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Les histoires d'Aélia
Aélia:
Merci encore pour vos commentaires pour ces derniers chapitres, ça me plait beaucoup de les lire à chaque fois. Merci aussi d’avoir ma fic en entier ^^ (je ne cesserai jamais de vous remercier xD) Ça fait vraiment plaisir de voir que des gens suivent vraiment ce qu’on fait, et surtout d’avoir des avis constructifs, ça donne confiance en soi.
Je suis aussi contente d’avoir pu vous faire découvrir quelques petites théories grâce à cette fic ;)
Ensuite, concernant la descendance des Héros…
(Cliquez pour afficher/cacher)J’aime bien les trois possibilités évoquées, même si j’ai un faible pour le fait que ce soit plutôt héréditaire. J’aime beaucoup aussi le fait que ce soit les Déesses qui choisissent, comme Linkondo. En revanche, le choix de la réincarnation par l’âme mais plait moins, surtout que comme l’a dit gaellink, ce n’est pas très logique, mais si on suit ce qui est dit dans SS, c’est ce qu’on devrait penser.
Mais pour cette fic j’ai préféré l’hérédité car je me suis basée sur le Hyrule Historia, où il est clairement dit que Link TP a le sang du Héros du Temps qui coule dans ses veines.
Enfin, de toute façon pas de jaloux x) j’ai un OS qui parle au contraire de la réincarnation qui ne devrait pas tarder et une autre fanfic qui se base sur le choix par les Déesses
Et merci de ton avis @Fenrin ! C'est sympa d'avoir pris le temps de lire depuis le début, et je suis contente que mes écrits et mon style t'ai plu :^^:
Xanto01:
Salut @Aélia, j'ai découvert ta fiction "Les fantômes d'Hyrule" il y a quelques temps et j'ai beaucoup aimé ! L'histoire était vraiment prenante et ton style me permettait d'entrer dans l'atmosphère de ta fic. Grâce à ton histoire, j'ai découvert des théories concernant Malon et ça m'a même donné envie de faire quelques recherches à ce sujet ^^
En tout cas j'ai vraiment aimé ton histoire autour de ces deux Link et j'ai hâte de lire tes nouvelles fic ;D
Aélia:
Salut @xanto01 ! Ton commentaire me fait très plaisir, je suis contente que ma fiction t'ai plu de bout en bout et d'avoir pu te donner envie de intéresser un peu plus au personnage de Malon ! C'est un personnage secondaire (tellement secondaire que plusieurs personnes ne voient même pas qui c'est xD ), mais je la trouve vraiment attachante. Merci d'avoir lu ! :D
Aujourd'hui ce n'est pas une fanfic que je vous propose. C'est un one-shot que j'ai écrit suite à une sorte de défi. Je devais écrire un texte où il devait y avoir une plante, un enfant, une auberge et une séparation. Est-ce que j'ai réussi le défi ? A vous, chers pézédiens, de me le dire !
Le titre est provisoire, et si ce texte prend l'apparence d'un OS pour l'instant, il pourra changer et devenir un simple chapitre ou prologue d'une histoire à part entière, car j'ai eu de nombreuses idées suite à sa rédaction.
(Cliquez pour afficher/cacher)Enfant, plante et auberge ou la fleur de la Dame Nature
On ne lui avait rien expliqué. On lui avait juste dit qu’il fallait partir. Quand il avait demandé pourquoi, les grandes personnes lui avaient répondu avec une nervosité cachée : « Ce n’est rien, ne t’inquiète pas. On va juste trouver un endroit bien mieux pour vivre. Ici il n’y a plus personne. Tu ne voudrais pas aller vivre dans un grand village, avec pleins d’autres enfants pour jouer avec toi ? » C’était tout. On ne lui disait pas tout. On voulait le rassurer. Il était bien trop jeune pour connaitre tous les problèmes des grands. Alors, on lui faisait croire qu’il n’y avait rien. Que personne ne courait aucun risque.
