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Avis et tests de jeux vidéo.
Mentalink:
Bonjour ce topic. Tu m’donnes envie de faire un test de Pokémon Heartgold tiens !
Bah, allons-y alors.
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[align=center]Pokémon : Heartgold (DS)
Bien sûr vous savez tous ce qu’est Pokémon ici hein, rassurez-moi ?
Si si vous savez forcément :
Bien le bonjour ! Bienvenue sur mon test incroyable de Pokémon : Heartgold ! Mon pseudo est Mentalink. Les gens m’appellent amicalement gros noob Menta’. Ce test… est… Bon et puis fuck cette foutue de parodie d’intro Pokémon, qu’on démarre le test !
1, 2, 3, action !
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Pokémon HeartGold, est, vous le savez sans doute, un remake du célèbre Pokémon Or, considéré par beaucoup comme un des meilleurs, mais n’égalant cependant pas Pokémon Rouge/Bleu/Jaune/Vert. Comme toutes les générations, Pokémon Or n’est pas le seul, puisqu’il est également épaulé de Pokémon Argent et Cristal. Il était d’ailleurs possible de contrôler une fille dans ce dernier, ce qui ravissait certaines personnes (notamment Bilberry, mais ceci n’a rien à voir avec le test).
Pokémon HeartGold est donc sorti sur DS en 2010, et j’ai eu l’occasion de le boucler en quelques jours, du fait que j’ai été malade pendant trois semaines quand il est sorti (j’vous jure que j’ai pas fait exprès).
Voici donc mon avis.
1) Les commandes
Rien à dire. C’est rapide, fluide, et la prise en main se fait en trois secondes. Bon, c’est un Pokémon après tout donc c’est la moindre des choses. Mais les interfaces sont devenues vraiment simples et rapides. Même un enfant de 3 ans y arriverait. Bref, un total plaisir de ce côté-là. On a aussi l’ajout du bouton « dernier objet utilisé », qui permet de réutiliser cet objet directement en touchant le bouton avec le stylet. Quoi de plus utile quand on est dans une PUTAIN DE GROTTE A DEVOIR FAIRE REPOUSSE TOUTES LES TROIS SECONDES POUR EVITER LES BORDELS DE MERDE DE NOSFERAPTIS !
… Pardon. Donc, voilà. Le personnage (fille ou garçon), équipé des chaussures de sport est rapide, et contrairement à Rubis/Saphir/Emeraude, il n’est pas nécessaire de laisser appuyer sur B, pour se détruire le pouce, puisqu’il suffit de toucher une fois du stylet l’icône des chaussures. Franchement, y a rien de plus simple !
2) Le scénario
Non mais attendez, j’vais vous parler du scénario là. Ouais ouais, dans Pokémon. Bah il est simple en fait. Le professeur vous donne un Pokémon, et puis un type aux cheveux rouges en vole un : c’est votre rival. Vous le rencontrez plusieurs fois tandis que vous allez de villes en villes pour récupérer les Badges dans l’espoir de vaincre la Ligue Pokémon, et puis bien sûr au passage, vous anéantissez la Team Rocket du haut de vos dix ans. Ouais. C’est Pokémon quoi ! Mais bon, le fait que le rival soit le fils de Giovanni, qu’il déteste la team Rocket, et qu’on puisse accéder à Kanto pour savoir ce que le rival de Rouge/Bleu/Jaune/Vert est devenu est intéressant. On a aussi pas mal d’autres petites (petites hein) quêtes annexes, mais qui, en réalité bah… ne servent à rien. On a aussi à droit aux danseuses japonaises et leur prophétie sur Ho-oh (le Pokémon Légendaire du jeu), ainsi qu’à un type complètement barge qui poursuit Suicune (Pokémon légendaire aussi)… Bref, ayaya c’est du lourd !
(http://www.hapshack.com/images/dulourd.png)
3) Les graphismes
Franchement, très jolis ! Un effet de 3D (3D comme sur Wii, hein, pas comme sur 3DS) assez réussi, et puis les personnages ont un beau design, bien comme il faut, je trouverais pas grand-chose à dire là-dessus. Bref, ça se voit que ça a été très bien refait, et qu’ils ont quand même travaillé dessus, bien que cela reprenne en grande partie les graphismes de Diamant/Perle/Platine. Mais bon, ça reste vraiment très agréable visuellement (en tout cas plus que Blanc/Noir).
