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Stefbad, les fics de l'histoire

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stefbad:
Chapitre 7 : Troubles Aquatiques

 Xanto01 et Gb8 étaient ensemble dans une sorte de cantine dans le quartier du Domaine Zora. Ce dernier écoutait Xanto01 raconter des blagues avec une humeur joviale, parfois des zoras pouffait à une de ses blagues. Il racontait aussi ses aventures, qui captivaient tout le monde. Ils mangeaient pendant ce temps des plats délicieux d’algues, des spécialités zoranes. La princesse Zelda IV arriva sur ces entre faits, visiblement fatiguée, mais de bonne humeur tout de même. Elle prit un plat d’algues et s’assit sur la table de ses compagnons de route. Elle aborda rapidement la marche à suivre :

- Aujourd’hui, nous allons au village Goron comme je vous l’ai dit hier. Nous allons prendre une pirogue qui nous est donnée par le roi Zora lui-même pour descendre la rivière Zora sous son embranchement le plus grand donc le plus à l’Est possible. Nous allons ensuite nous arrêter sur l’aval de la Montagne de la Mort, c’est-à-dire sur son flanc Nord et nous allons l’escalader en prenant la Route des Processions, un chemin sacré. Nous allons devoir le monter en tenue traditionnelle Goronne, une tenue très dévêtue – pardon Xanto01 –, et nous arriverons par le nord au village religieux de Gor Aduerbon. Là-bas nous resterons un jour entier pour prier comme le veux la tradition et nous allons rejoindre Gor Mogoath, la capitale de la Chefferie Goronne, par le nord. Là-bas, laissez-moi faire, je vais utiliser mes talents diplomatiques.

 Après que Zelda ait fini d’expliquer la marche à suivre, Gb8 regretta de s’être proposé comme diplomate chez les gorons, il va devoir naviguer SUR L’EAU ! C’est un cauchemar pour tout goron. De plus, sur une satanée PIROGUE super fine où il devra tenir en équilibre, connaissant les travaux Zoras. Pendant que Gb8 appréhendait le voyage sur l’eau, Xanto01 appréhendait le fait d’être en tenue goronnes, du moins c’est ce que tout le monde pensa car elle râlait qu’elle allait devoir porter des habits gorons, qu’elle allait être à moité nue. Gb8 la garda à plusieurs reprise de dire du mal de la culture goronne.
 Lorsque le petit-déjeuner fut terminé, les trois compagnons de route descendirent au Port de la Rivière Zora qui se trouvait juste au pied de la cité Zorane. Ils embarquèrent dans la pirogue et commencèrent le chemin. La princesse Zelda et Xanto01 ramaient tandis que Gb8 dirigeait le bâtiment. Pourquoi cette organisation alors que ce dernier était assez puissant pour faire avancer le bateau à vitesse de croisière à lui seul, me direz-vous ? Car la pirogue était beaucoup trop petite pour lui - comme il l’avait appréhendé - et que ses pieds trempent dans l’eau de façon à ce qu’il puisse la diriger sans aucun efforts, et il avait bien peur de tomber en ramant. Zelda profita de ce bout de chemin pour dire à Xanto01 ce qu’elle avait à dire :

- Donc Xanto01, je peux te parler de ce que j’avais à te dire ?
- Oui, sans problème.
- Très bien. Alors, sache que je suis depuis un certain temps en train d’apprendre des choses qui se sont passées avant le début de la guerre civile pour comprendre mieux pourquoi elle est arrivée. C’est pourquoi je cherche depuis assez longtemps des personnes qui peuvent en connaître sur le sujet. C’est pourquoi je t’ai demandé ce que tu connaissais là-dessus. Mais, je pense que ça t’intéressera, j’ai reçu une information surprenante d’une de mes sources.
« Tu sais, tu m’as parlé des amis de Xanto01 : Ganonpow, Midona-Hylia, Link du40, Nobody et enfin Zelink. Sache que j’ai retrouvé la trace de l’un d’eux. Il habite toujours quelque part dans le désert Gerudo et a une descendance avec les Nouveaux Gerudos, puis même avec les Vrais Gerudos. Il vit toujours aujourd’hui en bonne santé, je ne sais pas comment ni pourquoi, mais c’est un fait. Il a dû rencontrer un puissant magicien.
- Hum… Eh bien, un puissant magicien, ça me fait penser à quelqu’un. En effet, je ne vous ait pas raconté toute l’histoire à propos de la LDM, laissez-moi vous conter la suite, je vous prie.
- C’est sans refus.
- Eh bien, la suite se passe juste quand Xanto01 et Ganonpow sortent du manoir de la LDM. Ils arrivent dans la plaine d’Hyrule dans laquelle se prépare un grand combat entre les Pziens et les forces de la LDM, toutes réunies. Après un long carnage que le fléau des déesses ne tarda pas à rejoindre, les Pziens vainquirent leurs ennemis qui battaient en retraite. Mais rapidement, un autre belligérant fit son apparition, et je pense que le mage qui aurait pu faire vivre plus longtemps l’un des amis de mon ascendante est lui, son nom est Stefbad.
« C’est un mage noir d’exception, très puissant, mais qui garde quand même ses défauts, comme celui de n’avoir aucune force physique… Comment je sais ça ? On m’a dit que Xanto01 ne l’a jamais vu courir, c’est sûrement pour une bonne raison ! Bref, il para les coups que lui portait le fléau des déesses avec facilité – Gb8, on va trop à gauche, remet le bateau droit – jusqu’à que celle-ci, sous l’effet de la colère, fit éclater la corruption qui s’étendit sur tout son corps et la transforma en démone pour un temps. Je ne sais rien de ce qui a poussé le fléau des déesses à se mettre en colère, ni ce qui s’est passé alors qu’elle était totalement corrompue car elle n’en avait aucun souvenir – ou alors elle en avait trop honte pour en parler à ses enfants… possible – mais elle perdit connaissance en fin de compte.
« Elle se réveilla dans le sanctuaire des déesses – rendez-vous compte de sa chance – dans lequel les déesses ont confié une mission à leur fléau, du moins elles lui ont prévenue de la malédiction que lui conférait la corruption, qu’elle risquait de devenir un monstre, sauf si elle allait chercher une épée nommée ‘l’Épée Destructrice’. C’est ce qu’ils firent en s’en allant dans le Temple de l’Oubli, un ancien bâtiment en ruines aujourd’hui juste au nord de Symmetry, une ville à Labrynna, mais elle n’existait pas à cette époque-là. Mais ils firent un crochet dans les ruines de Ixta’oxatl, antique capitale de la Tribu du Vent qui vivait dans le ciel, de ce que j’ai compris, pour que mon ancêtre puisse apprivoiser un Pyrodactilus. Elle n’aimait pas faire les choses à moitié. Bref, ils rentrèrent dans le Temple de l’Oubli, plus connu aujourd’hui sous le nom de Labyrinthe de l’Oubli. Ils essayèrent tant bien que mal à arriver au piédestal de l’Épée Destructrice, mais il n’y arrivèrent pas. En effet, Xanto01 fut prise de la corruption et elle vainquit ses amis. Fort heureusement, elle parvint à reprendre ses esprits.
« Enfin, c’est vite dire car elle souffrait de schizophrénie entre sa part réelle et part corrompue et aussi une voix, celle du forgeron de l’épée qu’elle cherchait, embrouillait ses pensées par la tentation du mal. Elle aperçut alors ladite épée et la saisit, mais elle se rendit compte avec effroi que ce n’était autre que l’épée de Ganonpow. Un monstre apparut et Xanto01, déstabilisée par la peur se laissa avoir par celui-ci et s’évanouit. Mais elle eut le temps de remarquer un détail des plus importants. Elle se réveilla au même endroit où elle était auparavant, les monstres avaient disparu. Après avoir repris totalement connaissance, elle se souvint du détail qu’elle avait vu avant de s’évanouir. Elle fit un bon prodigieux, aidée par sa magie, et elle attrapa la Shadow Sword qui était au-dessus de sa tête depuis le début.
« Dès que sa main toucha sa lame, une grande onde de choc survint et s’étendit dans les environs. Le Labyrinthe de l’Oubli s’effondra par lui-même, ne laissant qu’une enceinte et des fondations. Une voix retentit dans tout l’édifice disant ‘‘Bravo à vous. J’ai moi-même, Spectra, forgé la Shadow Sword, épée destructrice et je l’ai scellé ici. Le Temple de l’Oubli a déjà été ravagé par le temps il y a des siècles de cela, seule la Shadow Sword gardait son souvenir. Lorsque votre vie sera à sa sortie, posez l’épée ici pour que son prochain détenteur soit quelqu’un de brave qui saura la manier avec justice. Adieu !’’. Ainsi, le Fléau des Déesses s’en alla des ruines du Temple qui portait bien son nom, et se dirigea vers une forteresse de pierre qui surplombait toute l’actuelle cité de Symmetry, mais cette forteresse est désormais totalement en ruines.
« Pendant le chemin, elle fut régulièrement interrompue par des hordes de monstres tous variés. Peu de temps avant d’arriver devant les portes de la forteresse elle a même du affronter un capitaine Darknut – Général Seleon à ce qu’il paraît, il est d’ailleurs toujours en vie mais protège le bien… dans l’armée de Elmon… -, mais après un long combat, elle en arriva à bout. Elle pénétra donc dans la forteresse et arriva rapidement dans une grande salle dans laquelle se déroulait un combat entre ses alliés et les restes de la LDM. Son arrivée interrompit tout et, après une discussion, une bataille s’engagea entre elle et Ganonpow. Après de nombreuses difficultés, le fléau des déesses arriva finalement à battre son rival de toujours. S’engagea ensuite une dure bataille contre les derniers ennemis. Leur nombre qui était quatre descendit ensuite à deux et tous se retrouvèrent contre Stefbad et son maître, Spectra, qui était là. Il possédait alors le corps du Héros du Crépuscule qu’il avait battu après une bataille en amont. C’était un épéiste très expérimenté, de ce que j’ai entendu, le plus expérimenté qui existe, qui était aisé par un mage des plus doués, mais finalement, Stefbad fut mis hors-jeu après un temps de bataille, puis ce fut le tour de Spectra.
« Alors que tous le croyait vaincu, il se releva comme si de rien était et sortit de son enveloppe charnelle. Le combat reprit, plus dur que jamais, mais ils finirent par le vaincre. Ils s’en allèrent donc dans le château de Pzia et contèrent à la reine Zelda III leurs aventures. Malgré son impression de déjà-vu – c’est ce qu’elle a elle-même dit –, elle décréta une journée de deuil national au héros du crépuscule, son corps étant retrouvé après une vingtaine d’années à le rechercher. Elle et son mari, Link, qui n’était autre que le fils du héros – nom très original – ont assistés à son enterrement, et Zelda, pendant son discours de deuil, énonça les exploits du fléau des déesses et ses amis, qui étaient invités à la cérémonie. Le lendemain, elle décréta trois jours pleins de festivités pour fêter les nouveaux héros. Elle leur proposa ensuite, à la fin des festivités, d’arborer le vert, donc de rejoindre la Garde Royale de Pzia. Tous acceptèrent, sauf mon ancêtre qui souhaitait continuer à visiter les grands espaces.
« Je sais que ni Stefbad, ni Spectra ne sont mort car j’ai entendu parler d’eux à la suite de ces aventures par les dires de ma mère qui les tenait de son père qui le tenait de Xanto01, sa mère. Je ne sais pas quel est le père de mon grand-père et je souhaiterai le savoir, mais il n’est plus là pour le dire. C’est dommage.

