Parce qu'une Fic Yaoi, c'est fun.
Pour un quatorze Février, il faisait bon. Pas de nuages, un ciel bleu éclatant, un soleil timide qui réchauffait les cœurs au beau milieu de cet hiver doux. Pas de doutes, le printemps montrait déjà le bout de son nez. Les badauds s’entassaient dans les cafés, on sortait déjà les petits gilets, les écharpes légères, adieu les gros manteaux, les cache-nez, les gants et les bottes rembourrées. Bonjour les décolletés, les petits oiseaux gazouillant dans le ciel, ces mêmes oiseaux qui gazouillaient le matin très tôt pile sous ta fenêtre, comme si Dieu avait décidé de te faire chier, bonjour les marmots courant partout et hurlant à la mort en pensant attendrir leur monde. Sales mioches… Bref, toutes ces petites choses qui vous murmuraient à l’oreille que ça allait être une magnifique journée.
Mais le beau temps n’était pas la principale préoccupation de certaines des personnes présentes sur la place de la ville.
Cap : Krys…
La concernée, qui mâchonnait alors une touillette, pensive, détourna la tête et fixa son amie, assise en face d’elle.
Krystal : Hmm ?
Cap : Une question me brûle les lèvres.
Krystal : Oh, laquelle ?
Cap : … Kess kon fout là ?
Car oui, le beau temps, c’était cool deux minutes, mais être réveillée à onze heures (SACRILEGE !) par une certaine rédactrice et traînée dehors de force pour un motif encore inconnu, c’était le meilleur moyen de commencer très mal la journée.
Attablées à une petite table avec chacune un chocolat chaud – et quelques cookies maison à la banane que Krystal avait fait (une nouvelle recette qui poutrait tout) – et ce en-dessous d’une gaufrette qui leur octroyait un petit chauffage confortable, Cap et Krystal observait les alentours en silence. Enfin, Krystal observait les alentours. Pour être honnête, Cap n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle fichait là.
Krystal : J’observe…
Cap : Oui, ça j’avais compris, mais t’observe quoi ? Franchement, j’avais d’autres projets pour la Saint-Valentin…
Krystal : Comme ? Attendre que Resh montre signe de vie ?
Cap : Moi au moins, j’ai quelqu’un !
Son interlocutrice éclata de rire et englouti un cookie avant de prendre une gorgée de sa boisson.
Krystal : Le célibat, c’est le bien, tu fais ce que tu veux quand tu veux, personne ne t’emmerde, tu peux ne pas te laver pendant des jours si tu sors pas, tu pètes quand tu veux, tu peux roter aussi et pas perdre ton temps à faire les ventouses en public. Plus de temps pour jouer et procrastiner, le rêve.
Cap : Et les câlins ?
Krystal : J’ai prévu d’investir dans un Totoro géant.
Cap : Un Totoro, ça te fait pas de câlins.
Krystal : Mais c’est tout doux…
Cap : Ouais, mais y a des avantages à avoi…
Elle s’était soudain tue et redressée, regardant de l’autre côté de la place la bouche grande ouverte.
Cap : Hé mais, c’est pas Dup que je vois là-bas ?
Et en effet, tout bedonnant qu’il était, c’était bien un Duplucky tout joyeux qui se promenait, grand sourire aux lèvres, respirant l’air frais et trottinant vers un magasin tout proche. Un magasin bien connu.
Cap : HAN ! Il va chez Micromania ! Ce traître !
Krystal : Non, il va au Monoprix à côté.
Cap : Ah.
Krystal : S’acheter de quoi remplir son frigo, sûrement.
Cap : Du Fanta aussi.
Elles pouffèrent de concert, les mains scotchées à leur tasse brûlante.
Cap : Hé, mais y a Blue aussi ! Et Shern ! C’est pas Yorick et Weekly que je vois arriver ?
Krystal : Héhé.
Cap : Mais omg, presque tous les mecs de PZ sont en train de se réunir sur la place… Pourquoi ils sont là ?
Krystal : Journée entre mec. C’était censé être secret.
Cap : … mais, si c’était censé être secret, comment t’as su qu’ils seraient ici.
Krystal : J’ai infiltré la messagerie de Vincerp.
Cap : OMG, KRYS ! T’as fait comment ? T’es une tipiak en fait !
Krystal : Je sais pas pirater les messageries hein.
Cap : Mais, euh, comment t’as fait alors ?
Krystal : J’ai été direct chez lui et j’ai maté sa messagerie. Oh, et, si t’as besoin de chloroforme, j’en ai plein si tu veux.
Cap : T’es mon idole.
Une demi-heure durant, cachée, elles les regardèrent arriver et plaisanter entre eux, innocemment. Ils ne savaient pas qu’elles étaient là et Cap, elle, savait que leur présence ici à toutes les deux n’avait rien d’anodine. Au contraire.
