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Littérature, Fictions / Errements Poétiques - [ Poème : Autre-Vert ]
« Dernier message par Synopz le mardi 09 septembre 2025, 19:52:50 »Août IV
2022 - 2025
Aux étés finissant
revient la gloire des regards traînants
sur ce qui aurait pu être
l’on sent au seuil
qu’il faut laisser l’alcool glissant
les lèvres les écueils
les coins du monde à pleine main
ont mûri pas encore vieilli
que sont ces fruits ?
–
Août devient toujours Novembre
le sais-tu ?
secouer les peaux mortes
tu vas t’en aller
aussi sûr que la terre nous porte
je n’ai su jamais
qu’être plein de moi
il faut laisser venir
tout ce dehors dans la vie morte
nourrie à la sève
des choses des lèvres
de cet autre – rêve
qui de là nous achève
on laissera là l’amour
toutes choses qu’on prend
pour remplir son temps
–
Et puis non
on tempête déraisonne
on se hait frissonne
il est besoin d'amour
grands détours
qui peut-être n'achèveront pas
qui peut-être sonnent
de meilleurs jours
–
Les terres où pour des hasards
nos vies s'accrochent
résonnent longtemps
de ces creux et temps nuls
dont on fait la vie
aux baies bleutées et pins parasol
répond la solitude
tous les temps les attitudes
de notre long lignage
Floruit
âge de la vie venu si vite
promenant cette errance
de ma jeunesse finissante
Août
encore une chance ?
2022 - 2025
Aux étés finissant
revient la gloire des regards traînants
sur ce qui aurait pu être
l’on sent au seuil
qu’il faut laisser l’alcool glissant
les lèvres les écueils
les coins du monde à pleine main
ont mûri pas encore vieilli
que sont ces fruits ?
–
Août devient toujours Novembre
le sais-tu ?
secouer les peaux mortes
tu vas t’en aller
aussi sûr que la terre nous porte
je n’ai su jamais
qu’être plein de moi
il faut laisser venir
tout ce dehors dans la vie morte
nourrie à la sève
des choses des lèvres
de cet autre – rêve
qui de là nous achève
on laissera là l’amour
toutes choses qu’on prend
pour remplir son temps
–
Et puis non
on tempête déraisonne
on se hait frissonne
il est besoin d'amour
grands détours
qui peut-être n'achèveront pas
qui peut-être sonnent
de meilleurs jours
–
Les terres où pour des hasards
nos vies s'accrochent
résonnent longtemps
de ces creux et temps nuls
dont on fait la vie
aux baies bleutées et pins parasol
répond la solitude
tous les temps les attitudes
de notre long lignage
Floruit
âge de la vie venu si vite
promenant cette errance
de ma jeunesse finissante
Août
encore une chance ?

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