 Gb8 écoutait attentivement ce que contait Xanto01. Elle le faisait incroyablement bien ! De plus, on entends pas l’histoire du Fléau des Déesses avec tant de détails souvent. Elle termina lorsque les comparses arrivèrent dans la séparation de la rivière Zora en deux branches. Essayant de défier les eaux, ils pagayèrent fort mais leur pirogue chavira. La seule chose que Zelda put dire avant d’être engloutie fut :

- Ben, c’est évidant, son mari était L…

 Ils se débattirent longtemps dans les eaux. Gb8 eut le plus de mal, mais fort heureusement, il se laissa chavirer et s’échoua sur l’île que formait la Rivière Zora, donc il n’aura aucun problème pour revenir sur le bon chemin ensuite. Ce fut plus corsé pour les femmes, qui finirent par appliquer la méthode de Gb8, et ils arrivèrent tous saints et saufs sur la berge de L’Île Sheikah, nom étrange car il n’y a rien de Sheikah dedans. Ils décidèrent donc d’un commun accord de longer la rivière pour retrouver l’endroit où ils devaient aller, puis aviser. C’est ce qu’ils firent, et ils ne trouvèrent aucun problèmes à part quelques petits monstres côtiers. Xanto01 marchait en tête, Zelda au centre et Gb8 en queue de file, de façon donc à ce que la princesse soit protégée de tous problèmes. Ces routes ne sont de toute façon pas très fréquentées, mais ce n’est pas une raison pour relâcher l’attention. Ce fut sans encombres qu’ils atteignirent la rive opposée à la Route des Processions. Xanto01 observa alors:

- Il n’y a pas grand-chose à aviser, il me semble.
- En effet. répondit Gb8
- Eh bien vous n’aviserez rien ! dit une voix de l’arrière

 Un soldat-espion impérial habillé en vert sombre fit son apparition et, aidé de quelque sort, il poussa les trois routards dans l’eau. Le courant était particulièrement puissant ici, et ils étaient épuisés par l’expérience qu’ils on vécu une heure auparavant et par le long chemin, de fait qu’ils se noyèrent. Gb8 voyait la fin approcher lorsqu’une décharge de puissance magique déchira les eaux. Rapidement, il tomba sur le lit de la rivière et vit Zelda, les pupilles rouges, les cheveux d’un noir d’ébène, la peau livide et luisant d’une aura violette. L’explosion de magie était visiblement de son origine, mais elle était de facture ténébreuse – du plus loin que Gb8 connaissait les arts magiques –, ce qui est étrange pour une Daphnes, eux qui ont habituellement une magie lumineuse, surtout les dirigeants ou leur héritier. Le fait est qu’elle a sauvé ses compagnons d’une mort certaine.
 Elle-même semblait étonnée de ce qu’elle a fait, mais d’autres ennuis ne tardèrent pas à arriver. En effet, le soldat-espion n’avait pas prévu ce qui allait ce passer. Il engagea rapidement la bataille avec des rescapés à moitié morts, il pensait donc que la bataille n’allait pas être trop corsée. Malheureusement pour lui, une ombre munie d’une épée jaillit des côtés de Zelda et vainquit l’adversaire en un temps record. Nul ne savait d’où il sortait, mais le temps était aux réjouissements plus qu’aux questions. L’ombre posa sa victime par terre, se retourna et dit simplement :

- Voilà.

 Et, avant que nul ne put lui dire quoi que ce soit, il disparut dans la terre. Plus rien ne restait de lui après, à part son souvenir. La voûte d’eau commençait à s’effondrer, et Xanto01 hurla de s’enfuir, ce que tous firent sans son conseil, et tous arrivèrent sains et saufs sur l’autre berge. Ils se retournèrent pour faire dos à la rivière et les trois routards virent devant eux la Route des Processions qui sillonnait le flanc de la Montagne de la Mort.


 Hello ! Je me relève du cimetière (comme ça arrive souvent, vous le noterez) pour vous donner un chapitre qui traînait depuis un moment sur mon fichier LibreOffice et j'avais oublié que je ne l'avais pas publié ^^ ! Sinon, là je me suis ré-enterré car cet été j'ai déménagé sur Nantes (coucou Gagou !), et en plus, comme je l'ai révélé au Chapitre 3, je rentre au Lycée, et la majorité d'entre vous doit le savoir, c'est une transition difficile (dans un endroit que je ne connais absolument pas en plus...), donc je vis en gros au jour le jour depuis 2 semaines ! Bref, j'espère que vous avez apprécié !
Sinon, @xanto01, hmm... peut-tu m'aider en me donnant un nom plus en haut, l'arrière-grand-père de Xanto01 II ? Grazie !

stefbad:
Chapitre 8 : Le Rituel

 La Route des Processions faisait face à Xanto01, Zelda IV et Gb8. Après un moment à se rengorger de leurs réussites, Zelda attaqua les problèmes suivants et sortit de son sac deux tenues traditionnelles goronnes à taille hylienne. Elle sortit ensuite une tenue masculine pour Gb8 et lui ordonna de se retourner, ce qu'il fit. Pendant qu'il était retourné, Zelda et Xanto01 se changeaient pour mettre leur nouvelle tenue. Lorsqu'elles furent prêtes, Gb8 vit à quel point ces tenues étaient dévêtues pour des hyliens. Il y avait un foulard sur la tête qui gardait les cheveux hauts, un autre, plus grand, qui cachait la majeure partie des seins, ainsi qu'un autre les organes génitaux. Sinon, elles avaient à leurs bras des bracelets gorons, ainsi que toute autre sortes de bijoux. Gb8 se changea de même et ce fut un foulard sur la taille et un autre sur le front. Il y avait aussi beaucoup de bijoux, mais moins que sur les tenues féminines. Ainsi équipés, ils démarrèrent la procession, Gb8 leur racontant l'histoire et l'utilité de cette voie :

