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La Tour du Rouge : [Random | Très court] Sans titre #1

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Kyren:
Tout simplement magnifique ! Ca fait très longtemps que cette fiction a commencé et elle continue encore, c'est vraiment un chef d'oeuvre elle est devenue culte dans le fofo. Continue, c'est toujours aussi génial ! :yeah:

Prince du Crépuscule:
Ahlàlà, que dire, que dire en cette heure tardive et initimiste qui une fois de plus va me plonger dans un lyrisme démesuré? Je ne sais... Ce que je sais en revanche, c'est que ce dernier chapitre m'a beaucoup plu, et celui d'avant aussi, puisque je ne l'avais pas commenté. Mais permets-moi de me concentrer sur le dernier; je dirais juste que l'affrontement entre le notre Chevalier favori et la Wyverne, les discussions avec l'Enchanteur, l'obtention de la légendaire Arendia... Tout cela est vraiment beau, c'est tout ce que je dirai au risque de répéter le scénrio qu'on a pu voir quelques messages plus haut (des messages d'agrément, vraiment trois fois rien n'est-il pas?... XD)

Alors, pour commencer je suis désolé de ne pas avoir commenté plus tôt, mais tu connais ma situation actuelle, hélas. (d'ailleurs la semaine qui vient je n'aurai même plus de connexion...) Bref, du coup je ne peux me référer entièrement au commentaire de Nehëmah, puisque je n'ai pas vu la version d'origine. Néanmoins, je dois dire que cette extension a grandement prouvé que tu l'as amélioré jusqu'à atteindre ton niveau habituel d'écriture, qui demeure d'une excellence redoutable pour mes sens de romantique en furie (PdC ou le n'importe quoi, surtout nocturne c'est encore pire ='D). Tu as su allier le trait du conteur à une narration habilement détaillée, presque romanesque, d'une dimension épique, chevaleresque véritablement merveilleuse. Je suis tombé sous le charme de ce cher Argoth et de son écuyer, comme un témoin extérieur de ce qui deviendra plus tard une légende (fabulée) du Continent. Ceci dit, je m'impatiente quant au sort de ce brave et tourmenté Samyël, pour qui je garde toujours ma préférence.  

Il n'empêche pas que ce combat final entre le Chevalier et la Tarask était de toute beauté, cet affrontement est superbement retranscrit à mon sens où tu as su préserver l'aspect un peu concis et naïf du conte mais aussi insuffler à tes lignes un épique des plus gratifiants. Moi qui suis amateur de concilliances de genre, (parole de ficeur fantastico-romantico-lyrico-dramatico-épico-tragico-poète <3) je me vois comblé d'un mélange ô combien habilement mené, même si j'aurais aimé qu'il soit encore plus long. Enfin, moi je demande toujours plus quand il s'agit de ce que j'aime, passionné comme je suis; on ne s'en doutait pas de tout manière, donc je vous le signifie. ;)
Bon après certes on s'y attendait, mais moi non plus je ne vois pas réellement d'autre issue possible sans trop alambiquer et surtout sans sortir de la dimension contée, à l'aspect un peu ancien, de ton oeuvre. Je te félicite sincèrement pour ce que tu as fait, tu m'as ravi de bout en bout, vraiment. ^^

Mais... allons dormir maintenant, je vais sûrement rêver de Samyël en perspective de ses prochaines aventures. En espérant ne pas m'être trop embrouillé suite aux brumes éparses de la cruelle fatigue, j'attends la suite avec beaucoup d'impatience. Continue comme cela, mon Mage Vermeil national, je ne puis que t'encourager dans cette voie, comme je l'ai toujours fait! A bientôt! :)

Ganon d'Orphée:
:<3: Quel beau combat :<3:

