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LINKEN:
L'état des mecs  ;D
Bon par contre, de ce que j'ai cru comprendre, aucun mode HEROÏQUE pour Tears of the Kingdom? C'est dommage.  :severe:

Morcego:
Aucun DLC en tout cas car sauf en cas de rétrocompatibilité, je pense que TotK sera refait sur Switch 2. Petite question : J'ai vu un article dessus mais ça paraissait bizarre alors… y a-t-il un mode multijoueur officiel de TotK ?

Maedhros:

--- Citation de: Morcego le mardi 13 août 2024, 06:33:57 ---Aucun DLC en tout cas car sauf en cas de rétrocompatibilité, je pense que TotK sera refait sur Switch 2. Petite question : J'ai vu un article dessus mais ça paraissait bizarre alors… y a-t-il un mode multijoueur officiel de TotK ?

--- Fin de citation ---

Non il n'y pas de mode officiel sur TotK.

SkullKidTP:
Je suis récemment revenu plusieurs heures sur le jeu pour trouver les derniers Korogus manquants et compléter la carte à 100%. Je me suis dit que c’était l’occasion de partager mon avis sur TOTK, plus d’un an après m’être inscrit sur le forum précisément pour cela. Bien que je comprenne certaines remarques et critiques faites à son encontre, je ne peux nier que TOTK se situe aisément dans le très haut du panier de mon panthéon personnel des jeux Zelda. C’est peut-être même celui auquel j’ai pris le plus de plaisir à jouer !

La principale raison qui me vient à l’esprit pour tenter de justifier cela est le traitement de Link tout au long du jeu. Jamais auparavant un Zelda ne m’avait donné une telle impression d’être le héros de l’histoire. Bien souvent, j’ai l’impression que les aventures de Link sont condamnées à rester dans l’anonymat pour la postérité (OOT, MM) ou bien à n’être connues que d’un cercle restreint d’individus (TWW, TP, SS). Dans TOTK, justement parce que le jeu est la suite directe de BOTW, l’opus par excellence où cet anonymat est le plus total, la renommée de Link n’est plus à faire et où que nous allions, Link est célébré d’une manière ou d’une autre. (Cliquez pour afficher/cacher)J’ai particulièrement aimé la manière dont l’entièreté du plan de Zelda, qui est finalement toute la trame narrative de l’aventure de Link, repose sur la confiance absolue qu’elle a en lui. Sur la confiance que le jeu a en son joueur pour le terminer, d’une certaine manière.
Un autre aspect de Link mis en avant dans ce jeu et que j’aime tout particulièrement, c’est sa versatilité ! Si j’ai pu regretter à certaines reprises de ne pas avoir en ma possession des objets uniques, comme ceux que l’on peut trouver dans les donjons des précédents opus, c’est une impression qui s’est finalement effacée devant les possibilités ahurissantes de contrôle que nous avons sur Link. Nous pouvons agir avec notre environnement de tant de manières différentes que son éclectisme, l’une des caractéristiques essentielles qui fait tout l’ADN du personnage, n’a que rarement été si bien mis en avant.

Et ce traitement qui, je trouve, met si bien en valeur Link s’applique également aux deux autres icônes de la saga, Zelda et Ganondorf. Les détenteurs de la Triforce sont pour moi sublimés ici dans leur rapport à leur « vertu » respective. Le Courage est toujours logiquement mis en avant tout au long de la série par la volonté qu’à le joueur d’aller au bout de son aventure, avant tout, et cela me semble être encore plus le cas ici. La Sagesse me semble plus difficile à traiter car on peut trop facilement la rapprocher de l’intelligence d’un personnage. (Cliquez pour afficher/cacher)Elle est pourtant superbement mise en scène ici dans le sacrifice de Zelda. Et c’est cet absolutisme qui nous livre à ses côtés un majestueux Ganondorf dont le geste final, symbolique de son ambition démesurée et de sa quête obsessive de Force, est aussi égoïste que celui de Zelda est altruiste.
J’aimerais beaucoup revenir également sur la trame du jeu, ses donjons et ses régions, le Ciel et les Profondeurs, les artéfacts Soneaus, mais je sens que je m’y perdrais. Je terminerai plutôt cet avis en insistant vraiment sur le fait que j’ai adoré TOTK et que le diptyque qu’il forme avec BOTW est pour moi un véritable chef-d’œuvre de la saga. Si les deux opus me paraissent aussi indissociables, ce n’est pas parce que je considère l’un comme la version bêta de l’autre ou cet autre comme un DLC du premier, mais plutôt parce que ces deux jeux, de part tout ce qui les oppose et les relie, s’apprécient bien plus lorsque l’on a goûté au plaisir de jouer aux deux, à la manière de l’autre fameux duo OOT/MM. TOTK se suffit à lui-même, tout comme BOTW, mais c’est parce que j’ai pu expérimenter la solitude d’un monde à l’abandon dans BOTW que j’ai autant apprécié la reconnaissance qui entoure Link dans TOTK. C’est précisément parce que j’ai pu apprendre les règles de ce monde dans BOTW que j’ai pris autant de plaisir à les contourner, à les surpasser dans TOTK. Parce qu’à l’image d’un Link amnésique, je découvrais un univers entier pour la première fois. Et ayant grandi et mûri à ses côtés, j’achevais de le connaître.

Maedhros:
Personnellement je trouve qu'au contraire Link dans Tears of the Kingdom n'est pas suffisamment considéré comme un héros. Certes plusieurs personnages secondaire principal comme Pru'ha le connaisse, mais d'autres absolument pas du tout. Par exemple les habitants d'Elimith ne nous reconnaisse pas ou encore les enfants d'Asarim ne nous reconnaisse pas non plus. Et je trouve ça vraiment dommage surtout pour Elimith. On a notre maison là-bas, mais personne ne nous reconnais?!?

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