Mais la vérité était que le monde devenait bien trop dangereux. Dans leur propre village, ils n’étaient plus en sécurité. La forêt avançait sur les terres avec une vitesse folle, poussée par la Dame Nature. Bientôt, l’entité recouvrirait le monde entier pour détruire de sa rage dévastatrice tout ce que les hommes avaient construit. Ces derniers n’étaient pas de taille face à la Dame Nature. Ils lui avaient trop fait de mal, et désormais, elle voulait se venger d’eux. La plupart des habitants du village avaient déjà fui. La forêt n’était plus qu’à quelques lieues des vieilles maisons, et dans quelques jours, elle les aurait déjà toutes englouties. Seuls étaient restés les vieux magiciens fous, le forgeron – qui se croyaient tous de taille face à la menace –, et la petite famille de l’auberge-taverne, dont l’unique enfant ne voulait pas partir. En apprenant la nouvelle, il avait versé toutes les larmes de son corps, et le manque d’explications de ses parents n’avait fait qu’empirer la chose. Quitter la maison ? Mais pourquoi faire ? Et quitter son amie, sa seule amie ? Hors de question ! Il l’aimait bien trop pour la laisser au village, seule, avec des vieillards alcooliques. Son amie, sa plante… Il ne pouvait pas la quitter comme ça…
Derrière la maison avait grandi une plante magique. C’était une belle fleur jaune, de la même hauteur que l’enfant, et dont un seul pétale fait bien la taille de sa tête. En la découvrant, les aubergistes, effrayés, avaient décidés de la déraciner. Et si cette plante était une envoyée de la Dame Nature ? Et si elle grandissait tant au point de détruire leur maison, comme le ferait un jour ou l’autre la forêt ? Non, on ne pouvait pas courir le risque de se réveiller, un beau matin, l’auberge à moitié croulante, et envahie par l’effrayante nature de leur monde !
Et les quelques voyageurs qui fuyaient, où dormiraient-ils ? Et les vieux magiciens, où iraientils boire leurs chopes de bière ? Il était hors de question de perdre comme ça leur commerce, pas de sitôt en tout cas ! Déjà qu’ils auraient du mal à en rouvrir un dans les autres villages encore en sécurité, à cause de tous les autres aubergistes et taverniers ayant fui avant eux, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre ainsi de l’argent, qui leur serait sans aucun doute très utile pour leur voyage.
Cependant, malgré les multiples déracinements auquel le couple de commerçants opéraient, la fleur repoussait toujours quelques jours plus tard, encore plus belle, encore plus vive qu’avant.
« C’est l’œuvre de la Dame Nature, pour sûr ! » s’était écrié le père de famille, un soir où son fils dormait déjà profondément. « On ne peut plus rester là, il faut fuir ! Cette fleur est une messagère ! Elle nous dit que pour avoir la vie sauve, il faut partir, ou sa mère la Nature nous détruira tous ! » Il s’était arrêté, puis avait ajouté, l’air sombre : « Si cette fleur ne nous tue pas avant. »
Aussitôt, la mère de famille horrifiée avait fait les bagages. Son mari avait pris l’argent. La grand-mère avait psalmodié des prières. L’oncle avait tracé le chemin le plus sûr sur une carte. Il n’y avait pas de temps à perdre. Le danger arrivait. Il fut décidé de partir la semaine suivante, quand tout serait prêt.
L’enfant, au tout début, n’avait pas compris toute cette agitation. Il allait voir sa plante, sans que personne ne s’en aperçoive. Tous étaient bien trop pris par la préparation du voyage pour remarquer ses sorties. Alors il lui parlait, à sa plante, lui racontait ses journées, caressait avec une douceur infinie ses grosses feuilles, et lui contait blagues et histoires. Il la trouvait jolie, cette fleur jaune, avec les petites traces orangées qu’il percevait sur ses pétales. Il avait l’impression qu’elle l’écoutait, qu’elle acquiesçait à ses longs discours, et il était persuadé que les légers tremblements qui l’agitaient parfois étaient dû au fait qu’elle riait à ses plaisanteries. Quand il était retenu par sa famille qui le questionnait sur ses occupations, le garçonnet se précipitait ensuite s’excuser auprès de sa fleur. Il ne voulait pas la rendre triste, et encore moins qu’elle lui en veuille. Il ne voulait pas lui manquer. Après tout, comme lui, elle était toujours toute seule. Elle n’avait pas d’amis, la jolie fleur. Lui non plus n’en avait pas. Et ce serait triste s’ils n’étaient plus amis, s’ils se quittaient.
Avec qui passerait-il ses journées, sans elle ? Hein, avec qui ?
Alors le jour où il apprit la nouvelle du départ, cette question résonna en boucle dans la maison, entre deux reniflements et crises de larmes, et ce, toute la journée. Rien ni personne ne parvint à le consoler, si bien que le père finit par s’énerver, lui interdisant de sortir de la maison et de retourner voir cette fleur. Son oncle, sa grand-mère et sa mère acquiescèrent vigoureusement. Et si cette plante étranglait l’enfant de ses racines ? De plus le petit garçon aurait tout le loisir de se faire de nouveaux amis de son âge lorsqu’ils auraient fui, pourquoi s’entêter à vouloir rester avec une fleur ? Maléfique, qui plus est !
