Écrit entre janvier en février 1950, et publié le 15 septembre 1952, L'Odyssée du Passeur d'Aurore voit Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur cousin Eustache Scrubb, retourner à Narnia, trois années narniennes (et une année terrestre) après leur dernier départ. Une fois sur place, ils rejoignent le voyage de Caspian sur le navire nommée le Passeur d'Aurore pour retrouver les sept seigneurs qui ont été bannis lorsque Miraz a accédé au trône. Ce voyage périlleux les met faces à de nombreuses merveilles et dangers alors qu'ils naviguent vers le pays d'Aslan, au bout-du-monde.
Achevée début mars 1951 et publié le 7 septembre 1953, Le Fauteuil d'Argent est le premier livre de Narnia n'impliquant pas les enfants Pevensie, se concentrant plutôt sur Eustache. Plusieurs mois après L'Odyssée du Passeur d'Aurore, Aslan rappelle Eustache à Narnia avec sa camarade de classe Jill Pole. Ils reçoivent quatre cygnes pour les aider dans la recherche du fils du prince Caspian, Rilian, disparut dix ans plus tôt alors qu'il cherchait à venger la mort de sa mère. Cinquante ans se sont écoulés à Narnia depuis les évènements de L'Odyssée du Passeur d'Aurore: Eustache est encore un enfant, mais Caspian, à peine adulte dans le livre précédent, est désormait un vieil homme. Eustache et Jill, avec l'aide de Puddlegum, le touille-marais, font face au danger et à la trahison dans leur quête pour retrouver le prince.
Commencé en mars et achevé fin juillet 1950, Le Cheval et son écuyer a été publié le 6 septembre 1954. L'histoire se déroule sous le règne des Pevensie à Narnia, une époque qui commence et se termine dans le dernier chapitre de Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique. Les protagonistes, une jeune garçon nommé Shasta et un cheval qui parle nommé Bree, commençent tous deux esclaves dans le pays de Calormen. Par hasard, ils se rencontrent et planifient leur retour à Narnie et leur liberté. En chemin, ils rencontrent Aravis et son cheval qui parle Hwin, qui fuient également vers Narnia.
Achevé en février 1954 et publié par Bodley Head à Londre le 2 mai 1955, Le Neveu du magicien sert de préquelle et présente l'origine de Narnia: comment Aslan a créé le monde et comment le mal y est entré pour la première fois. Digory Kirke et son amie Polly Plummer découvrent des mondes différents en expérimentant avec des anneaux magiques que leur a donnés l'oncle de Digory. Dans le monde mourrant de Charn, ils réveillent la reine Jadis, et un autre monde s'avère être le début du monde narnien (où Jadis devient plus tard la sorcière blanche). L'histoire se déroule en 1900, lorsque Digory était un garçon de 12 ans. Il est un professeur d'âge moyen au moment où il accueille les enfants Pevensie dans Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique 40 ans plus tard.
Achevée en mars 1953 et publié le 4 septembre 1956, La Dernière Bataille raconte la fin du monde de Narnia. Environ cents ans en Narnia après les évènements de Le Fauteil d'Argent, Jill et Eustache reviennent pour sauver Narnia du singe Shift qui trompe l'âne Puzzle pour qu'il se fasse passer pour le lion Aslan, précipitant ainsi une confrontation entre les Calormènes et le roi Tristan. Cela mène à la fin de Narnia comme on l'appelle tout au long de la série, mais permet à Aslan de conduires les personnages vers le vrai Narnia.
ExploitationLe deuxière court métrage numérique SNL d'Andy Samberg et Chris Parnell présenté une chanson hip hop nerdcore humoristique intitulée Lazy Sunday, qui se concentre sur le projet des artistes de voir Les Chroniques de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique à un cinéma. Il a été décrit par la magazine Slate comme l'un des sketches du Saturday Night Live les plus significatifs sur le plan culturel depuis de nombreuses années, et un commentaire important sur l'état du rap. Le groupe de power métal chrétien suédois Narnia, dont les chansons parlent principalement des Chroniques de Narnia ou de la Bible, présente Aslan sur toutes ses pochettes d'album. La chanson Further Up, Further In de l'album Room to Roam du groupe folk-rock écossais-irlandais The Waterboy est fortement influencé par Les Chroniques de Narnia. Le titre est tiré d'un passage de La Dernière Bataille, et un couplet de la chanson décrit la navigation jusqu'au bout du monde pour rencontrer un roi similaire à la fin de L'Odyssée du Passage d'Aurore. C.S Lewis est explicitement reconnu comme une influence dans les notes de pochette du disque compact de 1990. Lors d'un interview, le principal créateur des jeux et des anime Digimon a déclaré qu'il avait été inspiré et influencé par Les Chroniques de Narnia.
Divers livres des Chroniques de Narnia ont été adaptés pour la télévision au fil des ans. Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique a été adapté pour la première fois en 1967. Composé de dix épisodes de trente minutes chacuns, le scénario a été écrit par Trevor Preston et réalisé par Helen Standage.
Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique a de nouveau été adapté en 1979, cette fois-çi sous forme de dessin animé coproduit par Bill Melendez et le Children's Television Workshop, avec un scénario de David. D Connel. Entre 1988 et 1990, les quatre premiers livres (tels que publiés) ont été adaptés par la BBC sous forme de séries télévisées. Ils ont également été diffusé en Amérique dans l'émission WonderWorks de PBS/Disney. Ils ont été nominés pour un total de 16 prix, dont un Emmy pour Programme pour enfant exceptionel et un certain nombre de prix BAFTA, dont celui du meilleur programme pour enfant (divertissement/drame) en 1988, 1989 et 1990.
Le premier roman adapté f au cinémaut Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique et a été produit par Walden Media, distribué par Walt Disney Pictures et réalisé par Andrew Adamson, avec un scénario d'Ann Peacock, Stephen McFeely et Christopher Markus. Le deuxième roman adapté fut Le Prince Caspian, co-écrit par réalisé par Andrew Adamson, avec des scénaristes dont Christopher Markus et Stephen McFeely. En décembre 2008, Disney s'est retiré du financement du reste de la série de films Les Chroniques de Narnia. Cependant, Walden Media et 20th Century Fox ont finalement coproduit Les Chroniques de Narnia : L'Odyssée du Passeur d'Aurore sorti en décembre 2010.
En mai 2012, le producteur Douglas Gresham a confirmé que le contrat de Walden Meida avec C.S Lewis Estate avait expiré et qu'il y avait un moratoire sur la production de film Narnia en dehors de Walden Media. Le 1er octobre 2013, il a été annoncé que la société C.S Lewis avait conclu un accord avec la société Mark Gordon pour développer et produire conjointement Les Chroniques de Narnia : Le Fauteil d'Argent. Le 26 avril 2017, Joe Johston a été embauché pour réaliser le film. En octobre, Johston a déclaré que le tournage devrait commencer fin 2018. En novembre 2018, ces projets ont été interrompus parce que Netflix avait commencé à développer des adaptations de la série.
Le 3 octobre 2018, la société C.S Lewis a annoncé que Netflix avait acquis les droits de nouvelles adaptations cinématographique et télévisées des livres de Narnia. Selon Fortune, c'est la première fois que les droits sur l'intégralité du catalogue Narnia est détenu par une seule solution. Entertainment One, qui avait acquis les droits de production d'un quatrième film, a également rejoint la série. Mark Gordon, Douglas Gresham et Vincent Sieber ont été annoncé comme producteur exécutif.
La BBC a produit des adaptations dramatiques des sept romans à partir de la fin des années 1980, jusqu'aux années 90, avec Maurice Denham dans le rôle du professeur Kirke. Ils ont été initalement diffusés sur BBC Radia 4 au Royaume-Uni. BBC Audiobooks a publié des versions cassette audio et sur disque compact de la série.
https://www.youtube.com/watch?v=U0PzdIqD9rw&list=PL8Eh96tRxmtzyawSF703aLXVVlJUl7gE9Entre 1998 et 2002, Focus on the Family a produit des dramatisations radiophoniques de Paul McCusker de l'intégralité de la série à traver son programme Radio Theatre. Plus d'une centaine d'artiste, dont Paul Scofield dans le rôle du conteur et David Suchet dans le rôle d'Aslan. Accompagnée d'une partition orchestrale originale et d'une conception sonore numérique, la série aé été animée par le beau-fils de Lewis, Douglas Gresham, et a duré un peu plus de 22 heures. Les enregistrements de l'intégralité de l'adaptation sont sortis sur disque compact entre 1999 et 2003.
De nombreuses adaptations scéniques du Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique. En 1984, Vanessa Ford Production présente Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique au Westminster Theatre de Londres. Adaptés par Glyn Robbins, la pièce a été mise en scène par Richard Williams et conçu par Marty Flood. La production a ensuite été relancé au Westminster et au Royalty Theatre et a été tournée jusqu'en 1997. Des productions d'autres contes des Chroniques ont également été mises en scène, notamment L'Odyssée du Passeur d'Aurore (1986), Le Neveu du magicien (1988), Le Cheval et son écuyer (1990).
En 1997, Trumpets Incm., une société théâtrale et musicale chrétienne philippine a produit une interprétation musicale de Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique que Douglas Gresham, le beau-fils de Lewis (et coproducteur des adaptations cinématographique de Walden Media), a déclaré ouvertement qu'il se sentait le plus proche de l'intention de Lewis. Le livre et les paroles ont été écrits par Jaime del Mundo et Luna Inocian, tandis que la musique a été composé par Lito Villareal.
https://www.youtube.com/watch?v=BuThcRIjOuI&list=PL2523CD43DA7A598ALa Royal Shakespeare Company a crée Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique a Stratford-upon-Avon en 1998. Le roman a été adapté en production musicale par Adrian Mithell, avec la musique de Shaun Davey. Le spectacle a été initialement réalisé par Adrian Noble et conçu par Anthony Ward, avec la reprise dirigée par Lucy Pitman-Wallace. Bien accueillit par le public, la production a été périodiquement reprise par la RSC pendant plusieurs années par la suite.
