Communauté > Littérature, Fictions
Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]
Supersigo:
Un filtre québécois ? Késaco ? :|
Sinon j'aime bien ton style d'écriture Synopz. ^,^
Synopz:
Nouvelle poésie, et que dire d'autre... Ah oui, le cadavre de L'ange des Ombres frémit parfois encore, alors, il se réveillera peut-être prochainement ?
Éternité
"Dans l'ombre, je ne me cache pas
Dans le noir, je ne m'y trouve pas
Sous la Terre, je ne vis pas
Dans ma tombe je n'y suis pas...
Je suis le vent qui caresse,
La pluie qui tombe sans cesse.
Je suis le temps qui passe,
Les traces qui s’effacent...
Je suis le chasseur et le chassé,
Le début, la fin, l'amant et l'aimé.
Je suis tout, n'oublie pas,
Dans ma tombe je n'y suis pas...
Je suis l'instant et l'éternité,
Celui qui sait pour mieux oublier,
Ne pleure pas pour moi, ne pleure pas
Car dans ma tombe je n'y suis pas...
Je suis les étoiles dans la nuit,
Le froid, le chaud, tout ce qui a fui
Je suis partout à chaque endroit
Je suis partout et avec toi.
Alors ne pleure pas, ne pleure pas
Car dans le noir je ne m'y trouve pas
Sous la Terre je ne vis pas,
Dans ma tombe je n'y suis pas... "
Prince du Crépuscule:
Bon, comme dit, mon commentaire est un peu une aberration à cause du crash et du roll-back qu'il a engendré, mais j'ai pas le courage de le modifier complètement, alors je le poste tel quel. On va dire que ce sera la preuve des terribles épreuves que nous avons traversées. Ou un truc du genre. Ou pas en fait. :roll:
Bref, le voilà. J'espère qu'il te sera compréhensible, Synopz.
"Tiens, un JeK sauvage apparaît. Bienvenue parmi nous, espèce de cinéphile ! :niak:
Bon, sinon, j'ai dit que j'allais participer un peu à la vie du coin littéraire aujourd'hui, donc me voilà. ça fait un petit moment que je suis ton topic (plus ou moins régulièrement, mais quand même), alors je me suis dit que tu serais ma première victime, Synopz. Ô joie !
Bref, j'ai lu tes derniers poèmes, et comme mon ami du dessus, je suis plutôt emballé. Les thèmes lyriques et/ou élégiaques, c'est un peu mon dada à moi aussi. Et puis c'est bien que tu sois pas l'un de ces coincés de la métrique. Vive la poésie libre ! :o
Dans Harmonie, tu évoques bien la musique, ses multiples facettes, sa puissance, etc. J'ai particulièrement apprécié l'analogie de la "femme d'attention", qui obsède, qui mène à la baguette (huhu). Même si j'ai du mal à me la figurer laide, le reste, c'est tout à fait ce que je pense. Pareil pour la strophe commençant par "C'est une muse bien étrange", ça rejoint pas mal mon sentiment.
Par contre, si je puis me permettre, j'ai trouvé les deux derniers vers de la première strophe assez maladroits avec la rime "sens/insolence/indolence". C'est assez pénible à prononcer et ça nuit un peu à la fluidité du style, d'autant plus que tu ne reprends pas ce schéma dans les autres strophes. Enfin, si, la deuxième strophe y répond, mais c'est encore moins agréable, vu que "ordre", couplé avec "cordes" et "discorde" est carrément pas euphonique.
Mais je pinaille. Car je le répète, j'ai bien aimé ce poème. Tiens, je te donne un exemple pour le prouver : tu te rappelles sûrement quand John te disait que tu t'accrochais trop aux rimes au détriment du reste, n'est-ce pas ? Eh bien, j'étais d'accord avec lui. Cependant, en te lisant aujourd'hui, je trouve que tu as fait de beaux progrès à ce niveau, et que tes poèmes ont beaucoup gagné en fluidité, en naturel. ça rend tes vers plus authentiques, en quelque sorte, et c'est quelque chose de très important à mes yeux. Tu vois ? Mon commentaire est pas complètement négatif.
Cela dit, la critique, les conseils, c’est crucial pour avancer, alors il faut bien passer par là. D’ailleurs…
Si j'ai autant aimé Harmonie, en fait, c'est aussi parce que je le trouve moins décousu que la plupart de tes poèmes. A mon avis, tu as tendance à rompre le fil de tes vers, de tes strophes et du sens qu'ils renferment un peu trop facilement. Et du coup, ça rend le tout un peu haché. Cause principale (mais pas exclusive) : les points de suspension. Peut-être que ça ne tient qu'au goût et aux préférences de chacun, mais personnellement j'ai du mal avec les points de suspension dont tu parsèmes tes vers. Bon, j'exagère, t'en mets pas tant que ça, mais tu as saisi l'image je pense. Par exemple, dans Frisson, tu en utilises beaucoup. Et désolé si je le dis crûment, mais je trouve qu'ils n'apportent rien. A chaque fois que j'en croise un, j'ai l'impression que tu nous dis : "bon, lecteur, à toi de deviner la suite ; j'avais bien autre chose à ajouter, mais je sais pas comment le caser, alors débrouille-toi". Je sais que c'était pas ton intention, mais c'est vraiment ce que j'éprouve.
Pareil pour les points de suspension à la fin, tu emploies pas mal ce procédé. Mais pourquoi ne pas mettre un point final bien franc, bien net ? Encore une fois, ça me donne le sentiment que tu n'as pas tout dit, ou si tu as tout dit, que ça rend le dernier vers un peu trop langoureux, du genre "arrête-toi bien sur ce dernier vers, lecteur, parce que c'est d'une mélancolie confondante".
