Auteur Sujet: Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]  (Lu 236846 fois)

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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #30 le: vendredi 27 août 2010, 15:52:12 »
Bon, j'ai absolument rien compris à ce que tu veux me dire  :niak:

Pour mes textes, t'inquiètes pas, je vais pas les retoucher à cause de tes critiques ( pas fou non,  :D ), quand j'ai dit " je vais travailler ça" je voulais dire : dans mes prochains poèmes, j'y ferai attention ! Et si c'est de la prose que tu parles, je voulais, de toute façon, la rallonger ! Mais j'ai toujours pas compris... J'ai l'impression que mes vers sont cohérents, ou alors je suis aveuglé par mon immense égo qui m'empêche de voir la triste réalité ? Bref, si tu pouvais développer un peu, ça m'aiderait !  :ash:
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #31 le: dimanche 29 août 2010, 13:58:15 »
Encore du nouveau ! On frôle l'implosion ! Un petit poème en prose plus le texte " le vagabond " que j'ai rallongé ! Vous n'avez plus que deux choses à faire : lire et commenter !



Souvenirs

" On ne choisit pas son chemin,
On se contente de le suivre...
En essayant de capturer des souvenirs,
On ne voudrait jamais les oublier
Et les revivre, encore et encore
Mais le temps passe et le chemin continue,
De nous emmener vers des terres inconnues... "
« Modifié: vendredi 26 août 2011, 23:23:30 par Synopz »
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #32 le: samedi 11 septembre 2010, 22:10:40 »
Après des semaines de doutes et d'hésitation voici le chapitre 7 qui commence à mettre en place les éléments du dénouement ( fin' c'est pas tout de suite, la fin !  ;) ) Ce chapitre est le plus long que j'ai écrit, le plus riche en action, le plus riche en dialogue... Bref, vous allez adorer ! ( ou pas ! ) J'attends des commentaires pour ce chapitre qui m'a valu plusieurs crises de nerfs et deux écrans d'ordis éclatés dans d'atroces souffrances ( niak ! )

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Chapitre 7 : Amertume

Aux cœurs qui battent la mesure du temps qui ne veut pas s'arrêter... (La Rue Kétanou... )

Parti... Disparu... Elle ne voulait pas y croire, alors qu'il était chaque jour plus proche, elle qui avait tant espéré son retour... Elle commençait à l'apprivoiser et il était parti. Sans un mot, rongé par un remord qu'il ne voulait pas avouer... La princesse des ombres était restée là longtemps, vide... Puis, elle avait fait venir sa monture et s'était éloignée, seule encore et toujours...

"Toujours plus loin, tu avances,
Lambeaux d'âme qui s'emportent,
Le cœur au rythme de tes sens,
Destin ou devoir ? Peu t'importe...

Solitude, souffrances, trahisons ?
Ne dis rien, ne fais rien, princesse sombre !
Nous avons nos raisons...
Et, après tout, vous n'êtes que des ombres...

Une ombre qui sert la lumière...
Marche et tue, jeune dame.
Contente toi d'un cœur de pierre,
Et oublie ton âme...

Mais non, tu es trop fière
Fière et insolente...
Tu préfères verser des larmes de poussières
Plutôt que de nous laisser poursuivre cette vie indolente..."

Une brise fraîche se leva, soulevant la chevelure de neige de la jeune fille. Elle était restée sur sa monture toute la journée et il y avait maintenant plusieurs heures que le soleil avait disparu à l'horizon, Luna laissa son regard caresser la voute céleste et soupira... Elle se trouvait aux alentours du village cocorico, elle hésita quelques instants puis sauta de selle, s'engageant dans les marches qui menait au village. Alors qu'elle montait, un bruit inaudible par quiconque n'avait pas grandi parmi le peuple de l'ombre retentit, Luna s'immobilisa et dans un geste félin se retourna tout en effectuant une roulade sur le coté, elle dégaina une fraction de seconde après s'être réceptionné... Une dizaine de Sheikahs se tenaient là, prêts à la tuer d'une flèche... Le plus grand d'entre eux s'approcha d'elle...
" Alors, princesse des ombres ? On se promène seule ? S'absenter une semaine... Quelle fâcheuse erreur...
Une semaine ? Luna se reprit au dernier moment, Synopz et elle étaient parti trois jours au maximum... A moins que le temps entre leur rencontre avec les déesses et leur réveil dans la plaine ait été plus long qu'il ne le pensait... Elle était dans une position difficile, apparemment ces Sheikahs avaient trahis...
- Un traître qui vient me parler d'erreur... Es-tu vraiment bien placé pour me donner des leçons ? Cracha-t-elle.
- Nous ne sommes pas des traîtres, princesse... Nous agissons pour le peuple de l'ombre, nous avons été trop longtemps privés du pouvoir, il est temps de montrer notre puissance à ce royaume et le roi du désert nous offre une place à ses cotés...
Luna réfléchissait à toute vitesse, une dizaine... Elle pouvait le faire, non, elle devait le faire !
- Ce village est donc tombé... Savez-vous quel sort est réservé aux traîtres ?
-Allons, l'issue du combat ne fait aucun doute, à dix contre un vous ne...
L'homme n'eût pas le loisir de terminer sa phrase, la princesse des ombres avait bougé et déjà deux Sheikahs étaient à terre.
- Ne vous laissez pas avoir ! Elle ne peut pas gagner ! Cria le meneur du groupe.
Un guerrier qui devait bien mesurer deux têtes de plus que la jeune fille s'approcha, Luna s'élança, lame en avant. L'homme para le premier coup avec difficulté, le deuxième traça une ligne de feu sur sa joue et le dernier le tua... L'action avait duré une seconde. Il ne restait que sept traîtres debout, quatre d'entre eux encerclèrent la Sheikah, elle tournait sur elle-même, animée d'une folie meurtrière, elle para, transperça, trancha... Une lame la frôla, d'un revers la jeune fille acheva le propriétaire de l'arme sans lui jeter un regard, une flèche siffla... Luna s'écarta au dernier moment et le projectile tua un deuxième homme. Une brèche s'ouvrit dans sa défense, l'un des Sheikahs voulut en profiter... Elle ouvrit la main, un éclair lumineux heurta le combattant qui fut projeté en arrière, mort avant d'avoir touché le sol. La guerrière se retourna, le quatrième était là prêt à la tuer par derrière, elle coinça sa lame dans la garde et tourna, un horrible craquement retentit, le sabre noir remonta et trancha la carotide de l'homme avant même qu'il ne puisse exprimer sa douleur. Il restait trois hommes, Luna courut vers eux, un éclair lumineux frappa le premier qui s'effondra, le deuxième, terrifié fut incapable de se défendre, la jeune fille lui trancha simplement le cou... Luna arriva enfin devant leur meneur, l'homme qui lui avait parlé... Il essaya de s'enfuir, une parole de la Sheikah le fit tomber à terre. Elle s'approcha de lui et le prit à la gorge en le plaquant contre la paroi de l'escalier...
" Qu'avez- vous fait des autres ? Demanda-t-elle d'une voix féroce.
- Nous les avons enfermés dans une grotte, sous le cimetière et nous avons tué le conseil... Sauf... Impa, elle s'est enfuie pour rejoindre la princesse d'Hyrule qui vient de naître... Je sais aussi qu'il reste des poches de résistance dans le village... Pitié, ne me tue pas...
- Je t'avais prévenu du sort réservé aux traîtres... " Murmura-t-elle d'un ton qui évoquait tout sauf de la pitié.
Elle resserra sa prise sur le cou de l'homme pendant quelques secondes puis relâcha la pression, il glissa à terre, un filet de sang à la commissure de ses lèvres, mort. Luna se remit à marcher d'un pas vif vers l'entrée du village, la jeune fille était poisseuse de sang et une lueur folle brillait dans ses yeux vermeils, n'importe quel personne censée ne l'aurait approché à ce moment...