Je dois dire que ce combat est éblouissant, contrairement à Pdc je ne le trouve pas trop court (ni trop long d'ailleurs), tout au contraire il est construit si finement (sans vaine flaterie aucune), le rythme est si bien donné que l'on suit ce combat digne d'un mythe grec à chaque pas d'un des adversaires. On commence avec au début la description de ce monstre digne d'une chimère (pour faire encore une liaison avec la mythologie grecque/latine) puis ensuite : COMBAT. On lit, on lit, on lit et de surcroît de belles phrases (c'est bien plus plaisant) et on lit, on lit et on ne s'en lasse pas. J'avais vanté tes mérites de Tolkienistes la dernière fois, ici je vais vanter tes talents primaires d'écrivains : tu donne un rythme fou à tes scènes avec des mots pas trop lourd, des phrases très fluides et un tout très plaisant à lire.

Recette du jour
Ingrédients : 1 combat depuis longtemps attendu / 1 monstre / 1 chevalier / 1 rythme décoiffant / Des retournements de situation (autant que vous le voulez, néanmoins attention à ne pas trop en mettre ou alors le taux calorique est fort. Suivez les conseils du chef-cuisinier Samyël, des retournements de situation ancrés dans la scène d'une façon très fluide) / 1 écriture légére / 1 vocabulaire adapaté et léger.

Mélangez le tout, vous obtiendrez un combat ... mythologique !!!

 :<3: Quel beau combat quand même :<3:  :<3:  :<3:

Le reste est comme toujours très bien écrit, plaisant à lire, superbe (parfait !). On attends la suite, et j'attends impatiement que les ultimes menaces du monstre se dévoilent devant nos yeux : que le père de ce Tarsak vienne !!! La Tarsak est déjà horrible, effrayante, cauchemardesque ... quelle créature infernale a pu enfanter cette chimère ? J'en frémit d'avance.

 :arrow: Bravo mon cher Samyël.

 :arrow:  :arrow:  :arrow: Et voici mon cadeau pour ce grand écrivain que tu es : mon 1000ième message servira à commenter tes magnifiques textes (et quel beau combat !!!).

Great Magician Samyël:
Plop, je profite d'un Dimanche relativement tranquille pour clore la deuxième partie de LCA. Comme annoncé dans mon avant dernier post, je fais un break avec ce récit, pour revenir sur le Cycle. Attendez vous à voir apparaître un très long chapitre 15 dans le courant de la semaine :niak: Et oui, première entorse à la règle, je ne le fragmenterais pas. Peut être qu'il en ira de même pour tous les autres. Je verrais.

Kyren=> Merci pour ce commentaire =^^= Culte sur le fofo? J'aimerais bien, mais je crois pas lol

PdC=> Ho oui, merci pour ce commentaire <3 Décidement, ce combat fait des émules, dirait-on :niak: Enfin, rassure toi, la suite des périples de Samyël arrive bientôt. :niak:

GdO=> Hé bé, quel commentaire =^^= Merci bien. Tu devrais écrire un livre sur les recettes d'hier et d'ajourd'hui, ça marcherait XD

Bref, trêve de palabres, bonne lecture!^^


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II/ Premiers exploits (Deuxième Partie)