Cap : Dis-moi que tu m’as prise pour partenaire pour ce qui va être ta prochaine fic yaoi.
Krystal : Perspicace.
Cap : OWI !
Krystal : Chuuut !
Cap ferma sa bouche et sa baissa, de peur d’être repérée. Elle s’avança, une lueur impatience s’agitant au fond de son regard, et posa enfin la question fatidique.
Cap : Et comment tu vas t’y prendre ?
La rédactrice sourit.
Krystal : Ca a déjà commencé.
Et en effet, chacun des pézédiens avait commencé à s’effondrer, inconscient. Les autres, avaient commencés à paniquer et avaient essayés de s’enfuir, mais c’était déjà trop tard. Un à un, ils tombaient comme des mouches, impuissants, ne sachant pas qu’ils avaient inhalés du chloroforme vaporisé et qu’ils étaient transportés loin d’ici grâce aux milliers de Pikmin que Krystal avait élevé illégalement dans sa cave des mois durant. Les pauvres chous, leur vraie journée allait pouvoir enfin débuter.
Krystal : Let’s Play Yaoi.
…[…]…
Quand Duplucky se réveilla, il savait que quelque chose tournait pas rond. Non seulement parce qu’il avait un mal de crâne pas possible, mais aussi parce qu’il y a deux minutes encore, il était en train de discuter avec d’autres pézédiens dehors. Il se souvenait très bien de l’arrivée de Guiiil, sacré retardataire, qui, dans sa jovialité exacerbante, les avait tous salué avant de se ramasser sur le sol. Ils avaient tous ri, oui. Mais après il était tombé aussi, pour une raison inexpliquée. Mais ça n’était pas le plus bizarre.
Il était dans un lit. Pas un lit d’hôpital, un vrai lit double avec des draps bleu nuit. Une personne charitable l’aurait-elle ramassé (avec de l’aide, bien entendu) et transportée jusque chez elle pour qu’il se repose ? Après réflexion, c’était impossible. Ils étaient en train de vivre une époque peuplée de connards, on l’aurait laissé là où il était, à bouffer un des pavés de la place. Un violeur alors ? Non, les violeurs avaient des goûts de merde, il serait dans des draps moins beaux et moins doux, et il aurait sûrement été attaché et bâillonné comme un malpropre. Mais alors qui ?
Alors qu’il s’était redressé pour tâter un peu du terrain (de la chambre quoi), il sentit quelque chose bouger à côté de lui. Cette même chose qui avait son bras autour de sa taille, et fallait le faire quand même. Il poussa un petit cri pas très viril et repoussa ce bras hors de sa personne avant de reluquer ce qui était couché contre lui. Ouais, contre, parce que la-dite personne (et après une longue observation, oui, c’était bien une personne) le collait comme une véritable sangsue en hypoglycémie cherchant à sucer le sang de quiconque pour survivre dans ce monde de taré. Ouais, ça existe sûrement pas, mais c’est ma fic, je vous emmerde. Bref, Duplucky se décala vivement et essaya de discerner les traits de l’inconnu dans la demi-pénombre.
Duplucky : Qui…
Il s’arrêta de respirer quand il reconnut contre qui il était couché et contre qui il s’était pelotonné tout au long de son réveil forcé. Ce fut un choc. Et comme le hasard fit très bien les choses, la personne le reconnu aussi.
Shern : Dup ?
Il ne leur fallut pas longtemps pour comprendre leur situation.
Duplucky : ELLE RECOMMENCE !
Ca annonçait de longues heures en perspective !
…[…]…
Il fallait qu’il sorte d’ici. Après s’être réveillé aux côtés d’un Tate bavant sur l’oreiller et aimant vraisemblablement imiter une étoile de mer alors qu’il est assoupi, Vincerp avait vite compris qu’il n’y avait pas échappé cette fois-ci. Krystal avait pensé à lui. Et c’était pas très bon signe. Commençant à paniquer – ouais, il avait perdu son calme olympien, ou alors il était juste claustrophobe, à voir – il essaya de chercher une échappatoire pour éviter que ce mort-de-faim Québécois ne fasse une bêtise. Mais voilà, il n’y avait pas de porte ! Juste un lit double, une petite commode et une banquette dans une pièce plus qu’exigüe. Il n’avait pas osé ouvrir les tiroirs de la commode. Il savait qu’il en serait traumatisé.
En conclusion, pas de fenêtre, pas de porte, même pas un putain de conduit d’aération dans lequel il aurait pu glisser un bras et avoir l’impression de faire ce mec dans le film Les Évadés, et quatre caméras à chaque coin du plafond, toutes braquées sur lui.
Il était coincé.
Vincerp : Putain de merde…
Et c’était le cas de le dire.
