[Débat] Le marché du travail et le chômage

[D_Y]

J'ai lu tout ton propos à la lumière de :

Les gens ça les fait chier d'aller bosser, de plus en plus. Ils aiment de moins en moins leur travail car les mentalités ont une tendance à l'évolution négative... Beaucoup trop de gens vont bosser pour l'argent et c'est tout. Je trouve ça très dommage. Ce n'est clairement pas la bonne mentalité pour relancer l'économie.

...qui donne un peu une image "gaulois réfractaires" aux gens qui se plaindraient sans raison au lieu de contribuer fièrement et avec le sourire à la sacro-sainte économie. Peut être que j'ai surinterprété, mea culpa, mais comme c'est un discours qu'on entend souvent...

Concernant ton passage sur l'herbe qui est plus verte ailleurs, malheureusement il y a aussi des gens qui n'ont pas de tels choix, c'est comme ça. Je ne sais pas quel est ton niveau d'étude et la latitude que tu as dans tes choix de carrière, mais pour beaucoup c'est plus complexe que cela, et c'est encore pire quand tu n'acquiers qu'une seule compétence, que tu fondes une famille et que tu es pour ainsi dire obligé de faire un calcul trop coûteux en énergie pour ne serait-ce qu'envisager de te reconvertir.

[LINKEN]

Je suis apolitique, donc non. Je suis donc ni Gaulliste ni anti-Gaulliste. Je suis plutôt du genre à rejeter les partis qu'à les soutenir de manière générale.
Par contre, mes propos que tu citais ne sont pas véritablement un avis, mais bien (comme tu le dis d'ailleurs) le report de l'expression d'une majorité populaire. 

Quand à mon niveau d'études ou la latitude que je peux apporter à un choix de carrière personnel, ils ne défoncent pas les plafonds.
J'ai juste pris la décision radicale de ne plus être malheureux au travail après une quinzaine d'années de galère. Et j'en assumerai les conséquences moi-même Par contre, tu as raison d'indiquer que le statut social joue beaucoup dans la décision, mon célibat m'a permis de comprendre que la liberté c'est ma priorité (même si j'ai signé un CDI, je n'hésiterai pas à le casser si on m'y pousse) mais j'ai conscience que c'est plus difficile d'agir de la sorte avec des responsabilités familiales... C'est pour ça que j'ai préféré ne pas en avoir, sans regrets.