Auteur Sujet: Les drogues en toute légalité  (Lu 25408 fois)

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Hors ligne D_Y

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Les drogues en toute légalité
« le: samedi 11 août 2018, 22:23:10 »

Suite à un récent débat sur la place de l'alcool dans notre société, il m'est venu à l'idée de lancer un petit débat sur l'impact des drogues en général, et en particulier sur la question de la dépénalisation en France.

Concernant cette dernière, la problématique est claire. Faut-il ou non dépénaliser certaines drogues, et en particulier le cannabis ? En effet la cannabis sativa, cette plante riche en tétrahydrocannabinol (atchoum) a des propriétés thérapeutiques qui ne sont pas à négliger. Certains états américains tolèrent déjà l'utilisation du cannabis en médecine, et plus proche de chez nous, nous pouvons en trouver dans des bureaux de tabac suisse.
Mais ne serait-ce pas hypocrite de considérer cela d'un point de vue uniquement thérapeutique ? Les adeptes de cette mesure ne sont-ils pas plutôt motivés par l'hypothétique liberté de pouvoir fumer et s'échapper l'espace d'un instant, sans pour autant prendre des risques avec la justice ?

Quoi qu'il en soit l'encadrement de prise de drogues est un point essentiel de santé publique. Il y a quelques années nous avons vu s'ouvrir en France des "salles de shoot" afin que des personnes addict à l'héroïne puissent se piquer dans des conditions d'hygiène convenables. Ce qui est pour le moins essentiel lorsqu'on prend en compte le fait que la transfusion sanguine des toxicomanes a accéléré la transmission du VIH.
De plus, dans son état illégal, et donc par définition aucunement contrôlé par les États, la "qualité" intrinsèque des drogues est un véritable problème de santé publique. Dans les années 70, alors que le gouvernement américain tente de résoudre le problème de la purification de cocaïne, les usagers importent une nouvelle façon de "purifier" la fameuse poudre ; il s'agit de la cristalliser pour la rendre fumable, et ce grâce notamment à de l'éther éthylique ou de l'ammoniaque. Cette cocaïne cristallisée, alors fumée, émet un petit *crack* sous l'effet de la chaleur, et ainsi était née la drogue du même nom.
Et la cocaïne elle-même, comme toutes les drogues importées, n'est jamais pure. Car en l'absence de contrôle sanitaires, et en prenant en compte que ce marché parallèle est lui aussi régit par l'offre et la demande, il est courant pour les trafiquants de couper leurs produits avec des substances appétissantes tels du pneu, de l'essence, du ciment... permettant alors de réaliser un profit record.


Mais c'est bien beau, mais les drogues qui sont déjà légales, on ne dit rien ?

Petites anecdotes historiques sur les drogues à travers l'Histoire :
  • Les mésopotamiens, 4000 ans avant notre ère, cultivaient déjà le papaver somniferum, plante dont est issue l'opium.
  • Le cannabis était connu 2000 ans avant notre ère.
  • Les amérindiens procédaient à des tabagies avec leurs fameux calumets, pratique largement hallucinogène.
  • D'après la légende, le mot français "assassin" est dérivé du nom de la secte des Nizârites perses appelés "hashishins". Ce nom leur venait de la mystérieuse pâte verdâtre que leur chef donnait à ses guerriers pour leur donner l'impression de paradis, et pour les motiver à mourir en leur promettant que le paradis idyllique entrevu les attendait après leur mort. Cette pâte était du haschich,  autrement dit de la résine de cannabis, qui est aujourd'hui appelée communément "shit". Le hashish était très populaire dans la France du XIXe. Non seulement Baudelaire en prenait mais la haute société d'alors en était friande (cf la description dans certaines oeuvres célèbres comme dans le Comte de Monte Christo).
  • Au XIXe siècle eurent lieu en Chine deux guerres de l'opium. Ces guerres étaient motivées par la volonté de la dynastie chinoise au pouvoir à l'époque d'interdire l'utilisation de l'opium dans leur pays. Or cet opium était importé par les Britanniques, qui le faisaient pousser dans les Indes et qui était alors un marché non négligeable.
  • Edgar Allan Poe a été retrouvé dans un fossé en plein delirium tremens, dont il est mort peu de temps après. Judy Garland et Marilyn Monroe sont toutes deux mortes par overdose de barbituriques.
  • &c