- La procession est une étape sacrée dans la vie d'un prêtre goron, selon la tradition, pour qu'un apprenti prêtre goron puisse prendre ses fonctions, il doit monter cette route la nuit, seul, en récitant la ''Dek'bala an'jota'', littérallement 'Chant Sacré de l'Oracle'. C'est un long texte sacré, une prière à Din, qui raconte l'histoire du premier Oracle de la Force, qui a été choisie par Din elle-même. D'après la légende, Din serait descendue une seconde fois sur les terres de Pzia et aurait traversé le monde sous la forme d'une hylienne. Elle cherchait en fait quelqu'un qui aurait le pouvoir de communiquer avec elle, quelqu'un qu'elle écouterait, quelqu'un à qui elle donnera des conseils pour influencer sur l'histoire du monde et essayer de répandre le bien grâce aux qualités qui l'accompagnent : la Loyauté, la Force et la Joie. Elle eut de grandes difficultés à trouver l'Oracle mais elle y arriva, c'était un Gerlodinn du nom de Kal'Jhabill. Les Gerlodinn sont une ancienne civilisation d'Hyliens qui vivait sur le mont Ordinn, mais qui furent exterminés durant la Première Guerre Divine. On n'a trouvé que très peu de traces d'eux aujourd'hui, et à part un étrange caisson d'écritures hyliennes alors inconnues retrouvées récemment, on n'entends parler d'eux que dans les légendes, et à multiples reprises, surtout dans les Sagas du culte de Din, mais aussi dans les traces des Mogmas, dont certaines plaques d'écriture ont été précieusement gardées jusqu'à aujourd'hui par des chefs Gorons.
« Mais je m'éloigne du sujet. Din aurait atterri au sommet du mont Gar'Feilk, une montagne dont on ne connaît toujours pas l'emplacement – présumé à l'est de la Montagne de la Mort, mais nulle expédition n'est revenue –, et elle aurait trouvé une bande de monstres qui, en la voyant, la menacèrent de la tuer et de jeter son corps dans le cœur de la montagne pour qu'elle brûle et qu'elle ressuscite en monstre. Outragée, elle a fait sortir de la lave de la montagne, faisant de celle-ci le premier volcan de Pzia. Les monstres qui survécurent lui prêtèrent allégeance et la reconnurent comme déesse. Ce furent les ancêtres des Mogmas qui migrèrent ensuite dans la Montagne de la Mort. Din voyagea ensuite vers celle-ci comme les monstres lui avait dit qu'un peuple plus raffiné que eux vivait là-bas. Lorsqu'elle y fut, elle fut violemment rejetée par les gardes de la cité Gor'Melkadi qu'elle essaya d'atteindre, car ils étaient en guerre avec une cité voisine. Din fut alors très en colère et alla détruire la cité voisine, qui était au sommet d'une montagne, qu'elle transforma aussi en volcan, détruisant la ville au passage. Le roi de Gor'Melkadi, Gar'Golaad Daraim fut ravi d'entendre cela et l'invita dans son palais. En l'honneur de Din et de sa victoire, Daraim – c'est son nom court – demanda la création d'une grande ville là où l'autre cité a été détruite, et son nom serait Gor'Dinn. Cette ville donna entre autre son nom à la civilisation, les Gerlodinn, et aussi à la région, Ordinn. Din, enchantée par cet honneur, décida d'aider les Gor'Melkadi à agrandir leur royaume, et après maintes conquêtes, l'Empire désormais connu sous le nom de Gerlodinn naquit.
« Ensuite, elle repartit en voyage et sillonna le monde à la recherche de l'individu qu'elle cherchait, et ce, pendant 100 ans. Lorsqu'elle revint de son voyage, toutes les personnes qui connaissaient Din étaient mortes, ce nom n'étant connu que dans les légendes comme une combattante illustre qui avait aidé pour l'extension de l'empire, et lorsqu'elle dit qu'elle s'appelait Din, personne ne la croyait et tout le monde la prenait pour une folle. Ainsi, elle alla voir les seules personnes qui, elle le savait, la croiraient sur parole. Elle revint sur Gar'Feilk et appela les monstres qu'elle avait rencontré il y a longtemps. Personne ne la croyait, mais, heureusement, un ancien du nom de Gar'Keladh la reconnut et se prosterna devant elle. Peu après, tous firent de même. Avec le temps, ces monstres étaient devenus plus civilisés : ils savaient construire des villes, élever des armées et avaient fait beaucoup de progrès dans d'autres domaines, et s'étaient aussi donnés un nom : les Mog'Almaa – littéralement 'Peuple du Volcan'. Aussi, ils honoraient Din de nombreuses idoles dispersés dans le grand temple de leur capitale, leur ville sainte, qui était placée là où Din serait atterri. Elle demanda au Roi Gar'Makain de lever une armée et de marcher, sous son commandement, sur Gor'Dinn, ce qu'il fit. Peu après, ils assiégèrent la ville et ils déclarèrent un assaut après un mois entier de siège, et ils furent dans la ville, le roi se rendit peu après. Mais Din, en colère, déclara que le roi était un lâche car il s'est rendu. Elle lui ordonna de construire seul un chemin qui relierait le Palais au pied de la montagne, un chemin que les lâches devraient emprunter de haut en bas, tandis que les preux le feront de bas en haut. Ce chemin même est celui que nous empruntons.
« Mais pendant la construction du chemin, une puissance étrangère profita de l'instabilité de l'empire Gerlodinn pour lui déclarer la guerre. Din, pour éviter que cet empire tombe en disgrâce, prit le trône et ordonna que les armées aillent libérer la ville de Gor'Galba de son siège. L'armée, en lambeaux depuis le siège de Gor'Dinn, refusa de lancer l'assaut lorsqu'elle vit la taille de l'armée ennemie, mais un petit contingent d'une vingtaine de personne, menée par Gar'Olgabi, refusa de céder à la lâcheté et attaqua l'armée. Contre toute attente, ils gagnèrent et eux dix furent nommés comme héros de guerre, Gar'Olgabi prit alors la commande de l'armée entière et conquit tout le royaume ennemi. Lorsqu'ils revinrent, le roi avait terminé la création du chemin, et avait repris le trône. Il déclara alors Gar'Olgabi chef de l'armée, et lorsqu'il alla voir Din, car elle l'avait ordonné, elle vit en lui celui qu'elle cherchait. Elle le nomma alors Oracle de Din, et il fut le premier à avoir ce titre. Il était désormais le médium entre Din elle-même et les habitants de Pzia. Après avoir reçu les dix-neuf autres héros de guerre, elle fit ses adieux au roi, qu'elle méprisait toujours autant, puis à Gar'Keladh et Gar'Makain aussi. C'est ainsi qu'elle quitta la terre de Pzia pour reprendre ses occupations de déesse. Les peuples de Gerlodinn commencèrent alors à la vénérer, les Mog'Almaa continuèrent de même, et ainsi ils commencèrent à créer une véritable société autour du culte de Din, dans lequel à la mort de l'Oracle, tous les peuples vénérant Din se réunissent pour élire le nouvel Oracle. Les noms de tous les Oracles sont connus grâce aux Mogmas, et c'est lorsque nous Gorons ont retrouvés ces tablettes, après la Grande Guerre Pézèdienne, que nous avons ressuscité cette tradition. Actuellement l'Oracle est une Gerudo du nom de Uhrkalkah car le dernier Oracle est mort récemment - paix à son âme -, pendant la guerre dans laquelle nous sommes, qui n'est fort heureusement pas une barrière pour nos traditions. Nous sommes d'ailleurs désormais les ''leaders'' de l'Ordre de Din.
- Comment sait-tu tout cela, demanda Xanto01 ? C'est quand un peu trop précis pour un simple guerrier.
- Exact, répondit Gb8. Il se trouve que je suis un Guerrier Protecteur de l'Ordre de Din. J'ai donc déjà monté ce chemin en récitant la ''Dek'bala an'jota'', et j'ai fait des études religieuses au Temple de Gor Aduerbon – je t'assure que retenir le nom de tous les Oracles c'est très énervant et long.
- Alors que fais-tu à servir sa Majesté Zelda IV de Pzia ?
- À moi de répondre, Gb8, dit Zelda IV. Lorsque je suis venue pour la première fois chez les Gorons pour leur demander de l'aide lors de ma quête, je suis arrivé à Gor Aduerbon en premier comme j'ai pris le Chemin des Processions. J'étais alors jeune et naïve, et j'ai traversé ce chemin sans les tenues traditionnelles. Lorsque je suis arrivée, j'ai vu pour la première fois de vrais gorons, et celui que j'avais en face de moi était Gb8, alors un apprenti Paladin de Din. Il m'a vue et s'est épris de mon sort, il m'a prise et m'a amenée au Grand Oracle de Din, Denghai Wotemushi Gar'Daïan, le 857ème Oracle. Lorsque l'Oracle m'a vu, il a compris qui j'étais et m'a donné sa Protection Divine, et a désigné Gb8 comme mon tuteur de religion. Depuis, il m'accompagne dans mes missions et je lui voue une très haute confiance.
- Je comprends.

 Cela révélait beaucoup sur le passé de Zelda. Ainsi, elle a réellement été exilée, et a dû très jeune apprendre à vivre dans la nature, lui donnant ainsi son naturel solitaire. Cette histoire est vraiment triste. Le groupe s'avança donc vers le temple. C'était un bâtiment imposant construit en terre cuite, composé d'une partie centrale avec un massif bâtiment et de quatres tours sur les côtés, concordant avec les points cardinaux. Il y avait de petites fenêtres découpées dans les murs, avec au-dessus des poutres en bois formant vraisemblablement des transversales dans les bâtiments. Les quatres tours étaient coiffées de toits plat en bois qui s'accrochaient au sol via de longs troncs. Le bâtiment central quand à lui s'arrêtait net, avec sûrement qu'un petit muret séparant le sol là-bas du vide, et on pouvait apercevoir un petit sanctuaire au centre de la structure. Le style restait tout de même très sobre, par rapport aux grands temples dédiés à Hylia disséminées dans divers villes à travers la plaine d'Hyrule, le Temple le plus sobre étant déjà plein d'artifices. Ce style était aussi celui de la ville, les maisons étaient basses avec un toit plat, et des troncs dépassant des murs permettaient sûrement de les soutenir. La ville en elle-même était construite sur un axe partant du Chemin des Processions jusqu'au Temple de l'Oracle. Les maisons bordaient quasiment toutes cet axe, sauf quelques unes sur la route allant vers Gor'Dinn, où ils se dirigeraient plus tard. Pendant ce temps, ils allaient dans le Temple de l'Oracle. Lorsque les compagnons entrèrent, ils furent surpris de voir combien l'édifice était grand. Il était principalement constitué d'une large salle, couvrant toute la superficie du bâtiment, et très haut de plafond. On y voyait sur les côtés deux escaliers permettant d'accéder aux étages, et, tant le plafond était haut, un escalier devait faire la moitié du cercle formé par le bâtiment pour accéder à l'étage. Il y avait au centre un grand siège sur lequel était assis l'Oracle, Uhrkalkah. Un long chemin en bois nous menait jusqu'à lui. Lorsqu'ils atteignirent le milieu du chemin, la Princesse Zelda et Gb8 se mirent à genoux, la tête contre le sol. Interloquée, Xanto01 fit de même afin d'éviter de mettre en colère qui que ce soit. Après une minute ainsi, un prêtre sonna une sorte de Gong, et Zelda et Gb8 se relevèrent, suivis par Xanto01. Ils firent ensuite neuf pas et se remirent à genoux, pour se relever ensuite comme un autre gong était sonné. Cette fois-ci, ils allèrent jusqu’au pied du siège, et cette fois-ci c’est le son des deux Gongs en même temps qui les firent se relever. Ensuite, Zelda dit :

"Yer'galbadon gar'Dinn !"