Un Sheikah corrompu montait la garde devant la porte du village, La jeune fille s'approcha de lui, aucune brindille ne craqua sous son passage, elle retira sa lame sans qu'un seul crissement ne vienne perturber le silence nocturne. Elle se releva, s'approcha au plus près du garde et l'égorgea sans qu'il ne pousse un cri. Luna continua, elle se mouvait avec grâce, se faufilant entre les maisons éclairées par le clair de Lune. Une rage inhumaine brûlait en elle... Ils avaient trahis ? Elle les tueraient jusqu'au dernier. Une main se posa sur son épaule, la tirant brusquement de ses pensées. La Sheikah pivota sur elle-même, dégaina et mit à terre son assaillant, la pointe de son arme sur la poitrine. Elle faillit pousser un cri de surprise mais parvint à se retenir.
" Nabooru ? Que fais-tu ici ?
- Je me suis enfuie du château et je suis venue ici pour aider à reprendre ce village... Un groupe de résistants t'attends, Luna.
- Combien sont-ils ? Et pourquoi les forces d'Hyrule ne sont pas intervenues ?
- Eh bien, ils sont qu'une quinzaine, le bourg a été attaqué, toutes les personnes valides sont là-bas...
Un sourire carnassier flotta un court instant sur le visage de la princesse.
- Quinze... Amène moi là-bas !
- Très bien !
Elles parcoururent quelques mètres dans les rues obscures du village puis Nabooru s'arrêta devant une imposante bâtisse.
- Ils sont là-haut, ils comptaient attaquer ce soir...
- Tu pourras monter ?
- Je ne monte pas, princesse. Je dois aller libérer les Sheikahs prisonniers... Dit la jeune Gerudo en souriant.
Luna la dévisagea un instant et sourit, son destin commençait déjà...
- Vas- y et... Ne te retourne pas ! "
Nabooru continua à sourire puis s'éloigna dans la nuit.

La jeune Sheikah se tourna vers le mur, toute trace de joie avait disparu de son visage... Un sourire bestial tordit ses lèvres, le goût du sang et de la vengeance la submergea... Elle s'élança en un bond prodigieux qui l'amena à mi-hauteur du mur puis se hissa sur le toit en quelques gestes souples et puissants. Seize Sheikahs étaient là, l'un d'eux s'approcha de Luna.
" Princesse des ombres, notre plan est simple... Nous allons incendier le village et éliminer leurs forces en bénéficiant de l'effet de surprise, à ce moment la jeune Nabooru aura libéré les prisonniers qui viendront nous aider en renfort... Et, à partir de ce moment, seul notre habilité au combat nous départagera..."
La jeune fille contracta le poing quelques secondes et un arc en bois mauve foncé armé d'une seule flèche se matérialisa dans sa main. Elle banda l'arc... Seize traits s'élevèrent dans la nuit... Le dix-septième était parti tuer la sentinelle qui venait de tourner au coin du bâtiment. Des cris commencèrent à retentir, tout les Sheikahs se laissèrent tomber dans le vide. Luna lâcha son arme qui disparut immédiatement. la jeune fille se releva sur le toit, ses cheveux flottants au vent l'entouraient d'un halo presque irréel.
"Tu rates quelque chose, élu des ombres... "
La Sheikah plongea.

Feinte, parade, esquive... Luna ne savait plus depuis combien de temps elle luttait, le nombre de vies qu'elle avait pris défiait la réalité... Son arme se faufila dans un défaut d'armure et tua encore une fois... Quelque chose n'allait pas, les autres Sheikahs auraient dû arriver depuis plusieurs minutes... Un doute l'envahit... Et si, Nabooru avait échouée ? La peur doucha la folie meurtrière de la jeune fille, elle releva la tête pour voir que seulement six Sheikahs tenaient encore debout... Dix... Dix d'entre-eux étaient tombés. Une volée de flèches apparut dans le ciel, Luna se jeta à terre. Le vacarme des combats se tut sur le champ de bataille, la princesse était allongée au milieu des cadavres, une larme roula sur sa peau pâle maculée d'un mélange de sang et de poussière... Elle n'y croyait plus, elle avait fait coulé trop de sang, trop de haine... Des éclats de voix percèrent le silence morbide, des cris de joie, de victoire... Quatre des Sheikahs encore en vie s'approchèrent d'elle en rampant. Un homme d'un âge avancé la fixa du regard avant de parler.
" Princesse, fuyez et retrouvez la jeune reine Gerudo, je crains qu'il ne l'ait...
- Je ne peux pas vous laisser ! Protesta vivement Luna.
- Il le faut pourtant. Vous êtes peut-être princesse des ombres, élue des déesses, du destin... Qu'en sais-je ? Le peuple des ombres n'en a plus pour longtemps, jeune fille... Les déesses se rendent compte qu'elles ont crées un peuple bien trop libre et fier... Laissez-nous sauver le peu d'honneur qu'il nous reste... Vous, et l'oublié..."
Luna ferma les yeux, ses lèvres s'écartèrent en un sourire douloureux. Après un temps de silence, elle porta une main à son cœur.
- Pour que les ombres saignent les illusions qui règnent sur ces voiles de peine...
Les quatre Sheikahs répondirent en cœur :
- La princesse et l'oublié dessinent la toile pour lever ce triste voile qui assombrit les étoiles. "
Les membres du peuple de l'ombre, trois hommes et une femme se relevèrent. Des cris retentirent quelques secondes après.
" Venez ! Il reste des survivants ! "
Luna se releva, jeta un dernier regard à ceux qui se sacrifiaient pour elle et se mit à courir. Elle devait retrouver Nabooru et fuir le plus vite possible. Elle s'arrêta net, un bruit... Non, une sensation, elle balaya du regard la ruelle où elle venait de s'engager.
" Synopz ! Cria-t-elle. Montre-toi, personne ne t'en veut pour ce que tu as fait...
Elle songea qu'il ne restait, de toute façon, que peu de personnes en vie et susceptibles de lui en vouloir.
- Ici ! Vite !
Ce n'était pas la voix habituelle de Synopz, la Sheikah y ressentait une pointe d'angoisse... Elle ne lui avait pas entendu cette voix depuis près de dix ans... Elle courut jusqu'au bout de la ruelle pour découvrir Synopz, agenouillé devant le corps inerte et poisseux de sang de Nabooru. Luna s'arrêta comme si elle avait pris un coup de couteau.
- Elle n'est pas...
- Non, Synopz leva les yeux vers la jeune Sheikah. Il faut partir, Luna.
- On ne peut pas laisser les autres se faire massacrer ! Il faut aller les aider et...
- Luna ! Coupa le jeune homme. J'ai découvert quelque chose... Je suis retourné au temple de l'ombre... La légende des ombres comporte une quatrième strophe...
- Et alors ?!? S'emporta la Sheikah.
- Eh bien... Cette légende raconte que... Je l'ai notée, lis-là...
Synopz tendit un court parchemin à la jeune princesse. Elle le parcourut à toute vitesse.

