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Les questions bêtes de la vie.

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Cap:
Je dirai que c'est surtout causé par l'enseignement de la langue.
Je ne pense pas que le but, lorsqu'on apprend une langue, soit de la prononcer parfaitement, et de ne faire absolument aucune fautes d'orthographe, de grammaire, de constructions ou autre. Le but, surtout, devrait être de savoir s'exprimer, de pouvoir dire toutes les idées qu'on peut avoir, mais aussi de comprendre, que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Il y a des fautes, certes un peu bête et facilement évitable, mais qui ne gène absolument pas la compréhension (exemple tout bête: l'oubli de -s à la troisième personne :astro:)
Le problème est que, outre les classes surchargées et le nombre d'heures plus que réduit, les profs ne "supportent" pas la moindre faute. Ils veulent qu'on parle la langue parfaitement. Sur le principe, je suis d'accord. Mais je ne pense pas que connaitre parfaitement tous nos verbes irréguliers nous permettent de nous débrouiller en pays anglophones. Certes, on évitera de rajouter un -ed là où il ne faut pas, mais si on ne sait pas faire la phrase entière, on ne dira même pas le mot.
Là où je voulais en venir, c'est qu'il faudrait aussi revoir le contenu des cours: le réchauffement climatique, c'pas un vocabulaire qu'on utilise tous les jours. Et je sais que c'est pas avec le vocabulaire que j'ai appris en lycée/collège que j'arriverai à me débrouiller seule en pays anglophone.
Après, pour la prononciation, j'pense que ça va être dur, pour un français pur souche qui découvre (en gros, premier vrai contact) l'anglais en collège de perdre complétement son petit accent français. J'dis pas que c'est impossible (les profs de langue, en principe, sont censé parler sans l'accent français :astro:), mais ça doit demander du temps et du travail. Et j'crois pas qu'en restant au fin fond de la France en pratiquant deux heures par semaines ce soit possible.
Enfin, les Québecois sont pour la plupart beaucoup plus en contact avec la langue, de ce fait, c'est plus facile pour eux de la pratiquer, que ce soit à l'écrit ou à l'oral. M'étonne pas qu'ils y arrivent bien v.v

Yuan:
C'est en effet beaucoup lié à la façon dont les langues sont enseignées en France (c'est à dire en se concentrant énormément sur la grammaire et l'orthographe - même si c'est mal fait visiblement, puisque je vois beaucoup de gens toujours faire des erreurs monumentales en se fiant à leurs cours). Et sur ce point là, Cap a tout dit.
Par contre, il faut le dire, le français n'est pas une très bonne langue à apprendre en premier si on part du principe qu'on devrait en apprendre plusieurs au cours de sa vie. Parce que la prononciation française est très distincte et se reconnaît à des milliards de kilomètres. Pourquoi ? 5 mots : accent sur la dernière syllabe. C'est dingue ce que ça trahit. Même moi qui aie vécu 5 ans aux USA, j'ai toujours un soupçon d'accent français, et ça se capte dès qu'un anglophone m'entend causer.
Cela dit, si le français n'est pas génial en tant que première langue, l'anglais c'est pire. Tous les américains que j'ai entendu essayer de parler français ou espagnol me faisaient plus rire qu'autre chose. Ne parlons même pas de ma prof d'allemand d'origine américaine, qui me faisait sombrement pouffer de rire. Bon après, on a évidemment des exceptions, je connais bien des américains qui se débrouillent parfaitement et sans accent dans une autre langue. Mais toujours est-il qu'à côté d'autres pays, l'Allemagne par exemple, on est bien médiocres en langues (j'ai pensé à l'Allemagne car à plusieurs reprises, j'ai vu des élèves allemands étudier aux USA, et ils avaient un anglais meilleur que le mien alors que c'était la première fois qu'ils mettaient le pied dans un pays anglophone, et ils pouvaient même me causer en français pour certains !).

Shern:
Pourquoi la dernière fente à bouton d'une chemise est horizontale alors toutes les autres au-dessus sont verticales ?
Ça me fait un peu chier des fois.

Yuan:
Tu achètes où tes chemises ? :cfsd:
Parce que je n'ai pas souvenir d'une telle chose sur celles que je porte.

Poulika:
Déjà merci pour vos réponses. V'la des rubis.

Une autre question que j'ai en tête depuis un moment : Quelles sont les raisons de porter un soutien gorge ? Derrière cette interrogation se cache une réflexion, je trouve, légitime.

- Le soutient gorge provoque un affaiblissement de l'appareil suspenseur, c'est à dire les muscles (ou tissus, je sais pas) qui soutiennent le sein : voir là. Et c'est ce qui peut expliquer les seins de grand mères qui pendouillent.
- C'est visiblement pas très agréable à porter.
- C'est (très) cher pour si peu de tissu.

Mais vraisemblablement, le soutien gorge c'est pas non plus le diable, il y a de bons côtés :

- Pour le sport, ça a l'air assez obligatoire.
- "C'est mal vu par la société" de pas en porter parce que visible sous les t-shirts. D'après ma copine, ça frotte les tétons ce qui est déplaisant. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas utiliser des "cache tétons" ?
- Certaines diront que c'est pas si désagréable et qu'elles en ont trouvé un très convenable j'imagine.
- Ça met en valeur.

Donc qu'est ce qui départage et pourquoi en porter ? Les femmes peuvent elles s'en passer ?

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