…[…]…
Ça aurait pu être un réveil meilleur. Parce que être réveillé par des chatouillis dans l’oreille, c’était ultra moyen comme réveil. Constater qu’on était dans une pièce inconnu rajoutait un peu au malaise. Constater aussi qu’on était seul. Et qu’on était face à plus d’une dizaine de tentacules longues, qui tapissaient même le mur, toutes tournées vers nous qui attendaient patiemment notre réveil pour attaquer.
Bluelink n’aurait jamais dû émettre l’idée du rajout de tentacle-porn dans la fiction de Krystal.
…[…]…
Fonzie était mal barré. Ok, il avait fait une fiction yaoi. Ok, ça avait fait plaisir à une certaine rédactrice. Ok, il maîtrisait bien la chose. Ok, il était un mec. Mais de là à ce que Krystal l’utilise. Y avait des limites quand même.
Première IRL à laquelle il allait, il n’aurait jamais pensé que ça tourne comme ça dès le début. Et il était mineur quoi, merde ! Krys avait pas le droit ! Mais les faits étaient là. Il était assis dans un grand lit, tout recroquevillé sur lui-même, encadré par ce qui semblaient être Mike et Féno, encore endormis. Il avait eu des échos de la célèbre fiction yaoi de Krystal, mais de là ce qu’il se retrouve dedans… Et il ne savait pas quel allaient être les comportements de ses deux compagnons. Seront-ils aussi perdus que lui ? Ou allait-il perdre sa virginité aujourd’hui ? Difficile à dire.
Fonzie : A l’aide…
Tu peux toujours appeler à l’aide, mais personne ne t’entendra, mon mignon.
…[…]…
Poulika était assis sur une banquette, en face d’un grand lit et d’une commode dont il essayait d’oublier le contenu. Il pianotait des doigts sur ses jambes, et observait la pièce, dans laquelle il était seul.
Poulika : … Qu’est-ce que je fous là moi ?
Krystal se demandait aussi pourquoi elle avait fait un passage aussi inutile dans cette fiction.
…[…]…
Assises devant pleins écrans à l’intérieur du café transformé en base du yaoi (les propriétaires étaient fans de yaoi et avait accepté de réserver leur café si Krys leur laissait une vidéo des ébats), Cap et Krystal observaient le réveil de leurs camarades mâles dans les appartements que la rédactrice avait spécialement apprêtés. Un saladier de pop-corn chacune, elles regardaient le tout avec extrêmement d’attention et de professionnalisme. Si on pouvait employer ce mot, d’ailleurs. Mais qui dit professionnalisme ne dit pas forcément patience.
Cap : Bon, c’est quand qu’ils baisent ?
Krystal : Patience, patience…
Elles continuèrent à mater les garçons quand un toussotement les fit se retourner.
BSK : Et… qu’est-ce que je fous là moi ?
Plagueis : Ouais, moi aussi.
Krystal : Oh, vous ? Vous êtes en couple, j’ai plus aucun droit de veto sur vous sinon je me fais défoncer, alors je vous ai amené ici. Vous pouvez partir ou rester regarder avec nous, si vous le voulez.
BSK : Jor, et pourquoi on resterait regarder ?
Krystal : Y a du pop-corn.
BSK et Plagueis : Deal.
Cap : Crève, ils touchent pas au mien !
Krystal : Y en a encore plein à côté, donc touchez pas à celui de Cap ou c’est elle qui vous défonce.
BSK et Plagueis : Pigé.
Ils allèrent chacun piocher un saladier de pop à corn et s’installèrent confortablement.
BSK : Faut que je rameute Yuan.
Plagueis : Et moi mes deux princesses.
Krystal : Faites donc, plus on est de fous, plus on rit !
Bizarrement, venant de sa part, cette phrase sonnait assez louche.
…[…]…
Ils n’avaient pas hésité à déchirer le drap en quatre pour masquer les caméras, afin de contrer un tant soit peu Krystal. Elle avait bien essayé de les faire bouger, mais il avait suffi d’un nœud pour que leur méthode marche et qu’ils soient enfin tranquilles. Ne plus avoir la sensation d’être observé, c’était cool. Sauf s’ils avaient su que Krys avait planqué une énième caméra dans ma commode et qu’elle continuait à mater, mais bon.
Vincerp et Tate tentaient désespérément de trouver un moyen de sortir de là, mais étant donné le fait qu’il n’y ait ni porte, ni fenêtre, ils ne savaient pas comme ils allaient faire.
Tate : Tu crois qu’elle nous aurait carrément emmurés dans cette pièce ?
Vincerp : Tu connais la bête, elle serait prête à tout pour voir ne serait-ce que deux mâles copuler.
Tate : Et c’est pas genre une porte de la même couleur que le mur comme dans la première fic ?
Vincerp : Nan, elle a fait un meilleur scénario là. Et j’ai vérifié, pas de clenche. Nulle part.
Tate : Bordel.
Il changea d’appui (il était assis en tailleur sur le lit, et ouais, Krys pouvait le voir grâce à la commode, les commodes, c’est le bien) et se mit à réfléchir intensément pour essayer de trouver une idée. Mais dire que des hommes réfléchissent, c’est de la science-fiction, alors on va juste dire qu’une idée l’a percuté sans faire exprès.