Avis sur Les Chroniques de Narnia: Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magiqueJ'ai relu récemment Les Chroniques de Narnia: Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique et j'ai bien aimer. La dernière fois que je l'avais vu j'avais vraiment pas tant apprécier (j'étais dans mon époque sombre ou il faut que tout soit ''mature'', etc) Et je ne trouvais pas ici la grande aventure auquel je m'attendais. Mais en le relisant, bah c'est un petit conte sympa. Je continue de préféré le film, qui lui est très fidèle et sublimes des passages résumé en deux lignes dans le livre (l'intro du film, jusqu'à ce qu'ils aillent les 4 à Narnia est excellente), mais sa reste très bien, mais loin d'être extraordinaire non plus.
Après les romansLes Chroniques de Narnia décrivent le monde dans lequel Narnia existe comme une masse continentale majeure entourée par un océan. La capitale de Narnia est située à l'extrême orientale de la masse continentale, sur les rives du Grand océan Orientale. Cet océan contient les îles explorés dans l'Odyssée du Passeur d'Aurore. Sur la masse continentale principale, Lewis place les pays de Narnia, Archenland, Calormen et Telmar, ainsi qu'une variété d'autres régions qui ne sont pas décrites comme des pays. L'auteur donne également un aperçut d'endroits plus fantastiques qui existent dans et autour du monde principal de Narnia, y compris le bord-du-monde et un monde souterrain.
Converti le 29 septembre 1931 de l'athétisme au christianisme après une discussion sur la signification des mythes et sur le christianisme, C.S Lewis a écrit de nombreux livres sur la religion chrétienne, notamment Lettres à Malcolm et Les Fondements du Christianisme. Sa foi chrétienne est perceptible dans les Chroniques de Narnia, d'après Philippe Maxence, dans Narnia décrypté:
"Les moeurs de Narnia ne sont pas celles des Grecs, des Romains, ou des rudes hommes du Nord. Sont-elles alors celles d'un monde anti ou au moins religieux?
Pas d'avantage! Au contraire de notre société sécularisé, Narnia est un monde profondément religieux. Si religieux que l'organisation politique, les moeurs individuelles et sociales, jusqu'au "sens de l'histoire", pour reprendre une terminologie marxiste, se conçoivent en fonction de Dieu"
L'univers créé par C.S Lewis possède un dieu unique: Aslan. Pour les Narniens, le Bien incarné est le sauveur qui délivera le monde de la Sorcière blanche ou de Tash, dieu montreux des Calormènes (le mal incarné). Aslan qui se sacrifie pour racheter les fautes d'Edmund, est une allégorie du Christ qui se sacrifie pour racheter les fautes des hommes. La trahison d'Edmund pour des friandises évoque la trahison de Judas pour de l'argent. Le thème du pardon chrétien est évoqué avec le retour d'Edmund: Aslan dit alors : "Ne parlons plus de ce qui est fait", ce qui est un parallèle probable avec la rémission des péchés dans la foi chrétienne. Les enfants humains fils d'Adam et filles d'Ève, d'après les premiers humains cités dans la Bible. À la fin de l'Odyssée du Passeur d'Aurore, Aslan apparaît sous la forme d'un agneau (le Christ étant souvent appelé l'Agneau de Dieu). Philippe Maxence dit dans son livre:
"Les Chroniques de Narnia sont imprégnées du christianisme à la manière d'une éponge, il suffit de presser pour que les reflets de la religion chrétienne étincellent."
La fin de Narnia (dans La Dernière Bataille) prend la forme d'une apocalypse avec jugement dernier, accompagnée d'une révélation platonicienne: les mondes ne sont que les reflets d'un monde éternels et sacré, Aslan n'étant lui-même que l'une des formes du divin. De plus, cette apocalypse est illustrée sous la forme d'une gigantesque inondation, en référence au Déluge. Quand cela se produit, Aslan invite les créatures bonnes (celles qui croient en la bonté d'Aslan) à passer dans le nouveau Narnia, comme Noé fit avec son Arche.
Un des fils rouges de la saga est la rédemption, thème chrétien par excellence. Ainsi, Edmund est pardonné de sa trahison et devient Edmund le Juste, Eustache se dépouille de son égocentrisme et de son caractère odieux comme de sa peau de dragon, Digory va chercher le fruit magique destiné à combattre la Sorcière blanche qu'il a éveillé, Susan est pardonné de ne pas avoir voulu suivre Lucy qui suivait Aslan et même à la fin, l'un des nains qui s'était rebellé contre Tirian et Aslan est pardonné pour ses crimes et pénètre dans le vrai Narnia. L'image du Christ est figuré sous la forme d'un lion antropomorphique. D'après le verset 5 du chapitre 5 de l'Apocalypse, un des titres du Christ est le Lion de la tribu de Juda.
