Auteur Sujet: Aujourd'hui j'ai vu...  (Lu 454711 fois)

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #930 le: samedi 19 avril 2014, 12:55:47 »
Il y a deux semaines je suis allée voir 47 Ronin. C'est un très beau navet je dois dire. En même temps vu le flop qu'il a fait aux Etats-Unis, on peut pas dire que j'étais pas prévenue^^
C'est bizarre parce que j'arrive pas vraiment à savoir ce qui cloche. J'ai été mal à l'aise tout du long mais en même temps j'ai pas vu le temps passer. D'un côté, l'histoire est intéressante et l'esthétique est vraiment soignée (Rick Genest^^) mais de l'autre il y a un montage foireux, des dialogues insipides et le charisme d’huître de Keanu Reeves.

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Aujourd'hui j'ai vu...
« Réponse #931 le: samedi 19 avril 2014, 13:09:46 »
Je plussoie Coolben... J'ai personnellement bien aimé Hunger Games, qui, sans être la meilleure oeuvre de sci-fi que j'ai lu, se défend vachement bien en bouquin, et surprend beaucoup.
Si le premier tome peut ressembler à un BR à l'américaine, les nuances restent tout de même assez importantes puisqu'il ne s'agit pas d'une bataille entre camarades de classes, mais entre candidats tirés au sort contre leur gré, ce qui change beaucoup de choses. D'autre part, les armes, les spécificités de l'arène et la mentalité derrière les jeux sont très différents de BR. D'autre part, le personnage de Katniss est vachement plus intéressant sur papier, puisque le suivi de ses pensées est... Fascinant. Vraiment, c'est une héroïne qui m'a pas mal plu.
 Et si le premier film a de grosses et indéniables faiblesses, en commençant par une caméra tenue par un vieillard tremblotant et une mauvaise exploitation de l'image, le second est franchement pas mal. Il a encore quelques soucis, notamment quand il s'efforce d'ajouter du romantisme là où il n'y en a PAS (Katniss est la fille la plus anti-romantique qui soit) de façon complètement absurde, mais il s'en sort pas trop mal. Si l'adaptation n'est pas un chef d'oeuvre, ça reste sympa à regarder, et y a certains des acteurs que j'apprécie beaucoup.
Après, Hunger Games est une de ses sagas de sci-fi jeunesse, à la fois adaptée à un public d'adolescents et réflexives, qui suit la mode de l'Uglies de Scott Westerfield (que j'avais adoré), et qui, honnêtement, s'en sort bien. L'univers est vachement cohérent et bien présenté, les personnages peuvent être vraiment cool, pas d'OOC et un traitement cohérent, du drama bien dosé... L'évolution de la trame est marquée par des plot twist plutôt sympa, le manichéisme se fait de plus en plus démolir et les thématiques abordées m'ont pas mal plu. Et puis, c'est un ouvrage qui n'hésite pas à heurter l'empathie du lecteur pour dire ce qu'il a à dire. Donc je pousse les déçus des films à tenter les livres, ils pourraient être agréablement surpris.

Sinon, dans le même genre, j'ai vu Divergente. J'avoue que l'affiche, très laide, et la catégorisation du film en science-fiction/romance m'a fait grimacer, mais heu, honnêtement... Honnêtement, c'est pas mal. L'oeuvre est également adapté d'un bouquin que je n'ai pas lu et donc que je n'évoquerais pas, même si les extraits qu'on m'en a proposé me tentent bien.