Mais malgré les craintes de sa famille, le jour du départ, il sortit tout de même rejoindre sa plante. Il la serra dans ses petits bras en pleurant. Non, non, non ! Il ne voulait pas la quitter ! ais ses parents voulaient partir, ils ne voulaient plus qu’il la voit. Qu’allait-il faire ? Il eut soudainement l’impression que les feuilles de la plante lui caressaient le dos, comme pour le rassurer. Cela l’apaisa et les larmes coulèrent moins fort.
Cependant il n’eut pas le temps de faire ses adieux à sa jolie fleur. Son père arriva et, en le découvrant ainsi aussi proche de la plante qu’il croyait maléfique, se mit à lui hurler de s’éloigner d’elle. Il ne laisserait pas cette fleur démoniaque, envoyée de la Dame Nature, tuer son enfant ! Le petit refusa. Il ne quitterait pas sa plante, ou alors, il l’emmènerait avec lui.
Le père était furieux. Il attrapa le bras de son fils et l’arracha à son amie. Quand il revint près de la famille au complet, son épouse se précipita vers le petit garçon pour le serrer dans ses bras.
La mère dû trainer son fils pour le sortir du village. Ses pleurs étaient déchirants. On essayait tant bien que mal de l’ignorer. Le père avançait devant, avec détermination. La grand-mère avait déjà du mal à marcher. L’oncle vérifiait ses cartes. L’enfant pleurait, encore et toujours, retardant la marche.
Enfin, ils passèrent l’arche de l’entrée du vieux village, l’arche qui symbolisait la frontière entre leur chez-soi, et l’inconnu. La petite famille passa dessous. Ils s’éloignèrent petit à petit, trainant les affaires qu’ils avaient jugés bon d’emporter, et l’enfant, toujours en pleurs.
Mais ils eurent à peine quitté le village que la jolie fleur derrière leur ancienne maison commença à trembler. Ses feuilles et ses pétales bougeaient frénétiquement. Puis d’un coup, elle se mit à pousser à une incroyable vitesse. Ses racines passèrent sous et sur la maison, comme pour l’entourer. Les murs commencèrent à se fissurer. On aurait dit que la fleur voulait l’écraser. Ses racines et ses feuilles serrèrent le bâtiment si fort que la toiture se fit broyer en un bruit effroyable. Quelques murs cédèrent sous la pression. La plante s’infiltra à l’intérieur. Les meubles abandonnés se retrouvèrent en une fraction de seconde recouverts de végétation. La Dame Nature reprenait petit à petit ses droits. La vieille auberge avait presque disparu sous l’emprise de son envoyée.
Si la famille s’était retournée une dernière fois pour observer de loin son chez-soi adoré, l’enfant en pleurs n’aurait sans doute même pas reconnu sa maison. Et ses parents auraient pu voir que leurs craintes s’étaient réalisées. Mais aucun ne se retourna, et seuls les vieux magiciens pourraient constater plus tard que l’auberge de la petite famille avait disparue sous les feuilles et les racines de la jolie fleur jaune.
Et que la Dame Nature continuait inexorablement son œuvre de destruction, sa vengeance envers les hommes.
Gaellink:
Alors là défi réussi ! En plus j'ai beaucoup aimé, c'est tout mignon et triste à la fois. L'enfant ami avec une fleur m'a fait penser au Petit Prince en plus.
Par contre je ne m'attendais pas à une fin comme ça, je ne pensais pas que la fleur en voulait réellement aux hommes puisqu'elle était amie avec l'enfant, et donc aurait compris que les humains ne sont pas tous mauvais, mais c'était peut-être un peu naïf de ma part. Après tout l'enfant sous l'influence de sa famille finira peut-être un adulte aigri s'est s'en doute dit la fleur, à moins que c'était une mission où elle était obligé d’obéir et ça l'arrangeait que l'enfant parte pour pouvoir l'accomplir ?
Bref l'idée du défi est sympas, et en plus ce début d'histoire si tu comptes la développer est prometteur !
Aélia:
Merci, gaellink !
A vrai dire, je me suis dit que la plante s'était attachée au petit garçon, premier humain qu'elle croise qui est gentil avec la nature, assez pour ne pas vouloir lui de mal, mais avait quand même reçue l'ordre d'anéantir les humains. Pour moi elle a juste attendu que l'enfant innocent s'en aille, pour accomplir sa mission, mais tes interprétations sont bonnes aussi. Par contre pour le Petit Prince, c'était une référence absolument pas volontaire, je n'y ai même pas pensé en écrivant x)
Comme mon idée semble plaire, j'ai vais tenter d'écrire à nouveau sur cet univers, on verra bien ce que ça va donner ^^
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