@Maedhros J'ai beaucoup de mal à comprendre où tu veux en venir. Comment ça on a perdu en crédibilité sur 40 ans ? Aujourd'hui justement le changement climatique est devenu une réalité concrète pour la majorité des gens qui voient bien que ça crame plus qu'avant en été. Il y a plus de gens qui lisent Rachel Carson, qui écoutent Tunberg ou Jancovici, qui essayent de se sensibiliser, etc.
En effet, mais ça fait plus de quarante ans que le mouvement écologique existe et que les changements climatique sont dans le débat public. Cependant, en quarante ans il n'y a pas non plus grand choses qui a changer en terme de politique, on a encore des mesurettes et des politiciens qui peuvent se dire qu'ils se foutent des politiques. Ce n'est que tout récemment que ce discours a changé justement car les changements climatiques nous arrivent dans la face. On a donc perdu quarante ans de non-mesures politiques et il faut attendre que la catastrophe arrive pour finalement réalisé qu'elle existe et qu'il faut faire quelque chose.
Je vois pas sur quoi repose ce constat que le "grand public" se dit "ah il se passe rien en fait, vraiment trop nuls ces scientifiques".
Certes il y en a qui se moquent un peu des écolo bobo mais bon c'est une minorité.
De mon entourage déjà (ce qui n'est certes pas très concluant), mais surtout du fait que le grand public ne demandait pas de mesures aux gouvernements, par les différents moyens qu'il peut s'exprimer. Si je prend le Québec par exemple, on a élu un gouvernement qui se foutait ouvertement du changement climatique, et si je prend même la ville de Québec même, la relativement faible popularité du projet de tramway (36% de la population pour) qui a finalement été abandonné/reporter aux calance grec montre bien que le grand public ne voulait que moyennement entendre parler d'écologie. Ça change évidement, car on a des phénomènes climatique de plus en plus bizarre, mais encore une fois cette opinion commence à changer quand les changements climatiques sont devenu une réalité qui impact la vie quotidienne des gens.
Et honnêtement, je ne pense que ce ne soit qu'une minorité qui se moquent des écolos bobos, la popularité mondial de certains discours politiques d'extrême-droite qui nie les changements climatique montre bien que cette partie de la population (qui se moque de l'écologie et des changements climatique) est loin d'être négligeable.