Nous commençâmes à voyager à travers le monde en quête de la pierre. La tâche n’était pas aisée, car si tout le monde connaissait la légende, bien peu possédait des informations à ce propos. Nous quittâmes le Haut Pays, errant de villages en villages dans le but d’en découvrir un peu plus. Nous traversâmes de profondes forêts, parcourûmes de vastes plaines puis longeâmes les Khaz’Khoradan sur un bout de chemin. Un beau jour, alors que le soleil descendant à l’horizon annonçait la fin de la journée, nous nous retrouvâmes devant un étroit défilé qui s’enfonçait au cœur des montagnes. Les parois étaient si rapprochées que deux chevaux montés avaient peine à se tenir debout de front. A l’entrée du défilé, nous fîmes la rencontre d’un homme seul. Il avait établi son camp là, allumé un petit feu. Son cheval broutait l’herbe grasse un peu plus loin.
« Halte là !, s’écria l’inconnu en se redressant. Où allez-vous ? »
Comme mon Maître ne faisait mine de répondre –il s’était de nouveau emmuré dans une bulle de mutisme une fois que nous eûmes quitté la forêt de Disëry -, je le fis à sa place.
« Nous voyageons dans la contré.
-Où allez vous ?
-Là où nos pas nous porteront.
-Vous voulez traverser mon défilé.
-Votre défilé ? Et en quel honneur ?
-Le mien ! Je suis Hektor, fils de Tharn, Chevalier au service de sa majesté le roi. Par décret royal, ce défilé est mien, et quiconque voudra le traverser devra faire montre de bravoure mêlée de hardiesse, car je le défendrais au péril de ma vie. Et qui ose ainsi dénigrer ma parole ?
-Je suis Argoth, fit soudainement mon maître, fils d’Ekt…[Une tache d’encre cache la suite du mot] …valier au service de personne. Et voici mon écuyer.
-Argoth, veux-tu traverser mon défilé ?
-Que trouve-t-on au delà ?
-Nul ne le sait, car de tous les braves qui s’y sont aventurés, aucun n’en est jamais revenu. L’on dit que le dragon Sigür s’y terre, caché dans quelque grotte monumentale, et qu’il garde jalousement son trésor d’un œil ensommeillé.
-Quel trésor garde-t-il ?
-Un magot immense d’or et d’argent, d’émeraudes, de topazes, de saphirs, de rubis, de bronze, et de tout ce qu’un homme peut vouloir de richesse.
-Sais-tu si la Faërite s’y trouve ?
-Comment puis-je le savoir ? Je garde ce défilé, par le trésor du dragon. Vas-tu traverser mon défilé ?
-Non. Du moins pas pour l’instant. Nous nous reverrons, Hektor, fils de Tharn. Affûte ton épée et brique ton écu pour ce jour qui te verrat défait. »    
Nous tournâmes le dos au chevalier solitaire puis nous prîmes la route du Sud.