Tate : Et si on mimait des gémissements de plaisir ? Elle croira sûrement qu’on est en train de copuler.
Vincerp : Ou pas. Cette meuf est pas en train de faire de la biologie, je suis sûr qu’elle étudie avec une organisation secrète sur le yaoi, et elle saura reconnaître de faux gémissements.
Tate : T’as raison, et ça m’exciterait en plus.
Vincerp se retourna vivement vers Tate et écarquilla les yeux. Il se plaqua contre un mur, essayant de s’y fondre pour éviter le regard envieux que le Québécois lui lançait. Il se mit à trembler.
Vincerp : Qu-qu-qu-qu’est-ce que tu racontes enfin ! Faut-faut pas dire de telles…
Il ne continua pas sa phrase. Il venait en effet de remarquer quelque chose : ses tremblements faisaient taper sa main contre le mur. Et justement, ce mur là…
Vincerp : … sonne creux !
Tate : Quoi ?
Vincerp : Le mur sonne creux ! Elle nous a pas emmurés, elle a juste dû foutre du plaquo !
Vincerp se retourna se mit à taper pour que la plaque se brise. Elle se courba sur elle-même, mais elle était vachement résistante.
Tate : Oh, ça veut dire qu’on va pas coucher ensemble ?
Le ton implorant de Tate motiva Vincerp au plus haut point. Il mit dix fois moins de temps pour défoncer le mur, qui donna sur une nouvelle pièce. Tate sourit, et se leva.
Tate : Motivant, n’est-ce pas ?
Il continua à sourire, dépassa son camarade qui s’était figé, et pénétra dans la pièce annexe.
Vincerp : Enfoiré de génie…
Il lui emboîta le pas.
…[…]…
C’était tendu. Depuis leur réveil, Duplucky et Shern ne s’étaient pas adressés la parole. Silence gêné, petits regards en coin, pour sûr, c’était pas l’ambiance souhaitée pour que la nature fasse son taf. Pas du tout même.
Shern : Pourquoi tu parles pas ?
Duplucky : J’ai pas envie.
Shern : Pourquoi tu m’évites ?
Duplucky : Je t’évite pas là.
Shern : Non mais avant, pourquoi tu me répondais pas ? Ni au téléphone, ni à mes sms…
Duplucky : …
Shern : … ni à mes mails, ni à mes MP, ni à mes messages instantanés, ni à mes posts, ni à mes appels vidéos, ni même à ta porte, ni à mes lettres, ni à…
Duplucky : C’est bon, c’est bon !
Duplucky soupira et croisa les bras. Pour se calmer, il se mit debout et se mit à faire quelques pas.
Duplucky : Il le fallait.
Shern : Comment ça ?
Duplucky : Oui, je ne voulais pas te donner d’espoir après ce qu’il s’était passé entre nous.
Shern : Quoi ? Comment ça ? Tu ne pas me dire ça !
Duplucky : Non, notre relation était une erreur, Shern.
Shern : Tu ne peux pas me faire ça !
Duplucky : Oh, Shern…*s’affale sur le canapé, une main sur son front, l’autre faisant mine de l’éventer* Je sais que c’est dur, mais tu dois comprendre à quel point c’est important !
Shern : Il est important que tu sois à mes côtés ! Oh, Dup !
Shern s’agenouilla à côté de son ami et lui prit les mains, qu’il pressa au niveau de son cœur.
Shern : Dup, je ne suis rien sans toi ! Depuis notre histoire dans l’appart de Krys, pour l’anniversaire de Hope, je n’ai eu de cesse de penser à toi, des moments que l’on a partagé, ce moment intime, rappelle-toi ! Quand tu as murmuré mon prénom, puis tu l’as hurlé, quand j’ai hurlé le tien, quand JC nous hurlait d’arrêter d’en dessous de la banquette, te souviens-tu ? Bon, même si tu as un petit zb…
Duplucky : HUM !
Shern : … Sache que je t’aimerais encore et toujours, et que rien n’altérera les sentiments que je te porte !
Duplucky : Oh, Shern !
Et les deux amoureux s’embrassèrent passionnément. Et comme ça serait pas une fic yaoi si ça s’arrêtait là, ça serait trop beau pour eux, ils continuèrent sur leur voie. A savoir, se jeter comme des sauvages sur le lit tout en se déshabillant mutuellement, explorant leur cavité buccale du plus profond qu’ils le pouvaient. Ca augmenta d’un cran quand la main de Shern s’aventura à un endroit qui outrerait Geneviève de Fontenay, et qu’il commença à caresser, cambrant ainsi Dup qui laissa échapper un premier gémissement. Ils finirent tout nu dans les draps en train de faire ce dont ils étaient destinés dans cette fiction.