Bref, il semblerait que l'être humain ne puisse se passer de drogue. N'importe qui ayant déjà goûté à un verre de vin et ressenti les effets de l'alcool a été sous l'influence d'une substance psychotrope. On peut donc dire que la proportion d'humains s'étant déjà adonné à la drogue est plus que considérable.

Mais pourquoi donc certaines drogues sont légales, et d'autres non ?La première chose mise en évidence, c'est l'usage thérapeutique de certaines substances. Autrement dit, les médicaments. Des barbituriques qui sont l'ancêtre des somnifères, aux benzodiazépines d'aujourd'hui, les substances psychotropes que l'on trouve en pharmacie sont plus que variées, et en constante évolution. Sont-ce des solutions enviables ? Certaines de ces substances sont puissamment addictives et ont des effets secondaires peu enviables.

Mais le plus intéressant, ce sont les drogues non thérapeutiques mais à l'usage courant voir même encouragé.
La pire substance légale de ce genre est sans doute l'alcool. Puissamment addictif, aux effets néfastes sur ainsi dire tous les organes vitaux du corps humain (cerveau, pancréas, estomac, foie...), dont le sevrage peut être mortel, l'alcool est composé par la molécule éthanol, utilisée aussi bien dans une bière que dans des parfums, solvants, carburants... Tout est question de dosage direz-vous, et vous aurez raison, mais rien qu'en France, l'alcool cause 50 000 décès par an (statistiques de 2017). C'est un serial-killer au coude à coude avec le tabac, un des psychotrope les plus addictif et les plus néfaste sur le corps. Alors comment expliquer l'amour que porte la société pour ces boissons ? "Mais c'est bien évidemment culturel", d'accord, mais d'où cette tradition part-elle ? Qui pourrait remonter à des temps primordiaux, là où il s'est décidé que l'alcool allait être culturellement important ?
L'absinthe était un alcool tellement fort qu'il causait des hallucinations.

Et enfin, quid de la différence de traitement entre le tabac et l'alcool ? Alors que les campagnes de prévention contre le tabagisme ont eu un succès certain, à un tel point qu'en quelques décennies la cigarette est passé à un accessoire stylisé à un produit dégoûtant, pourquoi est-ce la seule drogue légale dans ce cas ?

Que dirait un extraterrestre fraichement débarqué sur Terre, en analysant l'un des usage les plus étrange de l'espèce humaine ? Pourquoi ce besoin irrépressible qu'a notre espèce à visiter les "paradis artificiels" ? Pourquoi notre classification de ces produits est si hypocrite et si contraire à la raison ?

Et vous, que pensez vous de la dépénalisation ? Des drogues illégales, et surtout légale ?


Citation de: PZA 2019
Vous mangez une bouchée du plat douteux. Vous vous sentez alors... Étrange. Tout tourne autours de vous, tandis que des couleurs vives envahissent votre champ de vision. Vous vous sentez tomber. Rendez-vous sur le topic The Expanse.
« Modifié: jeudi 18 avril 2019, 19:49:40 par un modérateur »
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Hors ligne Yuan

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Les drogues en toute légalité
« Réponse #1 le: dimanche 12 août 2018, 23:55:03 »
Je trouve le débat assez intéressant, j'en avais déjà parlé il y a un moment de cela sur le topic des idées impopulaires (et je partage toujours le même avis qu'à l'époque).