Le voyage se déroula sans embûche. Nous progressions à un rythme soutenu, quoique peu éprouvant. Les vastes terres reculées du Nord firent bientôt place aux terres cultivées dans grandes villes méridionales. Notre route croisa rapidement celle d’un château de pierre, qui s’élevait fièrement au sommet d’une colline, entouré d’un amas de masures. Nous poussâmes nos montures jusqu’à l’écurie d’une authentique auberge de pays, où ils reçurent soin et nourriture.
L’apparence quelque peu atypique de Messire Argoth lui valait toujours des regards de suspicion, de peur, de curiosité, plus rarement de haine. Les habitants de la bourgade ne faisaient pas exception. Lorsque nous entrâmes dans l’auberge, les conversations cessèrent aussitôt. Seuls les bruits émis par l’équipement de mon maître brisaient le silence.
« Hahaha ! Mes yeux me tromperaient-ils ? Non, je crois que non ! Vous êtes bien lui ! Vous êtes bien lui, n’est-ce pas ? »
C’était un vieil homme, vêtu d’une ample robe bleue et d’un chapeau à large bord. Il tenait un bâton de marche dans sa main droite et jouait avec sa longue barbe blanche de sa main gauche. Il s’adressait à Messire Argoth.
« Alors, êtes vous lui ?, pressa-t-il avec un sourire
-Cela dépend de l’identité de « lui », répondit mon Maître.
-Ho… Mais voyons, je parle bien sûr de ce mystérieux chevalier à l’apparence d’un démon, le Chevalier Argoth ! Celui qui leva la malédiction qui pesait sur les bois de Tarask en tuant la bête qui y vivait.
-Les nouvelles vont vite.
-Hoho, j’ai de très bons informateurs. Laissez moi vous offrir une bière. »
Quelque chose chez ce vieil homme me chiffonnait. Je n’aurais su dire quoi exactement. Nous nous installâmes à une table près de l’âtre. Nous ne tardâmes pas à être servis.
« Qui êtes vous ?, demanda Messire Argoth.
-Ho, je ne suis qu’un vieil homme, je voyage au grès du vent sans véritable but. »
Il sortit d’une petite besace une pipe en terre cuite qu’il bourra avec du tabac qu’il prit dans une blague suspendue à sa ceinture de corde.
« J’ai dit : qui êtes vous ? »
Surpris, je regardai mon maître. Il avait durci la voix, et ses yeux exprimaient une fureur difficilement contenue. Je ne l’avais encore jamais vu comme cela. Le vieil homme se stoppa. Il jeta un regard en biais à Messire Argoth, puis un sourire satisfait vint étirer le coin de sa bouche.
« Vous êtes quelqu’un d’étrange et fascinant Chevalier.
-Gardez vos compliments pour vous, vous n’avez toujours pas répondu à ma question.
-Je suis le magicien Nymérius. Le conseiller du roi. »
La stupeur qui suivit cette révélation me laissa sans voix. Un mage royal, ici ?
« Que me voulez-vous ?
-Sa majesté est très intéressée par vos récents exploits. Elle désirerait vous rencontrer.
-Moi je n’en ai pas envi. »
Cette fois, ce fut au tour du magicien de rester sans voix.
« Je n’ai que faire de votre roi. Je ne compte servir personne, quand bien même cette personne fut un roi ou empereur ! »
Messire Argoth avait élevé la voix jusqu’à crier. Ses yeux foudroyaient son interlocuteur sur place, et il semblait prêt à découper le vieil homme. Ce comportement étrange ne fit rien pour me rassurer. Très calme, le magicien tira une bouffé de sa pipe.
« Voyons, ne vous mettez pas dans ces états là. J’ai un marché à vous proposer.
-Lequel ?
-Battons nous. Si je gagne, vous viendrez avec moi jusqu’à la capitale, si je perds, je vous laisserais tranquille et vous n’entendrez plus jamais parler de moi.
-Et si je refuse ?
-Je vous changerais en lézard, à quatre pattes. Amusant n’est-ce pas ? »
Messire Argoth grogna en découvrant ses crocs impressionnants.
« Très bien, mais à une condition.
-Laquelle ?
