Les derniers jours de 2018 se profilent, et tandis que les gamers normaux (ou plus) jouent à Super Smash Bros Ultimate en attendant Super Smash Bros Super-Ultimate en 2023 avant Super Smash Bros More-than-Ultimate en 2028, un certain joueur de flûte traversière continue sa quête sans valeur de super-posts sur des jeux qui méritent toute votre attention. Aujourd'hui, il s'agit de
Labyrinth of Refrain : Coven of Dusk. Tant pis pour ceux qui espéraient lire des lignes de qualité sur un jeu de qualité, vous n'aurez que les élucubrations du rocking-chair que je suis et resterai.
Labyrinth of Refrain, développé et édité par Nippon Ichi Software ou NIS, les pontes du jeu de niche chiant et bidon par excellence, publié sur Switch et PS4 ; le Japon a eu une version Vita, mais l'Occident peut récurer son rectum. On retrouve aux manettes quelques-uns des designers emblématiques du studio. Le chara-design est donc signé Takehito "je n'ai pas 45Tb de petits enfants sur mon DD" Harada, et une bande-son signée Tenpei Sato ; un triste sire dont la réputation ne vaut guère que celle de Motoi Sakuraba.
Il s'agit d'un dungeon-crawler japonais à la première personne en case-à-case et au tour par tour. Beaucoup de mots pour ne pas dire bêtement que c'est un jeu de merde pour le commun des mortels, celui qui aime les jeux avec des graphismes décents, les gameplays dynamiques, les level-designs inventifs et les histoires de qualité ; un sous-genre qui ne trouve grâce qu'auprès d'un public restreint, dans un rapport digne du syndrome de Stockholm.
L'histoire est celle de la Sorcière du Soleil Couchant, la cruelle et cupide Dryona, et la petite Luca, son assistante-domestique naïve et enjouée. Dans la ville de Refrain se trouve un puits donnant sur un labyrinthe qui n'a jamais été exploré en raison des miasmes toxiques qui l'envahissent. Avec l'aide d'un livre magique,
le duo va pourtant envoyer des soldats non-humains pour explorer les lieux et, si possible, en accaparer les secrets.
Comme tout jeu japonais qui se respecte (autant que faire se peut) les dialogues sont plutôt longs et nombreux pour raconter les trois lignes que je viens d'écrire. Comme tout jeu moderne qui se respecte, la moindre mécanique de gameplay (comment se déplacer, comment utiliser le magasin) ne peut pas se passer d'un long tutoriel et le challenge n'est pas bien haut. Là où ça coince, c'est que le contenu sexuel le destine clairement aux 15+ ; il suffit de voir le
chara design pour s'en douter. Se faire tout expliquer par un jeu qui nous prend pour des enfants qui n'ont jamais touché une manette est donc un peu gênant.
Voili voilou, bravo aux quelques pékins qui n'ont pas mieux à faire de leur temps que de lire les super-posts qui n'intéressent personne du rocking-chair de service, vous pouvez retourner à des activités plus utiles à votre vie comme trier vos chaussettes.
edit : tu vois Yorick, non seulement tu faiblis dans ta recherche de qualificatifs, mais même dans ton Ctrl+F, tu faiblis aussi. Ton grand âge se fait sentir.