé une fois de plus de ne plus jamais aller dans ces toilettes démoniaques.
On est arrivé à Bruxelles à 23h pile-poil, soit avec une demi-heure de retard, je savais même pas.
Heureusement, Cap avait raison, les derniers trains nous ont tous attendu donc on a pu monter à bord sans problème (quoique j'ai dû courir quand même vu que le train est parti juste après que je sois entré.) et à 23h30, j'étais de nouveau dans ma ville qui a prit soin de me confirmer que j'étais bien de nouveau en Belgique avec le gros paquet de frites qui était répandu partout sur le sol dans le tunnel.
Et bordel, qu'est-ce qu'il fait froid, ici! Telle une ombre, veste sur les épaules et capuche sur la tête pour protéger mes oreilles du froid, j'entamais la dernière étape de mon voyage du retour, ignorant les rires des gens qui font la fête dans les bars du coin. 7 kilomètres me séparaient encore de ma maison, soit une bonne heure de marche. Et lorsque j'entamais la remontée de la grande chaussée me conduisant chez moi, une voiture isolée, garée sur le parking de l'Intermarché du coin s'est mise en route et m'a surpris avec ses phares : ma mère est venue m'intercepter en cours de route, dieu la bénisse. D'un côté, c'est un peu dommage parce que j'avais bien envie de faire le trajet de nuit, de l'autre, on se les pelait sévère, ici et en plus il était plus que temps que j'utilise des toilettes normales...
Fin.
Alors, est-ce que ça valait vraiment le coup de faire ce voyage pour le moins insensé et, il faut le dire, assez éreintant? Franchement oui parce que j'ai eu droit de chaleureux remerciements pour avoir prit la peine de venir jusqu'à Montpellier juste pour la thèse d'Alyana, me faisant comprendre que ça lui a vraiment fait plaisir et ce genre d'émotions que j'ai provoqué en faisant ça, ça n'a juste pas de prix.
En plus, ça m'a permis d'enfin rencontrer deux vieux de la vieille avec lesquels j'ai passé de très bons moments et de faire la connaissance de Baboulinet qui était vraiment sympa aussi. Enfin, cerise sur le gâteau, j'ai vraiment aimé explorer Montpellier en écoutant les histoires racontées par Cap. J'ai trouvé ça vraiment intéressant. Mon seul regret, c'est que j'aurai aimé rester au moins une journée entière pour faire plus de choses, notamment explorer plus en profondeur la faculté de médecine qui est vraiment une dinguerie.
Et aussi pour me permettre de respirer un peu longtemps entre deux trajets. Après tout, je crois que je suis resté dans les 12h à Montpellier pour 12h de train quand même, c'est quand même un poil limite.