 Gb8 fit de même et Xanto01 comprit qu'elle devait le faire aussi. Ensuite, l'Oracle se leva et considéra les trois personne. Elle allait prendre une aspiration, mais elle s'arrêta subitement, dévisageant Xanto01. Celle-ci se dit qu'elle avait dû enfreindre une des traditions, et attendait soit la punition de l'Oracle, soit une mise en garde de part Zelda et Gb8, mais il n'en fut rien, ces deux étaient visiblement très entonnés comme ils la regardaient en alternant avec l'Oracle. Cette dernière s'avança jusqu'au bout de l'estrade sur laquelle elle était, et dit :

"Shur'faterin gar'gebi un'kenen."

 Xanto01 savait que ça s'adressait à elle, mais elle ne savait pas quoi faire, jamais elle avait appris d'autre langue... à part l’Aranien… Son père, Marain, lui avait fait apprendre cette langue, comme il disait qu’il ne voulait pas que la culture Aranienne soit perdue. Cette culture, existant depuis longtemps dans le nord de Pzia avait commencée à se faire assimiler à l’époque du Roi Johannes I Daphnes pendant laquelle elle était enfant, et c’était pire depuis que Elmon avait pris le pouvoir. Elle avait eu son premier tatouage à 1 an, malgré les protestations de sa mère, elle lui avait raconté, et elle continuait chaque année. Depuis qu’elle avait quitté sa famille, elle continuait à se faire tatouer tous les ans, et à tatouer son père comme il est dit selon la tradition que l’on doit être tatoué soit par ses parents, soit par sa progéniture. Si on est en défaut des deux, cela doit être un membre de la famille qui doit le faire, et quelqu’un qui n’a même pas l’un des membres de sa famille ne se fait pas tatouer, et il est généralement ostracisé jusqu’à qu’il puisse à nouveau se faire tatouer, ce qui ne l’aide pas dans cette tâche. Souvent, ils s’exilent à Yohlval lorsqu’ils sont dans ce cas. Xanto01 comprenait l’importance de cet héritage de sa Grand-mère, et voulait absolument le faire vivre, et dès qu’elle voyait un Aranien en-dehors du territoire d’Aria, elle tentait de lui faire respecter son héritage culturel, si ce n’est pas pour lui-même, c’est pour ses enfants.
 Mais comme elle se demandait comment elle pouvait traduire le message de l'Oracle, elle entendait chuchoter Gb8. Il disait, comme à lui-même, "Vas là-bas", et le répétait plusieurs fois. Apparemment, il est interdit de parler dans le temple, c'est ce qu'elle avait entendu dire une fois lorsqu'elle écoutait les conversations de religieux lors de sa mission chez les Oonikins, une secte qui stipulait qu'un certain "Dieu Démon" était le créateur des Déesses. Un épisode à oublier. Elle fit donc ce qu'on lui demandait et s'arrêta juste devant l'escalier, et se mit à genoux, la tête sur l'une des marches. Comme ça, si c'était la conduite à avoir, tant mieux, sinon, au moins elle n'était pas irrespectueuse. Elle resta ainsi la face contre terre un moment, attendant ce qui se passerait. Son cœur battait rapidement. Elle entendait tout ce qu'il se passait. Quelqu'un s'approche. L'Oracle chuchote. Tout d'un coup, elle entend le Gong, qui la fait sursauter tant elle était concentrée sur la tenue à avoir. Instinctivement elle se releva. Apparemment, c'était la conduite à avoir. Lorsqu'elle vit enfin le visage de l'Oracle, elle comprit qu'elle n'avait pas agit de la bonne manière. Elle s’apprêtait à présenter ses excuses, lorsque elle entendit un goron parler :

"Bonjour, madame. Vous ne semblez n’être ni familier avec notre langue, ni familier avec nos manières, mais vous présentez un intérêt pour nos traditions, et Sa Grandeur Oracle et Messagère de Nôtre Déesse la Grande et Magnifique Din Huit-Cent-Cinquante-Huitième Porteuse du Titre Uhrkalkah la Gérudo semble porter un intérêt envers vous. Comme je sais parler la Langue des Hyliens, aptitude dont malheureusement Sa Grandeur n’est pas capable, je vais vous donner les instructions afin de ne pas insultez La Grande et Magnifique Din, puissez-vous apporter paix et justice en ce monde, et Son Oracle et Messager. Il vous faut donc vous placer sur la cinquième marche et vous accroupir en plaçant votre pied gauche sur la troisième marche, et ensuite déclamer Bur’Dinnargal nem’liganin gar’geru un’gebii, qui signifie Oracle de Din, je suis à votre service."

 Xanto01 s’attela donc à la tâche. C’était une humiliation pour elle, pourtant espionne de très haut niveau. Elle avait dans la petite maison qu’elle avait dans son village dans le Royaume de la Vallée Gérudo, qui se nommait Deekahrajhal une boîte dans laquelle elle avait entreposé toutes ses médailles, et elle en avait pas moins d’une quinzaine, toutes décernées par la Princesse Zelda elle-même. Enfin presque toutes. Plutôt la moitié en fait. L’autre par le chef des mines goronnes en Vallée Gerudo et par quelques autres factions, plus rarement. Mais il n’empêchait qu’elle était loin d’être une débutante, et elle se faisait aider par un prêtre. C’est insultant. Après qu’elle avait fait ce qu’elle avait à faire, l’Oracle parla assez longtemps, et ce fut au prêtre goron de traduire :

"Je sens une étrange énergie émaner de vous. Ceci m’est étranger mais ne l’est pas à mon peuple. Nous Gérudos, je le sais car mes sœurs m’ont partagé leur savoir, Accordez-leur sécurité en ces temps troublés, Vôtre Grandeur, connaissons ce mal qui a déjà à plusieurs reprises atteint nos contrées. Ce mal, nous le savons lié à un homme, Puissiez-Vous le punir, qui a inséminé le mal dans ces contrées et est connu dans toutes les Terres d’Hyrule et Au-Delà. Il n’est peut-être pas l’origine, il n’est peut-être pas une victime de cela, mais nous le savons lié. Alors, je vous demande de bien vouloir rester dans cette position tandis que je vais tenter un rituel afin d’éteindre ce mal, ou le faire faiblir."

Lorsque le traducteur avait fini de parler, l’Oracle leva les bras et commença à parler, tandis que les prêtres commençaient à jouer de la musique. Ce n’était pas le même genre de musique que ce qu’on entendait dans les tavernes, dans la rue ou lorsqu’un troubadour venait demander abri. Il n’y avait pas un rythme défini, et la musique s’agitait ou se calmait selon ce que disait l’Oracle. Parfois elle parlait, parfois elle chantait, parfois elle marchait, parfois elle restait immobile. La musique semble être désordonnée mais est parfaitement maîtrisée, et l’imprévisible créait une harmonie. Il y avait beaucoup de percussions, mais il y avait aussi quatre joueurs de flute, et trois autres d’un instrument étrange qui créait un font sonore quasi-permanant. Parfois il y avait énormément de bruit avec tous les instruments jouant ensemble, rendant l’Oracle inaudible, et parfois un silence total,pendant lesquels l’Oracle parfois ne disait rien.
 Lorsque le rituel fut fini, Xanto01 resta silencieux tandis que Zelda et Gb8 payaient ses respects à l’Oracle, avant de quitter le temple, comme la destination était Gor’Dinn. Le rituel semblait avoir marché, et Xanto01 pouvait enfin savoir qu’est-ce qu’était la vie sans l’effet de cette corruption, mais lorsqu’elle regarda ses taches de corruption, elles n’avaient pas disparues. Apparemment, Din lui avait accordé un repos face à l’effet de la corruption, mais était incapable de la faire disparaître. Elle lui était reconnaissante, elle ne pouvait tout de même pas tout lui demander, et ce qu’elle avait accordé était fantastique. Mais la musique qui avait été jouée la marquera pour l’éternité. Elle était capable de la rechanter à tout moment, et pouvait même redire toute l’incantation, alors qu’elle n’avait pas tout entendu, et qu’elle n’avait jamais été bonne dans les travaux de mémorisation et de récitation. Elle ne parla pas du voyage entre Gor’Aduerbon à Gor’Dinn, plongée dans ses pensées, et tentant de comprendre pourquoi elle avait tout retenu. Mais lorsque les compagnons arrivèrent devant les hauts murs de Gor’Dinn, elle dit :

"Ah ! On peut enfin se mettre dans le feu de l’action ! Entrons vite !"


 Enfin, je reviens ! ^^ J'ai pris une très longue pause mais je pense que désormais, comme je vais avoir bien plus le temps, je vais pouvoir poster un peu plus régulièrement les chapitres. Je vais donc me donner un challenge, poster le prochain chapitre dans une semaine ! Nous verrons si une semaine veut dire trois mois dans ma langue ^^
 Bref, j'espère que vous avez apprécié !

stefbad:
 J'ai passé toute la journée hier pour écrire cette fiction, pour Puissance-Pêche, mais je n'ai pas réussi à la terminé à temps : je l'ai terminée ce matin. Je vous laisse apprécier le fruit de mon travail (désolé aux personnes qui ont leur nom là-dedans, ça va tellement bien dans le thème ^^).


Nihon no Sakana ni - 日本の魚に

"Aélia ?"