Ca se passe dans un Chicago fututiste, post-apocalyptique et dystopique, où les survivants coexistent à travers cinq factions aux moeurs et aux mentalités très orientés, qui permet de leur attribuer une place dans la société. Les Fraternels, soudés et pacifistes, travaillent la terre, les Sincères qui croient en la transparence absolue travaillent dans le droit et le journalisme, les Audacieux qui prônent la force et la bravoure forment la police, les Erudits sont des ingénieurs et des scientifiques, et les Altruistes, qui condamnent l'ego et vantent le collectivisme, travaillent pour le gouvernement.
Les règles et les moeurs au sein de chacune des factions peuvent être très durs, amènent les éléments inadaptés à en être évincés et à devenir des miséreux sans-faction, les factions fournissant logement et nourriture à leurs membres. Les enfants grandissent au sein de la faction de leurs parents, puis subissent un test psychologique permettant d'indiquer celle qui leur convient, avant de pouvoir choisir la faction qu'ils veulent rejoindre. Le test sert bien sûr à leur éviter un mauvais choix, qui pourrait les conduire à devenir sans faction ou à mourir.
L'héroïne, Béatrice Prior, est un cas unique : lors de son test, elle obtient un résultat non-conforme, elle tient de trois factions à la fois (Erudit, Audacieux et Altruiste) et est donc divergente, ce qui est considéré comme nuisible pour la société et pourraient l'amener à être éliminée. Pour survivre, elle doit s'adapter à une faction unique et cacher sa particularité. Fascinée par les Audacieux, c'est eux qu'elle choisit.
Alors que dans l'ombre, la politique de la cité crée des dissensions qui pourraient avoir des conséquence fâcheuses, les Erudits semblant lorgner la place au gouvernement des Altruistes, Béatrice, devenu Tris, découvre la vie au sein des Audacieux, faction aux moeurs brutales et suicidaires, chez qui prouver son courage à tout instant est une obligation. Ils escaladent les infrastructures par leurs façades, sautent dans les trains en marches, et doivent passer des tests d'aptitudes physiques et mentales très difficiles. Il lui faut donc survivre et trouver sa place au sein de ses casse-cous violents...

La première faiblesse que je pourrais reprocher au film tient de ce qu'il soit extrêmement difficile de faire un résumé à la fois condensé et explicite. Les synopsis sont généralement soit court et peu alléchants, soit très longs et plein de spoil ; c'est un mauvais point. Mais il est vrai que la richesse du monde, les particularités qui le rendent attractifs sont difficiles à aborder brièvement.
De ce dernier, je dirais qu'il est franchement pas mal conçu. On retrouve un système de castes, vers lesquelles la jeunesse est orientée en fonction de son profil psychologique, et au sein desquelles il faut se mettre à niveau et s'adapter, ce qui est parfois très dur. La thématique de l'adaptation sociale, de ses difficultés, dangers et aléas... y est vraiment bien travaillée, les transfert nés dans d'autres factions doivent se faire aux moeurs de celle qu'ils ont choisis et subissent une forte pression (chez les Audacieux, ceux qui ratent les test d'aptitudes sont évincés), il y a violence, mensonge, corruption et intimidation, et les divergents, qui pensent différemment et sont du coup considérés comme des dangers, doivent cacher leur nature pour survivre.
 On a beaucoup reproché à Divergent l'incohérence de cette notion de profil psychologique qui destine à une fonction sociale, mais, heu... Personnellement, j'estime que toutes ces pratiques d'embauche récente qui tourne autour du profiling lui donnent au contraire une certaine tangibilité. De même, les divergents pourraient être tous ces gens inadaptés à la société car pensant trop différemment pour ne pas inquiéter les employeurs.
La trame est bien menée, on suit à la fois l'évolution de Tris, qui doit rester à niveau pour ne pas devenir sans-faction tout en cachant sa nature divergente, et à la fois l'intrigue politique qui se dessine en arrière-plan, et qui conduit le scénario vers son point culminant. C'est peut-être traité un peu trop vite par moment, mais le livre a l'air très dense, et ils ont apparemment dû supprimer pas mal de personnages secondaires pour le mettre à l'écran.