Mais là encore, je grossis le trait, t'en fais pas. Je suis juste très tatillon sur certains points de détail (surtout quand j'ai versé dedans moi-même). Ou peut-être que ça relève du traumatisme post-Sarraute en fait. v.v
Parce que, je le répète, les thèmes que tu abordes, les idées, le contenu, tout ça, j'aime. Et je t’encourage d’ailleurs fortement à poursuivre tes efforts.
Voilà, bonne digestion de pavé et bonne continuation à toi, Synopz ! Ne force pas trop sur la vodka ! Et brosse-toi bien les dents ! \o/ "
PS : 3100ème message, si c'est pas magnifique !
Synopz:
Apercue
"Je t'ai vue au bout d'une rue, amusante coïncidence n'est-ce pas ?
Je t'ai vue, en train de rire à des mots qui n'étaient pas les miens.
Je t'ai vue et je me suis demandé pourquoi tu n'étais pas dans mes bras,
Je t'ai vue, là-bas, souriant joliment, parlant et riant l'air de rien.
Des réflexions bien étranges ont alors animé mon pauvre esprit,
Des pensées insensées de rêves envolés et étiolés, de cœurs brisés...
Qu'essayaient donc de me dire ces choses, à ton avis ?
Quelle était cette sensation bizarre parvenant à me déchirer ?
J'ai reporté mon regard sur toi, tes yeux et tes courbes aériennes.
Je n'ai même pas tenté de te faire signe, tenté de t'aimer.
Je voulais t'attendre, je t’espérais, je voulais que tu viennes.
Tu ne m'as pas vu, ni moi, ni mes doutes, ni mes peines.
Et là, tu as disparu, cette fille au bout de la rue n'était pas toi,
Tu n'étais pas là, pas avec moi, je ne pouvais pas pleurer cette ombre.
Amer, j'ai fermé les yeux et j'ai réfléchi sur moi, sur toi et moi.
Je t'aime assez pour te pleurer, je te hais assez pour te confondre."
Edit : N'étant passé que rapidement, hier soir, le temps de copier/coller une nouvelle poésie, je n'avais pas eu le temps de répondre au mirifique pavé du Prince, mais, je m'y atèle dès maintenant, et je suis sûr qu'il est impatient ;D
Alors, tout d'abord, merci ! Et pour ce pavé rempli d'analyses pertinentes, et pour le fait que tu suives mon topic, et pour le fait que tu apprécies ! Le sous-forum étant quand même un peu déserté, j'apprécie vraiment d'avoir un avis, surtout détaillé comme celui que tu m'as fait, Prince !
Ensuite, alors, je serais heureux de parler d'Harmonie, mais malheureusement, le crash du forum a entraîné la disparition totale de ma poésie du forum v.v Enfin, j'vais tout de même répondre à deux, trois trucs en faisant fonctionner ma mémoire !
Pour ce qui est des reproches que tu fais aux vers " sens/indolence/insolence " et " Ordre/cordes/discordes " je suis d'accord qu'ils sont plutôt lourd et pas très agréables à entendre. Je les ai utilisés parce que je recherchais plutôt des rimes originales, histoire de varier un peu, mais je suis d'accord que le résultat final n'est pas très, très attrayant.
Merci également pour ton compliment sur la fluidité de mes vers : j'ai beaucoup travaillé là-dessus, suite aux conseils de John entre autres et j'suis content de voir que ça se ressent aujourd'hui. Je le constate moi-même : les rimes me viennent beaucoup plus facilement et je n'ai plus besoin de m'embarquer dans des tournures de phrases bizarres pour être en rimes.
Enfin, venons-en au point qui fâche : les points de suspension... (Oh ! des points de suspension pour terminer une phrases de points de suspensions ! :niak: ) Je suis plutôt d'accord avec toi, là-aussi, j'utilise beaucoup de points de suspension, et c'est pour donner un coté aérien au vers, même si j'ai conscience d'en abuser tout de même. C'est certainement aussi une manière d'exprimer ou de souligner le sentiment décrit ou sous-entendu dans le vers : j'ai toujours l'impression de mal décrire mon sentiment dans ma poésie, j'utilise donc les points de suspension pour laisser le lecteur interpréter à loisir. Mes poésies sont décousues, je suis aussi plutôt d'accord (décidément !) mais ce n'est pas volontaire, dans le sens que je ne me rends pas compte de cette coupure pour le lecteur car dans mon esprit, au moment où j'écris le lien entre les deux strophes est présent et logique pour moi. C'est plutôt involontaire, donc.
En tout cas, encore merci à toi pour ce commentaire, Prince et si d'autres de mes poésies te plaisent, n'hésite pas à les commenter, je répondrais certainement plus vite que cette fois ! J'apprécie beaucoup ton commentaire dans tous les cas !
Synopz:
Impression
" Juste le temps,
De t'aimer.
Cœur errant,
Pour Corps liés.
Oh, sauras-tu
écouter ?
Oh, pourras-tu
m'adorer ?
Quelques mots,
Parqués, jetés
Par un pauvre sot
Qui veut aimer.
Dans la nuit,
Sous la Lune,
Tes bras ont fui,
j'écris d'obscures runes.
Pour me rappeler,
Ta fougue, ton visage
ta peau, ta beauté :
Mon rêve, mon carnage
Ma tendre aimée,
Douce, sensuelle,
Toute ta vérité,
Est-elle bien réelle ?
Car je crois rêver,
De te voir capable
De me consoler,
Moi le déraisonnable.
Qui rêve, rêve, rêve
Encore et encore.
Mais qui pour toi se lève
Pour crier : " je t'adore " "
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente
Sortir du mode mobile