Concernant le prog, pour être tout à fait honnête, je ne m'intéresse quasiment plus aux sorties récentes; je suis plus enclin à (re)découvrir les origines du mouvement avec les premières vagues de groupes et à me masturber sur Pink Floyd (Entre autres) de façon régulière. En fait, l'image que j'ai du rock progressif contemporain, c'est un peu ça :
"Nous sommes des musiciens assez peu charismatiques et nous nous contentons de satisfaire notre lubie : Faire comme si nous étions dans les années 70. PS : On s'y croit grave"Avec tout ce que ça contient de cheap/kitsch, dans l'imagerie comme dans le son (Je veux dire, y'a que le Moog qui passe encore bien, les productions d'époque avaient un grain qui rendaient tous ces sons expérimentaux plus ou moins agréables et charmants. Actuellement, c'est plus possible)
Le progressif ça m'a un peu passé depuis 2013 et les sorties d'un mauvais
Ayreon que j'attendais vraiment beaucoup beaucoup, d'un quelconque
Transatlantic, d'un énième
Neal Morse (Sorte de chevalier du genre qui recycle comme c'est pas permis jusqu'à l'écoeurement viscéral) et surtout de l'innommable
Dream Theater. Ce dernier est déplorable autant pour sa musique, sorte de "Dream Theater pour les nuls" mais avec un côté presque parodique et mauvais, que pour l'accueil critique et commercial reçu. A savoir, l'accueil reçu, c'était très chaleureux de la part des "nouveaux" fans, très nombreux à complimenter l'album sur les réseaux sociaux (Avec des
"Le meilleur album de Dream Theater, de l'année ou même du monde entier !", certains poussaient même le vice en expliquant que c'était une bonne chose que Portnoy se soit tiré) et plutôt clément de la part des sites qui n'hésitaient pas, pour certains, à foutre l'album dans leur top annuel.
Ce qui est inquiétant avec cet album, c'est qu'il montre clairement du doigt là où on en est du rock/métal progressif, à savoir, cette espèce de débauche technique indigeste faisant plaisir aux, désolé, plus impressionnables. Le public, en tous cas pour Dream Theater, aka l'arbre qui cache la forêt, semble plutôt heureux de ce qu'il entend et, sans rentrer dans le détail, je trouve ça assez flippant. Comme le disait Jay, beaucoup de groupes sont fiers de trouver du "progressif" là où il y en a pas; dans leur musique, sous prétexte qu'on sort plus où moins des sentiers battus : Arborer cette étiquette, c'est devenu un argument marketing et un sorte de label de qualité dans le monde du métal, et c'est inquiétant.
Dans ce qu'il s'est fait récemment, peu de groupes du milieu me donnent encore envie; la bande à Steven Wilson ou alors Beardfish.
'Fin bref. L'autre jour je me suis regardé
Soleil Vert et du coup j'ai pas pu m'empêcher :
Puis il y'a ce groupe,
Guster, qui me fait bien plaisir en ce début d'année. Bonne surprise.