" Quand, enfin, la princesse et l'oublié scelleront la légende,
Les ombres, gardiennes des histoires, verront leur sort s'accomplir
Sous le crépuscule, elles trouveront leur destin sur la lande.
La princesse et l'oublié les accompagneront pour défier la mort d'un triste sourire..."

- Ça veut dire que... Nous et...
- Toi et moi, ainsi que le peuple de l'ombre dans sa quasi-totalité, sommes condamnés à mourir...
- Mais... C'est impossible ! Qui peut décider ainsi de notre destin ?
Synopz eût un sourire ironique et froid.
- Je pense que tu les connais, elles sont trois et leur symbole brille sur nos mains...
- Elles ne peuvent pas ! Elles n'ont pas le droit, j'irai moi-même les tuer !
- Si c'était possible je vous suivrai, princesse mais je pense qu'il nous faut en priorité porter secours à notre jeune ami... Il faut y aller.
Il souleva la jeune fille sans effort et se mit à courir, Luna sur ses talons. Celle-ci revint à sa hauteur et lui lança :
- La sortie du village est probablement gardée, comment allons-nous faire ?
- Au vu du carnage qui régnait dans les escaliers qui mènent au village, je pense que nous n'aurons pas de problèmes... Tu dois être terrifiante quand tu t'énerves, princesse... Gagner à un contre dix...
- Méfie-toi, je pourrais m'énerver plus vite que tu ne le penses..."
Ils passèrent l'entrée du village et arrivèrent jusqu'à la plaine sans aucun problème. Leurs deux montures les attendaient là, ils les enfourchèrent et disparurent... La nuit s'écoula lentement, au rythme du claquement des sabots et de la respiration de Nabooru qui faiblissait inexorablement. Les étoiles disparurent peu à peu et l'aube colora le ciel d'une bande pourpre... Synopz rompit le silence.
" Arrêtons-nous ici quelques heures... Proposa-t-il.
- Oui."
Luna détacha Nabooru de sa jument d'ébène et l'allongea, adossée contre un arbre. Elle s'assit elle-aussi contre l'arbre à coté de Synopz. Aucun bruit n'entachait le spectacle de la nature s'éveillant aux premières lueurs du jour. Luna chercha la main du jeune homme quelques instants pour finalement la trouver. Ils étaient seuls dans l'immensité de la plaine avec pour seul perspective d'avenir, une mort prochaine mais ils avaient pour eux quelques minutes de romance et une éternité de bonheur en plus... La jeune fille prononça ces quelques mots en serrant plus fort la main du jeune Sheikah :
- Et maintenant ? "
« Modifié: vendredi 26 août 2011, 13:53:02 par Synopz »
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #33 le: lundi 13 septembre 2010, 19:46:04 »
C'est toujours aussi bien.
Je sais pas quoi dire à part que j'aime beaucoup ce chapitre les Sheikahs s'entretuent,il manquait plus que ça!^^
Vivement la suite ! Je VEUX savoir, que va-t-il se passer?On le saura dans le prochain chapitre !
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Gloire, longue vie et prospérité à Zelda!
Au nom de Din, de Nayru et de Farore,
Amen et bonsoir !

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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #34 le: lundi 13 septembre 2010, 19:49:48 »
Merci beaucoup pour ton commentaire ^^ Pour ce qui est du chapitre 8, il pourrait arriver plus vite que prévu car je suis en ce moment dans une poussée d'inspiration peu habituelle... Je ne m'arrête plus d'écrire ! Et, Je suis content que ce chapitre te plaise, l'histoire commence à devenir intéressante et il se pourrait ( peut-être...) que la relation Synopz-Luna s'intensifie... ( j'ai dit peut-être, hein ?!? )  ;)

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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #35 le: dimanche 19 septembre 2010, 21:25:50 »
Une poésie pour bercer vos sens et soigner vos esprits. La romance est, encore une fois, à l'honneur dans ce poème...

L'amoureuse...

" Sur ses lèvres, un goût d'audace
Qui gomme et efface
Les travers d'un poème épris
De passion et d'envie

Debout, la tête fière comme une reine,
Son cœur s'emporte et s'envole
Pour ne plus croire en ces vaines fariboles,
Qui assombrissent les vies de ceux qui s'éprennent...

Sait-elle seulement les tourments qui l'attendent ?
Osera-t-elle, un jour, se rendre ?
Non, elle est juste égarée dans une romance éprise
Dans laquelle elle ne veut pas lâcher prise.

Et devant l'aube naissante
Qui embaume des effluves d'indolence,
Fait miroiter les sens et les couleurs d'insolence,
La reine fait résonner sa passion éclatante ! "
« Modifié: vendredi 26 août 2011, 23:26:03 par Synopz »
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #36 le: samedi 25 septembre 2010, 10:47:23 »
Bon, je vais triple poster dans la joie pour la énième fois !

Ma nouvelle du concours PZ est ici en compagnie d'un doux poème ! Je vous laisse lire et commenter !