Le personnage d'Aslan est largement accepté par le monde universitaire littéraire comme étant basé sur Jésus-Christ. Lewis n'avait pas initialement prévu d'incorporer des concepts théologiques chrétiens dans ses histories de Narnia. Lewis a soutenu que les livres ne Narnia n'étaient pas allégoriques, préférant qualifier leurs aspects chrétiens de supposition.
Les Chroniques ont donc un large public chrétien et sont largement utlisées pour promouvoir les idées chrétiennes. Cependant, certains chrétiens objectent que les Chroniques promeuvent un paganisme et un occultisme doux en raison d'images et de thèmes païens récurrents.
Le cycle de Narnia, bien que destiné à des enfants, à soulevé un certain nombre de critiques. L'un des principaux opposants à l'oeuvre de Lewis est Philip Pullman, l'auteur de la trilogie À la croisée des mondes. Là où C.S Lewis utilise Les Chroniques de Narnia pour faire l'apologie du christianisme, À la croisée des mondes se veut une critique violente du christianisme, et particulièrement de l'Église catholique.
Pullman a contre cette saga un avis tranché et des termes particulièrement durs: "l'une des choses les plus horribles et venimeuses que j'ai jamais lues". Il écrit dans The Darkside of Narnia que, selon-lui, C.S Lewis veut faite passer le message que la mort est meilleure que la vie, les garçons sont meilleurs que les filles, les personnages de couleurs blanches sont meilleures que les personnages de couleurs noire, et ainsi de suite. N'y a-t-il pas une masse de bêtise écoeurante dans Narnia, si vous pouvez supporter ça!
Gertrude Ward a noté que "Lorsque Lewis a écrit Le Lion, la Sorcière blanche, l'Armoire magique, il avait clairement l'intention de créer un monde dans lequel il n'y aurait aucun être humain. Comme en témoignent les titres des livres de M.Tummus, dans ce monde, les êtres humains sont des créatures mythiques, alors que sa réalité quotidienne inclut des faunes et d'autres créatures qui sont des mythes dans notre monde. Cela a bien fonctionné pour le premier volume de la série, mais pour les volumes ultérieurs, Lewis a imaginé des intrigues qui nécessitait d'avoir plus d'être humains dans ce monde. Dans Le Prince Caspian, il a conservé la structure originale et a expliqué que d'autres humains étaient arrivés de notre monde plus tard, envahissant Narnia. Cependant, plus tard, il a cédé et à changer le concept complet de ce monde – il y a toujours eut de très nombreux humains dans ce monde et Narnia n'est qu'un pays très spécial avec beaucoup d'animaux, de faunes et de nains qui parlent, etc. Dans ce monde révisé, il y a un grand empire humain au sud de Narnia et une principauté humaine juste à côté, la sorcière blanche n'aurait pas soupçonné Edmund d'être un nain qui s'était rasé la barbe – il y aurait des explications bien plus simple et évidente sur son origine. En fait, dans ce monde révisé, il n'est pas tout à fait clair pourquoi les quatre Pevensie ont été choisie pour les trônes de Narnia, au détriment de tant d'autres humains dans le monde. [...] Pourtant, nous devons vivre avec ces divergences et apprécier chaque livre de Narnia selon ses propres mérites."
Dans La Dernière Bataille (tome 7), paru en 1956, certains ont vu une preuve de sexisme dans le fait que l'une des héroïnes, Susan Pevensie soit décrite comme superficielle, s'intéressant plus à ses maquillages, à ses vêtements ou à faire la fête. L'exclusion de Susan Pevensie du monde de Narnia est interprétée par les auteurs féministes comme un retour dans le monde réel assimilé à une punition. Deux écrivains ont une vision particulièrement critique de Lewis et de son oeuvre.
Selon J.K Rowling, l'auteur de Harry Potter: "Susan qui était la plus âgée des filles, est perdue dans le monde de Narnia parce qu'elle s'intéresse à son rouge à lèvre. En fait, elle devient irréligieuse parce qu'elle découvre sa sexualité, j'ai un gros problème avec ça."
Pour Philip Pullman, "les histoires de Narnia sont des dénigrements monumentaux de la femme, exemple: Susan, comme Cendrillon, passe une phase de transition entre une phase de sa vie et la suivante. Lewis n'approuvait pas cela. Il n'aimait pas les femmes, ou la sexualité, du moins à l'étape de sa vie où il a écrit les livres de Narnia. Il était effrayé et horrifié à l'idée de vouloir grandir."
Cependant, Susan pourrait être mise à l'écart parce que, grandissant, elle délaisse la magie de l'enfance. Elle pourrait symboliser les jeune gens qui, après avoir grandi, ne croient plus et perdent la foi. D'ailleurs, cette évolution intervient dans le tome où, la divinité et même la réalité d'Aslan, sont aussi remise en cause par les animaux parlants et les nains.
