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Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]

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Synopz:
Enfance (Concours croisés)

«  On m’a appris une comptine, quand j’étais petit,
Une comptine qui arriverait en vrai pendant ma vie
Ça parlait de fin des temps ou quelque chose comme ça
Quelque chose qui serait très bientôt là….

Maman m’a toujours chanté cette histoire,
En me disant qu’il ne faudrait pas de peur mais de l’espoir.

Elle me disait que c’était un gentil et marrant jeu,
 Qu’elle serait avec moi, qu’on serait tous les deux
Et que je devrais être un gentil garçon, sage et fort.
Au fond de moi, je savais qu’elle avait un peu tort…

Mais, à ma maman, je n’osais pas le lui dire,
Parce que tout le monde parlait de ce jeu à venir.

Je ne comprenais rien à rien, ça parlait d’une grande maladie
Qui vous prenait même au fond de votre lit.
Et du coup il y avait des chutes de ministères,
Des conflits armés ou de méchantes guerres.

Je ne comprenais vraiment pas tout,
Même presque rien du tout.

À l’école, des grands m’avaient raconté,
Que le monde allait s’arrêter de tourner,
Que les humains avaient tout déclenché
Et qu’une bizarre de grippe faisait que tout le monde y passait.

Mais, moi, je ne les ai pas crus,
Parce que maman m’avait dit « Ne les écoutes plus ! »

Puis, un beau matin où il faisait bien soleil,
Juste à peine après mon réveil,
Maman est arrivée, un peu énervée,
Elle m’a habillé et le jeu a commencé…

Elle a continué à me dire que c’était un gentil et marrant jeu,
Qu’elle était avec moi, qu’on était tous les deux.

Alors, main dans la main avec ma maman,
On a marché pendant très, très longtemps.
Les grosses voitures ne roulaient plus,
Il y avait beaucoup de grandes personnes dans les rues.

On est arrivé devant une longue queue,
Et on a attendu, attendu en tremblant un peu.

Puis là, des messieurs nous ont fouillés,
Ils nous ont tous piqués,
Ils ont dit que c’était pour contrôler la maladie,
Pour qu’on reste tous en vie.

Et on s’est installés avec Maman,
Dans une grande cave, pendant longtemps.

Et là, j’ai passé pleins de longs, longs jours,
À longtemps, attendre, attendre notre tour
Pour pouvoir être mis loin en sécurité,
Comme les grands messieurs nous disaient
 
Et je voyais tous les autres gens,
Qui partaient lentement.

Maman m’a dit qu’ils faisaient tous semblants,
Que c’était le jeu, que ça ne durerait qu’un temps.
Ma vue a commencé à être un peu bizarre,
Je voyais en plein jour comme dans le noir.

Maman continuait à me dire que c’était le jeu,
Qu’elle était avec moi, qu’on était tous les deux.

Ma tête est finalement devenue toute brûlante,
Maman me borde, m’embrasse, elle est apaisante.
Elle-aussi commence à se sentir mal, et il n’y a pas que nous deux.
Mais, elle continue à dire que c’est un jeu.

Ce soir, tout  autour de moi est noir, je ferme les yeux.
Maman dit que ce n’est qu’un jeu. »
Merci une fois de plus à toi Wolf, tu dois bien être le seul à passer de temps à autres  :niak: D'ailleurs, j'ai pris du retard sur la frontière, moi  v.v

Pour ce qui est du poème, je t'accorde que la répétition ne rend pas le sens très clair ! Peut-être remplacer vie par existence ?

Et pour ce qui est de la maxime, personnellement, je l'associe à la condition humaine, tout simplement parce que, pour moi, le propre de l'homme est de ne pas être libre ! C'est d'ailleurs un thème que l'on retrouve quelque peu dans l'Ange Des Ombres avec l'idée de fatalité ! En effet, selon moi, l'intelligence de l'homme l'amène finalement à ne pas être libre en raison du conditionnement permanent que l'on subit dès la naissance : on naît dans telle culture, alors on pense de telle manière, nous sommes orientés, conditionnés depuis toujours, la sensation ou le ressenti de liberté lui-même est faussé car en quelque sorte " artificiel ". Voilà pourquoi je rapproche cette phrase de la condition humaine : si tu es homme, tu n'es pas libre !