Sur le plan technique, le film a bien peu à se reprocher. En fait, je dirais qu'il subit un traitement classique, peu audacieux mais efficace, et plutôt sensible. De bonnes musiques, des décors post-apo très sobres, peut-être un peu épurés, des costumes pas trop mal travaillés, un jeu d'acteur qui passe bien avec quelques mollesses de certains et marques d'héroïsmes d'autres (j'ai beaucoup aimé celui de l'actrice principale), un jeu de costume bien trouvé (vous comprendrais en regardant, je suppose), et un bon travail de réalisme sur les cascades, le traitement de la violence, etc... C'est pas extraordinaire, mais ça pêche pas, quoi.

Ah, si, un truc qui m'a clairement agacé : la romance. TRES TRES MAL JOUEE. C'EST NAZE. STOP LA ROMANCE. FINI. ON FAIT PLUS DE ROMANCE DANS LA SCI-FI, CA SE PETE TOUT LE TEMPS LA GUEULE. Sérieusement, j'ai eu l'impression qu'à chaque scène romantique, le jeu des acteurs se ramassait par terre. C'était ignoble et vachement mal introduit dans le récit. Paraît que dans le bouquin aussi, ça se rate un peu. M'enfin.

En bref, un monde extrêmement intéressant et travaillé, de très bonnes thématiques bien traitées, une certaine sensibilité qui ne m'a pas déplu... Mais aussi quelques mollesses et, surtout, un romantisme guimauve absolument gratuit et mal foutu qui m'ont parfois gâché mon plaisir. Un divertissement agréable, qui manque un peu d'audace mais m'a au moins donné envie de lire le livre.

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« Réponse #932 le: samedi 19 avril 2014, 20:52:50 »
Et la romance entre Deckard et Rachel dans Blade Runner c'est du poulet ? v.v

Sinon j'ai aussi vu 47 Ronin et je rejoins Kitty. Pourtant il y avait de la matière vu l'histoire mais les differentes peripeties manquent de piquant et ça se suit sans grand interet.
Pas trop compris l'interet d'avoir foutu le personnage de Keanu Reaves qui sert à rien au final (sauf peut être remplir le quota d'occidental du film), puisque le personnage le plus important semble être le gars de San Ku Kai dont j'ai oublié le nom.
Je sais pas trop non plus pourquoi ils ont choisis de faire un Japon fantastique avec des bestioles à la sauce Avatar, vu que l'histoire parle tout bêtement de samourai, et qu'à mon sens être fidèle à la realité historique aurait été une meilleure idée. Mais bon on est plus à ça de prés.
O proud Death ! What feast is toward in thine eternal cell ?

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« Réponse #933 le: lundi 21 avril 2014, 23:39:27 »
Je plussoie l'avis de Cap et rejoins (un peu) l'avis de Coolben et de Rictus. PARCE QUE j'ai vu Hunger Games 2, toujours sans avoir lu les bouquins, que je ne toucherais pas de toute façon, et que je me rend compte que ça va effectivement plus loin qu'un "Battle Royal Like".


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« Réponse #934 le: jeudi 24 avril 2014, 22:30:21 »
Pouli (tu permets que je t'apelle pouli?) tu résumes assez bien mon idée sur le film qui est qu'il n'est pas mauvais en temps qu'adaptation, plutôt fidèle au bouquin même si certains trucs me font encore râler quand je le revois, mais que justement sa structure fait trop livre. le découpage est sympa quand on le lit, indigeste quand on le voit. Les suspens qui dans le livre se résolvent bien plus tard au vu des descriptions et du temps de lecture se passent ici en deux scènes.
Je me souviens que lorsque j'ai été le voir au cinéma des gens se sont plaint de la fin alors qu'elle est exactement comme celle du livre (mis a part que dans le livre, la réaction de katniss n'apparait pas) et le problème vient du fait que ce n'en est pas une, elle est faite pour lancer le troisième tome pas pour vraiment conclure le deuxième.

