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Errements Poétiques - [ Poème : Août IV ]

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Brume-Ondeblois:
Prend pas la tangente du concours mon ami, on a besoin de ton texte pour que ça soit intéressant.  :R

Non, mais sinon il est cool ton texte hein, c'est juste que voir un titre comme ça alors que t'as 3 jours de retard tu vois, héhéhé.

Synopz:
Lendemain
"On écrira un peu de futur, tu verras...
Et ça fera mal. Juste ça.
Au gouffre du vin,
Il y a le désert.
Toujours des espoirs,
Seulement des remous.
Cœur brisé, rêve latent,
Mon âme est étale.
Le plaisir est un pieu,
L'Amour de l'acide.
Et on creuse,
Pas près d'oublier.
Et tout ça brûle
Tellement, tellement,
On ne pleure plus,
On ne dit rien.
Je les regarde,
Là, de loin, ici,
Plein de vices et d'envies.
Je ne veux plus parler,
Plus pleurer,
Plus écrire,
Plus rire,
Plus lire,
Plus dire.

Le silence attaque
Les comètes de
Mon esprit malade.
Et le lendemain,
La lande est morne,
Grise, déjà prostituée
Aux plus offrants.
Ne tends pas ta bouche
Je pourrais la manger
Et ne plus te la rendre.
Est-ce que ça te fait peur ?
Tu trembles ? Terrifiée ?
Ou bien tu joues ?
Tu danses, tu tiens.
En fait, je n'en sais rien.

Ce cœur est fou,
Bourré de toxiques.
Fais le taire et il recommencera,
Pauvre idiot malhabile.
L'arsenic j'adore ça,
De toute façon.
Ça tient chaud
Comme de la rancœur.
S'en foutre plein les veines
Et attendre.
Et attendre.
Et attendre.

Il n'a jamais été bon qu'à ça,
Ce grand vide que j'ai là.
1h04 mon pouls s'emballe,
C'est ce que je devais cracher."

Synopz:
Masques et Théâtre
" Je voudrais parler doucement
Tu vois ? Je serais l'arche de l'univers
Le commencement, le principe même
Je traquerais chaque lambeau
Et l'ombre serait mienne

Tu sais j'aimerais bien espérer
Mais on a constellé mon cœur
De choses étranges et piquantes
On a volé ce qu'il contenait

Alors j'ai peur
Je nage dans les nuages
Rempli de honte
Rendu à ce que j'étais
Esprit déchu et fermé

J'aimais autrefois tu sais
Et là alors je brillais
Absent aux contingences
Libéré et délié comme le vent du monde
Enfin capable d'ouvrir
Le fond de mes yeux

Mais le noir toujours revient secouer
La racine de nos rêves éplorés
On sombre on se noie on crie
A en faire vaciller le silence

J'ai peur de toi j'ai peur d'eux
J'ai peur d'elle j'ai peur de vous
Que serais-je seul ? Abandonné et brûlé
Une brindille livrée aux affres du réel
Et j'ai peur peur comme étrangement tremblant

Il a trop souffert ou bien pas assez
Ce cœur si tortueux et indécis
Il s'abrite derrière trop d'artifices
Paroles toujours répétées
Postures masques et miroirs
Toujours à l'aube les mêmes subterfuges
Pour ne pas dire pour ne pas avouer
Que le murmure le fait chavirer
Que les jours qui défilent
Broient chaque fois un peu plus
Ses pupilles ses espoirs ses illusions

Et toi tu arrives sur cette scène
Sur ce théâtre aux règles si normées
Le jeu s'emballe alors étrangement
Plus que de coutume plus que de raison
Emporté par un flots d'incongrues raisons
Tu m'as offert un peu de toi dans l'ivresse
Petite chose événement opportun quelques jours
Ont défilé et le moment est resté moment
Ce faisant je me défie de toi subitement
Car je crains qu'ayant déçu mes attentes
Tu sois sévère à mon endroit

Comme de la même façon
Confidente amie de celle qui fut ma vie
Je sais que tu me connais et je crains
De ne pas être à la hauteur de subir
Le feu des critiques et de l'étrangeté de tous cotés
Je deviens dès lors piètre acteur piètre interprète
D'une vision d'une réalité que je suis seul
A avoir fantasmée imaginée retournée
Déjà vidée de son sens et de son possible

Je m'égare alors en circonvolutions maladives
Arraché à la tranquillité convaincu qu'il faut devenir
Le roi d'un horizon et d'une frontière vaporeux
Creuse un peu vois si le cœur t'en dit
Enfuis-toi cours devant ce fou
Tout est ouvert mais désormais tu sais
Les voies étroites débordées baroques
De ce coeur cet esprit cette âme
Emplis de frissons d'idéal et leur cortège. "

Synopz:
Des Papillons
"Des papillons des illusions
Tous remplis de solitude
Qui rampent dans la boue
Sur le coin des tes yeux

Des chimères formidables
Qui fondent sous la langue
Dansent dans vos courbes
Meurent au petit matin

Des accroches
Des débuts
Des mégots

Des réveils embrumés
Des nuits qui débordent
De murmures

Des bouts de papiers
Jusqu'à tard le soir
Des bouts de moi
Que tes doigts étalent
Sur le fond du ciel

Et ils ne savent plus
A quelle brise se vouer
Ils ne savent plus
Quel souffle suivre

Des yeux qui se posent
Sur le macadam
Des iris plein les avenues
Des empires à bâtir
Aussitôt effondrés

Des sons plein de tâches
Pour donner des couleurs
A ce cœur gonflé
De voiles et de départs

Des chevelures
Voulues parfois pensées
Des seins aussi
Qui redessinent la terre
Avec des courbes des sommets
Une passion chaude

Des lettres des mots
Des signes des strophes
Qui cassent les vitrines
Font mentir les journaux
Caressent un peu l'âme

Et puis plein de pas
A en rythmer les moteurs
A en museler la ville
A en penser trop fort

Et avec tout ça là
Avec les pas les sons
Les seins les départs
Les papiers les réveils
Les chimères les clopes
Les papillons les rêves

Juste moi."

Synopz:
Voir la Mer
"J'ai envie d'aller voir la mer.

Marcher, jeter des souvenirs
A la dérive.

Faire venir les alizées,
Sentir encore.
Comme la caresse
Et la puissance.
Des gouttes infinies
Toujours rejetées
Et puis du silence.

J'ai envie d'aller voir la mer.
L'océan !
L'horizon sans cesse
Repoussée et malmenée.

Être seul, être aveugle,
Courir le fond des flots.
Sentir le froid et l'écume.
Loin de toi, loin de là,
Devenir l'oiseau
Ou le naufragé.

J'ai envie d'aller voir la mer.
De susurrer aux embruns,
De leur raconter qui je fus,
Qu'ils emportent ça au loin,
Que je ne le revoie plus.

De regarder l'hiver,
Les plages nues,
Beaucoup de vent.
J'ai envie d'aller voir la mer.

De ne plus rien dire,
D'écrire dans le sable
Des zébrures azurées
Pour les voir emportées.

J'ai envie d'aller voir la mer.
Femme, onde, mère,
Étreinte toujours brisée,
Lambeaux chaque fois jetés. 

J'ai envie d'aller voir la mer.
Qu'il ne reste rien,
Que les étoiles trempées
Et mon cœur dévoyé.

Du sommet de tes courbes,
Au fond de mes larmes :
Passion, larmes, amants,
Poésie, muses, tourments...
Rien ne restera.

Et j'ai envie d'aller voir la mer.
Parce qu'elle me survivra. "

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