Edit : Youhou page 7 ! \O/


Synopz:
OMG, un poème, trop surprenant !  :niak: Mais attention, ce n'est pas un poème comme d'habitude ! Sauras-tu trouver le détail qui tue ? Mais oui ! Ce poème est en pieds égaux ! Je m'essaye pour la première fois au sadisme des pieds, soyez indulgents  :niak:

Que reste-t-il ?

Et après tout, que reste-t-il ?
Il ne reste que les tempêtes...
Et après tout, que reste-t-il ?
Oh, que les cœurs qui s'entêtent.

Ce soir, je meurs, ce soir
Comme tant d'autres soirs

Et après tout, que reste-t-il ?
Après la mort, la vie, l'amour...
Et après tout, que reste-t-il ?
Après les baisers, le velours...

Encore, tourne, une fois
Comme tant d'autres fois

Et après tout, que reste-t-il ?
De nos rêves brisés, oubliés...
Et après tout, que reste-t-il ?
De nos amours lésés, blessés

Ce matin, je rêve,
A une nouvelle trêve...

Et j'ai cherché ce qu'il restait,
Par delà la nuit, par delà le jour.
Et j'ai cherché ce qu'il restait,
Me rendant aveugle et sourd.

Encore, j'ai continué,
Continué l'insensé.

Et j'ai cherché ce qu'il restait,
Vers l'aurore, vers le couchant.
Et j'ai cherché ce qu'il restait,
M'égarant à travers le temps.

Et j'aurais pu douter,
Douter, abandonner.

Et j'ai cherché ce qu'il restait.
Et j'ai finalement trouvé.
Et j'ai cherché ce qu'il restait,
pour trouver qu'il fallait douter...

Douter de mes peines,
Douter de mes reines...

Synopz:
Une nouvelle poésie en coup de vent sur ce topic où je ne poste plus souvent, malheureusement !

Le Pardon Effleuré 

" S'il suffisait de quelques vers...
Pour effacer ces choses amères,
S'il suffisait de quelques rimes,
Pour nous sortir de l'abîme...

Comme il a fui, le temps
Comme il a lui le moment

Loin sont les tendres souvenirs,
Où nous faisions des promesses d'avenir,
Obsessions, départs, cris et fuites,
Nous connaissions sûrement la suite...

Comme il est dur, le mot
Comme il est sûr, le sot

Sûr de ses vaines erreurs ?
Toi qui fut amie, proche, presque sœur
Et l'est peut-être un peu, encore,
Si tu daignes aider une fois de plus mon sort.

Dis-moi donc, ce son, ce son...
Comme il est dur, le pardon.

Il est des choses inchangées,
Que je ne pourrais éviter, corriger...
S'il te plaît, oh, s'il te plaît,
Ne méprise pas trop mes faits...

Comme elle est facile, la déraison,
Comme elle est dure, la rédemption.

Et je ne sais même pas si cette fois,
Je serais à la hauteur d'autrefois,
Mais en une ultime tentative,
Laisse-moi essayer de guérir la plaie vive.

Comme elle fait mal, la vérité,
Comme il est dur de se contrôler.

C'était là tout ce que j'avais à te dire,
Toi ma confidente dont me manquent les rires.
Peut-être que cela ne te conviendra pas,
Que tu ne voudras pas... Alors, je serais toujours là.

Comme elle est vraie, l'amitié,
Comme elle est belle, la réciprocité..."

Suijirest:
J'aime cette poésie au-delà de toute expression. :niais:

Je crois que tu viens d'égayer ma journée, et peut-être même ma semaine Synopz. ^,^

edit : flûte de filtre québecois. >.<

Synopz:
Merci à toi Wolf, ça me fait bien plaisir  ^,^ Bah, j'vais donc en profiter pour remettre encore une poésie !

Frisson
"Juste ta peau,
Jeux amoureux,
Juste tes lèvres...

Un frisson de vie,
Oui, car l'enfant grandit,
Il découvre l'interdit...
Ou plutôt le non-dit.

Quand les corps s'éprouvent
Les lois s'écroulent,
Les lèvres se trouvent...
Nous sommes si loin de la foule.

Juste l'instant,
Il est là, il attend...
Mais non... Il a déjà fui

Le frisson était si vrai,
Une si belle vérité, un si beau fait,
Que de grandir, essai après essai...
Que de pouvoir dire que l'on sait.

Quand l'enfant mûrit, il abandonne,
La plus pure des innocences,
En échange d'une chose qui détonne :
La plus magique des expériences... "
Edit : Et le filtre québécois, ça soule  >.<

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