4) Les musiques
Les musiques, oh, les musiques <3
Bien que remixées elles aussi (et c’est du travail malgré tout !) elles inspirent encore beaucoup de nostalgie ! Et puis zut quoi, elles sont toutes absolument EPIC !
Non mais écoutez moi ça :
Ou encore ça ! :
Et puis, trop epic pour nous tous : Combat contre Ho-oh
Et enfin, juste pour le fun :
Aaaah <3
Non franchement parfait !
Et pour les plus nostalgiques, il est possible, à l’aide de l’Action Replay, d’obtenir un objet nommé « Lecteur GB », qui, activé, remplace toutes les musiques par celles d’origine ! C’est du complet donc.
5) Les changements
Bon Heartgold est quand même un remake alors je vais parler des changements par rapport à la version Or évidemment ! Déjà, une chose, magnifique. Le Parc des Amis, qui permet de récupérer des Pokémons de sa version Rubis/Saphir/Emeraude vers sa version Heartgold. Cependant, il faut un slot GBA. Le Parc Safari est tout de même de retour à Johto, ce qui est plaisant. On peut aussi trouver Kyogre dans Heartgold (Groudon dans SoulSilver), et en obtenant un Groudon venant d’une SoulSilver, on peut obtenir Rayquaza. Il est également possible d’obtenir Lugia dans Heartgold ainsi que Mewtwo, et les trois oiseaux légendaires de la première génération. Et enfin on peut trouver Latias dans HG et Latios dans SS (lolz).
On a aussi la présence d’un photographe qui fait des photos de vous un peu partout (bizarre ce type !), photos que vous pouvez ensuite consulter sur le PC, mais c’est sympa, vous voyez l’évolution de votre équipe et en regardant les première photos vous vous dites sûrement : « mdr jété to 1 noob javé ke 1 jairmigno nivo 5 lol »
Bref. Vous pouvez aussi faire des photos de vos Pokémons après les avoir décorés… Bon, on m’expliquera l’intérêt, peut-être, un de ces jours. Par contre, un truc marrant, il est possible de revêtir l’habit de la Team Rocket le temps d’une photo aussi.
Bon, autre chose d’intéressant c’est la présence d’une tour pour la CWF Nintendo et tout c’qui est online quoi, c’est pas mal !
En revanche, un changement qui m’a donné envie de revendre le jeu (nan j’abuse parce qu’à part ça j’trouve que le jeu est irréprochable)… c’est… le casion. WTFOMGBBQ, ils ont remplacé ça par un mec complètement stupide qui jouirait parce que tu joues à un jeu complètement pourri avec lui. Voltor’Battle j’crois. Non mais sérieux, on dirait un démineur, mais en nul. Pas moyen de gagner un seul jeton avec ça. Bref, c’est l’seul truc décevant ! Mais c’est bien rattrapé par tout le reste qui est vraiment génial !
Donc, bilan :
Heartgold est un super remake, avec pas mal de nouveautés et beaucoup d’améliorations. C’est un jeu VRAIMENT complet. On y trouve tout, et c’est un très très bon Pokémon. La nostalgie est bien présente grâce aux musiques… Vraiment, du pur bonheur!
Notes :
Les commandes : 20/20, bah ouais.
Le scénario : Bon… 14/20 allez, c’est du Pokémon quoi !
Les graphismes : 17/20, c’est travaillé, joli, rien à redire !
La musique : 18/20, parce que c’est superbement remixé et toute la nostalgie est conservée !
Les changements : 15/20, ils sont bien présents, mais pas toujours très évidents. M’enfin c’est un remake après tout !
Voilà, en note globale j’mettrais un bon 16,5/20 et on en parle plus.
Fans de Pokémon, ou pas fans, achetez le jeu, parce qu’il poutre, c’too.[/align]
Suijirest:
J'ai bien aimé ton test Menta', mais Pokémon sans vouloir vous vexer on dira que j'ai passé l'âge depuis qu'ils forcent un peu trop sur les gaminasseries genre concours de beauté et que les combats prennent une minute d'animation pour dix secondes d'action.
Bien, on reprend la rétrospective Castlevania avec l'opus sorti sur Game Boy Advance en 2003, j'ai nommé :
Castlevania – Aria of Sorrow
Tokyo, 2035. Le jeune Soma Cruz, lycéen transféré d'Europe, gravit les escaliers du temple shintoïste Hakuba pour admirer l'éclipse solaire qui est annoncée. Mais, au moment où il franchit la porte d'entrée, il se retrouve englouti par les ténèbres et s'éveille dans la cour d'un château médiéval, en compagnie de sa petite amie (potentielle) Mina et du mystérieux Genya Arikado. Ce dernier lui explique qu'ils se trouvent dans le château de Dracula, au cœur de l'éclipse solaire, et que Soma doit atteindre la Chambre du Maître pour pouvoir repartir...