Dans la nouvelle de l'auteur fantastique Neil Gaiman Le Problème de Susan (2004) une femme âgée, la professeure Hastings, fait face au chagrin et au traumatisme de la mort de toute sa famille dans un accident de train. Bien que le nom de jeune fille de la femme ne soit pas révélée, les détails tout au long de l'histoire impliquent fortement que ce personnage est la vieille Susan Pevensie. L'histoire est écrite pour un public adulte et traite des questions de sexualité et de violence. À travers elle, Gaiman présente une critique du traitement réservé par Lewis à Susan, ainsi que du problème du mal en ce qui concerne la punition et le salut.
Selon certaines analyses, le péché de Susan n'est pas la sexualité, mais la vanité. Lors de l'annonce de la perte de foi de Susan, Polly conclut en disant: « J'aimerais qu'elle grandisse. Elle a perdu tout son temps scolaire à vouloir avoir son âge actuel, et elle gaspillera tout le reste de sa vie à essayer de rester à cet âge.» Ce qui n'est ni relatif à la sexualité, ni au sexe féminin.
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Michael Nelson, professeur au Rhodes College, avance de son côté que l'ouvrage ne peut pas être sexiste car tout au long des différents tomes, les personnages masculins ne sont pas sans défaut: les deux personnages principaux les plus antipathiques parmi les héros sont, avant leur évolution morale, Edmund (qui fait preuve de méchanceté et trahit ses frères et sœurs) et Eustache (décrit comme un enfant odieux et méprisant). Michael Nelson avance aussi que c'est Digory, un garçon, qui éveille la Sorcière blanche, ceinturant violemment Polly pour y parvenir. À contrario, les personnages de Jill Pole, Aravis, Polly Plummer et Lucy Pevensie se montrent remarquables, particulièrement Lucy. Enfin, cette description de Susan n'intervient que dans le dernier des sept tomes ; dans les premiers tomes, elle démontre de nombreuses qualités (y compris un talent indéniable pour le tir à l'arc). La présence de ces exemples justifient selon Nelson à rejeter le constat d'un sexisme de la part de l'auteur.
Alan Jabobs, professeur d'anglais au Wheaton College, affirme que Lucy est le plus admirable des personnages humains et que généralement les filles s'en sortent mieux que les garçons tout au long de la série. Dans sa contribution à Les Chroniques de Narnia et la Philosophie, Karin Fry, professeur adjoint de philosophie à l'Université du Wisconsin à Stevan Point, note que les personnages féminins les plus sympathiques des Chroniques sont systématiquement ceux qui remettent en question les rôles traditionnels des femme et prouve leur valeur à Aslan en s'engageant activement dans les aventures, comme les garçons. Fry continue en disant:
"Les personnages ont des choses positives et négatives à dire sur les personnages masculins et féminin, suggérant une égalité entre les sexes. Cependant, le problème est que bon nombre des qualités positives des personnages féminins semble être celles par lesquelles elles peuvent s'élever au-desus de leur féminité...Le caractère superficiel des intérêts féminins stéréotypés est condamné."
Nathan Ross note que une grande partie de l'Armoire est raconté exclusivement du point de vue de Susan et Lucy. Ce sont les filles qui voient Aslan se faire tuer et revenir à la vie – une expérience unique dont les garçons sont exclus. Tout au long de la traversée de nombreux moments très effrayant et choquant, Susan et Lucy se comportent comme avec le courage et la responsabilité d'adultes. Leurs expériences sont racontées dans leur intégralité sur plusieurs chapitres, tandis que ce que les garçons font en même temps – préparer une armée et partir en guerre est reléguée au second plan. Cette disposition des éléments implique clairement que les filles ont vu et fait était le plus important. Compte tenu de l'interprétation communément admise – qu'Aslan est Jésus-Christ et que ce que les filles ont vu n'était rien de moins qu'une reconstitution de la Cruxifixion – cet ordre de priorités est parfaitement logique.
Adoptant une position totalement différente, Monika B. Hilder propose un examen approfondi de l'éthos féminin apparent dans chaque livre de la série et propose que les critiques ont tendance à mal interprétée la représentation du genre par Lewis. Comme elle le dit: "nous supposons que Lewis est sexiste alors qu'en fait il applaudit l'héroïne féminin. Dans la mesure où nous n'avons pas examiné notre propre chauvinisme, nous rabaissons les qualités féminines et exaltons le masculin – sans remarquer que Lewis fait le contraire."
En plus du sexisme, Pullman et d'autres ont également accusé la série Narnia de favoriser le racisme. Les Calormènes se trouvent au sud du monde de Narnia, avec un grand désert qui sépare les deux mondes comme en Afrique. Tout comme les Ottomans, ils règnent sur un puissant et ancien empire. Ils s'arment de cimeterres, sont coiffés de turbans et leur interactions verbales sont calqués sur celles des orientaux. On leur suppose aisément des origines perses ou ottomanes. À propos du racisme présumé dans Le Cheval et son écuyer, le rédacteur en chef de journal Kyrie O'Connor a écrit:
Bien que les vertus narrative du livre soient énormes, il n'est pas nécessaire d'être un défenseur du politiquement correcte pour trouver une partie de cette fantaisie anti-arabe, anti-oriental ou anti-ottoman. Avec tous ses stéréotypes, principalement pour rire, il y a des moment où l'on aimerait remettre cette histoire dans son placard.