-Si je gagne, vous me direz tout ce que savez à propos de la Faërite. »
Le magicien plissa ses yeux et réfléchis quelques instants. Il semblait prendre cela très à cœur.
« Fort bien Chevalier, j’accepte.
-Alors ne perdons pas une minute »
Messire Argoth se leva et se dirigea vers la sorti. Le duel se déroulerait donc dehors.
« Voyons, Chevalier, où allez vous ? Comment ? Un duel ? Hoho, dieux, non. Je n’aurais aucune chance. Nous nous affronterons aux Aycheks1 . »
Le vieillard fit apparaître sur la table le plateau traditionnel noir et blanc.  Des pièces en bois finement détaillées apparurent également, en ordre de bataille, au deux extrémités du plateau. Le mage désigna la place en face de lui d’un petit signe de main. Messire Argoth se rassit, de mauvaise humeur. Savait-il jouer à ce jeu ? Moi même en était bien incapable. L’on disait que les plus grands stratèges apprenaient leur art grâce aux Aycheks. La tactique et l’intelligence devaient être deux éléments importants.
« Noir commence. Je vous en pris. »
Mon maître avait les pièces sombres, le magicien les pièces blanches. J’observais avec attention ce qui allait se produire.
Les deux adversaires avancèrent leurs armées, d’abords prudemment, comme se jaugeant l’un l’autre, puis des escarmouches violentes éclatèrent de part et d’autre du plateau, une première citadelle tomba, détruite par l’espion adverse, puis vengée par un Chevalier bondissant. Petit à petit, le rythme s’essouffla, les pertes s’intensifièrent. La partie était encore serrée, ni l’un ni l’autre ne souhaitant laisser l’ombre d’un avantage à son adversaire. Le magicien fumait sa pipe en réfléchissant, tandis que Messire Argoth tapotait la garde d’Arendia. Jouant une tactique osée, Messire Argoth sacrifia un conseiller pour permettre à son ultime Chevalier de s’approcher suffisamment pour mettre le roi en échec.
« Le roi est mort, son royaume s’effondre. Noir l’emporte, annonça mon Maître. »
Le vieil homme réfléchissait, fixant le plateau intensément.
« Oui, j’ai perdu. Je n’étais pas à la hauteur. Votre dernier coup était osé, mais diablement efficace. Qui vous a enseigné ?
-Ekt… Non, aucune importance. Seul le résultat importe.
-Hum… Ici, blanc aurait pu jouer ceci, menaçant noir sévèrement.
-Mais en plaçant ce Chevalier comme cela, Noir pouvait contre-attaquer violemment.
-Oui, je n’y avais pas pensé. Vous avez une excellente lecture du jeu.
-Il est l’heure d’honorer votre engagement.
-Ha, oui… Mon engagement… La Faërite ? Laissez moi une minute pour mettre de l’ordre dans mes idées, après cette superbe partie, je me sens un peu faible. »
Messire Argoth semblait pressé d’en apprendre davantage sur sa quête, aussi parvenait-il seulement difficilement à masquer son impatience.
« Même nous autres, mages, ne savons presque rien à ce sujet. Pour beaucoup, ce n’est rien d’autre qu’une légende. Vous perdez votre temps à poursuivre une chimère.
-Cela me regarde.
-Je n’ai pas grand chose à vous apprendre à ce sujet. La Faërite est du domaine du divin. Seuls les dieux ou les anciens démons pourraient vous en apprendre plus à ce propos.
-Savez vous où je puis trouver l’un ou l’autre ? »
Nymérius en resta sans voix. Véritablement, il prenait Messire Argoth pour un fou.
« Suivez les vieilles légendes, peut être contiennent-elles une part de vérité ? J’ai entendu parler d’un autel obscur dans l’Est où l’on vénère les Anciennes Puissances2 . Vous avez l’air si sûr de vous, commencez par là. »
Mon Maître se leva, s’inclina, puis se dirigea vers la sortie. Alors que je le suivais, je remarquai que Nymérius continuait à observer le plateau de jeu en tirant une bouffée.    