Armé en tout et pour tout d'un couteau de poche et d'un étrange pouvoir d'absorption des âmes, Soma s'engage dans les profondeurs du palais, et il y croisera rapidement d'autres personnes avalées comme lui par le château... Qui sont ses alliés et ses ennemis ne sera déterminé que par les événements à suivre.
Le scénario de ce jeu, écrit par Igarashi, le fondateur de la série, fait suite à celui de Symphony of the Night, dont les vétérans distingueront sans mal ni regrets les clins d'œil et emprunts. Le panel de personnages s'avère assez large pour un jeu de ce genre, et le synopsis va chercher plus loin que ce que la série nous a habitué. On aurait pu en attendre beaucoup mais il finit expédié en quelques cinématiques très expéditives et trop nombreuses. Il aurait été préférable de mettre moins de seconds couteaux et moins d'interruptions franchement moisies, pour faire deux ou trois longues cinématiques et travailler un tout petit peu les répliques de Soma, qui est assez désespérant de naïveté pour pas dire pire.
Le jeu est un peu daté, mais les graphismes sauront encore faire mouche chez tous les joueurs qui ont le sens du travail bien fait. Les lieux sont variés, finement décorés et détaillés, on retrouve l'ambiance propre à la série et les seuls plans qui font pitié sont les ciels ouverts avec leur arrière-plan fixe. Les tableaux sont peut-être un peu moins dispendieux, un peu moins riches que jadis en raison du support, mais ça n'est pas si gênant. Les monstres ont une très bonne animation, pas si minimaliste que ça, certains tirent même sur le comique, bref ils ne sont pas désagréables à regarder et ça justifie un peu le mal qu'on se donne à en venir à bout. L'équipe aurait pu nous pondre du vite fait bien fait à l'appui de l'excuse "c'est qu'un jeu GBA..." mais manifestement, ça n'a pas été le cas et c'est un plaisir. En outre, bien qu'il soit un cran en-dessous d'un certain protagoniste de la série et quelque peu dadais, Soma est un héros plutôt stylé, très plaisant à manier. Son artwork d'ange ténébreux, en particulier sous la palette de dame Kojima, peut sembler chargé (surtout le col de fourrure) mais son avatar en dialogue, ses postures, ses exclamations, les pans de son manteau qui flottent et son maniement des armes sont vraiment cool. Au milieu de tout ça, on pardonne sans problème l'espèce d'aura bleutée qui l'entoure et sa façon de courir un peu "jogging".
La bande son du jeu est composée par Michiru Yamane et Soshiro Hokkai. Que l'on se rassure, les mélodies sont franchement bonnes voire excellentes et accompagnent bien l'ambiance moins surfaite du titre. Mention spéciale pour Clock Tower et Heart of Fire. Un rendu de qualité, de grande qualité même, il faudrait être de mauvaise foi pour arguer l'inverse. En contrepartie, je n'ai pas trouvé le tout aussi exceptionnel que dans Symphony of the Night, X Chronicles ou Lament of Innocence, ce que la technique sonore plus faible de la GBA ne suffit pas à légitimer : il n'y a qu'à écouter Ruins of Lemuria ou Garoh de Golden Sun, Tome Deux : L'Âge Perdu pour s'en rendre compte, sans parler de l'Aria di Mezzo Carattere de Final Fantasy VI Advance. Il y manque le petit rien que je ne saurais exprimer par d'autres mots que "la profondeur", pourtant les musiques sauront là encore séduire tous les joueurs aux oreilles correctement nettoyées.
Le gameplay d'Aria of Sorrow est probablement sa plus grande force : il reprend le squelette de Symphony of the Night et en garde l'équilibre entre cabrioles et castagnes mais il y apporte la variété de mouvements dont j'avais déploré l'absence sur le jeu PSX. On garde un maniement ultra-simple, A pour sauter, B pour frapper, Haut+B pour la magie, L pour utiliser des mouvements d'esquive, R pour les âmes bleues. On se balade, on utilise ses armes et ses pouvoirs équipés, et on cherche le boss à battre ou le pouvoir à récupérer pour continuer. L'innovation majeure réside dans la collecte d'âmes : à chaque fois que vous tuez un monstre, il y a une petite chance pour que son pouvoir intègre le corps de Soma, qui devient alors capable d'utiliser sa force. Techniquement, tous les monstres du jeu peuvent laisser leur ectoplasme, mais la probabilité varie énormément en fonction de la puissance et de la rareté du monstre. Les trois types de spectre sont les rouges, qui vous donnent des sorts comme le lancer de couteau ou les lames de vent (elles remplacent les armes secondaires), les bleues qui agissent tant que vous avez de la magie comme la capacité à flotter ou l'invocation d'un familier, et les jaunes qui ont un effet permanent comme un bonus de stats ou le pouvoir de résister à la pétrification. Une dernière catégorie, les âmes grises, sont perpétuellement actives et donnent des mouvements supplémentaires comme la glissade ou le double saut.