 Un jeune homme s’approchait d’une jeune femme qui pêchait. C’était le soir en ce petit havre de paix, loin de toute agitation dans les villes environnantes. Le soleil se cachait derrière les hautes montagnes tandis que la dénommée Aélia pêchait à côté d’un petit arbre. Ils étaient à côté du Lac du Bourget, une vaste étendue d’eau en Savoie. Il y avait de nombreux poissons dans les environs, et le calme par rapport à la ville de Aix-les-Bains peu loin à l’Est faisaient que ce lieu était le favori de Aélia, qui aimait beaucoup pêcher.
 Elle connaissait le jeune homme qui la rejoignait. Son nom était Kondo. C’était un ancien ami qu’elle connaissait depuis la Petite Section, et qui partageait la même passion qu’elle. Mais depuis le Lycée, ils se sont séparés, Aélia était partie au Lycée Vaugelas tandis que Kondo au Lycée Louis-Armand. C’était un immigré Japonais, qui était venu en France avec ses parents lorsqu’il avait deux ans. Il avait des cheveux noirs assez courts, qu’il aimait relever sur l’avant, au grand déplaisir de sa petite copine, qui détestait ça. Il avait des yeux bridés de couleur marron, un visage assez fin et une couleur de peau claire. Il était grand et fin, stature qui trahissait sa pratique du Basket-ball. Aélia lui répondit donc :

"Qu’y a-t-il ?
- Je souhaiterais te poser une question de la plus haute importance.
- Qu’est-ce ?
- Tu sais que je suis japonais…
- Oui.
- Et que j’aime la pêche…
- Oui.
- Eh bien, j’ai postulé il y a quelque temps pour un concours de pêche au Japon.
- Et qu’est-ce que ça à voir avec moi ?
- Attends un peu ! J’ai été accepté, mais ils me demandent de venir avec un compagnon pêcheur pour faire des équipes de deux.
- Non… tu ne veux pas dire que…
- Si. Veux-tu m’accompagner au Japon pour ce concours de pêche ?"

Le cœur de Aélia battait rapidement. Elle allait au Japon ? Elle avait souvent rêvé de ce magnifique pays aux confins du monde. Elle avait certes beaucoup voyagé, en Suisse, Italie, Allemagne, Espagne, Roumanie, Grèce, pour ne citer que ceux-là, mais jamais elle était sortie de l’Europe. Jamais elle avait vu une culture aussi radicalement différente de la culture française de ses propres yeux, et surtout la culture Japonaise, sûrement la plus aimée en France, au même titre que la culture Française au Japon. Mais une question l’épia. Une question des plus importante.

"… Juste une petite question. Que vas-tu faire de Laura ?"

 Laura était la petite amie de Kondo, avec qui il restera jusqu’à la fin de ses jours, si on croit ses mots. Une fois, au collège, il était sorti avec Aélia, mais ça s’est mal passé. Les eux avaient besoin de liberté vis-à-vis de l’autre mais n’arrivaient pas à la laisser à l’autre. Heureusement, ils se sont rapidement réconciliés, mais ne se sont jamais remis ensemble. C’est à l’arrivée en seconde de Kondo à Louis-Armand qu’il a rencontré Laura. Pendant longtemps, il l’admirait, comme il avait rapidement reçu le coup de foudre, et comme il commençait à l’aider pour les Mathématiques, ils ont commencé à plus discuter, jusqu’à se retrouver inséparables. Deux ans après, la relation ne s’est jamais arrêtée.
 Il restait un peu à réfléchir, étonné que Aélia pense à elle avant toute chose. Il considérait toujours Aélia comme une rivale de Laura, mais ceci prouvait le contraire. Il était vrai que Aélia, depuis l’histoire avec Kondo, ne s’est jamais remise en couple, il supposait donc qu’elle avait toujours des vues sur lui, mais il n’en était rien. En fait, elle avait rencontré un autre homme durant les concours pour aller dans l’Université Savoie-Mont Blanc, qui se nommait Alexandre, duquel elle était tombée amoureuse. Kondo expliqua donc :

"Mais Laura va partir avec nous, bien sûr ! Nous avons travaillés ensemble pendant le mois de Juillet afin de récoler assez d’argent pour la faire partir avec nous. Sinon, notre billet d’avion et notre logement est financé par l’organisation.
- Eh bien, je viendrait avec toi avec grand plaisir ! Il faut juste prévenir mes parents et tout sera bon !
- C’est génial ! Préviens-moi par SMS dès que tu leur a dis ! Pendant ce temps, je vais te donner toutes les infos à propos du voyage."

 Tout à coup, la corde se tendit. Aélia, qui ne se concentrait plus sur la pêche, fut un instant surprise, mais se ressaisit et sortit le poisson de son milieu naturel. C’était une Brème Commune. Elle raffolait de ces poissons. Elle défit donc son camp et pris les cinq poissons qu’elle avait pêché, dont la Brème, assez grande pour être mangée. Lorsque tout fut prêt, elle monta dans sa voiture et alla chez elle, tandis que Kondo faisait de même.
 Lorsque Aélia fut arrivée dans sa maison, localisée à Pugny-Châtenod, une petite localité au nord de Aix-les-Bains, elle fut accueillie par sa mère qui lui dit :

"T’es déjà rentrée ? Je croyais que t’y resterai plus longtemps, jusqu’au coucher du Soleil, comme tu le fait d’habitude. Qu’est-ce que tu nous a ramené ?
- Cinq poissons et une bonne nouvelle.
- Laisse-moi les regarder. Sinon, qu’est-ce que c’est cette bonne nouvelle ?"

 A ce moment-là, un petit garçon dévala les escaliers et se jeta dans les bras de sa grande sœur. Son nom était Victor, il avait huit ans. Ce petit garçon avait les cheveux noir comme sa grande sœur, mais à la différence de celle-ci, ils étaient ondulés, contre les cheveux totalement raides de Aélia. Il avait les yeux, comme sa sœur, de couleur bleue et avait un teint de peau clair en général, mais bronzé par les longs moments passés dans le soleil, avec notamment sa meilleure amie, Lola, avec qui il passait de longs moment dans la piscine dans sa maison. Il s’empressa de raconter ce qu’il avait fait dans la journée :

"Eh ! Aélia ? Tu sais quoi, je suis allé au stade. Et tu sais qui j’y ai rencontré ? Le grand frère de Lola ! Pas Lucas, Hugo. Il jouait avec un ami, et me voyant, il m’a proposé de jouer avec lui ! C’était le mini-stade, pas le grand en bas. Eh bien, tu sais quoi, j’étais dans son équipe ! Et on a gagné ! Contre ses deux amis, en plus ! Ensuite, je suis remonté à la place de la mairie, et j’ai eu tout à coup une super idée. Je suis rentré à la maison, j’ai pris mon vélo, et je suis allé au stade. Mais ils n’ont pas voulu faire du vélo. Alors je suis revenu à la maison, et j’ai demandé à Maman si je pouvais aller à Trévignin, et elle m’a dis oui ! J’y suis allé pour voir s’il n’y avait pas Paul, mais il n’était pas là. Mais j’ai vu Jules, et on a fait un peu de vélo à côté de l’Église. Puis il était déjà tard, je suis revenu à Pugny et je suis allé voir Lola, et on a fait un peu de piscine, puis je suis rentré. T’as fait quoi, toi ?
- Je crois qu’on va manger ta Brème, Aélia." dit sa mère, coupant sa discussion avec son frère "Sinon, quelle était ta bonne nouvelle ?
- J’ai vu Kondo, y’a pas longtemps. C’est pour ça que j’arrive maintenant. Il m’a proposé d’aller au Japon avec lui pour un concours de pêche."

 Sa mère arrêta d’enlever les arrêtes de la brème, et Victor arrêta de sautiller. Pour Aélia, ça ne voulait dire qu’une chose : qu’elle n’y irait pas. Après tout, elle va dire que c’est dangereux, qu’il peut il y avoir des mauvaises rencontres, et qu’il y a déjà Karine, sa petite sœur de treize ans, qui est en voyage à Andorre avec ses grands-parents, et qu’elle ne préfère pas avoir ses enfants dispersés partout dans le monde. Mais au lieu de tout cela, elle dit :

"Non… c’est pas vrai… Ma chérie, t’as beaucoup de chance d’avoir un homme aussi attentionné que Kondo avec toi.
- C’est pas mon mec !
- Mais il tient tout de même beaucoup à toi, et je sais qu’il est digne de confiance. Et en plus, au Japon ! C’était il y a deux ans, je regardais les coûts des voyages pour le Japon, pour que tu puisse y aller avec tes grands-parents et ton ami, mais c’était trop cher. Mais si t’y vas avec ton ami, je ne peux que te dire oui ! Il faut juste que je sache pendant combien de temps, et que tu me promette de faire attention et de nous envoyer régulièrement des messages."

C’était incroyable. Sa mère avait accepté ! Et en plus elle avait cherché à l’envoyer avec Kondo au Japon ! C’est bien la dernière chose à laquelle elle s’attendait. Elle était vraiment heureuse. Et en plus, ce serait le premier concours sérieux qu’elle passerait ! Elle ne put s’empêcher d’exprimer sa joie :

"Oh… merci ! Merci maman !" elle fit une pause. "Kondo va me donner toutes les informations par SMS d’ici peu, il faut juste qu’il arrive à Trévignin et qu’il finisse de tout rédiger, et je pourrait te les dire."

 Comme si Kondo l’avait entendue, le téléphone signala un SMS. Lorsque Aélia le prit, c’était son message. Il y avait toutes les modalités, dont la durée du séjour. Cinq jours. C’était énorme ! Tellement de jours ! Et c’était marqué en plus "Peut être allongé jusqu’à sept jours si les candidats jouent en finale." ! C’était magnifique ! Elle s’empressa de faire lire le message à sa mère, qui lui dit :

"Eh bien, cela me semble convenable ! Dis-lui que je suis d’accord. Je vais prévenir ton père, qui de toute façon ne pourra pas refuser. Par contre, prépare tes affaires ! Et rapidement ! C’est que dans cinq jours !"

