Roh ça va, le fanfaron ! Moi d'abord, il m'en reste plus que toi ! Na ! (Bon il m'en reste 21, tu vois j'en ai plus que toi nananananèreuh)
Divines39. Un film sur l'amitié -
8/10J'aurais mieux fait de ne pas regarder la fin juste après m'être réveillé. J'ai comme une boule sur l'estomac que je dois absolument évacuer. Comme le dit le thème du film. Il s'agit d'une histoire d'une amitié jouée par deux jeunes actrices pleine de potentielles. Comme le dit les autres critiques du film, la banlieue et ses stéréotypes servent d'intrigue et de leçon de moral. Mais cette dernière je ne la trouve pas poussive à l'excès. On nous fait pas la morale pure et dure que la drogue c'est mal. L'argent facile c'est mal. A la fin, on ose espérer qu'elle va réussir son coup, devenir riche et pouvoir faire ce qu'elle veut et finir avec son danseur qui mit une chemise pendant seulement 30 secondes du film. Même si ce n'est pas bien. Le film nous met aussi très bien à la place de ces banlieusards. On finit par détester les services municipaux et la colère contre eux nous semble légitime. Rien que pour ça je dis bravo.
Gatsby le Magnifique42. Un film australien - Le réalisateur est australien. -
8/10Je crois que ce film a fait l'unanimité. Il est parfait dans ses décors, le choix des musiques est assez exceptionnel puisqu'il arrive à vous placer du Lana Del Rey sans sourciller et nous avons une histoire prenante. Le jeu d'acteur de Leonardo DiCaprio était assez époustouflant. Je ne suis pas spécialement un fan de ce cher monsieur, et je n'ai pas vu la plupart de ses films, mais force est de constaté qu'il est convaincant. Il y a dans ce Gatsby un idéal de gentleman qu'on aimerait être ou vouloir être. Classe, qui a le sens de la fête, artistique, très riche, envié et profondément amoureux et qui se paye le culot d'avoir le droit à un passé sombre et mystérieux. Je ne peux pas oublier la scène où Gatsby perd son sang froid. Mais regardez ses joues. J'ai été vraiment bluffé et surpris. Je m'y croyais et je comprends la peur qui a été éprouvée par la suite. Et c'est rare que j'éprouve une telle crédibilité qu'il faut absolument le préciser. Au contraire, notre cher Spider man qui joue les Nick souffrent d'une comparaison difficile. Il est plat pleutre et pas intéressant. On n'y croit pas. C'est dommage car les autres personnages sont très bien. Daisy est absolument ravissante si on finit par la détester et avoir de la pitié pour elle. Son amie qui est décrite comme le personnage le plus effrayant a pourtant toute ma sympathie. Le mari de Daisy (désolé, j'ai aucune mémoire des noms) est prétentieux, arrogant, stupide, mais malheureux. On en viendrait presque à le plaindre et à comprendre qu'il a fait ça par vengeance pour l'une des femmes qu'il aime et pour sauver l'autre qu'il aime, mais différemment. En vérité, même si les costumes et les décors sont absolument magnifiques, ce sont vraiment les personnages qui sont très bien écrits. L'oeuvre de Fitzgerald est très réussie effectivement et je comprend très bien que cela fasse partie des livres qu'on fait lire à l'école car cela doit être un régal même si ce n'est pas sûr que l'on sache apprécier une telle qualité.
Rêves d'Androïde27. Un film avec des robots - J'hésite avec Blade Runner 2049, mais je sais pas s'il y a vraiment des robots, lui fait partie de mes envies. -
6/10Je n'ai pas spécialement été accrochés par ce film. Je lui trouve beaucoup trop de défauts qui en soient ne sont pas dérangeants mais qui lorsqu'on commence à le comparer avec d'autres films qui sont dans le même style, apparaissent grossis. On peut le comparer à deux films : premièrement Pinocchio et deuxièmement Nausicaä (voire Akira). Dans le premier, on retrouve l'idée d'une marionnette qui veut devenir un humain et qui doit passer par une série d'épreuves pour y arriver. Il y a souvent, que ce soit dans Disney ou dans les autres films, une peinture humaine peu optimiste mais une enfance qui reste assez pure et innocente. Ici, en voulant devenir humain, il va piocher dans sa folie et dans sa cruauté si bien qu'il en fera peur à Mina et manquera peu de la perdre. Tout ça est raconté d'une manière beaucoup plus crue que ce à quoi je m'attendais. Ne vous fiez pas à la jolie couverture, ce n'est pas fait pour les enfants. On retrouve d'ailleurs cet amour pour les proliférations tissulaires, cette fois-ci, que l'on avait découvert dans Akira. Si vous aimez les branches qui vous poussent dans la bouche, par contre, c'est fait pour vous. Parce qu'il ne restera du compte original italien que quelques références comme la couleur bleue apportant la possibilité d'une métamorphose, quelques branches qui poussent sur le nez, un gros poisson dans lequel Palme (le robot personnage principal de notre histoire, pardon que j'ai oublié de présenter) veut entrer et un acolyte animalier noir et blanc. C'est tout.
On retrouve également du Nausicaä avec son univers avec des arbres fantastiques et bien souvent verruqueux, des machines volantes, son monde supérieur polluée. Un style de monde que j'avais trouvé plus doux. Là la seule ville que l'on voit, elle est fade, malheureuse et pauvre. C'est une question de goût, mais je n'aime pas trop. Et surtout j'avais gardé le souvenir que Nausicaä était mieux fait en terme de dessins, alors qu'il est plus ancien. C'est bien dommage.
Néanmoins, ça reste un bon film, mais je ne suis pas le bon public.
Her50. Un film qui t'est sans cesse conseillé mais que tu n'as toujours pas vu - 15 avis, 6 coups de cœur. La liste de Schlinder était déjà pris. -
9/10Un coup de cœur aussi pour moi. Un thème qui me parle fort, qui a été fait très joliment. Esthétiquement c'est sobre et beau. C'est un beau futur qui ne nous fait pas peur. Certes cela critique le tout numérique, mais il y a encore de l'humanité. Et puis surtout il y a de l'amour. Un amour difficile à comprendre, mais beau et qu'on envie. Voilà j'aime pratiquement tout dans ce film. Il y a juste deux petits bémols : la vulgarisation du sexe. Ce ne sont pas les scènes de sexe que je critique, mais c'est le langage utilisé. Quand en moins d'une minute, tu as trois fois le mot "baiser" (et c'est pas un bisous), ben je trouve ça dommage.
Et puis la fin, elle est belle. Pas à mon goût, mais belle.