Sorti de ça, Soma peut manier diverses armes, essentiellement des épées, mais chacune appartient à une catégorie qui a un rayon d'action différent. Du coup de poing qui frappe très vite mais très près à la lente épée à deux mains qui décrit un arc de cercle en passant par la lance et l'épée à une main qui frappe vers l'avant, et la liste n'est pas exhaustive, on trouvera forcément son style d'arme préféré. Vous choisissez via le menu une arme et une âme de chaque couleur (rouge, bleue et jaune) en fonction de vos besoins immédiats, ce qui est parfois rébarbatif ; par exemple, dans les niveaux aquatiques, on switche souvent entre Skula pour plonger sous l'eau et Chass. Têtes quand on en sort. On peut penser aux camos de Metal Gear Solid 3. Après, même sans notice, pour maîtriser le jeu, disons qu'il faut... dix minutes.
Vous l'avez compris, on a infiniment plus de choix et de contraintes qu'avec Simon ou Alucard, mais la polyvalence n'est pas un mal car le jeu s'avère d'une difficulté plutôt robuste. Plus redoutable ou plutôt moins permissif que Symphony, les non-initiés à la saga risquent d'avoir du mal à prendre leurs marques. Cela dit, la durée de vie du jeu est parfaitement risible. Pour moi qui suis un joueur un peu expérimenté des Castlevania, il m'a fallu un peu plus de huit heures, neuf à tout casser, Game Over compris, pour boucler le jeu avec trois fins sur quatre vues et 48% des âmes récoltées. Un seul boss vraiment chiant comme la mort m'a donné du mal. Les débutants mettront probablement entre douze et quinze heures pour le terminer, encore que la série soit à la base destinée aux joueurs rompus aux titres d'action. Après, comme le jeu est vraiment plus que bon, on en redemande facilement, surtout que la fin cachée du jeu et les bonus de new game relancent un tant soit peu l'intérêt.
(Cliquez pour afficher/cacher)
Somme toute, bien qu'Aria of Sorrow ne soit pas à la hauteur de l'épopée d'Alucard, il en constitue le digne héritier et un excellent jeu Game Boy Advance. Je lui mettrai 16/20, car si je peux féliciter les graphismes, le plaisir de jeu et la complexité du gameplay, je me dois de sanctionner le scénario ambitieux gâché par la mise en scène miteuse, les personnages un peu inutiles dans le déroulement et la durée de vie pathétique. Malgré tout, il s'agit là d'un jeu qui devrait largement combler ceux qui ont aimé Symphony... et même les autres, d'ailleurs ! Un titre de qualité, que je vous recommande !
Mentalink:
--- Citer ---J'ai bien aimé ton test Menta', mais Pokémon sans vouloir vous vexer on dira que j'ai passé l'âge depuis qu'ils forcent un peu trop sur les gaminasseries genre concours de beauté et que les combats prennent une minute d'animation pour dix secondes d'action.
--- Fin de citation ---
Idem est c'est pour ça que j'ai pas acheté D/P ou encore B/W, mais j'étais tellement nostalgique de Pokémon Or, j'ai pas pu m'en empêcher :niais:
Nehëmah:
Question, Wolf : est-ce que Dawn of Sorrow est la suite d'Aria of Sorrow ou son remake ou quelque chose d'autre ? Car ils ont l'air vraiment proches.
Suijirest:
--- Citation de: "Nehëmah" ---Question, Wolf : est-ce que Dawn of Sorrow est la suite d'Aria of Sorrow ou son remake ou quelque chose d'autre ? Car ils ont l'air vraiment proches.
--- Fin de citation ---
De mémoire, je dirais que c'est sa suite.
Mais Google est ton ami... Rien que pour le design foireux à mort (exit Kojima) j'ai pas super envie de m'y intéresser.
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