 Aélia ne se fit pas prier, et envoya le SMS, puis prépara ses affaires. C’était incroyable ! Le Japon ! Et le concours de pêche ! C’était comme un rêve devenu réalité. Cinq jours plus tard, elle était à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry. Elle avait dit au revoir à sa mère, son père et son frère, et maintenant elle était avec Kondo et Laura, prêts à voler vers le Japon, vers leur futur. Eux trois embarquèrent, et après le vol, ils étaient à Tokyo. Quand ils commençaient à voir le Japon de leur fenêtre, Kondo prévint Aélia, qui voyageait à côté de lui grâce au Concours de Pêche, à la différence de Laura, qui avait une place assez loin de son petit ami. Aélia prit quelques photos et prépara le message à envoyer à ses parents.
 Lorsqu’ils sortirent de l’aéroport Haneda, les trois voyageurs furent pris dans l’ambiance de Tokyo. Tout le monde parlait Japonais, et tous les signes étaient écrits en Japonais. Les immeubles étaient gigantesques et les rues toutes aussi. Ni Aélia, ni Laura n’était habitué à une telle ville. Néanmoins, Kondo les pressa pour aller dans le métro. De là s’ensuivit un dédale dans les transports, jusqu’à la gare du Sinkansen de Tokyo, qu’ils prirent en direction de Sendai. Ce fut un court moment de répit, mais ils descendirent à Koriyama, puis prirent un train qui les menèrent jusqu’au petit village de Tsuboyo, sur les bords du lac Inawashiro. Lorsque les trois voyageurs furent enfin arrivés au petit hôtel, ils étaient exténués. Le voyage avait été très long, mais enfin les pauvres savoyards avaient du vrai repos. Kondo était de loin plus fatigué, comme il a passé les trois dernières heures à traduire ce qui était marqué, affiché ou dit en français, comme aucune de ses deux compagnons ne parlaient ni ne savaient lire japonais. Ils s’endormirent rapidement, improvisant avec les deux lits fournis.
 Le lendemain, au matin, ils revivaient, et étaient prêts pour le début du concours. Laura ne pouvait pas rester avec son petit ami, mais ne manqua pas de lui souhaiter bonne chance, et elle s’assit dans le sable de la belle plage, prête à encourager Kondo. Aélia, elle resta avec lui et ils se présentèrent devant les organisateurs. Celui-ci, voyant qu’elle n’était clairement pas japonaise, parla anglais afin de se faire comprendre. Après quelques temps passés dans les formalités, ils étaient avec les autres, qui formaient un ensemble de vingt-cinq équipes. Les organisateurs attribuèrent des numéros à toutes les équipes, les Français recevant le Douzième, et demandèrent à toutes les équipes d’attraper le plus de poisson en trois heures, comme la compétition se finissait à midi.
 Laura, entendant que la compétition allait durer trois heures, se dit qu’attendre devant le lac, aussi beau le paysage soit-il, ne serait pas très intéressant. Après avoir contemplé le paysage quelques minutes, elle lut. Elle se demandait comment se passait la compétition, si Kondo et sa coéquipière attrapaient beaucoup de poissons. Les pêcheurs étaient tous sur des pontons différents, visiblement assemblés quelques jours avant, mais ceux-ci étaient assez proches les uns des autres. La compétition avait commencé à neuf heures pile, mais les consignes avaient été données avant, afin que tous commencent au même moment. Le soleil se levait à l’Est, et comme le temps passait, c’était plus clair.
 Laura resta longtemps à lire, tant son livre était passionnant, mais elle fut tirée de son livre par la faim. Il était onze heures trente, et son corps ne s’était pas totalement habituée aux horaires pendant lesquels manger. Elle regarda donc son téléphone, afin de savoir quel bâtiment était un café, et elle en trouva un, apparemment nommé "Kurepu ya san", elle se leva donc et s’installa sur une des places donnant sur la plage. Un serveur s’approcha d’elle, et comme il s’apprêta à parler, mais Laura dit en Anglais :

"Excusez-moi, mais je ne sais pas parler Japonais. Pourriez-vous me parler en Anglais ?"

Et, étonnement, le serveur lui répondit… en français. Peut-être était-ce le fait que Laura avait un accent français, ou qu’elle paraissait française dans sa façon d’être, mais elle ne se posa pas de question, et elle répondit en français :

"Vous savez parler français ? Sinon, je souhaiterais… heum… ceci."

 Elle montra une série de caractères, apparemment dans la section des boissons, en espérant que c’était bon. Le serveur lui dit :

"Vous voulez un Mohito ka ?"

 Le serveur n’était pas extrêmement bon en français, mais il se faisait comprendre. La boisson que Laura avait pointé était un Mojito, visiblement, et elle répondit positivement. Le serveur partit donc passer la commande, tandis que elle regardait la plage. De temps à autre, un des membres de l’équipes partait rapporter les poissons au centre de la plage, formant des colonnes de paniers de poisson. Laura regarda l’heure. Il était 11h50. C’était les dernières minutes ! Elle priait pour que l’équipe Francophone gagne. Comme elle était concentrée sur la compétition, le serveur la surprit comme il lui apportait son Mojito. Elle commença donc à le siroter, jusqu’à que les organisateurs sifflent la fin de la compétition. Elle finit son Mojito et partit payer ce qu’elle avait bu, puis alla rapidement vers les équipes.
 Les organisateurs commencèrent tous à compter le nombre de poissons dans chaque ligne et, après quelques problèmes de compréhension, elle aussi s’occupa d’une ligne, la vingtième. Après une bonne demi-heure passée à compter, les organisateurs inscrivirent les résultats et s’adressèrent aux équipes d’abord en Japonais, puis en Anglais. Pendant ce temps, un des organisateurs demanda à Laura comment la remercier, et elle demanda si on pouvait faire en sorte qu’elle ait un soutien financier pour les déplacements sur le Japon, contre des services durant toutes les épreuves, et même les épreuves de la finale si l’équipe française gagnait. Après un peu de discussion sur ses motivations, ainsi que pour savoir si les autres organisateurs étaient d’accord, elle fut intégrée à l’équipe, lui permettant ainsi de suivre Kondo et Aélia où qu’ils aillent.
 Pendant ce temps, ces deux personnes priaient pour ne pas faire partie des cinq derniers. Lorsque les cinq équipes disqualifiées furent annoncées en Japonais, Kondo sourit. Aélia se douta vite alors que l’équipe douze n’était pas disqualifiée, et ce fut confirmé lorsque l’annonce fut faite en anglais. Mais l’organisateur précisa à la fin le lieu de la prochaine rencontre, où ils iront tous pendant l’après-midi, après le déjeuner, qui n’est autre que les poissons pêchés le jour même. Pendant que les cuisiniers s’activaient pour faire cuire le poisson, les organisateurs dressaient la table, et appelaient les participants à aider. Parmi tous les couverts, trois avaient un couteau, une fourchette et une cuillère en plus des baguettes. Aélia était contente. Elle et Kondo avaient fait un très bon travail et s’étaient hissés jusqu’à la quatrième place. Maintenant, ils dégustait tous du poisson.
 Lorsque Laura avait enfin pu parler avec Kondo, elle lui est sauté au cou, le félicitant pour tout son travail. Elle félicita Aélia aussi, et pendant longtemps. Lorsqu’il fut temps de manger, tous s’assirent, et commencèrent à manger. Kondo et Laura étaient face-à-face, et Aélia était à côté de cette dernière. Chacun parlait un peu avec son voisin de table, et ils firent connaissance avec les membres des autres équipes, et l’une d’entre elles, dont les deux membres étaient assis à côté de Kondo et de Laura, proposèrent même de faire voyage ensemble, ce qu’ils acceptèrent. L’équipe Onze, avec laquelle ils avaient parlé, était arrivée en dixième position, leur assurant une place au le tour d’après. Elle était composée d’un couple, Ryu et Hikari, qui allait se marier à l’issue du tournoi. Ils avaient respectivement vingt-deux et vingt-et-un ans, mais leur travail ne les avaient pas empêché de pratiquer la pêche régulièrement, et ils venaient d’une ville nommée Toyohashi. Ryu était informaticien, développeur d’applications mobiles, et Hikari était cuisinière dans un restaurant. Lorsque Laura et Kondo révélèrent qu’ils, et Aélia, avaient dix-huit ans, le couple fut étonné qu’une équipe composée de personnes si jeune s’est aussi bien débrouillée. Kondo répondit qu’ils s’entraînaient presque quotidiennement, lorsque le temps leur permettait.
 Le repas finit, et ce fut temps pour les participants de partir vers leur nouvelle destination : Kitakata, à la gare de Yamato, pour de la pêche dans la rivière Agano. Tous ceux qui étaient venus en train à Tsuboyo prirent le même train qui allait à Ogimachi, pour en prendre un autre qui s’arrêtait à Yamato. Le voyage prit une bonne heure, mais tous y arrivèrent à peu près au même moment. Comme la journée n’était que peu avancée, les équipes onze et douze partirent ensemble visiter le village. Ils virent les temples bouddhiste et shinto, un ancien moulin à eau, et apprécièrent le paysage, magnifique encadré des montagnes. Quand il fut enfin le soir, ils mangèrent dans un restaurant local, et ensuite se dirigèrent vers leur logement. Là, les organisateurs attendaient que toutes les équipes soient réunies pour donner les consignes pour le lendemain. Ils demandèrent à tous de se réunir à neuf heures dans le hall, mais surtout dirent que les cinq dernières équipes seraient encore disqualifiées, et que les personnes disqualifiées au premier tour devaient aider les organisateurs en suivant toutes les équipes concurrentes, afin de surveiller s’ils agissaient convenablement. Ceci dit, tous allèrent dans leurs chambres.