C'est dommage que tu ne veuilles pas les lire, étant donné qu'ils sont plus approfondis que les films (c'est pas transcendant non plus mais c'est plus digeste)

Hors ligne Poulika

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« Réponse #935 le: vendredi 25 avril 2014, 02:15:14 »
Citation de: Coolben
Pouli (tu permets que je t'apelle pouli?)

Bien sûr !

Je suis assez d'accord, le truc c'est que ce film transpire le fan service et même pas besoin d'avoir lu les bouquins pour s'en rendre compte (Que ce soit dans le rythme, le schéma, la retranscription de scènes qui n'ont pas leur place, probablement les personnages qui, du coup, sont visuellement assez stéréotypés ...) En général, j'entend souvent les fans se plaindre de la différence entre le matériau de base et l'adaptation (Je ne parle pas d'un film en particulier, c'est à peu près toujours ça). J'ai tendance à penser qu'une adaptation doit savoir se détacher de ce dont il provient, une adaptation ne doit pas être enfermée dans le respect strict du récit ou de quelque composante qui soit. Le cinéma et la littérature sont deux arts distincts et de la même manière (Et certains seront pas d'accord avec ça) que le jeu vidéo devrait éviter de trop se rapprocher du cinéma, le cinéma devrait éviter de trop se rapprocher de la littérature. Un réalisateur se procure une histoire, à lui de la transmettre à sa manière, de la montrer, de la modifier. J'ai tendance à me méfier des productions qui adaptent une licence connue, le méchant producteur préférant attirer un public de fan en lui retranscrivant exactement ce qu'il a déjà lu (Tout en prenant garde à rendre le film le plus grand public possible).

Bref, le film respecte probablement les livres mais quant à savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose, je ne sais pas. Et si il le respecte aussi bien je ne sais pas si c'est une bonne idée que de lire ... Déjà que ma liste de livre à lire est assez longue.


Sinon, j'ai vu Dallas Buyers Club avec un McConnaughey de haute voltige (Et qui a du perdre beaucoup de poids pour le film vu le personnage ...). Un très bon film que je ne peux que conseiller. En fait j'ai pas grand chose à dire dessus, ce qui montre que j'ai beaucoup apprécié puisque j'ai plus de difficulté à faire des pavés sur les films que j'aime. Ah si, peut être un peu long et la progression du personnage est un peu bizarre :

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J'ai aussi vu The Secret Life of Walter Mitty qui est pas mal mais qui vaut plus pour sa photographie et son récit que pour sa morale un peu caricaturale et poussive. Je me méfie des films qui traitent de la problématique du sens et du rôle de quelqu'un dans sa propre vie, c'est bien souvent assez bateau et mièvre. Mais là ça va, c'est pas trop lourd et c'est suffisamment implicite. Donc je conseille, c'est pas un film énorme mais c'est mignon et assez beau.
« Modifié: vendredi 25 avril 2014, 02:17:25 par Poulika »

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« Réponse #936 le: mercredi 30 avril 2014, 00:01:47 »
Théoriquement ce serait plutôt "Hier j'ai vu", mais bon hein...

Donc hier soir vu que je glandais rien j'en ai profité pour regarder la télé, et à la télé y'avait Robin des Bois de Ridley Scott, sorti en 2010 je crois.
Bah c'était bien pourri :-|

En tant que divertissement c'est pas mal, mais R. Scott nous avait habitué à mieux. Et trop marrante la fin avec le débarquement en Normandie et les enfants sur des ânes venus combattre des Normands armés jusqu'aux dents! :roll:

Limite je préfère le Robin des Bois de Disney qui surpasse largement cette daube...
What a lovely day !

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« Réponse #937 le: mercredi 30 avril 2014, 09:37:02 »
Tu a vu le Robin des bois avec Kevin cosner (je sais plus comment s'écrit son nom) c'est un vrai petit chef d'oeuvre, en ce qui me concerne j'ai bien aimé moi celui là, bon c'est sûre qu'il y'a mieux mais c'est un bon divertissement, enfin ce n'est que mon avis.