Gregg Easterbrook, écrivant dans The Atlantic, a déclaré que les Calormènes sont indubitablement des remplaçants aux musulmans, tandis que le romancier Philip Hensher soulève des inquiétudes spécifiques quand au fait qu'un lecteur pourrait avoir l'impression que l'Islam est une secte satanique. Pour réfuter cette accusation, lors d'un discours prononcés lors d'une conférence sur C.S Lewis, Devin Brown a soutenu qu'il y avait trop de dissemblances entre la religion calormène et l'Islam, en particulier des les domaines du polythéisme et du sacrifice humain, pour que les écrits de Lewis soient considérés comme critique à l'égard de l'Islam.
Nicholas Wanberg a fait valoir, faisant écho aux affirmations de Mervyn Nicholson, que les accusations de racisme dans les livres sont une simplification excessive, mais il affirme que les histoires emploient des croyances sur l'esthéthisme humaine, notamment l'assimilation de la peau foncée à la laideur, qui ont été traditionellement associée aux pensées racismes.
Les critiques se demandent également si le travail de Lewis présente une vision positive ou bégative du colonialisme. Nicole DuPlessis favorise la vision anticoloniale, affirmant que les effets négatifs des exploitations coloniales et les thèmes du droits des animaux et de leur responsabilité envers l'environnement sont soulignés dans la construction par Lewis d'une communauté d'être vivants. À travers les exemples négatifs de dirigeants illégitimes, Lewis construit la relation correcte entre les humains et la nature, fournissant des exemples comme Caspian qui assument leur responsabilité envers l'environnement. Clare Etcherling retorque que ces dirigeants illégitimes ont souvent la peau très foncée et que les seuls dirigeants légitimes sont les fils et les filles d'Adam et d'Ève qui adhèrent aux conceptions chrétiennes de la moralité et de l'intendance – soit des enfants anglais blanc (comme Peter) ou des Narniens qui possèdent des caractéristiques appréciées et cultivées par les Britanniques (comme Caspian). Certains ont vu dans les transcription à l'écran un rappel de l'idélogie néoconservateur américains, voyant même un parallèle entre le rôle des héros des livres (sauvant Narnia de ses ennemis) et celui que souhaiterait se donner les conservateurs américains.
Les fans de la série ont souvent des opinions bien arrêtés sur l'ordre dans lequels les livres doivent être lus. Le problème tourne autour du placement de Le Neveu du magicien, et de Le Cheval et son écuyer dans la série. Les deux se déroulent beaucoup plus tôt dans l'histoire de Narnia que leur ordre de publication et se situent quelque peu en dehors de l'arc narratif principal reliant les autres. L'ordre de lecture des cinq autres livres n'est pas contesté.
Paul Ford cite plusieurs chercheurs qui s'oppossent à la nouvelle numérotation des livres, et continue, "la plupart des chercheurs ne sont pas d'accord avec cette décision et la trouvent la moins fidèle aux intentions les plus profondes de Lewis". Les érudits et les lecteurs qui apprécient l'ordre original pensent que Lewis faisait simplement preuve de gentilesse envers son jeune correspondant et qu'il aurait put modifier l'ordre des livres de son vivant s'il l'avait souhaité. Ils soutiennent qu'une grande partie de la magie de Narnia vient de la façon dont le monde est progressivement présenté dans Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique – que l'armoire mystérieuse, en tant que dispositif narratif, est une bien meilleure introduction à Narnia que Le Neveu du magicien où le mot Narnia apparaît dans le premier paragraphe comme quelque chose de familier au lecteur. De plus, disent-ils, resort clairement des textes eux-mêmes que Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique était destiné à être lu en premier. Lorsqu'Aslan est mentionné pour la première fois dans Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique, par exemple, le narrateur dit: "Aucun des enfants ne savait qui était Aslan, pas plus que vous" – ce qui n'a aucun sens si l'on a déjà lut Le Neveu du magicien. D'autres exemples textuel similaire sont égalemet cités.
Doris Meyer, auteur de C.S Lewis in Context et Bareface: A guide to C.S Lewis, écrit que la réorganisation chronologique des histoires diminue l'impact des histoires individuelles et obscurit les structures littéraires dans leur ensemble. Peter Schakel consacre un chapitre entier à ce sujet dans son livre Imagination and Arts in C.S Lewis: Journeying to Narnia and Other Worlds, et dans Reading with the Heart: The Way into Narnia, il écrit:
La seule raison de lire d'abord Le Neveu du magicien [...] est l'ordre chronologique des évènements, et cela, comme tout conteur le sait, n'a aucune importance comme raison. Souvent, les premiers évènements d'une séquence ont un impact ou un effet plus important sous forme flash-back racontés après des évènements ultérieurs qui fournissent un contexte et établissent une perpective. Ainsi en est-il [...] des Chroniques. Le talent artistique, les archétypes et le modèle de pensée chrétienne rendent préférable la lecture des livres dans l'ordre de publicatin.