La chute d’Hyrule



« Après tout, pourquoi continuer à se battre ? Pourquoi continuer à croire que le héros de la légende reviendrait ? Le peuple ne croyait plus en cette légende depuis des siècles, la triforce du courage avait volé en éclats éparpillés dans tout Hyrule et son père avait pris une décision qu’elle ne pouvait pas approuver… Il n’y avait plus aucun espoir, ce tyran nommé Ganondorf allait s’emparer du royaume et perpétuer sa cruauté… La jeune fille balada son regard sur la pièce : un lit dans un coin, une commode contre un mur et la table à laquelle elle était assise… Elle, Zelda, Souveraine d’Hyrule, incapable d’agir devant ce monstre ; sa fureur l’empêcha de rester sur sa chaise plus longtemps. La princesse la repoussa violemment et s’approcha du petit miroir qui trônait sur la commode, ses yeux saphir étaient inondés de larmes, souillant un visage à l’ovale fin et délicat autour du quel cascadait d’innombrables boucles d’or. Une robe pourpre légèrement décolleté retenue par un fil d’or habillait la jeune fille et de petites boucles en forme de triforce pendaient à ses oreilles ainsi que de gros bracelets d’or qui tintaient, eux, à ses poignets. Elle était d’une rare beauté qui faisait d’elle la femme la plus courtisée d’Hyrule avant l’arrivée de Ganondorf. Zelda jeta un rapide coup d’œil à sa main droite mais le triangle de Nayru ne se manifesta pas plus qu’à l’habitude… Alors qu’elle s’apprêtait à se rasseoir, un petit poignard à la garde ouvragée posé à coté du miroir retint son attention : il s’agissait du cadeau qu’elle avait reçu pour son dix-neuvième anniversaire. La princesse le jaugea du regard puis le glissa sur le coté de sa botte, en cette période troublée, il valait mieux assurer ses arrières songea-t-elle. Un long son provenant d’une trompette de guerre interrompit ses pensées, quelques secondes de silence lui succédèrent puis les cloches du château se mirent à sonner… Avant même que Zelda puisse comprendre ce qui venait d’arriver, une servante escortée de plusieurs gardes fit irruption dans la chambre.

" Mademoiselle, suivez-nous, nous devons vous mettre en sureté ! Hurla-t-elle.

La jeune fille ne comprenait rien…

- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle.

Un des gardes lui répondit :

- Ganondorf assiège le château
- Quoi ?!? Mais… Ce n’est pas possible, c’est…
- C’est pourtant ce qui est en train d’arriver, suivez-nous, votre altesse. »

La princesse sortit de la pièce en compagnie des gardes qui formèrent aussitôt un cercle compacte autour d’elle, ils traversèrent plusieurs couloirs sans rencontrer de difficultés. Alors qu’ils arrivaient au détour d’un couloir, des bruits pas retentirent… Le chef de la garde lança quelques ordres brefs :

« Quelqu’un arrive ! Cachez la princesse ! »

Zelda fut entrainée derrière une des sculptures qui décorait le couloir. Un homme à la peau d’ébène apparut alors à l’autre bout du couloir. Il était vêtu d’une légère armure de cuir souples et de longues bottes noires, un sabre du désert était accroché dans son dos. Ses yeux brillaient d’un rouge malsain s’accordant parfaitement avec sa chevelure rougeoyante. Ganondorf. Elle le savait. Sa triforce brillait d’une lueur inhabituelle qui lui brûlait la main… Il s’arrêta et jeta un regarde ironique aux soldats au moment où plusieurs femmes à la même couleur de peau et de cheveux le rejoignaient.

« Dites-moi… Avez-vous peur de mourir ? N’avez-vous pas hâte de rejoindre ces déesses que vous vénérez tant ?
- N’insulte pas nos créatrices, usurpateur ! cracha un garde.
- Évidemment, vous ne répondez pas, vous avez peur de la réponse… Où se trouve la princesse d’Hyrule ?
- Crois-tu réellement que nous allons te répondre ? railla un autre soldat.

Ganondorf se retourna vers ses guerrières :

- Tuez-les… Et trouvez la princesse, elle n’est pas loin… »

Le seigneur du désert s’éloigna d’un pas vif tandis que les femmes Gérudos dégainaient leurs lames recourbées… Le combat dura quelques secondes…. Les guerrières des sables étaient de redoutables adversaires, les gardes purent à peine se défendre. Ils tombèrent en quelques coups…

« Le douloureux temps du silence
Qui suit l'horreur du désastre...
Un vain espoir s'élance et s'oublie... "

Elle ne pouvait pas y croire… C’était tout simplement impossible… Toute son escorte, massacrée… Son cœur battait à tout rompre, elle devait s’enfuir… La salle du trône… La jeune fille se mit à courir, jamais elle n’avait couru aussi vite qu’à cet instant… Les contours de l’imposante porte en bois apparurent au détour d’un couloir, Zelda l’atteignit sous les yeux étonnés des gardes qui gardaient l’entrée. Un d’eux lança :
« Laissez la passer ! C’est la princesse ! »
La salle du trône, elle avait réussi, elle y était ! Toutes les issues étaient étroitement surveillées par un nombre important de gardes. Le roi d’Hyrule, son père, était là, assis dans son trône, l'air atterré... Elle s'approcha de lui :

« Père ! Que se passe-t-il ?
- Zelda... Te souviens-tu de la solution extrême que j'avais envisagé au cas où Ganondorf parviendrait à faire vaciller Hyrule ?

Elle n'en crut pas ses oreilles.

- Vous n'y pensez pas, c'est impossible, vous ne pouvez pas faire ça !
- Je crois, malheureusement, que c'est la seule solution... Ganondorf est dans ce château, ce ne seront pas quelques gardes qui l'arrêteront et...