Sinon hier j'ai vu "Spiderman 2" de Sam Raimi, je vais allez regarder aujourd'hui en 3D(si il y'en a dans ces pt'ain de faux films 3D) the amazing spiderman: le destin d'un héros. Donc vous aurez le droit à deux critique Spiderman c'est t-y pas mignon  :bave:

Bref...

Spiderman 2 de Sam Raimi est un bon film tout y est, bon ce n'est pas un chef d'oeuvre et ce n'est pas non plus le meilleur film on peut faire mieux, en fait ce qui sauve le film ce sont les séquences comme celles où il va sauver une petite fille sous les flammes,et il y'a aussi les séquences de Spidey et Doc Oc incarné par Alfred Molina, il y' a quelque référence à la série animé de 1967 "l'araignée, est un être bien singulier...." oui j'ai visionné les épisode de 1967 qui étais drôle vu les voix qu'ils avaient.

Sinon le reste du film tombe dans une sorte de je ne sais pas quoi,il y'a des lenteurs dans le film, Peter enlève trop son masque, attend c'est pareil que dans the amazing, il l'enlève pour rien. Mais ça n'empêche pas d'être un bon film et un bon divertissement et mon préféré spiderman de la trilogie.


Et les musiques de Dany Elfman sont classe.
15/20  :^^':

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« Réponse #938 le: mercredi 30 avril 2014, 09:40:51 »
Le week-end de Pâques, j'ai vu le Jour d'Après. J'ai mis trois jours à m'en remettre... Et encore, des fois, j'y repense encore, un air incrédule sur le visage.  :cfsd:


"Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."

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« Réponse #939 le: mercredi 30 avril 2014, 10:47:14 »


Le code d'honneur des samouraïs.

Depuis qu'un ronin
(en apprendre plus et découvrir la fameuse histoire des 47 Rônin «Akô Gishi») a été embauché par un seigneur pour son courage face à la mort lors d'une cérémonie seppuku qu'il a réclamé, de nombreux ronin menacent de se suicider aux portes des palais dans le but d'obtenir une aumône.
C'est donc avec méfiance que le Clan li accueil un dénommé "Hanshiro Tsugomo" prétendant vouloir se donner la mort dans le château du seigneur "Kageyu Saito".

l'Intendant décide alors de lui conter la tragique histoire de "Motome Chijiwa"...


Ceci est la base de l'intrigue d'une œuvre sortie au cinéma en 1962 d'après un roman de Yasuhiko Takiguchi.
En deux heures, le film prend le temps de mettre en place son intrigue avec une grande finesse et si l'aspect noir et blanc peut rebuter le public, la leçon est exemplaire.

Il est évident que l'auteur critique les traditions et, surtout, l'intransigeance que cela peut engendrer.

Bref, pas grand chose de plus à dire si ce n'est que c'est un film à voir absolument.
Quant à moi, il ne me reste qu'à essayer de choper la version de Takashi Miike...

Hors ligne thelinkdu40

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« Réponse #940 le: mercredi 30 avril 2014, 21:47:52 »
Aujourd'hui j'ai vu the amazing spiderman 2: alors je tiens à prévenir que il y'aura de gros spoil sous les balises, donc celui qui ne veut pas les connaître ne les regarde pas.

Ce film est une perle, une suite digne du premier, dans celui là on en apprends plus sur les parents de Peter, Harry Osborn revient de son pensionnat, Peter n'enlève plus son masque comme dans le 1.Les vannes sont toujours drôle comme celle de la BD(ça fait plaisir comparé à celui de Sam Raimi où les vannes étais pourris..

Histoire: 5/5: En effet l'histoire est plutôt bien mené, les méchants sont bien exploité, et leurs histoire sont vraiment bien étudié, même si à la fin
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bon le combat contre le bouffon vert est décevant à un point mais le reste est bien fait et tien la route, même si la motivation du méchant est classique.