…[…]…
Plus loin, dans un café.
Krystal : MAIS BORDEL, DUP, SHERN, SORTEZ DES DRAPS QU’ON VOIT UN PEU LES ENGINS !
Cap : OUAIS D’ABORD !
BSK : … Pourquoi on est resté déjà ?
Plagueis : Le pop-corn.
BSK : Ah oui. Sinon, vous, ça va ?
Hope : MAIS SHERN, TU VOIS PAS QUE DUP VEUT QUE T’AILLE PLUS VITE ?
Chatmallow : OUAIS, ACCELERE, LIMACE !
Yuan : ET VOUS AVEZ PAS INTERET A FINIR CA RAPIDEMENT HEIN !
BSK : … omg, qu’est-ce qu’on a fait ?
…[…]…
Il se réveilla tranquillement, s’étirant comme un petit chat. Il avait fait une bonne nuit ! Et en plus, il allait se lever tôt ! Ça allait une bonne journée. Il roula dans le lit et se redressa, à demi ensommeillé. Sauf que, ouais, y avait un truc louche. Depuis quand il avait une commode dans sa chambre ? Depuis quand il avait des draps propres ? Et depuis quand sa chambre était rangée et sentait bon ? Sentant le coup fourré, il se redressa et se retourna, pour tomber nez à nez avec la photo grandeur nature d’un Fénomal en mode furry, dénudé.
Resh s’évanouit.
…[…]…
Cap : KRYS !
Krystal : Quoi ?
Cap : J’AVAIS DIT PAS TOUCHE AU RESH !
Krystal : Rooh, ça va, regarde, il est tout seul. T’inquiète, personne ira la lui péter, sa rondelle.
Cap : KRYYYS !
…[…]…
C’était officiel. Il allait passer à la casserole. Être coincé avec un fan de furry et un mec qui clamait sans arrêt ne pas être gay alors qu’en fait, c’était le cas, ça aidait pas. Fonzie était recroquevillé dans un coin de la pièce, le T-shirt en lambeaux et sans pantalon, qui avait été furieusement arraché une fois que les deux hommes avaient compris qu’ils allaient aujourd’hui tirer leur coup. Tous les deux étaient d’ailleurs sur le lit, en train de se chauffer, déjà nus et, comme dirait certaines personnes, avec leur petit bonhomme qui disent bonjour. Ils s’embrassaient depuis déjà quelques minutes, délaissant le plus jeune qui n’en n’était que plus heureux, et bavaient littéralement sur les draps. En faisant cela ils se frottaient l’un contre l’autre de manière assez suggestive. En même temps, ils pouvaient pas faire plus suggestif. En bref, c’était très chaud.
Fonzie priait. Pas qu’il soit très pieu, mais il n’avait pas envie de finir au pieu. Wesh, tavu mon jeu de mot qui tue ? Bref, il n’avait pas envie de finir en dessous de ces deux animaux. Ou entre. Déjà une pénétration, ce serait très douloureux, mais une double, il allait mourir. Sûr de toute manière qu’il allait pas aller au-dessus.
Un frisson le parcourut. Il leva les yeux et croisa deux regards affamés posés sur lui. Sérieux, c’était vraiment pas bon. Surtout quand ils se levèrent et qu’ils se mirent à avancer vers lui en faisant l’hélicoptère.
Fonzie : JE VEUX PAS !
Mais c’était trop tard. Il fut soulevé et jeté sur le lit sans ménagement. C’est seulement quand on lui retira son caleçon pour le caresser, alors que des mains baladeuses sillonnaient son torse et qu’on l’embrassait qu’il entendit cette petite voix au fond de lui qui lui murmurait « Profiiites… ». Bizarrement, elle avait la même voix que Krystal. Mais qu’importe, et s’il suivait ce conseil ? Il se laissa aller dans les bras de ses deux ravisseurs et ferma les yeux.
Ah, il allait commencer en-dessous.
…[…]…
Vincerp et Tate toussotèrent et essayèrent de chasser la poussière qui leur barrait la vue. Ils étaient de nouveau dans une chambre, identique dans laquelle ils étaient juste avant. Ils y découvrirent un Resh évanoui aux côtés d’un poster géant de Féno.
Tate : Tu crois qu’il s’est fait plaisir dessus ?
Vincerp : J’pense qu’il a eu la bonne idée de se suicider avant de découvrir ce qu’il allait subir.
Tate : On le laisse là.
Vincerp : Ouais.
Ils cherchèrent un autre mur creux et le défoncèrent comme le premier. L’idée était de tomber sur un couloir afin qu’il puisse quitter l’endroit le plus vite possible. Et qui c’est, peut-être tomber sur la yaoïste sans doute cachée dans l‘immeuble, comme la première fois. Pour lui casser sa gueule à cette peste. Bref, ils rentrèrent dans une nouvelle pièce, dans un nouveau nuage de poussière et des hurlements suspects.