Il fut interrompu par l'explosion pure et simple de la lourde porte qui gardait la salle du trône. Des dizaines de gerudos envahirent la salle, créant une mêlée confuse. Zelda était horrifiée, tout était fini, son père n'oserait jamais mettre son plan à exécution... Elle sentit une main l'entraîner au sol, elle se retrouva à terre, face au roi qui la regarda longuement avant de parler très calmement :

- Oublie le royaume d'hyrule, garde comme seul souvenir de cet endroit la légende du héros du temps, tu devras la raconter à tes enfants, qui, eux-mêmes, la raconteront à leurs enfants... Je suis fier de ce que tu es devenu et de ce que tu feras... Adieu... »

Avant même que la jeune fille n'ait pu répondre, le vieil homme se redressa de tout son long et se mit à prier :

« Grandes déesses d'Hyrule, Noyez la terre des légendes, Noyez ce royaume pour qu'il ne reste de lui que quelques survivants ayants eu la chance de grimper vers les hauteurs... Que disparaisse la terre d'Hyrule ! »

Zelda sentit une grande torpeur l'envahir, la dernière image qui traversa son esprit fut celle de son père la fixant avec un sourire triste puis trois traits de lumière rouge, bleu et verte...
* * *

Le noir... Total, pesant... Un doux bruit régulier, comme de l'eau qui avance puis recule en permanence... Elle n'a jamais entendu ce bruit, il lui est inconnu et, pourtant, étrangement familier. Elle ouvre un oeil, puis l'autre, des images floues apparaissent... Du sable, elle est allongée sur du sable... Elle se relève, elle est sur une île au milieu de l'océan, la jeune fille n'a jamais entendu ce mot mais elle le comprends, il désigne toute cette eau à l'horizon... Tout lui revient alors : Hyrule, Ganondorf ! Paniquée, elle se tourne vers le ciel pour voir trois traits lumineux aux couleurs des déesses briller un court instant dans les cieux, une voix résonne alors dans son esprit :

« Hyrule n'est plus, te voici sur la grande mer... »

Elle sourit, sourire de douleur, d'incompréhension puis se relève, marche un peu, tombe à terre, et prononce un mot :

« Adieu... »

Sourire...

Fin ou commencement...



Et une poésie ! Encore !

" Mots en vers... "

" Des mots pour rire,
Des mots pour aimer,
Qui entraînent le pire
Et, parfois, nous font rêver...

Ces chants amers,
Nous portent sur l'aurore
Et, bien au-delà des mers,
Pansent nos tristes sorts.

Ils nous servent à faire des vers, des vers de couleurs
Dont on s'éprend parfois sans peine,
Pour goûter à une douce saveur :
Celle des vies et des reines !

Ces vers deviennent poésie et romance,
Sur la tempête des Lunes de velours,
Ils se lassent de nos sens ;
Ceux qui nous font aimer un souvenir sourd.

Il s'agit juste d'une histoire du levant,
Un conte des mots amoureux
Emportant dans son vent,
Les paroles des amants envieux.

Ma triste fable s'achève sur l'amer,
Elle finit de noyer les imprudents,
Qui chantaient ces vers,
Les vers du couchants... "
« Modifié: vendredi 26 août 2011, 23:30:14 par Synopz »
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #37 le: mercredi 29 septembre 2010, 15:19:58 »
Un magnifique quadruple post pour inaugurer mon huitième chapitre !  ;) Oui, le huitième chapitre est là, un peu plus court que le 7ème mais assez riche en révélations et décisions importantes ! Je vous ordonne de poster un commentaire ( il faut bien que je mange ! ). Sur ce, le chapitre 8 !   :D



Chapitre 8 : Destinée

Le vent sec du désert vint violemment fouetter les mèches de cheveux de la fière jeune fille. Elle releva la tête, contempla quelques secondes l'immensité brûlante et reprit sa marche. Ses jambes étaient fatiguées par sa longue route et le sang perlaient sur ses lèvres gercées. La jeune femme s'était éloignée pour réfléchir, pour réfléchir à toutes ces choses qui se bousculaient dans sa tête et qui embrouillaient son esprit. Elle ne se sentait pas capable de tout ça... Elle, Luna, princesse des ombres destinée à combattre sans relâche afin de satisfaire les désirs de divinités qu'elle détestait. Elle n'aspirait plus qu'à une chose, la solitude. Enfin, il y avait peut-être une autre chose qu'elle voulait, il y avait peut-être lui... Synopz, la scène qui s'était produite la veille se répéta une fois de plus dans son esprit.

Elle avait paré un puissant revers puis riposté, le jeune Sheikah avait esquivé avec une facilité déconcertante.
" C'est tout, princesse ? Raillait il.
- Il te reste des choses à découvrir, élu. Avait-elle murmuré entre ses dents.
La guerrière avait feinté à droite avant de s'envoler en un bond souple et agile qui l'amena derrière Synopz, prête à le désarmer. Il avait bondi, une fraction de seconde avant que le coup de Luna ne l'oblige à lâcher son arme. Il était parvenu à la saisir et ils avaient roulés dans la terre ocre. Puis, le jeune homme l'avait immobilisé.
- J'ai gagné, Luna.
- Tu ne m'appelles plus princesse ? S'était-elle moquée.
Synopz s'était tu. Leurs regards commençaient à s'apprivoiser, à se rencontrer, ils étaient restés immobiles et silencieux un long moment. Plus rien ne parvenait à l'atteindre, elle ne sentait plus le souffle tiède de la fin de journée la caresser, elle ne sentait plus les pierres pointues qui lui meurtrissaient la nuque. Luna était seule, seule, égarée dans un océan de vermeil. elle s'était approchée un peu plus de lui, elle avait senti son souffle sur sa peau. Puis leurs lèvres s'étaient effleurées, quelques secondes, le temps d'un soupir... Puis le jeune homme avait desserré sa prise et s'était relevé.
- Synopz !
- Je ne mérite pas tes lèvres, princesse...
Elle avait tonné, tempêté, crié mais il était resté le regard dans le vague. Elle l'aimait, elle en était sûre, chaque fibre de son corps résonnait de cette certitude. Elle avait porté sur lui un long regard triste puis, avant de s'éloigner sous la Lune, elle lui avait lancé :
- Mes lèvres appartiennent à qui je veux, élu. Et celui que j'ai choisi les mérite plus que tout autre... "

" Regard vermeil, Yeux de rubis
Dans une folle audace,
Leurs corps se serrent, s'éprouvent et s'enlacent.

Leur destinée, aux ternes couleurs, les envie.
Oubliés, ces tristes devoirs qui les lassent
D'une vie où, tout un jour, trépasse...

Et si la passion qu'ils ont nourris,
Avait enfin défié les puissances qui passent
Et assombrissent deux vies qui se doivent d'être face à face... "

Après une longue marche, Elle avait tracé cette poésie dans le sable ; les mots avaient brillé quelques instants sous le clair de lune avant que le vent les emporte. Elle était parti tôt le lendemain pour simplement réfléchir...