___________
1: Outre un nom habilement modifié, le jeu d’Aychek du Continent est un peu différent de nos échecs. La première particularité vient des pièces qui ne portent pas le même nom. Ainsi la dame devient l’espion, le fou devient le conseiller, le cavalier devient le Chevalier, la tour la Citadelle et les pions les écuyers. Seul le roi reste identique. Il y a également des différences dans les mouvements des pièces et certaines autres règles.

2: Les Anciennes Puissances font références aux Démons Originels

Nehëmah:
Boarf, tu arrives toujours au mauvais moment, décidément, tu m'as coupé dans mon processus d'élaboration sur une synthèse que je dois faire en Littérature (Quel est le sens du voyage ?, le voyage étant celui de Jacques et son maître dnas le roman Jacques le fataliste et son maître de Diderot). Heureux d'avoir entamé ma première partie et d'avoir trouvé un cheminement heureux, me voici à faire une pause et parcourir rapidement Puissance Zelda et voilà que je trouve un récit de brave Argoth. Que dire ? Ce chapitre valait le coup bien entendu, et je ne regrette pas d'avoir lâché Jacques, pour la peine.

En premier lieu, donc, un brave homme, chevalier fier, qui oppose la traversée de son défilé, apparemment davantage pour protéger ceux qui iront ou du moins pour démontrer qu'il est nécessaire d'avoir au moins sa force pour espérer survivre un tant soit peu de l'autre côté.
Ainsi, un dragon est-il caché et qui dit dragon dit forcément trésors vertigineux. Le ton est toutefois donné : Argoth y reviendra plus tard. On peut se demande si la Faërite y est cachée, mais pour une raison ce ne semble pas le cas : Argoth serait pressé de la récupérée au vu de son tempérament quelque peu explosif même s'il est pourtant doté d'un sang froid mental et physique. Il est patient, pourtant, mais pas assez pour complètement le cacher (cf : la conversation avec le mage, juste après). Ainsi, le simple fait de dédaigner cette épreuve me laisse au choix trois conséquences : la première, la Faërite ne s'y trouve pas, point. La deuxième : elle s'y trouve mais Argoth attend d'autres choses ; plus de pouvoirs ? Plus de matériel ? Enfin la troisième : elle ne s'y trouve pas mais en plus de cela Argoth n'attend rien. Ainsi, ce serait un habile procédé qui viserait à montrer qu'Argoth ne souhaite véritablement pas tous les trésors du monde, ni la gloire, mais simplement récupérer la Faërite. Même des trésors pour lesquels tout homme se damnerait n'intéressent pas Argoth.

Petit détail très intéressant : le système de la tâche d'encre, qui cache évidemment le nom du père d'Argoth. Encore une fois plusieurs hypothèses : est-ce car son père est un humain, et que nous ne le saurons pas dans ce livre, mais sûrement dans un autre livre de la Tour du Rouge ? Est-ce car son père n'est pas humain et qu'il est connu de beaucoup de mondes, et donc, qu'ainsi on lui reconnaîtrait aisément une lignée monstrueuse ? Est-ce simplement pour le suspense du lecteur ? En effet, ce dernier rencontrera peut-être le père dans d'autres histoires, encore une fois, et ne fera les liens qu'à partir de ce moment ?

Par la suite, Nymérius fait son entrée. Il tient en lui quelque chose de (Tenessee) Gandalf. La pipe, le magicien, le style grand sage... Un personnage peu intéressant, donc (et oui, je conclus par quelque chose de méchant en avançant des qualités, quelle fourberie !). Toutefois, il apprend encore deux choses : Argoth est espionné, et enfin, on s'intéresse à Argoth. Ce dernier, bien entendu, ne s'intéresse pas à la gloire et poursuit presque aveuglément son objectif premier : la Faërite.

Pour départager qui aura son avantage, une partie d'échecs subtilement renommée "Aychek" :niak: . La manière de se dérouler, tout du long comparée à une bataille est un bon retour aux sources du jeu : ce dernier éxistait en effet pour préparer des tactiques militaires, et donc des stratégies pour tuer le plus de monde possible, ou, à défaut, pour remporter des victoires sur le champ de combats. Un combat fort intéressant, donc, au moins pour le soulèvement de l'intérêt originel qu'il comporte.


Evidemment, Argoth n'est pas qu'un brave combattant il est aussi fin stratège. Que de qualités ! Son statut d'hybride compense, fort heureusement et laisse présager bien des défauts quand même, sinon, ce personnage perdrait sa saveur.
Ainsi donc le fait-on partir à l'Est, où l'on vénère les Anciennes Puissances. Est-ce un message stipulant que le communisme c'est mal ? *private joke avec moi-même*.

Bien, en tout cas, tu nous laisses sur un moment où l'action n'est pas au plus fort de son moral, par conséquent, je pense que c'est une bonne chose de repartir sur notre cher petit Samyël qui devient grand. De plus, tu t'es arrêté dans des circonstances quasiment identiques : un voyage à faire vers quelque part pour Samyël et pour Argoth. Jonglons !
Et quand t'auras fini la prochaine partie de Samyël tu nous gratifieras peut-être d'un nouveau personnage ? :niak:
Bref, j'attends toujours impatiemment la suite de ton monde !

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