 Le lendemain, Laura devait suivre l’équipe deux. L’objectif avait été dévoilé, comme convenu, à neuf heures. Il fallait attraper le plus gros poisson possible, à partir de dix heures jusqu’à onze heure, avec le lieu de prise libre. Elle les suivit donc. Ils se placèrent sur la rivière Tadami, un affluant du Agano, et à dix heures, elle leur dit "Hajime", ce qui signifiait Commencer en Japonais, comme Kondo lui avait dit. L’équipe deux pêcha beaucoup de poissons, qu’elle relâcha, jusqu’à que, peu de temps avant la fin du temps imparti, ils trouvèrent un beau poisson, un grand poisson nommé Akane qui mesurait 112 centimètres. Ils le prirent donc et allèrent vers les organisateurs. Ceux-ci avaient déjà eu un certain nombre de poissons, et celui-ci se rajouta à la collection. Quand tous furent arrivés et tous les poissons alignés, Les différences apparurent clairement. Celui de l’équipe deux était moyennement grand, et les poissons des équipes onze et douze le dépassait largement. Finalement, elle fut l’une des malheureuses à se faire disqualifier. L’organisateur annonça que l’étape d’après se passerait encore sur une rivière, mais sur le Shinano, à Niigata. Ce fut encore une étape de train pour les équipes onze et douze. Ils arrivèrent par contre assez tard, et ne purent donc se promener dans la grande ville de Niigata.
 La ville n’était pas aussi importante que Tokyo, mais tout de même impressionnante. Les immeubles étaient hauts, et on ressentait l’air moderne de la ville. Comme la nuit commençait à tomber, les francophones et leurs amis se pressèrent dans le dédale, tandis que la ville arborait ses magnifiques couleurs nocturnes. Leur hôtel se trouvait pas très loin de la gare, seulement deux carrefours, mais il fallait le savoir, comme la signalisation de cet hôtel était pauvre, sinon incompréhensible. Lorsqu’ils y arrivèrent, les organisateurs leur demandèrent d’aller le lendemain à une plage, à neuf heures comme d’habitude.
 Aélia, comme à chaque soirée envoya un message à sa mère, montrant sa meilleure prise. Le poisson était long d’un bon 124 centimètres, et si Kondo n’en avait pas attrapé un de 126 centimètres, ils auraient présenté celui-ci. Ça c’était passé rapidement. Lorsque Aélia avait attrapé ce poisson, elle l’avait mesuré, puis mis dans le sceau d’eau qui avait été préparé pour garder les meilleurs poissons, et elle libéra le dernier poisson, plus petit. Lorsque Kondo avait, lui sorti son poisson de l’eau, il avait rapidement mesuré, il faisait 126 centimètres. Aélia était triste, et renvoya le poisson qu’elle venait de pêcher. Après, l’ancien membre de l’équipe six leur dit qu’il était bientôt l’heure, et ils désinstallèrent leur camp, qui était dans un petit endroit idyllique, à la jonction entre l’Agano et un de ses petits affluant, qui n’avait même pas de nom propre à lui, selon les locaux. Ils allèrent donc à pas de course vers le point de rendez-vous et présentèrent le poisson, l’un des plus grands de la collection.
 Kondo jouait sur son portable, à un jeu récent. C’était un jeu de stratégie tactique, le genre de jeu qu’il adore. Il n’arrêtait pas de parler, pour la traduction notamment, mais il avait l’impression de ne pas avoir autant parlé que s’il était resté à Trévignin. Son esprit était embrumé par des pensées en trois langues, et il ne disait pas grand-chose à son amour. Il aimait Laura du plus profond de son être, et de voir comment Ryu et Hikari s’aimaient passionnément, cela l’a renforcé avec son amour pour Laura. Mais ni elle, ni lui n’a de précise idée pour leur futur, par rapport à Aélia. Cette dernière souhaite devenir Journaliste, en faisant une étude de lettres à l’Université Savoie-Mont Blanc. Laura a plusieurs fois exprimé son désir de travailler dans l’Hôtellerie, mais elle ne sait pas où exactement. Elle a tout de même postulé au Lycée Ambroise pour un BTS Hôtellerie-Restauration. Kondo pensait qu’elle excellerait dans le domaine de la restauration, comme plusieurs fois ils ont cuisiné ensemble certains de ses poissons, et sans le vouloir avait commencé à diriger les actions. Le résultat était très bon, Kondo se souviendra toute sa vie de la saveur du repas. Kondo, par contre, n’avait aucune idée. Il avait longtemps pensé à la diplomatie, et s’en était tenu, comme il avait postulé au Cours Galien, à Grenoble, mais souvent venait un nouveau métier qui le passionnait. La diplomatie était le seul qui revenait périodiquement comme métier passionnant, mais était-ce le bon métier ? Il ne savait pas.
 Laura lisait du Zola, mais son esprit divaguait. Ce voyage lui ouvre l’esprit, comme elle n’avait jamais réellement voyagé à l’étranger, sauf en Suisse et en Italie, destinations presque obligatoire pour des Savoyards. Elle est née et a toujours vécu en Savoie, et elle connaissait le nom de tous les massifs, connaissait tous les recoins du département, de Rumilly au Mont Blanc, en passant par le Mont Pourri, les Bauges, le Lac d’Aiguebelette et Modane. Mais elle ne connaît que peu la sensation d’être dans un monde inconnu, où presque personne ne sait parler sa langue maternelle même assez peu l’anglais dans les coins perdus qu’ils ont visité durant les sorties. Elle se sentait perdue, et Kondo restait trop silencieux, ne cherchant pas à la rassurer. Peut-être n’était-elle pas assez expressive ? Mais normalement, un homme qui aime vraiment sa femme devrait savoir si elle a des problèmes. Elle se demandait ce qui se passait dans la tête de Kondo, qui semblait, elle le sentait, totalement perdu. Elle voulut lui parler un peu, mais Kondo, au moment où elle était en train de fermer son livre pour lui parler, dit qu’il était temps de dormir. Elle se sentit vaincue et alla se coucher, imitant ses deux compagnons de chambre.

 Le lendemain était un nouveau jour, et les participants se dirigèrent tous vers la plage qui avait été désignée le soir dernier. Les organisateurs avaient, étrangement, préparé des stands de cuisine. Ce qu’il dit ensuite expliqua ce choix. Il révéla que la troisième épreuve consistait à créer le meilleur plat à base de poisson. L’épreuve durerait deux heures, et tous les anciens participants furent priés de se mettre à disposition lorsque les concurrents allaient commander des fournitures, financées par le concours. Les autres organisateurs devaient veiller que les concurrents ne volaient pas des fournitures, ni n’en prenaient directement de la mer. Cette épreuve se suivrait d’une dégustation par des chefs locaux et le reste serait vendu à ceux-ci pour leur restaurant. L’épreuve commença.
 Kondo n’avait aucune idée de comment faire le plat. Il savait que, des deux, c’était lui le meilleur cuisinier, comme il se souvenait d’un désastreux plat qu’avait préparé Aélia une fois. Lui ne se débrouillait pas trop mal, mais n’avait pas souvent les bonnes idées de plat. Il espérait qu’il saurait quoi cuisiner sur le moment. Aélia lui proposa de faire un plat français à base de poisson, et cette idée fit tilt dans l’esprit de Kondo. Il demanda à Aélia de pêcher quelques gros poissons, car il avait eu une idée. Il alla ensuite voir un des anciens concurrent, et lui demanda de lui ramener des pommes de terre, du beurre, de la farine, du citron, du persil, des câpres, du sel et du poivre. Celui-ci partit immédiatement, après avoir simplement précisé qu’il y avait déjà du sel et du poivre sur les stands de cuisine. Alors, Kondo y alla immédiatement et préchauffa le four qui y était placé, puis prépara une assiette, et ensuite revint vers Aélia, à qui il dit ce qu’il allait préparer, du Poisson à la Meunière. Elle fut enchantée à l’idée, et continua à pêcher, tandis que Kondo préparait sa canne.
 Lorsqu’il vit que l’un des anciens participants avait mis les ingrédients qu’il avait commencé sur son stand, il y alla rapidement et commença les préparations. Lorsque Aélia arriva enfin, il avait fait toutes les préparations nécessaires et il mit alors les poissons à la poêle, puis au four, pendant qu’il donnait les consigne à Aélia pour faire cuire les patates. Après la longue session de cuisson, il dressa le plat et signala aux organisateurs qu’il avait fini. Il faisait partie des derniers à avoir fini, mais il était sûr que le résultat serait aimé. Lorsque l’heure de la dégustation avait enfin sonné, les chefs goûtaient uns à uns tous les plats, lorsqu’ils arrivèrent enfin au plat de Kondo et Aélia. Le premier chef dit :

"Hmm… Magnifique plat à saveur exotique. J’ai déjà mangé ce genre de plat mais rarement… c’était dans un restaurant français. J’avais bien aimé, mais j’avais trouvé ça un peu gras. Mais ici, on voit moins de gras, le beurre, qui je pense en est la principale cause, est déposé avec mesure, ce qui permet de ne pas avoir cette impression de manger gras qu’on a souvent dans des restaurants français. Bel exemple de la gastronomie française, je dis."

