Art > Longs métrages et Télévision

Cadavre Exquis Cinéphilique

(1/5) > >>

D_Y:

"Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme."
Ingmar Bergman
"Lorsque nous nous trouvons en face d'un créateur digne de ce nom, nous ne pouvons que tourner autour de son film comme un papillon de nuit autour d'une lumière."
François Truffaut
"Si le monde est une ombre sur le mur de la caverne, il n'y a de nos jours que le cinématographe qui, en captant cette ombre, et non en l'imitant, nous permet de remonter jusqu'à la réalité de l'Idée."
Eugène Green
Ce topic traite dans une large mesure de l'art filmique, et le lecteur pourra y contribuer à sa guise. Brièvement esquissée par un sujet récent, l'idée m'a été soufflée par certains éminents membres de développer le topic de la chaîne d'images, l'une de mes plus importante contribution du forum encore en activité. Il a été remarqué que, bien qu'étant un important générateur de posts, le sujet n'apportait pas grand chose à l'esprit du posteur. Comment y pallier ?

D'abord, qu'est ce que le cinéma ? L'histoire du média filmique est longue et compliquée. Elle est la poursuite logique de nombreuses recherches depuis l'invention de la photographie. Le nombre d'appareils captant un mouvement sont fréquents, et de tous horizons, durant le XIXe siècle, notamment le thaumatrope ou le zoopraxinoscope. A la fin de ce siècle, William Dickson, inspiré par des croquis du célèbre inventeur Thomas Edison, mis au point le kinétoscope, étymologiquement kinetos (mouvement) et graphein (écrire). Littéralement l'écriture du mouvement. L'essence du cinéma était posée. Edison, en effet, alors papa du phonographe, cherchait un moyen de recréer, au moyen du son et de l'image, le monde qui l'entoure pour les générations futures.


En 1891 est présenté le premier film de l'histoire de l'humanité, d'une durée de moins de 10 secondes, intitulé Dickson Greeting, Inspiré par cette invention américaine, le coup de grâce vient bien évidemment des frères Lumière, qui sous l'impulsion de cette nouvelle technologie, organisent diverses projections à Paris. Le train était lancé, les décennies suivantes, le cinéma muet se répand, avec ses stars de l'époque, telles Buster Keaton ou Charlie Chaplin, puis le monde entier s'y met, tous les continents, toutes les nations produisent leurs propres films, milliers d'amateurs et de professionnels. Excepté la littérature ou la peinture, peu d'arts humains n'égalent la grande fresque cinématographique dans sa représentation des sentiments, la peine, la joie, la peur, la colère, l'amour, etc. Le cinéma permet, si on sait où chercher, de changer son regard et son appréciation sur le monde et sur le genre humain.

Le but du sujet n'est pas de faire une bête suite de titres, mais de faire découvrir à tout un chacun un panel d’œuvres, dont certaines seront connues, d'autres beaucoup moins. La longue liste qui en naîtra par la suite sera, idéalement, un beau guide cinématographique qui, suivant les désirs de chacun, ouvrira une multitude de fenêtres vers des univers enchanteurs et fantastiques, des aventures, des drames, des tragédies, et surtout la beauté de l'image.
Pour ce faire, chacun apporte sa propre pierre à l'édifice, suivant le même principe que les suites des personnages récemment ouverts. Mais ici pas de discrimination, toute oeuvre, qu'elle soit réelle ou animée, a sa place, quelle que soit sa qualité, quel que soit son public. Du film de la pire espèce au chef d'oeuvre intemporel, du tout public à l'extrêmement violent, tout le monde est libre de mettre ce que bon lui semble. Une seule règle primordiale, y écrire quelques lignes, raconter son histoire, ses qualités, ses défauts, bref, donner à l'oeuvre un contexte. Les peu enclins à écrire peuvent écrire 3 ou 4 lignes s'ils le souhaitent, les plus parleurs plusieurs paragraphes, le but est quand même d'étoffer, un minimum, le sujet que l'on veut faire découvrir.
Les images sont bien évidemment de mise, mais pour bousculer le classicisme qu'on pourrait attendre d'une telle entreprise, privilégiez non pas des affiches mais des images du film, pour cela je vous dirige sur l'excellent site What the Movie. Libre à vous de mettre plusieurs images si cela vous chante.

"Mais moi ça m'emmerderait d'écrire un pavé et de me faire griller par un autre, ce topic va tomber à l'eau !"
Pour éviter cela, il est fortement recommandé de poster une rapide idée, puis d'éditer pour étoffer le film que l'on aura voulu mettre en lumière.

Une dernière chose, si vous ne connaissez pas votre alphabet au delà de la lettre B, comme moi, je vous recommande la Internet Movie DataBase, autrement dit IMDb, qui comme son nom l'indique, est une immense base de données de films.