Décors: bien on est à New york et je vois pas ce que je pourrais dire de plus 5/5

Costume: 5/5 : le costume à étais rectifié à telle point que il ressemble goutte pour goutte à celui de la BD sans la toile entre ses bras et l'araignée plus réaliste mais en même temps on est dans un film et l'araignée rouge je la vois mal modélisé façon BD dans un film.

Musique: c'est là le gros problème, la musique est toujours aussi nul que dans le 1 donc, sauf une musique qui n'est d'autre que "l'araignée, l'araignée est un être bien singulier, il a  du sang radioactive en lui...En orchestrale, et c'est la musique du début où on voit Spidey et ensuite on l'entends comme sonnerie du téléphone de Peter Parker. 5/5 Après ce que m'a dit Rictus sur le chan j'ai acheter la BO du film sur mon portable et j'ai aimé la musique donc voilà. Merci Rictus

Acteur 5/5: jouent tous très bien.

Et la 3D est vraiment de la 3D donc ce film est à voir et à une note de 18.5/20 Allez voir ça vaut le coût.

Et comme d'hab on retrouve Stan Lee, pt'ain il est partout à chaque fois lui ^^
« Modifié: lundi 05 mai 2014, 19:28:12 par thelinkdu40 »

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« Réponse #941 le: vendredi 02 mai 2014, 00:46:06 »
Je viens de voir l'adaptation de l'Ecume des jours de Boris Vian par Michel Gondry, et je dois avoué que je suis... Bluffé. Et positivement. N'ayant jusqu'à maintenant lu que l'Arrache-Coeur, de l'auteur, qui compte parmi mes ouvrages préférées, j'ai hésité à voir le film avant de découvrir l'ouvrage, mais en fait, je suis plutôt heureux d'en avoir eu ce premier aperçu, que je pourrais ainsi juger en sa qualité de film avant de le noter en tant qu'adaptation.

Pour ceux qui ne le savent pas, l'Ecume des Jours raconte l'histoire de Colin, jeune rentier banal mais heureux, dans un univers onirique qui s'inscrit dans la pure lignée du surréalisme, et qui a pour ami Chick, un ingénieur très pauvre et passionné de littérature, qui a une obsesion pour Jean-Sol Partre, une souris et Nicolas, le cuisiner de Nicolas. Elle commence quand Nicolas et Chick, faisant part de leurs aventures romantiques, poussent Colin à vouloir aussi vivre une passion. Et c'est alors qu'il tombe amoureux de Chloé et se marie avec elle. Sauf que Chloé tombera malade, puisqu'un nénuphar va se mettre à pousser dans son coeur lors de leur nuit de noces, la maladie qui la rongeant brisant l'équilibre de leur petite vie parfaite.

Déjà, je tiens à souligner quelque chose qui m'a énormément plu : la mise en scène, complètement surréaliste, qui se marie parfaitement avec le monde de Boris Vian, tout en métaphores à prendre au premier degré, en jeux de mots qui prennent forme dans le réel et autres rapport du fond et de la forme qui créent un merveilleux étrange, qui n'a rien à jalousé aux trips sous acides de Roald Dahl, Tim Burton ou Maizieu. Les images jouent avec un mélange d'effets spéciaux aux allures ridiculement bricolées et un travail des décors sensationnel. On a clairement cette impression de voyager dans cette sorte de fantasmagorie de notre monde que recrée les récits de l'auteur.
Du coup, le film a un esthétisme bien à lui, et cet aspect, disons pâte à modelé de certains éléments y participent de par leur burlesque, sans en gâcher la beauté. C'est volontairement kitsch, et si on l'accepte, on se rend compte que c'est franchement joli.
L'image est d'ailleurs d'une grande qualité, caméra bien tenu, plans superbes, rien à y redire. Mes yeux se sont proprement régalé de tout cet univers fourmillant de détails féériques et stupides à la fois, de tous ces jeux de couleurs codifiées, de toute cette poésie qui naît à l'écran en permanence. C'est décalé, c'est surréaliste, et ça m'a complètement charmé.