Ces quelques lignes qu'elle avait tracé, la poésie Sheikah... Cette manière d'assembler des mots, cette ironie insolente associée à un émerveillement continu de ce monde. Cet art allait disparaître, avec elle, avec Synopz et avec tout les Sheikahs qui périraient. Le peuple de l'ombre n'était pas des plus tendres, chacun de ses membres suivait un entraînement frôlant l'insoutenable, les bannis étaient nombreux, les morts aussi. L'enseignement était assuré d'un maître à un élève, un seul enseignant, un seul apprenant. La seule exception connue était elle et Synopz, qui avaient été formés par Impa, elle leur avait appris le sens de l'honneur, l'art de manier les mots comme la plus mortelle des armes et le plus beau des présents. La noble Sheikah leur avait fait passer des nuits entières sous les étoiles, des centaines de levers et de couchers de soleils assourdissants les sens des apprentis par leur silence. Elle leur avait appris à prendre une vie et à en sauver, à confier leurs secrets à la rosée du matin et aux vents nocturnes. Tous ces souvenirs n'évoquaient pas en elle la joie, mais plutôt une amère nostalgie... L'impression de ne pas avoir su trouver le bonheur dans ces instants révolus. Un manque qui lui semblait aujourd'hui impossible à combler. Au détour d'un virage, elle vit le sommet de l'imposante colline qu'elle avait choisi d'escalader. Le soleil commençait à descendre sur l'horizon, mais Luna s'en souciait peu. Qu'est ce que Synopz et elle devait faire ? Fuir ? Impossible. La jeune fille atteignit le sommet, elle contempla le silence écrasant du désert et posa un genou à terre ; une première larme coula sur sa joue, bientôt suivie d'une autre, elles se transformèrent vite en un flot de gouttes salées... Luna pleura. Plusieurs minutes s'écoulèrent puis, peu à peu, ses yeux séchèrent, la Sheikah laissa- ses pensées vagabonder, la tête haute. L'astre solaire faiblissait peu à peu, les étoiles commençaient à s'allumer dans la nuit tombante. Que faire ? Que penser ? Elle voulait crier, crier sa haine au monde, crier son dégoût et, surtout, elle voulait hurler son aversion pour les déesses. Sa tête se vida un instant. Elle savait quoi faire ! Un sourire cruel tordit ses lèvres, la princesse se leva et partit au pas de course. Le désert avait soigné son esprit ou, peut-être, l'avait-il obscurci ? Elle n'en savait rien, Luna n'avait plus que cette idée en tête, sa vie venait de retrouver un sens.

La jeune princesse arriva au campement. Pas un bruit aux alentours de la grotte, la peur qu'elle avait ressenti s'évanouit au moment où elle vit Synopz. Il était là debout, l'attendant.
"Tu ne m'as tout de même pas attendu toute la journée ? Sourit-elle.
- Peut-être bien que si, princesse...
Luna s'approcha un peu plus de lui.
- Je pense que... Je pense que nous devrions trouver un moyen de nuire aux déesses.
Le jeune homme sourit.
- C'est à peu de choses près ce que j'allais dire !
- Et la première chose à faire pour les gêner, élus des ombres...
La jeune Sheikah s'approcha encore un peu plus près de lui, et posa, un court instant, ses lèvres contre celles de Synopz.
- ... C'est ça ! "
Luna s'éloigna vers la grotte, un sourire s'esquissant sur son visage. Elle se sentit sûre de son destin, plus personne pour lui dire quoi faire, ou bien quand le faire. Elle avait décidé de vivre pour elle et pour personne d'autre ! Ils partiraient le lendemain, elle ne savait pas où et comment mais ils iraient. C'était tout ce qui comptait...

La petite Luna ne comprend pas. Une femme aux longs cheveux verts vient d'apparaître dans la chambre qu'elle partage avec ses parents. Elle pourrait être belle mais une colère sans borne déforme ses traits, une fureur qui n'a rien d'humaine. La fillette voit sa mère se dresser devant elle, prête à agir. La femme d'émeraude s'est mise à crier.
- Vous n'aviez pas le droit ! Vous ne pouviez pas abandonner !
Luna voit son père s'avancer.
- Nous n'avons pas abandonné, nous avons juste compris bien plus de choses que vous, dame Farore.
- Ne me fais pas rire, Sheikah ! La princesse des ombres grandira seule, quel dommage...
La mère de la petite fille se tourner vers elle et l'enlace avant de porter ses mains aux tempes de sa fille. Luna sent le sol tourner, sa vue se trouble. Avant de sombrer dans les ténèbres, elle entend les dernières paroles de sa mère résonner comme un adieu.
" Caresse la Lune et courtise les étoiles, ma fille. Mais ne laisse jamais personne s'emparer de ton destin jamais... "
La phrase s'achève sur un cri, un cri inhumain. Le cri de cette femme que certains vénèrent.

L'enfant finit par se réveiller. Elle se relève, chancelante. Son cœur rate un battement, ses parents sont à terre, baignant dans leur sang. La déesse du courage vient de faire preuve de sa lâcheté. Elle se tourne vers la fillette.
- Tu accompliras ton destin, princesse... Que tu le veuilles ou non.
Luna crie. Cri de douleur, d'incompréhension et d'horreur. Un cri de petite fille à qui on a tout pris...

***
Au milieu du désert, une jeune fille se réveille en hurlant. Elle est trempée de sueur et haletante. Une douce brise se faufile jusqu'aux oreilles de la princesse redevenue petite fille. La brise l'apaise puis se dissipe, en silence. La nuit semble faire écho à ses paroles.
" Caresse la Lune et courtise les étoiles, Luna. Ma fille... "
Juste avant de plonger dans un profond sommeil. La jeune princesse aux cheveux de neige a prononcé quelque chose. Quelque chose qui lui tenait à cœur.
" Merci, mère... "
« Modifié: vendredi 26 août 2011, 14:19:17 par Synopz »
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #38 le: vendredi 01 octobre 2010, 18:21:03 »
Encore à moi de me dévouer pour que le sheikah ai à manger.^^
Eh vous autres !Venez commentez, bon sang !J'y arriverai pas toute seule !

Bon alors....Je suis nulle pour commenter, alors, te plains pas ! (Sinon, je reviens plus ! :p )
Alors...Déjà, c'est trop court, j'ai même pas eu le temps de me remettre dans l'histoire !
Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris.... Et pis, elle est passée où, Nab' ?
J'aimerai savoir comment elle va s'en sortir....
Bon voilà, post pas terrible, mais bon....
Je fais ce que je peux !c'est à dire pas grand chose!
Gloire, longue vie et prospérité à Zelda!
Au nom de Din, de Nayru et de Farore,
Amen et bonsoir !

