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Une autre dag'erie

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Dågªªk:
C'est le désert par ici...

Petit écrit pour un concours Wattpad sur le thème du rêve
(Cliquez pour afficher/cacher) trop honte /spoil]

Dågªªk:
Hm... okay, donc là je suis censé dire de ne pas aller en arrière, et de regarder uniquement les futurs postes ?

*chuchotements*

En ligne ? Comment ça ?


~~~


Bonsoir, bienvenue, bon matin et joyeux Halloween, écoute, chacun con truc, on va pas chipoter.
Je peut te tutoyer ? Non ? Cool ! Ce sera plus convivial.
Tu te trouves ici en terrain inconnu, même si tu as déjà visité cette... galerie. Elle n'en mérite absolument pas le nom, des horreurs s'y cachent à chaque tournant, mais c'est du passé. D'ailleurs, tu les as déjà oubliées, vil curieux / curieuse. Allez, file de là et écoute ça :

Ce qui se trouve AVANT ce post. Ne doit jamais être évoqué. Une adorable personne au pouvoir de persuasion dangereux (elle est recherchée, c'est sûr) m'a - comme tu l'a deviné Sherlock - convaincu de ne pas faire supprimer ces immondices, de laisser mes erreurs, et d'en apprendre. Comme le phénix qui renaît de ses cendres et tout l'bordel.
Donc, ce qui suit ce post, j'en serais fier. Et je ne parle pas des phrases bâclées informes qui font office du chef d'œuvre de l'année, non non, un vrai travail, avec des efforts, de la sueur, du sang, des larmes, de la poussière plein les habits et tout.
J'exagérasse à peine.

Je sais que j'ai hurlé haut et fort avoir des productions incroyables, de vous avoir bassinés avec ça.
Et j'en suis désolé.

*Vous donne quelques billets, mais l'oreillette me dit que c'est illégal*

Alors, je vous demande, dans votre grande mansuétude, de poser un regard neuf sur ce qui va apparaître plus tard. C'est a dire, un sommaire, propre, des postes ordonnés, clairs. Le premier qui me sort ''How t'a bien progressé depuis tes premiers textes !''
Je le jette par dessus la fenêtre. Où qu'il soit.

La fréquence ne sera pas régulière, ben simplement parce que écrire c'est dur lol. J'ai, néanmoins, des textes potables pour mes premiers posts.
J'allais pas arriver les mains dans les poches non plus. Enfin.
Ça me turlupine depuis un moment, ces galeries, et enfin j'ai le courage de faire bouger les choses.
Bon ça va, prenez des Curlys j'avoue j'ai pas d'amis et je m'ennuie.
Rohh.

Sur ce, Mesdames, Messieurs, et Autres, je vous souhaite joyeux Noël, bonnes pâque et bonne journée !

Lien vers la galerie de dessins : https://forums.puissance-zelda.com/index.php?topic=9548.msg580842#msg580842

Dågªªk:
Et puisque j'alimente une galerie, pourquoi pas l'autre ?

(Cliquez pour afficher/cacher)La lumière chaude et tamisée enrobait la salle dans un cocon de miel. Les murs carmins, doux de leur tapisserie, ajoutaient à l'effet soyeux. Des rangées de sièges s'étalaient, tout aussi carmins. Peut-être même sang.

Sur les bords des escaliers qui desservaient les rangées, de petites lumières blanches, fines et discrètes permettaient de voir où les pieds se posaient. On descendait lentement, caressant à peine de la pulpe des doigts la douceur des fauteuils épais. Une fois installé, on contemplait d'un regard presque fanatique les amples rideaux d'or, brodés, le velours précieux qui les constituaient et on s'extasiait de cette richesse non-dissimulée.

On respirait avec bonheur l'odeur de vieillesse du bâtiment, le bois usé et rongé, les tissus parfumés par les années et, un peu perdu dans cette immense pièce, on attendait.
Enfin, quelques grattements s'étaient faits entendre. Des bruits d'instruments, de cordes frottées sans repos, de cuivres soufflés sans pitié, et de caisses battues sans remords. Le brouhaha enflait, prenait possession de l'impressionnant plafond couvert de peintures victoriennes, on échauffait autant esprits et voix que les instruments, futurs acteurs principaux des actes.

Les lourds rideaux couverts de broderies et d'or tremblaient à peine, au fil des courants d'air créés par les par les divas et les musiciens.

Puis, d'un accord tacite, le silence s'était fait. Chacun s'était mis d'accord pour que la pièce pu commencer, on prenait la position la plus à l'aise et on fixait d'un regard avide les tentures qui couvraient la scène, pudique.

Les basses enflaient, les cordes criaient, les cuivres gémissaient et c'était parti.
Plusieurs heures de délice, autant auditif que visuel, commençaient, et personne ne loupait le moindre détail. On prenait d'élégantes loupes, on les posaient sur des nez poudrés, et on scrutait les costumes, leur détails, et le niveau de finition. Puis, de guerre lasse de ne rien trouver digne d'intérêt, on fermaient les yeux, juste de quoi se concentrer pour écouter, et on partait dans des limbes collantes et veloutées.

Les actes terminés, on peinait à ouvrir les paupières, fatigué par le son et les émotions suscités pendant la pièce. Mais déjà l'odeur de bois était devenue oppressante et lourde, alors avide d'air frais, on se hâtait vers la sortie.

À l'air libre, on prenait conscience du moment passé, et détendu, voir euphorique, on engageait le pas sur le chemin du retour.

Anju:
Je suis content que tu reprennes en main tes deux galeries. :oui:

Je suis impressionnée, tu as énormément progressé en peu de temps. Le texte est très chouette, tu prends bien le temps de tout décrire avec un joli style. Bravo à toi !  :miou:

Dågªªk:
J'empêche un naufrage, pourquoi pas deux ?

Merci :oups:
J'aime bien ces exercices, j'ai une petite idée qui germe plusieurs jours, et un soir au pif j'écris, je me lance et ça dure une trentaine de minutes, peut-être plus, j'sais pas trop. Généralement, je commence vers 21h30 et je finis au plus tard vers 22h15.
J'en ai encore deux ou trois, je posterai les Meurtres déguisés en même temps que mes dessins, dans quelques jours. Ou les graines, il est bien celui-là, et j'ai un dessin jumelé.
On verra mon travail graphique :8):

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