Ensuite, la musique, juste superbe. On a le droit à du bon jazz doux et agréable à tout bout de champ, c'est juste... Enchanteur et charmant. C'est pas forcément extraordinaire, hein, mais c'est plaisant à l'oreille. J'irais pas jusqu'à chercher tous les morceaux de la BO, ça n'empêche que j'en ai gardé un bon souvenir.

Le jeu des acteurs est quand à lui heu... ben honnêtement, c'est assez dur à dire. Moi je l'ai trouvé franchement bon, et se mariant parfaitement avec l'univers loufoques dans lequel les personnages évolue. Vraiment.

Non, vraiment, c'est à mes yeux un film à la fois beau, surprenant et burlesque, qui m'a donné l'impression de nager dans la brume et d'adorer ça. Et puis, c'est vachement émouvant, peut-être un peu dur, et ça se laisse carrément suivre. Je le conseille aux amateurs de trucs décalés mais poignants, cocktail étrange de drame façon Zola et de prise de champignons hallucinogène sans effets vomitifs, ni goût désagréable.

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« Réponse #942 le: lundi 05 mai 2014, 19:20:53 »
Le livre se laisse lire facilement mais si le style est bien travaillé et très intéressant, il m'avait laissée un peu froide.
J'avais bien apprécié l'esthétique du film que j'avais vu au ciné par contre, même si en effet il y avait des passages très kitsch. La manière dont ils avaient poussé loin le délire avec Jean-Sol Partre était assez extra d'après mes souvenirs.

J'ai vu un autre film de Michel Gondry d'ailleurs, récemment : The We and the I, qui se passe dans un bus, lorsque les élèves d'un lycée du Bronx rentrent chez eux après leur dernier jour d'école avant les vacances d'été. Au fur et à mesure que des élèves quittent le bus et se séparent, les conversations changent.
J'aimais bien l'idée et le résultat est pas mal du tout, je regrette juste un peu de l'avoir vu en français parce que si la traduction n'est pas mauvaise, j'ai trouvé que les voix ne collaient pas toujours très bien aux personnages et la synchronisation des paroles avec le mouvement des lèvres était parfois un peu foireuse, ce qui rendait les scènes où le bus est bien rempli assez confuses.

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« Réponse #943 le: lundi 05 mai 2014, 20:03:59 »
The We and the I, c't un beau film. J'adore le délire quasi pièce de théâtre avec les personnages qui restent qui s'en vont, le récit suivant uniquement l'action dans le bus. Du coup, les personnages, certains auxquels on va s'attacher, même les plus connards, se cassent petit à petit et on sait qu'on les reverra pas. C'est assez drôle. Ce que j'aime aussi dans ce film, c'est qu'il semble hors du temps dans la mesure où on ne se rend pas vraiment compte que le bus avance alors qu'il suit quand même son trajet et que la nuit tombe.

Et je plussoie pour le fait qu'il faut le voir en VO, je sais pas comment ils ont rendu l'accent du Bronx en français mais c'est probablement paaaaas la même chose.

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« Réponse #944 le: vendredi 09 mai 2014, 13:57:39 »
J'ai maté La Chasse, ou Jagten en VO. Ca faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas chamboulé de la sorte. Le film met en scène Lucas (interprété par Mads Mikkelsen), un éducateur sans histoire, divorcé, qui est accusé de pédophilie après qu'un des enfants dont il s'occupe ait dit avoir "vu son zizi".
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« Modifié: vendredi 09 mai 2014, 16:10:02 par Nilezor »
“My philosophy is basically this. And this is something that I live by. And I always have. And I always will. Don't ever, for any reason, do anything to anyone, for any reason, ever, no matter what. No matter ... where. Or who, or who you are with, or where you are going, or ... or where you've been ... ever. For any reason, whatsoever.” Michael Scott.