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Errements Poétiques - [ Poème : Août IV ]

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Chompir:
Je la trouves très jolie cette dernière. Elle est vraiment très agréable à lire et je trouves qu'elle change des dernières que tu as faites.
Du coup encore bravo pour ce que tu écris. ;D

Synopz:
Destination
"Brûler tous les coins
Correspondances ratées
En rond en rond en rond
Hurler rage au corps
La voix éraillée
Trop de trains manqués

Ne plus tourner
Ritournelle ritournelle
Elle elle elles
Tristesses rotatives
Enfin vous laisser
Sur le quai

Voir ton mouchoir
Flotter s'éloigner
Emporté par la cadence
Loin des jours rances
Pourris à tourner
Suffoquant

Toujours retardé
Scie circulaire
Circularité apeurée
Couper le rond
Jaillissement sans courbe
Rails allant
Nulle part
Mais tracés
Jusqu'au bout

Il faut tomber
Tout droit
Il est possible
Que tu ne puisses pas
Mouchoir. "

Synopz:
Nous avons vécu un siècle

" Nous avons vécu un siècle
Nous avons tout oublié

Toi tendue tout loin de moi
Le monde est aphone
Cri jamais porté

Ah ! POURQUOI NE PAS PARLER
Un siècle
Tout entier dévasté

Nous faisions jouer
Sur nos doigts
Tout ce siècle où
Moururent nos voix
Effacées."

Synopz:
Une fois n'est pas coutume, on part sur un genre de petit diptyque aujourd'hui ! Les deux poèmes ne sont pas expressément la suite l'un de l'autre mais les thèmes se répondent, deux moments de réflexion dans un même fil de pensée !

Fleuve de feu
" Au fond de mes yeux
Le monde s'est mis en feu
Te rattraperai-je ?

Terre je pers pied
Flot du monde à suivre
N'avoir nul sol n'être que fleuve
Fleuve de feu
Qui coule

Ne jamais hanter cette vie
Comme un songe
Cascades sans pesanteur
Caresses sans poids
Sortir de ce soi

Inonder le monde
Dans chaque replis
Rire avec hargne
Femmes en vin et en vie
Envie qui brûle
Et ravage

A bas rêves éthérés
Le fil des choses
Tranche mon corps
Et aussi le tien
Que tu offriras

Femme de cette vie
Tes courbes acérées
Qui délient
Je les ai assez rêvées
Il faut les toucher maintenant
Pour brûler. "
Cesser d'être poète. Vivre en poème.
"De qui prendrons-nous le nom ?
Toi qui viens toujours
De si loin

Je n'ai pas attendu le jour
Pour te connaître
J'ai chéri cent fois ton nom
Langoureux sous ma fenêtre

Viens ce sera un joli nom
Dont on fera le tour
Avec soin

Il percera l'azur
La trame de l'être
Où toutes les femmes
Se drapent peut-être

Assemblage de jolis sons
Ronds sous la lèvre velours
Roulants sur tous les coins

Notre nom avec beaucoup du tien
Plein de courbes et de mètres
Fantasme poisseux de poète
Qui confond la femme et le prêtre

Nul au-delà nulle Raison
Toi qui viens toujours
De TROP loin

Je te nommerai bouche contre oreille
Peaux qui s'enchevêtrent
Ton vrai nom est sur tes lèvres
A goûter sans hexamètres."

Chompir:
J'attendais quelques poèmes en plus pour réagir mais j'ai toujours lu chaque poème le jour même.
J'avais énormément apprécié Nous avons vécu un siècle que j'avais trouvé très beau et pourtant qu'il soit court, il était vraiment magnifique et très intéressant de par ce que tu y racontes.

Tes deux derniers sont très intéressant eux aussi, même si j'ai pas vraiment trouvé que les thèmes se répondaient (mais j'ai pas beaucoup cherché :/) mais si jamais tu veux bien expliquer un peu je serai intéressé, si ça ne te dérange pas. ;)

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