Étant assez concerné à titre personnel par l'abus de substances psychotropes (j'ai un peu baigné dans ces problématiques dès un jeune âge, ayant de la famille alcoolique, et ayant une majorité d'ami-e-s qui consomment ou ont consommé des drogues illégales), je suis totalement pour la dépénalisation totale des « drogues », y compris celles dites dures.
À titre d'exemple en Europe, le Portugal a franchi ce cap (une petite source). Les conditions sanitaires ont vu un progrès énorme depuis, avec le nombre de décès suite à l'overdose d'héroïne ayant énormément diminué. La loi n'est pas encore parfaite à ce niveau là-bas et contient quelques failles (il reste interdit de vendre ces substances, ou d'en posséder des quantités déraisonnables pour un usage personnel - donc on a le droit d'en posséder, mais où est-ce qu'on en trouve ?), mais c'est un immense pas en avant, à mon sens.
Le problème de la pureté des drogues est également très important, comme tu as pu le citer avec la cocaïne. À moins qu'elle ne soit basée (sa base étant le crack), elle est systématiquement coupée, et il est impossible de trouver « dans la rue » une cocaïne ayant un taux de pureté supérieur à 80% (et un tel pourcentage reste marginal). Inutile de citer les horreurs qui peuvent servir à couper la cocaïne pour permettre une plus grosse marge aux dealers (parce que le plus souvent ce sont des produits ménagers hautement toxiques pour le corps humain)... Mais fait intéressant ; la cocaïne « trop » pure peut également être très dangereuse pour des usager-e-s réguliers, car, n'étant pas habitué-e-s à doser un produit pur, le risque d'overdose augmente. Est-ce qu'une légalisation des substances ne permettrait pas aux usager-e-s d'avoir accès à des produits moins dangereux (coupés, mais avec des substances OK pour le corps) et donc de limiter certains risques de santé ?

D'un autre côté, une légalisation totale n'engendrerait-elle pas aussi un danger commercial, avec des entreprises prenant le contrôle de l'image des drogues dans la société ? Que peut-on penser de marques qui s'empareraient de substances très dangereuses comme l'héroïne, la méthamphétamine... et qui, même si elles sont tenues à des clauses leur imposant de lister les risques de leur produit, en viendraient à faire du « marketing » sur de telles substances ? On peut répondre que les dealers de drogue font déjà un peu ça, donc autant que ce soit légal... Mais faute est d'admettre qu'une telle idée fait un peu froid dans le dos aussi. Tout autant que l'image positive que possède le vin dans notre société, alors que l'alcool reste l'une des substances psychotropes les plus dangereuses sur toutes les échelles (sociétale, personnelle, santé, etc.).
Je tends à penser qu'une légalisation complète serait également souhaitable, même si je reste plus ouvert sur ce débat, notamment comment est-ce que ça devrait être mis en place. (Là où je suis catégorique sur la dépénalisation.)
Bon, quoi qu'il en soit, pour le cannabis, la question ne se pose même pas selon moi : ça devrait être légal. Qui plus est, c'est aberrant que des gens puissent aller en prison pour possession ou consommation de cannabis... tandis qu'on peut littéralement risquer de faire un coma éthylique dans n'importe quel bar de France, et que l'alcool soit parfaitement légal. Le cannabis étant une drogue plus douce que le tabac ou l'alcool, je trouve l'hypocrisie totale.

Anthropologiquement, je trouve que la question des psychotropes est fascinante, puisqu'on peut facilement dire que de tout temps, l'homme s'est murgé la gueule. Si l'alcool et le tabac sont bien connus, les natifs américains mâchaient de la coca (plante à partir de laquelle est synthétisée la cocaïne) ; de nombreux peuples à travers le monde (sibériens comme sud-américains) ont bâti leurs religions et leurs rites autour de champignons hallucinogènes ; l'opium a joué un immense rôle culturel dans presque tout le Moyen-Orient et l'Asie ; etc. La liste est longue, mais je vous mets au défi de me trouver un exemple de civilisation qui n'a pas connu le thème des substances psychotropes, car je n'en connais personnellement aucun.