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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #39 le: samedi 02 octobre 2010, 21:24:56 »
Merci pour ton commentaire ! ^ ^ Pour Nabooru, on en entendra parler dans le chapitre 9 ! Je te conseille juste de bien relire les détails de ce chapitre, certaines choses vont devenir TRES importantes !
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #40 le: mardi 09 novembre 2010, 21:13:17 »
Eh bien voilà, il y avait un mois que je n'étais pas passé, le chapitre 9 est là !! Un chapitre très riche en dialogues qui apporte des réponses à toutes les questions en suspens ! Je vous laisse lire et commenter ! :yeah:

Chapitre 9 : Révélation

- Quel est ton nom, jeune fille ?
- Mon nom est Luna, je suis la princesse des ombres...
- Jeune Luna tu as treize ans. Le temps est venu de te tester. Il y a deux années, ton maître a commencé à te transmettre l'art des Sheikahs, je vais tout d'abord te poser quelques questions, laisse tes sens y répondre...
- Très bien.

L'homme expira lentement.
- Un destin qui s'achève ?
- La fin du début.
- Une romance qui naît ?
- Une étoile s'allume.
- Un gouffre infranchissable ?
- Un pont le traverse.
- Où te mène ce pont ?
- Là ou je l'aurais décidé
- Qui peut influencer sur ce chemin ?
- Personne.
- Une étoile qui meure ?
Luna inclina la tête, comme à chaque fois qu'elle faisait preuve d'ironie.
- C'est un rêve qui vit...
- Bien, jeune princesse, bien. Voyons maintenant si ta poésie s'allie à une volonté capable de l'accomplir.

Luna sursauta, elle était sensée s'occuper de Nabooru, pas se souvenir de choses inutiles ! La jeune Sheikah continua à retirer le bandage de la gerudo mais le souvenir brillait encore trop fort dans son esprit. Elle savait très bien ce qui s'était produit, l'homme avait dégainé à une vitesse terrifiante, seulement, elle avait été encore plus vite, et d'un geste mêlant souplesse et intelligence l'avait mis à terre en une poignée de secondes. Elle avait terrassé un membre du conseil, un homme déjà considéré comme un maître avant sa naissance. L'exploit aurait dû paraître légendaire mais le même jour, Synopz avait perdu la raison en touchant la lame noire du peuple de l'ombre, ce qui l'avait amené à tuer quinze Sheikahs ayant tous un point en commun : ils appartenait à l'élite des ombres, les défenseurs de la famille royale. cet acte l'avait conduit à l'exil...
- Tu rêves, princesse ? Sourit faiblement Nabooru.
Luna la regarda, elle s'était encore égarée dans ses souvenirs. la princesse secoua la tête pour chasser ses mornes pensées.
- Je ne rêve pas, je me souviens de choses qu'il faudrait oublier... Et toi tu sembles bien vive pour une jeune fille couchée depuis une semaine.
- On n'oublie jamais, Luna. On accepte seulement.
La Sheikah soupira,
- Te sens-tu prête à repartir ?
- Cette question est inutile... Je repartirai même si... Luna ! Est-ce que ca va ?
L'élue des ombres venait de s'écrouler secouée par de violents tremblements, à quelques mètres, Synopz subissait le même sort. Nabooru paniquait, malgré ce qu'elle avait assuré, elle peinait à se relever mais avant même qu'elle ait pu se hisser sur ses deux jambes les élus cessèrent leurs convulsions. Luna se releva, chancelante. Nabooru s'approcha pour la soutenir.
- Que vient-il de se passer, Luna ?
La jeune fille cracha du sang.
- Plus tard !
Synopz progressait vers les deux jeunes filles, s'assurant contre les pierres à l'entrée de la grotte du désert. Un filet de sang perlait à la commissure de ses lèvres.
- Elle t'as parlé aussi ?!? demanda-t-il d'une voix lointaine et rauque.
Luna toussa avant de répondre.
- Oui...
- Elle ne peut pas exister Luna, c'est une légende...
Luna était exsangue, mais elle ne retint pas une pointe d'ironie.
- Tu n'en es pourtant pas déjà une, élu ?
- je ne suis pas une légende ayant réalisé des choses impossibles...
Luna cracha encore un peu de sang.
- Qui a dit que ce qu'elle avait fait est impossible ? Ce n'est pas ce que nous, nous voulons faire ?
Nabooru intervint à ce moment là.
- Que vient-il de se passer exactement ?
Les deux Sheikahs échangèrent un regard éloquent.
- Nous ne pouvons te le révéler, Nabooru. Souffla doucement la princesse.
- Mais je veux le sa...
- Non ! Tu dois partir Nabooru ! Tu es encore faible mais tu dois partir ! Vas vers Hyrule et demande audience au roi, Une fois en sa présence, dis-lui que nous acceptons sa proposition, il comprendra.
Nabooru soupira, un soupir résigné.
- Très bien... Quelle est cette proposition ?
Luna éclata de rire.
- Tu n'abandonnes donc jamais ?
- Jamais princesse, jamais...
- Nous acceptons de diriger l'ensemble des forces d'Hyrule si le bourg venait à être attaqué.
- D'accord.
Synopz s'approcha.
- Tu dois y aller tout de suite,
La Gerudo se redressa avec maladresse, rassembla ses quelques affaires et les fixa à la selle de sa monture sous les yeux attristés des deux élus. Nabooru se figea et se tourna vers eux.
- Et si j'échoue ?
Ce fut au tour de Synopz de sourire.
- Tu n'échoueras pas.
Les deux jeunes filles échangèrent un regard amusé puis la question fatidique tomba.
- Vous reverrais-je bientôt ?
- Si jamais l'on ne devait pas se revoir, jeune fille. Dis-toi seulement que ce qui est juste ou ne l'est pas, c'est toi qui le décide, et surtout...
Luna acheva la phrase.
- Tu es une lumière, jeune reine. Ne laisse personne obscurcir ton cœur.
Nabooru se hissa en grimaçant sur sa selle.
- Luna, Synopz, je n'ai, moi, qu'une seule chose à vous dire : certaines légendes ne meurent jamais...
La reine Gerudo talonna sa monture qui s'éloigna au galop. Synopz se noya dans les yeux de la princesse des ombres pendant de longues minutes.
- Elle sait ? Demanda-t-il.
- Évidement qu'elle sait...

***
Synopz se tenait droit devant l'immense pleine Lune, au sommet d'une dune. Il avait treize ans et le poids de quinze vies sur les épaules, le jeune adolescent se retourna vers Luna.
- Je suis désolée...
- Tu n'as rien à te reprocher...
- Luna je...
La princesse sourit.
- Oui ?
Leurs mains se lièrent.
- On fuit souvent ce qui nous ressemble... Ne m'en veux pas et souviens-toi de l'avenir.
Synopz dégagea délicatement sa main et entama sa descente. Luna se mit à crier.
- Tu reviendras Synopz ! Tu m'entends ? Tu reviendras parce que c'est ton destin ! Tu reviendras... Pour... Pour moi...
La jeune fille tomba à genoux, des larmes glissants par dizaines sur ses joues.
Synopz ne se retourna pas.