Duplucky hurlait encore de plaisir quand débarquèrent les deux intrus. Shern, lui grognait, mais il était dans le même état que son amant. Ils tinrent à finir leur affaire avant de se tourner vers Vincerp et Tate, qui les regardait, bouche-bée.
Tate : Chaud, Krys a pas d’imagination dans les couples.
Vincerp : Omg, heureusement qu’il y a les draps…
Krystal *voix off* : OUAIS NAN CA FAIT CHIER CA !
Vincerp : JE LE SAVAIS, C’EST TON ŒUVRE !
Krystal *voix off* : Quoi, t’avais un doute ? Tu sais très bien que je suis la seule tordue qui est capable de faire ça, en plus de Féno et Fonzie.
Tate : Où on est ?
Krystal *voix off* : Je sais pas.
Vincerp : Ignorons-là, sortons d’ici.
Shern : Ouais, on aimerait bien continuer.
Duplucky : Cassez-vous.
Tate : Tout de suite.
Après un énième mur défoncé, ils continuèrent leur chemin.
…[…]…
Krystal : C’est gentil d’avoir répondu à mon invitation, les filles.
Kaiwatt, Bilby, Alyana, Jielash, Krysta, Alice Lee : Pas de quoi.
Krystal : Servez-vous allègrement en pop-corn.
Cap : Pas le mien !
Krystal : Pas le sien.
Alors que la horde de filles continuaient de mater les écrans, un bruit suspect se fit entendre, comme une explosion au loin.
Hope : C’était quoi ça ?
Et avant qu’elles n’eussent fait quoique ce soit, la porte d’entrée du café vola en éclats, laissant apparaître une jeune femme à la ceinture blindée de yaoi – dont Junjou Romantica ou ViewFinder – aux traits noirs sur le visage, indiquant qu’elle partait en guerre, portant des habits de camouflage où de nombreuses branches avaient été accrochées. Il ne pouvait s’agir que d’une seule personne.
Furiouze : QUI A PRONONCE LE MOT YAOI ?
Krystal : C’EST MOI !
Furiouze : JE ME JOINS A VOUS !
Horde de fangirls : YOUPIIIIII !
BSK : … Sérieux, le pop-corn valait vraiment de subir tout ça ?
Plagueis : Tu voulais être dans une des pièces avec Féno ou Dup ?
BSK : Le pop-corn est bon hein ?
…[…]…
C’était Blue. Si si, c’était lui. Mais le pauvre était tellement rouge qu’on aurait dit une écrevisse géante. On ne voyait que le haut de son torse, le reste de son corps englouti dans un amas de tentacules mouvantes qui devaient sûrement lui faire des choses pas très catholiques. C’était le but d’ailleurs. Il transpirait, il avait le souffle erratique, la bouche grande ouverte, les yeux mi-clos, bref, c’était pas quelqu’un qui avait l’air d’être torturé.
Tate : … Blue ?
Ce dernier, pour toute réponse, poussa un petit cri. Ouais, non, c’était sûr, il était pas torturé.
Tate : … Ca va ?
Blue : Je jouuiiiiiiis !
Tate : Ca a l’air d’aller ouais.
Il avait des suçons un peu partout sur le cou et la clavicule. Les tentacules font des suçons, c’était bon à savoir. Il avait les tétons rouges, preuve qu’ils avait été malmenés, et les lèvres gercées, bref, y avait pas que le bas qui avait profité. Ils ne voyaient pas le reste du corps, et franchement, ils n’avaient pas vraiment envie de voir ça.
Vincerp : C’est bien des tentacules ?
Blue : Ouais.
Vincerp : Ces tentacules te font… des choses ?
Blue : Ouais.
Vincerp : Y en a combien qui, euh, enfin, de rentrés, enfin…
Blue : Trois.
Tate : OMG BLUE !
Blue : J’ai la rondelle extensible.
Vincerp : Cette fic devient trop explicite pour moi.
Krystal *voie off* : Ouais, j’vais p’t’être éviter d’utiliser le mot « rondelle ».
Tate : Et pas que celui-là si tu veux mon avis…
Ils restèrent là, à regarder le mur de tentacules qui leur barrait la route, et qui les empêchaient d’atteindre le prochain mur. Ils décidèrent alors de retourner sur leurs pas avant d’être attrapés par les tentacules.
Blue : Ooooh, ils reprennent les sextoooys !
Vincerp : QUOI ? Elles savent utiliser les sextoys ?!
Tate : Dans quel but ?
Blue : Les vibrations, ouuiiiiiiiii !
Vincerp et Tate s’enfuirent.
…[…]…
Sinon, dans le café :
Krystal : *projection de sang*
Cap : * projection de sang*
Hope : *projection de sang*
Furiouze : *projection de sang*
Toutes les autres, parce que flemme d’écrire tous les pseudos : *projection de sang*
Plagueis : Si j’avais su, j’aurais emmené un parapluie.
