Ben c'est un coup à prendre, faut que le réflexe rentre dans la tête
J'me souviens qu'en entrant à la fac, j'étais dans les meilleures en dissertation parce que j'avais très bien percuté le truc depuis le lycée. Mais quand les autres ont commencé par comprendre aussi et choper la bonne méthode, je suis vite redescendue dans la masse des moyens de la classe, vu qu'on était tous à maitrise égale face à la méthode et que c'était le boulot personnel qui faisait la différence /o/
Faut s’entraîner, relire des annales pour essayer de comprendre, ou même mieux, des copies d'élèves qu'ont assuré pour voir comment ils ont fait.
La façon la plus simple, surtout en philo, c'est commencer à traiter son sujet à partir de l'idée commune, le premier truc qui vient en tête, les gros clichés sur la notion, toussa, et faire sa première partie la dessus. Si possible en employant le conditionnel, pour pouvoir rebondir à partir du dernier truc prit en exemple et le réutiliser pour montrer dans la seconde partie qu'en fait la notion abordée se résume pas à ça/ n'est pas ce que l'on croit/ va plus loin que les idées communes/ rayer la mention inutile, et là recracher son cours et ce qu'on a mémorisé de savant et/ ou philosophique.
Après la troisième partie c'est plus risqué, en philo perso je partais en freestyle philosophique avec plus ou moins de succès, en littérature et en géo c'est l'occasion d'aborder un troisième point, et en histoire je saurai pas dire parce que j'ai toujours été d'une nullité sans nom. /o/
Mais le plan bateau en "oui, mais" ou "non, mais", en partant des lieux communs, généralement ça marche : D
(et les profs oublient SOUVENT de le dire alors que ça leur coûte rien, mais surtout, jamais faire un gros bloc "oui" et un gros bloc "non", ou "tout blanc/ tout noir". Faut toujours rester dans la nuance et la subtilité pour pas se contredire soit même, d'où l'usage conseillé et abusé du conditionnel
)