Comparer les transgenres à la croyance divine, c'est maladroit. Ce n'est pas qu'une question de ressenti pour la personne concernée et l'autre puisque, contrairement à Dieu, la personne transgenre est une réalité et se constate de manière certaine. Le problème n'est pas le ressenti d'autrui sur son alter ego, mais la volonté d'accepter une réalité qui dérange sa vision de la normalité ou plus globalement, une vision de la normalité.
Ce n'est maladroit que pour une personne qui ne ressent pas la foi (j'ai l'impression de parler de la force
). Comme je l'ai dis, j'en ai parlé à plusieurs reprises avec des connaissances concernées, et le mot "ressenti" est celui qui est le plus utilisé, de loin. Je vais pas partir dans un débat sur les sources scientifiques et les cas trans/détrans, parce que pour avoir lu des débats de sociologues pro/anti trans-identités (et certains, hommes ou femmes, peuvent être vraiment hargneux, des deux cotés, genre une femme (scrictement anti-théiste) qui refuse de dire "elle" quand elle parle de la présidente de l'association des femmes du Québec, mais c'est aussi parce que la présidente n'est pas vraiment une charmante personne), la science dit ce qu'on veut lui faire dire selon l'étude que l'on prend en référence.
Si tu veux, je peux dire que je ne ressens pas Dieu : je Sais qu'il existe (et dans le fond, c'est vrai, je le sais). Mais est-ce que ça devient vrai pour toi, pour autant ?
Par contre, toujours pour le milieu du quidditch, on peut dire que les abus peuvent être facile : J'ai déjà vu de vrais transgenres ou agenres être dégoûtés quand ils observent les joueurs et joueuses changeant de genre selon les besoins du match (les anglais, pourtant très tolérants sur le papier, sont devenus des spécialistes sur ce sujet). C'est un sujet qui ne peut pas être arrêté scientifiquement, puisque ce n'est pas la biologie d'une personne qui va compter, mais ce qu'elle va affirmer être. Voilà aussi, pour moi, pourquoi le débat, sorti de la tolérance et de l'acceptation de l'autre, ne sera jamais fini. Je reste sur le sport, mais on voit de plus en plus de voix s'élever aux states parce que des femmes cisgenres n'en peuvent plus de se fait défoncer lors des épreuves par les femmes transgenres, et veulent que les catégories soient séparées (ce débat existe aussi dans le quidditch) : Si on reste sur l'acceptation et la tolérance, qu'importe la solution proposée (continuer à inclure les femmes transgenres ou créer des épreuves spéciales pour elles), elle fera toujours des frustrés.