En bref, c'est un sujet que je trouve assez intéressant, et ça me fait plaisir de le voir pour une fois bien ouvert :) D'habitude, le sujet est toujours abordé autour du thème des « junkies », ces fameux déchets sociétaux qui se shootent de l'héroïne - bref, un portrait extrêmement déshumanisant et stigmatisant.
En général, l'addiction ne survient pas de nulle part, et si l'on trouve refuge dans la drogue, c'est probablement que quelque chose clochait déjà en étant sobre... La précarité, l'échec scolaire ou professionnel, le rejet social, etc., sont des raisons parmi d'autres pour lesquelles beaucoup de gens se retrouvent à batailler avec une addiction. Et il est bien hypocrite de présenter le drame de leur abus de drogue sans parler du ou des drame(s) qui ont pu les y pousser.
Ça me rappelle une série d'expériences menée sur des rats de laboratoire (c'est pas joyeux, mais la conclusion est assez intéressante) : Lorsque l'on parle de la toxicité de l'héroïne, on n'hésite pas une seconde à citer une expérience où on présente de l'héroïne à un rat de laboratoire, puis on lui met à disposition un biberon d'héroïne. Le rat n'hésite pas à en consommer et finit par mourir d'overdose. Seulement, quand on observe les conditions de l'expérience... le rat était seul, dans une cage, avec simplement un accès à une litière, quelques jouets éventuellement, à manger et à boire. Si on recrée l'expérience en créant une petite société de rats de laboratoire, où ils sont en communauté, peuvent interagir les uns avec les autres, ont accès à un environnement attrayant, ont de la nourriture et de l'eau en accès libre, et ont accès à un biberon d'héroïne... Le nombre de rats morts d'overdose est peu important sur la totalité de la population. Cette expérience met en valeur les critères sociaux et sociétaux dans l'abus de drogue, plutôt que de simplement se baser sur les facteurs physiologiques.
Tou-te-s les usager-e-s de drogue ne sont pas des addicts, et aucun-e addict ne mérite d'être rabaissé-e. Voilà en tout cas le fond de ma pensée sur ce sujet.
« Modifié: dimanche 12 août 2018, 23:56:42 par Yuan »

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Les drogues en toute légalité
« Réponse #2 le: lundi 13 août 2018, 10:38:59 »
Je pense que tu te trompes sur ton dernier point, les opiacés par exemple provoquent de graves et rapides addictions psychiques et physiques. Même un gars super bien dans sa peau à qui tout réussit ne pourrait pas fumer de l'opium comme si de rien n'était, il deviendrait vite dépendant et perdrait pied avec la réalité.
De même il vaut mieux pas tester l'héroïne.

Même si on d'accord que 100% des usagers ne sont pas accros. Si cette affirmation est vraie, on ne peut pas laisser les usagers en juger eux-meme ; l'addiction est un cercle vicieux, beaucoup de dépendants s'ignorent ou préfèrent tourner le dos à ce problème qui leur est trop inconfortable. Quand j'étais gendarme j'ai vu des gros alcooliques ravagés par la boisson qui niaient mordicus avoir un problème.

Je me garderais de consommer en jugeant mon événement extérieur. Même si tout allait bien, se droguer c'est jouer avec son cerveau et ses neuro-transmetteurs, et c'est risqué quelle que soit la situation. On peut très bien devenir accro même avec un usage modéré d'alcool par exemple, on ne s'explique pas les rouages de l'addiction ; les recherches récentes tendent à prouver que c'est génétique mais pareil comme il y a pas mal de cas où ça colle pas trop, les médecins tâtonnent.

Par contre ouais c'est bien naze de rabaisser les addicts. Je rajouterais aussi le fait de penser que la volonté seule suffit à soigner une addiction, comme si c'était aussi simple que "je veux donc j'arrête" ce qui parait simple uniquement pour quelqu'un qui n'est pas dépendant.
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« Réponse #3 le: mardi 14 août 2018, 12:03:56 »
J'avais eu la chance de voir un débat lors d'une édition de la nuit des savoirs dans mon ancien lycée entre un élève et un professeur sur cette même question. Il y a pas mal de points positif à légaliser l'ensemble des drogues, comme rendre inutile la plupart des trafics de drogue qui n'auraient plus vraiment lieu d'être.