Le livre de Michael Ward, Planète Narnia en 2008, propose que chacun des sept livres se rapporte à l'un des sept corps célestes ou planète en mouvement connus au Moyen-Âge selon le modèle géocentrique ptolémaïque de la cosmologie (un thème auquel Lewis revenait régulièrement tout au long de son oeuvre). À cette époque, on croyait que chacun des corps célestes possédait certains attributs, et Ward soutient que ces attributs étaient délibérement, mais subtilement utilisés par Lewis pour fournir des éléments des histoires de chaque livre:
Dans Le Lion [les protagonistes] deviennent des monarques sous le souverain Jupiter; dans le Prince Caspian, ils se durcissent sous le fort Mars; dans le Passeur d'Aurore, ils boivent de la lumière sous la recherche de Sol; dans Le Fauteuil d'Argent, ils apprennent l'obéissance sous la subordonnée Luna; dans Le Cheval et son écuyer, ils en viennent à aimer la poésie sous l'éloquent Mercure; dans Le Neveu du magicien, ils obtiennent des fruits vivifiants sous la fertile Vénus; et dans La Dernière Bataille, ils souffrent et meurent sous la froid glacial de Saturne.
L'intérêt de Lewis pour le symbolisme littéraire de l'astrologie médiévale et de la Renaissance est plus ouvertement référencé dans d'autres ouvrages tels que son étude de la cosmologie médiévale The Discarded Image, et dans ses premières poésies ainsi que dans La Trilogie cosmique. L'érudit de Narnia Paul F. Ford, trouve invraisemblable l'affirmation de Ward selon laquelle Lewis voulait que les Chroniques soient une incarnation de l'astrologie médiévale, bien que Ford aborde une version antérieure (2003) de la thèse de Ward (également appelée Planet Narnia, publiée dans le Time Literary Supplement). Ford soutient que Lewis n'a pas commencé avec un plan cohérent pour les livres, mais le livre de Ward répond à cette question en affirmant que les associations astrologique se sont développés dans l'écriture.
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Jupiter était... la planète préféré de [Lewis], faisant partie du "meuble habituel" de son esprit...Le Lion était donc le premier exemple de cette idée qu'il voulait expérimenter. Le Prince Caspian et le Passeur d'Aurore ont naturellement suivi parce que Mars et Sol étaient tous deux déjà liés dans son esprit aux mérites de la technique Alexander...à un moment donné, après avoir commencé Le Cheval et son écuyer, il a décidé de traiter les sept planètes, car sept de ces traitements de son idée signifierait qu'il l'avait réalisé jusqu'au bout.
Une analyse quantitative de l'imagerie dans les différents livres des Chroniques apporte un soutient mitigé à la thèse de Ward: L'Odyssée du Passeur d'Aurore, Le Fauteuil d'Argent, Le Cheval et son écuyer et Le Neveu du Magicien emploient en effet des concepts associés respectivement à Sol, Luna, Mercure et Vénus, bien plus souvent que ce que le hasard ne le prédit, mais Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique, Le Prince Caspian et La Dernière Bataille ne parviennent pas à établir une corrélation statistique avec les planètes proposées.
Colin Duriez, écrivant sur les éléments communs trouvés dans les œuvres de Lewis et de J.R.R Tolkien, met en évidence les similitudes thématique entre le poème de Tolkien Imram et l'Odyssée du Passeur d'Aurore de Lewis. Les Chroniques de Narnia sont considérés comme un classique de la littérature jeunesse. Les Chroniques de Narnia ont eu une influence significative sur la littérature fantastique pour adulte et pour enfant après la Seconde Guerre mondiale. En 1976, la chercheuse Susan Cornell Poskanzer a félicité Lewis pour sa fantaisie étrangement puissante. Poskanzer a soutenu que les enfants pouvaient s'identifier aux livres de Narnia parce que les héros et les héroïnes étaient des personnages réalistes, chacun avec sa propre voix et sa propre personnalité. De plus, les protagonistes deviennent de puissants rois et reines qui décident du sort des royaumes, tandis que les adultes des livres de Narnia étaient plutôt des bouffons, ce qui, en inversant l'ordre normale des choses, plaisait à de nombreux jeunes. Cependant, Poskanzer a critiqué Lewis pour ce qu'elle considérait comme des scènes de violences gratuite, qui, selon-elle, bouleversait les enfants. Poskanzer a également noté que Lewis avait présenté son message chrétien de manière suffisamment subtile pour éviter d'ennuyer les enfants avec des sermons manifestes. Les exemples comprennent :
La série fantastique de Philip Pullman, À la croisée des mondes, est considéré comme une réponse aux Chroniques. Pullman se décrit lui-même comme athée et rejette totalement les thèmes spirituels qui imprègnent les Chroniques. Pourtant, sa série aborde néammoins bon nombre des mêmes problèmes et introduit des types de personnages similaires, notamment des animaux qui parlent. Dans un autre parallèle, les premiers livres de chaque série – Les Royaumes du Nord de Pullman et Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique – s'ouvrent tous deux sur une jeune fille cachée dans une armoire.
