A la base mon post était à moitié du divertissement cheap à prendre à la légère, mais je te réponds quand même sur quelques points :
1) avoir élaboré une histoire autour du 3ème jeux c'est pas facile car pour rappel l'histoire du troisième jeux c'est "Dracula à lancé une malédiction et est revenu à la vie, Trevor descendant de la famille Belmont est appelé et décide d'allez aidez les gens(oui le scénario du jeu c'est a peu près ça) alors déjà pour une série je trouve que ils s'en s'ont bien sorti, tout en mettant des références à d'autre jeux par exemple Hector et Isaac, ainsi que st Germain sont issu d'un castlevania sorti sur PS2 "Curse of darkness" et je trouve que leurs arc narratif est meilleur dans la série que dans le jeux et qu'il y'a pas mal de bon sens, d'ailleurs quand j'ai rejoué au jeu je préférais ce qu'en avais fait la série.
Sauf erreur de ma part, ils font un méli-mélo entre
Castlevania 3 et
Symphony of the Night.
D'où la présence d'Alucard et de la femme de Dracula ; ce personnage a été écrit deux fois (une dans
Lament of Innocence et dans
SotN) comme traumatisé par l'assassinat de sa femme, soit par "les humains" soit par Dieu l'ultime ingrat.
2) Ils ont quand même donné une personnalité au personnage, encore pour st Germain, Hector, et Isaac, c'est facile même pour dracula, mais pour trevor qu'y n'apparait pas dans tout les jeux castlevania , et qui n'a pas vraiment de personnalité, ou Sypha sauf dans les remakes, je trouve qu'ils ont su donnez de la classe au personnage.
On a aussi donné une personnalité aux protagonistes de
Super Mario Bros,
Sonic,
Persona 4,
Pokémon,
Dragon Quest V,
Zelda, bref, c'est le principe même d'une adaptation de jeu, que de donner une personnalité à un protagoniste muet.
Tu mentionnes les personnages de
Curse of Darkness, pour Isaac on est passé du stéréotype de la grande fofolle démente obnubilée par Dracila à un souffi noir, rasé, froid, misanthrope et un peu paumé qui va se remettre en question à force de perdre ses repères et de devoir se débrouiller seul. Hector, pareil, on passe d'un simple "I seek revenge" à un homme-enfant qui se fait manipuler comme un rien. Même Trevor, il change vachement de personnalité, entre le héros gothic metal de Kojima et le badass loser de Warren.
A côté de ça, on a le portrait de Leon Belmont qui, vu de loin, est une retranscription parfaite de celui du jeu ; mais bon, entre un portrait et un personnage, il y a souvent de la marge.
Alors bon, de deux choses l'une, soit la série suit une recette, et je juge le résultat sur son respect, soit elle fait sa propre tambouille, et je juge le résultat sur sa cohérence. Là, on a carrément le cul entre deux chaises, avec un cuistot qui n'en fait vraiment qu'à sa tête.
Warren Ellis, c'est peut-être pas Victor Hugo ou Franck Miller, mais quand il a écrit le scénario de la série
Castlevania, il avait déjà 27 ans de carrière et il s'était fait connaître en 1997 avec Transmetropolitan. D'après Wikipedia, il a été récompensé 9 fois comme meilleur auteur de comics entre 2001 et 2010.
J'ai du mal à être impressionné qu'un mec pareil soit capable d'écrire une histoire, des personnages et un univers cohérents.
J'ai aussi du mal à hurler au génie devant des dialogues qui tartinent du fuck et du shit toutes les 2 lignes pour se donner une contenance et pavaner que "wah j'suis trop la maturité de ouf".
Moi perso je la conseille, et justement passez les épisodes là où il parlent beaucoup c'est justement enlever l'intérêt de la série, (...) donc justement les épisode où il ne se passe rien sont essentielle pour comprendre et faire des ponts avec les passages d'action.
Ce paragraphe est à peu près vrai pour la première saison, à la rigueur la deuxième. Et encore, la deuxième, je maintiens que toutes les messes basses et les dissensions de l'armée de Dracula, ça sert vraiment à rien si ce n'est meubler.
Mais à partir de la troisième saison, on évacue à 99.99% tout ce que tu indiques : le rôle de l'Eglise, le passé des Belmont, la persécution des Tepes, les Speakers, la géopolitique vampire... tout cela est réduit à une dentelure de timbre-poste pour se concentrer sur une mosaïque d'intrigues parallèles.
Je maintiens que c'est vraiment là que la série touche son point culminant, quand elle se diversifie et qu'elle n'essaie plus d'être plus cousue ou engagée qu'elle ne l'est, mais ça reste aussi vrai qu'elle se débarrasse d'énormément de contenus au passage.
J'ai lu quelque part qu'à la base, le scénario était celui d'un film, qui se serait arrêté au point le plus évident :
La mort de Dracula, la passation du château à Alucard, ainsi que Hector et Isaac laissés comme "menaces latentes" pour indiquer que la vie n'est pas finie, ni pour les héros, ni pour l'exploitation commerciale du filon en cas de succès.
Et ça ne contredit rien de ce que j'ai écrit.
Très clairement, la série savait où elle allait jusqu'à la moitié, et à partir de là, elle a lâché la bride.
Bon je trouve juste la fin idiote,car j'aurais aimé un vrai sacrifice peut être voir Trevor se sacrifier pour sauvez tout le monde, mais bon ils ont fait une fin happy ending et ça c'est dommage, j'aurais trouvé un truc plus cool moi je l'aurais fait ce sacrifier, et à la fin j'aurais fait appelez le gosse de sypha qu'elle aurait eu "simon"
Là-dessus, on est d'accord, la fin est un véritable suicide, je vais pas y revenir.
Si je ne m'abuse, Trevor c'est le grand-père de Simon, donc il manque une génération là.
suijirest, il n'y'aura pas de saison 5 mais je crois qu'il y'a avoir un spin off de castlevania en série, mais qui ne serais tiré d'aucun jeu et donc ce sera plus libre.
Ben, des libertés, cette série en prenait déjà sa dose, donc ça n'engage vraiment à rien ce genre d'annonce.
Moi je sais que je peux me brosser pour une saison avec Richter et Maria, et rien que pour ça, je suis la déception.
Déso pas déso, mais j'ai vraiment du mal à m'extasier sur le résultat.
C'est vrai que ça aurait pu être un massacre et qu'on échappe au pire, mais on reste très loin d'un truc vraiment qualitatif.