Sur ce je donne l'impulsion :^^:

Amadeus (1984)



Amadeus est, comme son nom l'indique, un film sur la vie du grand compositeur Wolgang Amadeus Mozart, réalisé par Milos Forman (Vol au dessus d'un nid de coucou), avec Tom Hulce (Frankenstein en 1994, ou la voix de Quasimodo dans l'adaptation Disney du Bossu de Notre Dame) et F. Murray Abraham (Last Action Hero, The Grand Budapest Hotel).
Chef d'oeuvre nominé aux Oscars, Amadeus se passe à Vienne à la fin du XVIIIe siècle. Antonia Salieri, compositeur à la cour de l'empereur Joseph II, il est un compositeur reconnu, et réclame la gloire éternelle. Arrive cependant un jeune prodige, jeune musicien sans éducation, voué à devenir le plus grand compositeur du siècle. Salieri n'a plus qu'un seul but, une seule obsession, évincer son rival afin de rentrer dans l'Histoire.

Le scénario du film est inspiré d'une pièce de théatre du même nom, écrite par Peter Shaffer, qui avait auparavant élaboré l'oeuvre psychologique Equus. Amadeus n'est cependant pas une biographie fidèle, mais qu'importe ? La mise en scène est un cas d'école, la musique est bien évidemment empruntée des compositions de Mozart et Salieri eux même, mais également de Bach. Le film fut un succès retentissant, gagnant pas loin de 8 Oscars dont celui de Meilleur Film, ou encore 4 Golden Globes.
Un classique à voir et à revoir.

Sur ce je lance la prochaine lettre, un L ;)

Duplucky:
Le monde perdu

Bien avant d'être la suite du génialissime roman/film Jurassic Park, le Monde Perdu est avant tout un roman écrit par sir Arthur Conan Doyle en 1912 et mettant en scène le professeur Challenger qui a découvert un étrange plateau en Amérique du Sud sur lequel ont survécus des créatures préhistoriques, en l’occurrence des dinosaures et des hommes préhistoriques aux allures de singe.


Il a existé au moins 3 versions du film s'inspirant de l'oeuvre de Conan Doyle : le film de 1925 par Harry O. Hoyt, celui de 1960 et plus récemment, un téléfilm sorti au début des années 2000 sous le nom français de monde interdit et réalisé par Stuart Orme. Au-delà des films et du roman, il y a aussi eu plusieurs bandes-dessinées. Et il est intéressant de regarder toutes ces adaptations pour observer l'évolution du regard qu'avaient les gens sur les dinosaures, les faisant évoluer de gros iguanes grotesques aux dinosaures actuels, notamment grâce à l'aide de la saga Jurassic Park pour les oeuvres les plus récentes.


1925


1960


Monde Interdit, années 2000


Il est à noté qu'auparavant, les dinosaures étaient des figurines animées en stop-motion jusqu'à, justement la sortie du fameux film Jurassic Park qui a été une véritable révolution dans le cinéma puisque ce film a fait appel à des animatroniques pour remplacer les figurines mais aussi qu'il a propulsé l'animation en image de synthèse telle que nous la connaissons actuellement, et qui a profité allégrement à Stuart Orme pour faire son film, bien que ses effets spéciaux n'atteignent absolument pas le niveau de la licence de Michael Crichton.


R

Rodrigo:
Rushmore


Rushmore est un film de Wes Anderson, son premier vrai succès d'estime, et son deuxième long-métrage après le sympathique Bottle Rocket. Et Rushmore préfigure déjà tout ce qui fera le succès de La Vie Aquatique, Moonrise Kingdom ou encore The Grand Budapest Hotel. Forcément en un peu plus maladroit, mais on retrouve donc déjà ces personnages aux comportements loufoques, mais touchants, cette esthétique bien particulière et ce scénario totalement décousu. Mais le film jouit d'une ambiance vraiment géniale, dans une école privée avec un principal protagoniste (Jason Schwartzman) un peu torturé, mauvais en cours, mais très dynamique pour toutes les activités parascolaires et la vie parallèle de l'établissement. Beaucoup de légèreté, et des thèmes relativement profonds avec une esthétique très photographique, une très bonne entrée en matière dans l'univers d'Anderson. Et y'a Bill Murray !

F

Guiiil:
Final Fantasy VII: Advent Children


Un film qui devra son "succès" au fait qu'il se veut la suite du très célèbre jeu Final Fantasy VII. Le spectateur lambda sera lâché dans ce riche univers sans guère d'explication, et les scénaristes, voulant placer tous les personnages tout en n'en utilisant que certains d'entre eux, feront de ce film un triste bordel qui ne vaut guère que pour ses scènes d'actions visuellement à couper le souffle pour l'époque (en tout cas pour deux d'entre elles, les autres étant difficilement lisible sur une petite télé). Pour les fans, disons ! v.v

A

Duplucky:
A

A est une petite surprise que je viens de débusquer sur Media-Imdb car je trouvais pas de film en A. v.v Il parle d'une secte qui aurait terroriser Tokyo en 1995 en fomentant un attentat au  gaz Sarin dans le métro, la secte bouddhiste Aum Shinrikyo. Tatsuya Mori est le directeur de ce film à vocation de documentaire et je pense le regarder incessamment sous peu car le sujet m'intéresse. :niak:

A noter qu'il existe une suite à ce film, du même directeur, qui s'appelle A2.

M

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Sortir du mode mobile