Et c’est sur cette touche d’humour que le visionnage continua.
…[…]…
Ils avaient laissé Blue là où il était, parce que il l’avait l’air de s’y plaire, étant donné qu’il hurlait de plus en plus fort, et ils étaient retournés dans la première chambre, en passant rapidement dans celle de Dup et Shern, toujours en plein action et empêtrés dans leurs draps, les coquinous, et ils étaient repassés devant Resh, toujours inconscient. Ils avaient défoncés un autre mur dans la chambre où ils s’étaient réveillés. La pièce était vide, alors il avait encore détruit un mur. S’ils avaient su…
Car ce qui se déroulait sous leurs yeux était une véritable orgie. On pouvait y voir Murihoro entre les jambes de GKN qui était occupé à lui lécher le torse amoureusement, à ses côtés, Floax qui étreignait Guiiil tout en pompant Lypphie qui embrassait Rictus qui était malmené par Nile. Et Royug était tout seul, en train de se faire plaisir en regardant tout ce beau monde nu en train de copuler. Et ouais, c’était la pièce où Krystal avait foutus tout ceux qu’elle avait oublié. Bref.
Ce qui attirèrent leur attention, ce ne fut pas la destruction du mur, mais le cri de pucelle que poussa Tate à cette vue. Bien entendu, ça n’échappa à Royug qui bondit et qui se jeta sur lui comme un vrai enragé. Tate n’eut aucune chance. Vincerp un peu plus. Il n’eut que son T-Shirt déchiré dans l’assaut, mais le futur biologiste préféra le Québécois à lui.
Aussi vite qu’il le put, Vincerp abandonna son camarade à son sort – hé, chacun pour soi, hein ! – et alla vite défoncer le prochain mur alors que les cris de douleur de Tate résonnaient dans l’habitacle, en plus des autres gémissements. La pénétration avait dû être douloureuse.
Dans la nouvelle pièce, Vincerp voulut se mettre à l’abri très vite. Il éjecta Poulika de la banquette et, avec une force inouïe, la souleva et bloqua l’entrée. L’adrénaline, ça fait des choses merveilleuses. Il souffla un bon coup, et essaya de calmer son cœur, qui tambourinait dans sa poitrine. Aucun remord pour Tate.
Poulika : Qu’est-ce qui se passe ?
Vincerp : … Hum, toi, t’as pas l’habitude d’être dans une fic yaoi hein.
Poulika : Je suis dans une fic yaoi ?
Vincerp : Bref, sortons d’ici.
Il demanda à Poulika de défoncer le prochain mur. Parce qu’à force, il avait vachement mal aux mains. La pièce d’après était pas mieux.
…[…]…
Il avait fini par aller au milieu, entre Mike et Féno. Un pénétration, il avait fini par aimer grave, mais là alors deux, il dégustait et il voulait pas que s’arrête. Et ouais Fonzie, tu m’as offert une fic yaoi, mais c’est pas pour ça que je te laisse tranquille. Y en a qui disent que c’est méchant, bah ouais ! Enfin bref, c’était toujours aussi chaud. Et pas de draps cette fois, les filles mataient sans retenue !
C’est dans cette ambiance que Vincerp et Poulika atterrirent. Poulika n’ayant jamais eu l’occasion d’observer du yaoi de près, il bugua près d’une minute entière avant d’être secoué par son compagnon.
Vincerp : Te laisse pas hypnotiser !
Poulika : D’ac-accord.
Ils laissèrent le trio derrière eux – Fonzie, en plus d’avoir la coupe, avait la même voix que Justin Bieber pendant l’orgasme – et ils pénétrèrent dans la prochaine chambre. Vincerp commençait sérieusement à se demander s’il allait sortir d’ici un jour.
??? : Nous avons de la visite très cher.
Il s’agissait en réalité du Prince du Crépuscule, assis dans un fauteuil en velours violet sombre, jambes croisées avec, posée sur l’une de ses cuisses, la tête de GMS, assis par terre et caressant amoureusement, et aussi très sensuellement, le mollet de son aimé.
Ah, et, ils étaient nus. Bien entendu.
Vincerp : J’en ai marre de voir des bites, sérieux…
Prince du Crépuscule : Tu devrais essayer.
Vincerp : Non merci.
Krystal *voie off* : Promis, dans la prochaine, il déguste.
Vincerp : Oh shit.
Cela le motiva à pulvériser le prochain mur. Mais comme d’habitude, il n’était pas au bout de ses surprises. Il y avait deux autres personnes dans la prochaine. Même si le couple n’était pas vraiment une surprise, ça choquait toujours autant.
Weekly : Sérieux, y a pas moyen d’être tranquille ici.
Yorick : Chut, ignore-les.
Poulika : Mais euh, Week’ est pas passé rédacteur dernièrement ?
Krystal *voix off* : Ouais, pourquoi ?