Luna secoua la tête. Pourquoi tant de souvenirs lui revenaient-ils maintenant ? Elle n'allait pas mourir demain... enfin, peut-être dans quelques jours... Elle regarda Synopz qui cheminait en silence sur sa monture. Elle avait besoin de réponses.
- Pourquoi es-tu parti ?
Synopz ne répondit pas tout de suite, il suivit des yeux le trajet d'une feuille portée par le vent.
- Il n'y a pas de réponse... Du moins aux yeux du monde...
La réponse était étonnante. La Sheikah fut surprise par le ton presque haineux du jeune homme.
- C'est-à-dire ? chuchota-t-elle.
- C'est-à-dire qu'elles m'ont forcé à le faire, et que je le voulais moi-même un peu.
- Mais pourquoi le voulais-tu ? Pourquoi ? Est-ce que tu avais pensé à moi, à ce que j'ai subi sans toi ? J'ai passé des nuits entières à t'attendre, j'ai espéré pendant des jours ! Et, toi, tu me dis que tu voulais partir !
- Elles m'ont promis d'échapper à mon destin, je voulais t'emmener...
- Tu voulais m'emmener ? Ah oui ? Eh bien, tu as raté l'horaire je crois !
- Tu sais pourquoi je suis revenu ? Pourquoi, d'après toi ?
Luna était prise au dépourvue.
- Eh bien... Je...
- Pour toi, princesse des ombres, uniquement pour toi... J'aurais pu fuir, abandonner ma vie pour ne pas affronter mon destin, mais non, je suis revenu.
- Je suis désolé, je ne savais pas...
- Tu le sais maintenant.
la jeune fille sentit les mots lui monter doucement aux lèvres.
- Je te l'avais dit que tu reviendrais pour moi...
- je fais toujours ce que vous dites, princesse, mais parfois avec un peu de retard !
Luna éclata d'un rire frais qui balaya toutes ses rancœurs.
- Oublions-ça... Pourquoi Hina nous aurait-elle choisis nous ?
- Tu l'appelles par son nom ? La plus ancienne légende d'Hyrule ?
La jeune princesse fit une moue ironique.
- Le légendaire élu des ombres connait évidemment toutes ces légendes !

-
Elle était là, fille des ombres sortant à peine de la toile,
Quand les créatrices voulurent asservir la belle à peine née
Hina l'impétueuse monta alors vers les triangles d'étoiles
Et bravant les cieux, elle effleura les vestiges de la trinité.

Celles qu'on appelle les divinités s'unirent vers un seul but
Et pervertissant les triangles du doré vers le noir sombre,
Elles firent disparaître la première ombre engageant la lutte,
Depuis ce jour, le souvenir d'Hina nous guide sur l'ombre...

- Ces phrases sibyllines suggèrent qu' Hina a été détruite par le pouvoir de la Triforce, les déesses ont refusé son vœu.
- Oui mais nous avons la preuve qu'elle est vivante.
- Après...
- Après 4000 ans...
« Modifié: vendredi 26 août 2011, 14:26:11 par Synopz »
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« Réponse #41 le: vendredi 12 novembre 2010, 18:30:14 »
Eh bien Synopz, j'ai donc lu en cette journée les six premiers chapitres de ta fiction, et outre l'explication de ton pseudo que cette lecture m'apporte, je dois dire que ce fut passionnant (sinon je ne serai pas allé si loin en si peu de temps).

L'idée de te baser sur le plus mystérieux des peuples d'Hyrule, les histoires de guerre, l'apparition des divinités, j'aime bien ces écrits ^^. Surtout ce point de vue selon lequel "la lumière ne peut se passer des ténèbres, la mort suit toujours la vie". J'approuve cette philosophie, et de la part des dieux qui se sentent toujours au-dessus de tout ça, pas concerné, ça me rappelle le cycle des Dieux de Bernard Werber...

Bref, pour l'instant j'aime beaucoup, je finirai cette lecture demain ou mardi prochain, voilà. :)

J'en dis pas beaucoup mais bon... J'ai plus trop le temps là... Je me rattraperai la prochaine fois.

Mille mercis à Yorick26 pour la signature !

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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #42 le: vendredi 12 novembre 2010, 19:04:47 »
Ah ! Un commentaire ! ça faisait longtemps et, en plus, ce n'est pas n'importe qui ! Si ma fic' t'as plus, je n'en suis que plus heureux ! Tu as lu les 6 premiers chapitres, tu as de la chance, les chapitres commencent à prendre de la longueur à partir du 7ème, et l'histoire bascule dans sa deuxième phase à ce moment ! Le meilleur est devant toi !
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #43 le: dimanche 14 novembre 2010, 11:58:09 »
Oups ! Désolée, Synopz, je suis en retard ! Au moins il y a quelqu'un qui est venu ! Merci Wolf ! Enfin quelqu'un qui vient commenter !

Bon chapitre, sinon. (j'ai l'impression de me répéter, est-ce normal ?)
J'ai hâte d'en savoir plus sur cette Hina....

Je n'aime pas qu'un chapitre finisse comme ça, il m'en faut plus !
C'est trop court, personnellement, ça me laisse sur ma faim....

Tu as déjà commencé le prochain chapitre ? (oui, oui, je sais, je ne suis pas très patiente)

Sinon, tu as oublié quelques majuscules et tu as oublié un "e" au "je suis désolée" de Luna.
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Errements Poétiques - [ Maxime : Condition Humaine ]
« Réponse #44 le: mardi 16 novembre 2010, 19:45:20 »
Héhéhéhé * part corriger ses fautes d'inattention, parce que je ne fais jamais de fautes ! *

Faire des chapitres courts est un moyen pour moi de ne pas trop me dégoûter. Je m'explique. Je passe en général un long moment à imaginer la suite de ma fic' mais à partir du moment où l'histoire est fixée, il ne me faut que deux ou trois jours pour l'écrire, voilà pourquoi mes chapitres sont courts, parce que j'ai besoin d'inventer l'histoire au fur et à mesure. Mais je dois avouer que j'ai volontairement coupé ce chapitre à cet endroit, O:-)  Révéler Hina alors qu'elle vient d'apparaître n'était pas la meilleure idée !

Et pour répondre à ta question, j'ai déjà commencé le chapitre 10. J'ai, pour une fois, beaucoup d'évenments déjà prévus, donc le chapitre 10 sera surement plus long et viendra assez rapidement !

( Je tiens d'ailleurs à préciser que le prénom Hina est un hommage aux vahines de mon pays d'adoption : Tahiti ! Tamahine Tahiti ! avis à ceux qui comprendront ces mots ! )
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