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Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]

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Chompir:
Toujours agréable de voir un nouveau message ici et découvrir un nouveau poème. J'ai beaucoup aimé le lire et il est vraiment très beau (comme tout le temps en fait :-*). J'aime particulièrement la conclusion du poème et comment tu nous y emmènes. :^^:

Synopz:
Tous les trains de la vie

Aux âmes de feu :
Toujours la tempête,
Qu'on rêve et cisèle

Au dur du réel,
Lors des longues fêtes
Où l'envie meurt peu.

Et ce sont les gares ; aux secrètes nuits
Dont les mots riment sur le temps qui fuit.

Ah ces nuits ! De feu,
Nuits-dures, de fêtes :
Amours qu'on épelle

Elles sont nuits-gares, elles !
Après qu'elles sont faites,
Qu'on raconte un peu.

L'amour et les trains ont partie liée :
La rumeur des rails seule sait rythmer

Sensuels-aveux,
L'envie des esthètes,
Tous les désirs d'elles !

Et bien sûr les belles
Courbes et arrêtes
Qu'on touche si peu.

Les vallons dehors : rêves de fenêtres,
Savent donner corps à ce feu des êtres.

Les départs – oui, eux ! –
Toujours nous promettent
Des soirs, des appels :

Ivresse éternelle,
Le tour des planètes,
L'alcool et le jeu.

Ces chocs de la vie ; les trains et cahots,
Sont leurs seuls écrins – sauvage tempo !




Chompir:
C'est encore une fois un très beau poème Synopz. :^^: J'aime beaucoup l'image du train qui vient représenter l'amour, c'est assez intéressant comme comparaison. Même si comme d'habitude, je ne sais saisis pas tout, c'est toujours agréable de te lire. :^^:

Synopz:
Je mourrai
Un jour
Je mourrai

L'ironie
Des champs
Qui repoussent toujours

Et du soleil ha !
Qui surchauffe
Les alpages d'été
Et qui mourra
Mais après moi

Un jour
Je mourrai
Les poumons parfaits
Ne redonneront plus
Le tempo

Un jour
Je mourrai
Foi des abeilles
Qui bourdonnent
Au printemps

Et la vie-geste
Prodigue !
Elle mourra aussi

L'infini
Recommencement
Des rêves et du sang
Qui mourront

Et moi aussi
Rêve de vie
Le poids d'ici
Volera

L'amour
Pour toi
Et les autres
Il mourra

Les murs
Le soir les couchers
Et les papiers
Les théorèmes les poèmes

Et les pompiers
Le pape et les traités
Le droit L’État
Toutes les unités
Tout ça mourra

Ici je dis
Personne
Je ne reconnais
Personne

Tous vous êtes
Des rêves d'humains
Bassement plats
Merveilleusement plats !
Si beaux !

Vous n'êtes rien
Les poèmes les États
Les sages les lois
Vous mourrez

Que je vous aime !
Vous devez vous
Défaire de tout
Vous mourrez

Sur le plat horizon
Horizontalité !
Quel bonheur
Déchargé de l'au-delà
Vous mourrez

A bas les États donc
Et les poèmes les théorèmes
Et les lois
Ils meurent

Mais moi !
Moi je ne meurs pas
Rêve d'au-delà
Je ne meurs pas
Je suis l'horizon

Tout ce qui est
Un moment
Tout ce qui est

C'est tout.

Anju:
Coucou @Synopz ! Je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrés, je m'appelle Anju et j'adore l'écriture et la littérature, moi aussi.

Je voulais te dire que j'ai lu tes poèmes (je n'ai pas encore tout lu sur ta galerie, désolé, je prendrais le temps bientôt) et que je trouve tout ce que tu écris superbe et profond, les métaphores que tu emploies, la construction de tes textes... Ce poème-là est très beau, et j'aime beaucoup ta conclusion.

Je dois te prévenir, la poésie n'est pas un art que je connais très bien, loin de là, c'est même le genre littéraire que je connais le moins bien, aussi je ne pense pas que je serai très... constructif dans mes commentaires, voire même un peu inintéressant, à part bien entendu dire que c'est très beau. J'ai peur de ne pas être très utile... J'espère au moins que ça peut te faire plaisir.

Je vais essayer d'en apprendre plus, pour pouvoir mieux parler de tes textes !

Et aussi, ça va peut-être être te déranger, mais j'aimerais bien savoir dans quelles circonstances tu as écrit ce poème, comment, les choix que tu as fait, les changements... J'aime connaître le contexte d'une œuvre. Si ça te dérange, bien entendu, ne t'embête pas pour moi.

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