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Cadavre Exquis Cinéphilique

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Yuan:
Pour cette lettre, difficile de parler d'un autre film que Blade Runner, mais en fait, je préfère faire l'éloge de...

Big Trouble in Little China
(en français, Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin)


Une de mes grosses références, je ne peux que vous recommander de passer dessus !

Jack Burton est un gars avec un mullet qui déballe des répliques cultes à chaque fois qu'il ouvre la bouche, et qui doit accompagner son ami Wang Chi à l'aéroport de San Francisco pour qu'il accueille sa fiancée. Cette dernière, Miao Yin, est une chinoise aux yeux verts, convoitée par Lo Pan, un sorcier qui espère récupérer son enveloppe charnelle en l'épousant. C'est ainsi que Jack Burton, simple camionneur, se retrouve au cœur de Chinatown, au milieu d'une armée de chinois qui font des pirouettes dans tous les sens et qui crachent des éclairs.

Bref, vous l'aurez compris, un film à consommer sous substances (ou pas), qui vous fera rire tant c'est impossible de s'attendre à la suite. C'est du n'importe quoi d'un bout à l'autre, avec des costumes improbables, des effets d'éclairs tout aussi ridicules, et des bestioles qui m'auraient probablement traumatisé à vie si j'avais vu le film en étant gamin (c'est d'ailleurs le cas de certaines scènes de Beetlejuice, un autre film que j'ai hésité à proposer pour cette lettre).

Voilà, vous vous devez de le mater, c'est un film absolument incroyable, que je ne pourrai jamais assez recommander.

S
PS : à l'origine, je voulais poster pour la lettre H, il y a quelques posts, avec La Haine. Déçu de ne pas avoir été devancé pour parler de cet énorme film v.v

Poulika:
Le Big Trouble in Little China m'intrigue ...

Spinal Tap  (This is Spinal Tap VO)




Découvert il y a peu, je pense que cette oeuvre va vite faire parti de mes films cultes. Il s'agit d'un faux rockumentaire où l'on suit la déchéance d'un groupe de Heavy Metal à la Iron Maiden, devenu has been avec le temps. C'est un humour qui se veut très léger mais (pour moi) terriblement efficace, il s'agit de rendre les personnages ridicules mais sans tomber dans le grotesque ou le lourdingue. L'aspect documentaire/interviews permet aux dialogues d'être délicieusement absurdes tout en restant naturels. Pour ceux qui ont vu les séries The Office ou Parks and Recreations,c'est à peu près ça, mais réalisé avec tout l'amour qu'un directeur peut porter pour le monde du Hard Rock. Hilarant et gros coup de coeur (La scène du de Stonehenge <3, rarement autant ri seul devant un film).


ET JE CHOISIS LA LETTRE

L

Shern:
Le Déclin de l'empire américain

Le Déclin de l'empire américain est un film du réalisateur québécois Denys Arcand sorti en 1986, qui fait partie d'une trilogie comportant aussi le bien connu et excellent b] Les Invasions barbares[/b], ainsi que L'Âge des ténèbres lui moins connu (et que j'ai pas vu encore). Comédie dramatique mettant en scène quatre homes et quatre femmes, la plupart des universitaires (profs ou étudiants) comme personnages principaux, le film est tout d'abord fortement orienté sur le dialogue, et se veut comme une réflexion sur les mœurs de l'époque, tout en établissant un certain parallèle avec le déclin de l'empire romain, d'où le titre du film et de ses suites. Comme le montre l'affiche du film, le sexe est un des sujets principaux des différents dialogues, ce qui à l'époque avait bien marqué, ignorant plusieurs tabous. Considéré comme un classique du cinéma québécois, il a obtenu plusieurs prix et nominations, dont une nomination pour l'Oscar du meilleur film étranger, que sa suite a d'ailleurs gagné. Ya une belle citation sur la page Wiki d'ailleurs : "Comme l'indique son titre, c'est un film sur la fin d'un monde, le nôtre, qui, à force de courir après le bonheur, court à sa perte." Et puis ya même la cousine du père de @Royug qui joue dedans, si si.

Bande-annonce

G

Fonzie:
Godzilla
(Gojira, ゴジラ)


Chef-d'oeuvre culte du cinéma japonais (et du cinéma tout court), Godzilla est un film de Ishirō Honda sorti en 1954, et est le tout premier film d'une saga qui en comptera plus d'une trentaine. Il s'agit du film qui a révolutionné le genre des kaijū eiga (littéralement "films de monstres"), dans un Japon d'après-guerre traumatisé par les bombardements atomiques.
Godzilla repose sur un scénario bien solide. Particulièrement pour un film de monstre géant ! D'abord, et contrairement à ses suites, le film original de 1954 adopte un ton beaucoup plus sérieux. Godzilla est d'ailleurs bien au-dessus de ses successeurs en terme de qualité. Le long-métrage de Honda est très bien construit et son histoire arrive à nous captiver du début à la fin. Comme pour Alien ou Les Dents de la Mer, le monstre apparaît plutôt tard dans le film. Mais ce n'est pas long pour autant, bien au contraire, puisque Godzilla prend bien le temps d'amener le mystère en travaillant sur la légende de la possible existence d'une telle créature dans l'océan, ce qui est passionnant.


Il est aussi intéressant de constater la critique sociale qui est véhiculée à travers le film. Effectivement, le scénario comporte plusieurs références aux tests nucléaires américains sur le Japon (Hiroshima, entre autres, en 1945) qui seraient la source du réveil du monstre.
Les effets spéciaux sont plutôt impressionnants pour l'époque (au même titre que le fut King Kong de 1933). Le constat est même plus satisfaisant que certaines scènes du remake américain honteux de 1998, dont je ne ferais pas l'affront d'en parler ici (ah bah trop tard -_-).

Bref, Gojira est clairement à mon sens un classique de chez classique du cinéma !
À voir absolument au moins une fois dans sa vie ! (pareil pour le King Kong de 1933, dont je suis archi fan <3)


C

Guiiil:
Cendrillon 3 : Les Hasards du temps (le titre québécois est mieux)

Le plot de cette histoire est plutôt simple : Et si Lady Tremaine (la marâtre) avait eu accès à la baguette de Marraine la Bonne Fée, et en avait profité pour changer une étape dans l'histoire : Javotte arrive à enfiler la chaussure de verre.

Une histoire de voyage dans le temps, franchement sympathique pour une suite Disney, et surtout une suite Disney de Cendrillon. Si la qualité n'est pas forcément au top (paye ton château et ton royaume vide de vie), quelques défauts du premier (tel que l'absence de personnalité du Prince) sont ici corrigés. Il est un peu comme le premier film de la fée Clochette, convenu, mais de qualité suffisante pour être regardé sans s'ennuyer, et même, pour quelques bonnes scènes (Lady Tremaine voyant le temps défiler sous ses yeux, les combats à l'épée du Prince), on peut y prendre du plaisir !

A

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