 Les autres chefs étaient d’avis similaire, et le plat de Kondo et Aélia obtint une belle seconde place, très proche de la première. Eux deux étaient très content qu’ils soient qualifiés pour le dernier tour avant la finale. Ils attendirent donc impatiemment la localisation de l’épreuve prochaine, et ils furent surpris d’apprendre qu’ils restaient dans la même ville. Ils restèrent donc la nuit dans le même hôtel que la nuit précédente, en appréhendent bien ce qui allait se passer. Ils avaient rendez-vous à neuf heures, comme d’habitude, à Bandaijima, un peu plus au nord que la plage sur laquelle ils étaient auparavant. Étrangement, ce n’était pas un endroit très prisé pour la pêche, du fait des nombreux bateaux qui passaient. La raison de ce lieu de rendez-vous était obscure pour tous.

 Le lendemain, lorsqu’ils se retrouvèrent à Bandaijima, les organisateurs dirent ce qu’il fallait faire, et cela étonna tout le monde : ils allaient en bateau faire de la pêche en mer, et pas n’importe quel type de pêche, ils allaient faire du Gyotaku, un type d’art qui consistait à "imprimer" les poissons avec de l’encre sur du papier de riz. Ils avaient dix feuilles de papier de riz, et un ancien concurrent allait accompagner chacun des participants pour s’assurer qu’ils ne s’en procurent pas une feuille de plus, en feignant par exemple d’avoir noyé une feuille. Ainsi, tout le monde s’équipa, et partit dans la mer. Aélia et Kondo eurent du mal à exercer cet art, ils n’arrivaient pas à correctement appliquer l’encre sur le poisson pour faire une belle impression, mais ils s’en sortirent pas trop mal, surtout grâce aux belles prises qu’ils faisaient. Lorsque ce fut le moment d’évaluer les œuvres, Aélia et Kondo sortirent cinquième, ce qui était juste assez pour pouvoir être qualifiés à la finale.
 Alors commença le plus long voyage du concours. Ils partirent rapidement à la station de Niigata, et prirent le Shinkansen jusqu’à Tokyo. Ensuite, ils prirent un autre Shinkansen jusqu’à Osaka. De là, ils prirent le métro jusqu’à la station de Sannomiya, et prirent un ferry jusqu’à Nobeoka, leur dernière destination. Lorsqu’ils avaient fini ce voyage, c’était la nuit et ils étaient morts, ils s’endormirent rapidement dès qu’ils atteignirent l’hôtel.

 Le lendemain était le jour de la finale, mais les organisateurs avaient décider de la faire démarrer l’après-midi. Il ne restait plus que les équipes Sept, Neuf, Onze, Douze et Vingt-et-un.  Ils se promenèrent dans la ville durant le matin, et en profitèrent pour aller visiter le parc de Shiroyama, très connu pour ses Sakuras, des cerisiers japonais. Lorsque fut enfin venue l’heure fatidique, Les organisateurs tinrent d’abord à remercier tous les finalistes pour leurs efforts, et rappelèrent à quel point ce concours avait coûté cher à l’organisation. Ensuite, ils énoncèrent la règle. Pendant deux heures, attraper le plus de poissons au-delà de 120 centimètres possible.
 Des poissons de cette taille sont rares, mais pas impossibles à trouver. Il y avait un organisateur avec Kondo et Aélia, et ceux-ci décidèrent de pêcher dans la rivière Ose, qui, compte tenu de sa localisation plus éloignée du point de départ de la dernière épreuve, n’était sûrement pas très exploitée par les autres groupes. Ils péchèrent donc pendant longtemps à l’endroit qu’ils avaient trouvé, jusqu’à qu’ils se fassent arrêter par l’organisateur, comme Kondo pêchait un dernier poisson, heureusement ne correspondant pas aux critères. Lorsque toutes les équipes furent réunies, les organisateurs comptèrent tous les poissons, vérifiant de même si ils étaient conformes aux règles. Après un long temps, les organisateurs annoncèrent le podium : L’équipe Onze était première, suivie par l’équipe Douze.
 Ryu et Hikari sautèrent de joie, Kondo, Aélia et Laura firent de même. Ils étaient tellement content, tous leurs efforts ont mené à cette récompense. Leurs dédale dans les villes et les provinces Japonaises leur avait permis de gagner la seconde place, ils venaient de loin et étaient justement récompensés. Aélia envoya rapidement un message à sa mère, et à son père, leur annonçant la bonne nouvelle, tandis que Laura sautait dans les bras de Kondo. Deux jours après ils reviendraient en France. Mais ça soulevait une question : pourquoi avoir proposé un allongement de deux jours s’ils étaient en finale ? Ils avaient fini la compétition avant qu’ils soient partis, dans le cas où ils ne seraient pas arrivé à la fin. Kondo partit voir les organisateurs, qui lui dirent qu’il allait y avoir un dernier voyage, une dernière épreuve. Interloqué, il resta pensif, ce que ses amis remarquèrent. Aélia fut la première à réagir :

"Qu’y a-t-il, Kondo ?
- Les organisateurs n’ont pas été clairs sur quelle était la raison de notre séjour prolongé, ils ont simplement dit qu’il y allait il y avoir un dernier voyage, et une dernière épreuve, mais je n’arrive pas à comprendre."

 Celle-ci resta pensive, méditant aussi sur les raisons de ce discours. Mais après, elle dit que de toute façon ils sauraient en temps voulu les raisons, qu’il ne fallait pas trop se soucier de cela. C’est justement comme elle se disait qu’ils sauraient vite, que les organisateurs demandèrent à tous de monter dans un autobus. Ils y allèrent donc, et après cinq heures de voyage, ils étaient à leur destination. C’était la ville de Omura, juste au nord de Nagasaki, au pied du mont Hinotake. Ils dormirent le soir sur le mont lui-même, mais le lendemain, ils descendirent dans la banlieue tranquille de Seibumachi, avec un petit port, parfait pour la pêche. Là, l’organisateur donna une consigne simple, faire le plus d’argent possible en vendant du poisson, avec des équipes libres, les organisateurs participaient aussi. Kondo et Aélia proposèrent à Ryu et Hikari de faire équipe, ce qu’ils acceptèrent, mais ils discutèrent beaucoup avec les autres membres du concours, les équipes n’étaient là en réalité que pour la forme et l’esprit de compétition.
 Les organisateurs n’avaient pas défini de temps limite, alors tous prirent le temps de prendre les meilleurs poissons à vendre, et s’étaient mis d’accord pour qu’un organisateur s’occupe de faire la vente. Ce ne fut pas Laura, malgré le fait qu’elle se porta volontaire, du fait qu’elle ne savait pas parler japonais, mais elle restait à épier les potentiels clients, interpellant parfois des gens dans la rue pour vanter les bons poissons qu’ils pêchaient. Cela eu un bon effet, et un restaurateur avait quasiment pris tous les poissons alors disponible, ce fut la panique.
 Mais finalement, à la fin de la journée, les membres de la compétition avaient fait un bon nombre d’argent, assez pour que le concours ait causé un gain d’argent, en réalité. Ils dormirent le dernier soir sur le mont Hinotake, mais veillant beaucoup comme tous racontaient tour à tour ses meilleurs souvenirs sur la pêche, et sur le concours. Tous s’étaient amusés et avaient vu du pays, que ce soit les coins perdus de la préfecture de Fukushima, les villes peu connues en réalité de Niigata et Nobeoka, ou le mont Hinotake et ses contrebas, ou tout à la fois comme les deux françaises, avec en addition les gandes villes de Tokyo et Osaka. Tous s’étaient fait de nouveaux amis dans le monde de la pêche, et s’étaient échangés les numéros de téléphone, adresses mail, et même parfois les profils sur des instances de tchat en temps réel.
 Le lendemain fut la fin, et les trois francophones partirent à l’aéroport de Nagasaki, situé paradoxalement dans la ville de Omura, pour un vol vers Lyon St-Exupéry. En passant à travers la ville de Omura, ils inspiraient pour une dernière fois l’air Japonais, entendaient une dernière fois le monde en Japonais, voyaient une dernière fois le monde en Japonais. Bientôt, ils reviendraient dans leurs si familières Alpes, et tout serait comme avant. Or, rien ne peut plus être comme avant, le voyage avait soudé leurs liens et en avaient créés avec des Japonais. Laura avait commencé à apprendre un peu de Japonais durant le voyage, et Aélia avait acheté plusieurs livres japonais. Mais surtout, désormais ils connaissaient ce que c’était le Japon, autrement que part les Mangas, les Photos sur Internet et les Livres qui font rêver. Ils connaissent désormais le vrai Japon, plus beau encore que ce qu’on laisse prétendre. C’est la fin de leur Aventure, mais elle ne fait en réalité que de commencer, c’est désormais les autres épreuves de la vie qu’ils devront faire face à, et d’autres concours de pêche, pour enfin arriver premier, au Japon, comme en France, comme dans d’autres contrées.

Chompir:
C'est un sacré texte que tu nous as fait pour le Puissance Pêche et je t'avoue que ça me touche d'en voir comme celui-là. Merci ! *o*
J'ai bien rigolé sur le nom des personnages, imaginer Kondo en japonais c'était bien marrant je dois avouer. Tu as fais un énorme boulot et désolé que le texte n'ai pu être posté sur Puissance Pêche.

Linkonod:
OH !  O_O
Cette chance que j'ai, d'apparaître dans une fic ! Merci beaucoup, stefbad !

La fic est très agréables, détendues et sans aller trop vite. Quoique il se passe un peu beaucoup d’événement pour un one-shot. Mais les détails sont super ! Les personnages sont intrigants (on sent qu'il y a une bonne inspiration derrière  :oui:), mais j'aurais aimé en apprendre un peu plus. Parce que sur la partie des relations sociales, on en apprend de moins en moins au fur et à mesure que l'on avance. C'est un peu dommage.
J'ai juste une question : tous les lieux et les villes japonais, ils sont réels ? J'ai reconnu pas mal de vrai nom, donc si c'est effectivement le cas, tu as fait un sacré boulot de recherche ! Encore bravo ! :^^:

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