La série de comic Fables de Bill Willingham fait référence au moins deux fois à un roi appelé Le Grand Lion, une référence à peine voilée à Aslan. La série évite de faire explicitement référence à des personnages ou à des œuvres qui ne sont pas dans le domaine public.
Dans le roman Le Royaume de la rivière de Katherine Paterson, Leslie, l'un des personnages principaux, révèle à Jesse son amour pour les livres de Lewis, lui prêtant ensuite Les Chroniques de Narnia pour qu'il apprenne à se comporter comme un roi. Son livre présente également le nom de l'île Terabinthia, qui ressemble à Terebinthia, une île de Narnia qui apparaît dans Le Prince Caspian et L'Odyssée du Passeur d'Aurore. Katherine Paterson elle-même reconnaît que Terebinthia est susceptible d'être dérivée de Terebinthia.
"Je pensais l'avoir inventé. Puis, en relisant L'Odyssée du Passeur d'Aurore de C.S Lewis, j'ai réalisé que je l'avais probablement obtenu de l'île de Terebinthia dans ce livre. Cependant, Lewis tire probablement ce nom du térébinthe dans la Bible, donc nous avons tous les deux princé ailleurs, probablement inconsciemment."
La nouvelle Oracle de l'auteur de science-fiction Greg Egan dépeint un univers parallèle dans lequel un auteur surnommé Jack (le surnom de Lewis) Le best-seller du New York Time, The Magicians de Lev Grossman est un livre de dark fantasy contemporain sur un jeune homme exceptionellement doué, obsédé par Fillory, le pays magique de ses livres d'enfance préféré. Fillory est un substitue à peine voilée à Narnia, et l'auteur s'attend clairement à ce qu'il soit vécu comme tel. Non seulement ce monde abrite de nombreux animaux parlant et créatures mythique similaires, mais elle est également accessible via une horloge grand-père situé dans la maison d'un oncle à qui cinq enfants anglais ont été envoyé pendant la Seconde Guerre mondiale. De plus, le pays est gouverné par deux béliers similaires à Aslan nommé Ember et Umber et terrorisé par la Watcherwoman. Comme la Sorcière blanche, elle fige la terre dans le temps. L'intrigue du livre tourne autour d'un endroit très semblable au bois entre les mondes de Le Neveu du magicien, une station intermédiaire dans lequelle des flaques d'eau mènent à d'autres terre. Cette référene à Le Neveu du magicien se retrouve sur le titre du livre.
J.K Rowling, auteure de la série Harry Potter, a déclaré qu'elle était fan des œuvres de Lewis lorsqu'elle était enfant et cite l'influence des Chroniques sur son travail : « Je me suis retrouvé à penser à l'armoire de Narnia quand on dit à Harry qu'il doit se jeter sur une poutre dans la gare de King's Cross – elle se dissout et il est transporté sur la gare neuf et trois-quarts, et le train pour Poudlard. » Néanmoins, elle s'efforce de souligner les différenes entre Narnia et son monde : « Narnia est littéralement un monde différent », dit-elle, « alors que dans les livres de Harry, vous entrez dans un monde à l'intérieur d'un monde que vous pouvez voir si vous le rencontrez. Une grande partie de l'humour vient des collisions entre la magie et le monde quotidien. Généralement, il n'y a pas beaucoup d'humour dans les livres de Narnia, même si je les adorais quand j'étais enfant. J'étais tellement prise que je ne pensais pas C.S Lewis était particulièrement prêcheur. En les lisant maintenant, je trouve que son message subliminal n'est pas très subliminal.» L'auteur au New York Times, Charles McGrath, note la similitude entre Dudley Dirsey, le fils des odieux tuteurs de Harry et Eustache Scrubb, le gamins gâté qui tourmente les personnages principaux jusqu'à ce qu'il se soit racheté par Aslan.
La série de comics Pakkins's Land de Gary et Rhoda Shipman dans laquelle un jeune enfant se retrouve dans un monde magique rempli d'animaux qui parlent, dont un personnage de lion nommé le roi Aryah, a été comparé favorablement à la série Narnia. Les Shipman ont cité l'influence de C.S Lewis et de la série Narnia en réponse aux lettres des lecteurs.
Comme pour toute œuvre populaire, la culture contemporaine regorge de références au lion Aslan, au voyage via l'armoire et des mentions directes des Chroniques. Les exemples comprennent :
Charlotte Staples Lewis, un personnage vu pour la première fois au début de la quatrième saison de la série télévisée Lost, est nommé en référence à C.S Lewis. Le producteur de Lost, Damon Lindelof, a déclaré que c'était un indice sur la direction que prendrait la série au cours de la saison. Le livre Ultimate Lost and Philosophy, édité par William Irwin et Sharon Kaye, contient un essai complet sur les motifs de l'intrigue de Lost basé sur Les Chroniques.