Poulika : Bah, si je suis votre raisonnement tordu dans la PZ Team, il est plus sensé être le papa.
Vincerp : Ouais, Yorick est plus qu’une maman célibataire maintenant.
Krystal *voix off* : Oh wait, ça veut dire que Week’ est plus le père, mais un rejeton, ça veut dire que… OMG, J’AI REUSSI A FOUTRE DE L’INCESTE DANS CETTE FIC !
Vincerp : Bordel, ça devient malsain.
Yorick : On fait juste nos adieux là.
Vincerp : Je vois.
Il alla tâter un autre mur et je mis à taper dessus, à l’aide de Poulika. Mais ce dernier était vachement résistant. Alors soit Krystal avait fait sa pute, soit ils avaient plus de force. Ouais, la première solution devait sûrement être la meilleure.
Vincerp : Mais tombe ! On veut sortir d’ici !
Yorick : Ouais, parce que papa et maman baisent… ouille ! Oui pardon, je veux dire : papa et maman sont juste coincés au lit, il nous faut juste un peu de temps…seuls…
Poulika : Ca me rappelle une blague que j’ai lu dans une BD française, Titeuf...
Weekly : Ouais, faut croire que Krys fait du plagiat.
Krystal *voix off* : Chut.
Le mur céda. Enfin. Et ils tombèrent sur une orgie Encore. Cette meuf avait pas d’imagination.
En bref, Fry, Izzy, Coolben, Sani_Messiah et MA se faisaient des choses tous ensembles, et ils appréciaient. Dans un coin, Zemo, yeux révulsés et écume à la bouche, vraisemblablement dans un état catatonique et apparemment safe.
Vincerp : Pourquoi Zemo a rien, lui ?
Krystal *voix off* : Parce que Zemo est en couple. Mais aussi qu’il a été un peu choqué du spectacle à son réveil.
Vincerp : Muri était en couple aussi hein.
Krystal *voix off* : Que dis-tu ?
Vincerp : Rien…
Ça devenait assez répétitif, mais ils défoncèrent un autre mur. Encore une pièce, sans surprise, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose de différent.
Vincerp : OH MON DIEU, UNE PORTE !
Avec Poulika, il s’y précipita et l’ouvrit en grand, pour voir qu’elle donnait sur un couloir sombre. Avec une autre porte au bout. Qu’il alla ouvrir par la suite. Que le couloir fut piégé ou non, osef, il fallait qu’il sorte. Mais Krystal n’était pas si perfide au point de piéger le chemin de sortie. Si elle l’avait fait, elle aurait rajouté mille mots à cette fic et elle aurait été v’là longue, déjà que c’est un pavé pas possible qu’elle avait pas du tout prévu d’écrire. Enfin bref, ils atterrirent à l’air libre, à leur plus grand soulagement. Mais, y avait comme un problème.
Vincerp : Wtf, on est dans une forêt ?
Bonne chance pour rentrer !
…[…]…
C’était fini. Malgré les gens restant qui continuaient leurs petites affaires, le plus gros était passé et cette journée se terminait.
Après avoir nettoyé tout le sang qu’elles avaient perdus, elles auraient pu limite aller sauver des vies à l’EFS, les filles – et les deux gars – s’étaient installés autour d’une grande table et elles se sustentaient toutes en cookies, brownies, sushis (Krystal : Wtf Yuan, tu sors ça d’où ?) et autres, avec un chocolat chaud, café, thé, tisane, saké (Krystal : Sérieux, Yuan, tu l’avais planqué où cette bouteille ?), et elles discutaient ensemble.
Cap : Sérieux, j’ai cru que Shern et Dup sortiraient jamais des draps.
Hope : Et le Tate ! Comment il est passé à la casserole.
Chatmallow : Le meilleur, c’était Fonzie.
Krystal : Ce gamin a du potentiel.
Elles rirent toutes ensemble avant de décider qu’il était temps de rentrer chez elle regarder des animes ou devenir des légumes sur Pokémon ou Animal Crossing. Elles se séparèrent
Cap : C’est quand la prochaine ? C’est quand la prochaine ? C’est quand la prochaine ? C’est quand la prochaine ?
Krystal : Après mes exams… de Noël… en Master.
Cap : … Mais t’es pas en L1 ?
Krystal : Hin hin.
Cap : Mais c’est trop looooong !
Krystal se mit à rire et tapota l’épaule de son amie en l’abandonnant à son sort, préférant rentrer chez elle regarder des Disney et bosser en même temps. Et ouais, la rédactrice chantait « Comme un Homme » alors qu’elle étudiait sa virologie. C’est une femme en même temps, elle pouvait faire plusieurs choses à la fois.
Et alors qu’elle s‘éloignait, un cri lointain se fit entendre.
Vincerp : JE VEUX RENTRER CHEZ MOUAAAAHAHAHAHAHAHA ! *pleure*
The End