Art > Longs métrages et Télévision
Aujourd'hui j'ai vu...
Nehëmah:
Non mais je comprends, Doutch, t'en fais pas :niak: Et puis, qu'est-ce que tu veux réagir à un film que tu connais pas et que t'as jamais vu ? "ah ben je le verrai bien" :niak:
Bon, l'idée, si on en parle, c'est de motiver d'autres personnes à les voir bien sûr !
Duplucky:
Aujourd'hui, j'ai vu ceci:
Merlin
Date de sortie: 1998
Acteur principal: Sam Neil
Histoire: Depuis que les chrétiens envahissent la Bretagne, le monde magique est en train de disparaitre. Refusant de mourir, la sorcière Mab décide de donner vie à un enfant qui pourra sauver son monde: Merlin.
Critique: Magnifique film contant la légende de Merlin l'enchanteur, poétique à souhait avec une musique émouvante. Son gros défaut vient des effets spéciaux complètement à la ramasse. Sinon, ce film, ce n'est que du bonheur :yeah:
D_Y:
J'ai vu le Bon, la Brute et le Cinglé et je pense pas du tout qu'il faille voir le film de Leone car quoi qu'on dise y'a pas tellement de lien a par quelques scènes. En plus je l'ai trouvé assez moyen je dois dire.
Par contre Syndrome tous les western de Leone sont à voir dans une vie, outre le Bon la Brute et le Truand il faut aussi avoir vu Pour une poignée de dollars, Il était une fois dans l'ouest et il était une fois en Amérique.
Et je rejoins Floax sur un point on a pas fait mieux que Eastwood niveau charisme dans un western (John Wayne est pas loin cela dit).
Nehëmah:
Tu l'as trouvé assez moyen ? Là je comprends pas trop. Et puis, pas tellement de liens, c'est juste la même intrigue avec parfois carrément les mêmes systèmes (je repense au duel final, avec les plans sur les regards qui accélèrent au fur et à mesure que la tension monte). Je vois pas comment on peut dire qu'il n'y a pas tellement de lien entre le film de Leone et de Kim Jee-won quand on a vu les deux.
Par ailleurs, je pense que Pour une poignée de dollars n'est pas du tout à voir, ce film est très moyen. A la limite, Pour quelques dollars de plus, mais j'ai franchement vu ces deux films afin de mieux cerner Le bon, la brute et le truand, qui est l'aboutissement de cette "trilogie du dollar". J'avais d'ailleurs fait une analyse de la séquence du duel final dans Le bon, la brute et le truand pour la fac, si ça en intéresse quelques-uns. Et niveau charisme, Bronson et Fonda sont quand même d'un niveau franchement égal à Eastwood.
Sinon, je viens de mater un nouveau film absolument surpuissant.
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Valse avec Bachir, Ari folman (2008)[/align]
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Ari Folman est le réalisateur et le personnage central du film. Un beau jour, un ancien ami, Boaz, vient lui parler d'un rêve qu'il fait tout le temps depuis deux ans : 26 chiens qui le poursuivent, ces 26 chiens qui correspondent aux chiens qu'il a tués dans une mission d'éclairage afin d'éviter que son commando se fasse repérer. Alors, Boaz demande à Ari "et toi, que faisais-tu à ce moment-là ?". Silence.
Valse avec Bachir est un film d'animation documentaire. Cela signifie plusieurs choses : avant toute chose c'est un précurseur. Le film est réellement monté comme un documentaire, mais dans la forme, ce n'est qu'un film d'animation, et c'est la première fois que l'on voit ce genre de procédés. Au final, on se rend compte que c'est à la fois une réflexion sur le documentaire ET sur le film d'animation. En effet, comment retranscrire des scènes aussi horribles et insupportables ? On a déjà eu des réponses, bien sûr, il n'y a qu'à voir le glacial Nuit et brouillard d'Alain Resnais. Mais un documentaire historique travaille beaucoup sur le devoir de mémoire. Un récit, historique ou non, c'est un effort de mémoire. Or, comment rendre de l'intangibilité, de l'abstraction que peut parfois revêtir la mémoire ?
C'est là qu'intervient la notion de film d'animation. Visuellement, on est dans un rêve. Parfois un cauchemar. On est à deux pas d'un Persepolis colorisé. Il y a parfois quelques flottements, des personnages qui marchent bizarrement, des effets propre au média, qui retransmettent bien les approximations du souvenir. Ca fonctionne extrêmement bien, c'est d'une puissance étonnante. Et il faut également parler de la musique, qui ne fait qu'un avec les images. De ce côté-là, la BO retransmet l'ambiance à merveille : ici.
Le final est juste horrible. La réalité ressurgit d'un coup encore plus forte qu'elle nous est présentée dans toute sa nudité, dépouillée de tous artifices. Au final, on regrettera quelques passages un peu longs mais c'est un film qu'il faut voir car il raconte des choses et il les raconte comme il faut.
D_Y:
Oui mais comme le contexte est pas du tout le même j'ai vraiment eu du mal à tracer un lien entre les deux. Surtout que les 3 acteurs ont pas du tout la même classe que les acteurs d'origine.
Sinon sympa la review de Valse avec Bachir, tu m'as donné envie de me le matter et c'est vraiment une grosse tuerie.
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