De mon côté je suis pour mais sous une certaines forme d'encadrement, c'est à dire, qu'il y ait des lieux dédiés à cela, avec un point de vente des différentes drogues (mais les plus dure restreinte) et une salle avec un encadrement médical pour éviter les problèmes et les risques sanitaire comme avec l'échanges des seringues.
Dans ses infrastructures il faudrait aussi avoir des liens vers des centre de désintoxication, des liens vers des écoutes, des séances de dialogues organisé et les personnes viennent à leur bon vouloir.
Ça demanderait aussi que ses centres sous ouverts 7j/7 et quasiment 24h/24.

À mon avis ce n'est pas en réprimant l'usage de la drogue qu'on l'empêchera, bien au contraire.

Ensuite comme ça a été dit à plusieurs reprise, la drogue est interdite mais certaines médicaments, peuvent mener au même résultat et être considérer comme tel, tout comme l'alcool, le tabac qui eux sont totalement légal, ce qui ne rend pas le tout très logique quand on voit ce que la justice donne comme sanction pour possession de drogue. :hap:

Pour le reste je ne vais pas plus m'avancer, je ne m'y connais pas assez sur le sujet pour vraiment approfondir mais le sujet me donnait envie de participer.

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« Réponse #4 le: vendredi 24 août 2018, 15:40:31 »
Y'a une étude globale qui vient de sortir, qui confirme qu'en effet un verre par jour n'est jamais bénéfique pour la santé : https://www.ledevoir.com/societe/sante/535228/pas-de-niveau-minimum-d-alcool-qui-soit-sans-danger-pour-la-sante-selon-une-etude


Article scientifique complet pour les sceptiques : http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(18)31310-2/fulltext

(Rien d'autre à dire sinon. Peut-être j'en aurai plus à dire après le 17 octobre, quand la vente de cannabis récréatif sera légale au Canada lol)

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« Réponse #5 le: vendredi 24 août 2018, 20:09:48 »
Est-ce que ça te suffit comme source, @Moon ? :oups:
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Hors ligne Moon

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« Réponse #6 le: vendredi 24 août 2018, 20:34:09 »
Je suis au courant de cette meta-analyse D_Y.

Je pourrais facilement y répondre mais merci de pas me lancer dans ton topic de discussion alors que depuis le début, tu vois bien que je ne souhaite pas y répondre ;)
Amicalement.

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« Réponse #7 le: vendredi 24 août 2018, 20:42:26 »
Je suis très curieux de savoir comment tu pourrais répondre facilement à une étude aussi mastoc qui a été publiée seulement hier. Mais bon, désolé c'était pas pour t'ennuyer, non je sais pas que tu veux absolument pas répondre, comment le saurais-je ? C'est pas parce que tu dis rien que je dois comprendre que t'as absolument pas envie de poster ici.

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« Réponse #8 le: vendredi 24 août 2018, 20:44:35 »
Mec tu lance littéralement quelqu'un qui fait pas partie de ta conversation gratuitement.
Si je suis pas au courant de cette conversation, aucun intérêt de m'y "inviter" (surtout dont la manière dont c'est fait) et si j'étais au courant, aucun intérêt de m'y inviter non plus à part une vulgaire pique plus ou moins gratuite.

Bref, n'en parlons plus.

Hors ligne D_Y

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« Réponse #9 le: vendredi 24 août 2018, 20:57:17 »
C'est bon respire je t'ai "invité" parce qu'on a passé trois pages à parler de ça et que cette étude pourrait t'intéresser, c'est tout, y'a pas de pique ni rien. Personne ne fait partie d'une conversation quelconque ici, c'est pas un club VIP, je fais pas payer les places.

Bref,

Cela dit l'étude l'étude est intéressante mais elle ne parle absolument pas de l'alcoolisme, et même si les chiffres sont alarmants, le statisticien cité dans l'article n'a pas tort : il y a peu de choses qui ne présentent aucun risque, ce n'est pas un argument pour l'abstention.
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