Communauté > Littérature, Fictions

L'univers Vaati

<< < (9/11) > >>

Chompir:
Je trouve aussi ce chapitre bien plus travaillé que le premier et bien plus agréable, même si je le trouve un poil court, j'aurai aimé en avoir un petit peu plus. Je trouve pas qu'il y ait besoin de redécouper en paragraphe, comme l'a dit stefbad, puisque je ne trouve pas le chapitre trop lourd mais ce n'est pas une mauvaise idée pour autant.

J'espère que tu travailleras tout autant la suite de tes chapitres. ;)

Vaati the Wind Mage:
Et voici le nouveau chapitre, qui est arrivé plutôt vite !

Chapitre IV : Sevus et Aliana

Sevus ouvrit les yeux. Il était seul dans son lit, pour le première fois depuis des années : en effet, Aliana et lui tenaient les traditions en grand respect, et en conséquence avaient décidé de ne pas se voir pendant les vingt-quatre heure précédents leur mariage. Néanmoins, le lit restait en quelque sorte empli de sa présence, son parfum continuant d’embaumer l’air de la chambre. Sevus sourit à la pensée du jour heureux qui arriverait le lendemain. Demain, une reine l’aiderait à sa tâche. Le trône à la droite de celui du roi ne serait plus vide. Les pensées toujours emplies de bonheur, Sevus quitta son lit. Il revêtit son habit de roi, celui qui le faisait respectable. Sa journée commença par une audience. Il y avait peu de sujets qui venaient pour réclamer justice à propos de tel ou tel problème. C’était bien. C’était reposant. Aucun trouble majeur ne semblait venir perturber la vie des Capistiens, tous les engrenages semblaient fonctionner correctement, si on omettait quelques vols mineurs.

Les audiences terminées, le reste de la journée fut consacré aux préparatifs du mariage: chaque petit détail devait être parfait, des tenues des époux jusqu’aux plats du banquet. Chaque artisan de la ville s’affairait: une parade somptueuse défilerait dans la ville, et elle accompagnerait les deux époux vers le temple de Capistia. Sevus avait entendu dans la journée qu’un jeune homme avait enfin été élu. Cela ne pouvait pas mieux tomber: le mariage n’en serait que plus heureux. Alors, après une douloureuse séparation, il retrouverait enfin sa bien aimée, et officialiserait son amour, envers les dieux comme envers les hommes. Le temple avait été décoré pour l’occasion, des statues représentant le couple avaient été édifiées… Tout était parfait.

Sevus se remémorait la première fois qu’il l’avait vu: ils avaient tous deux onze ans, et c’était lors d’une rencontre princière. Leur mariage avait beau être arrangé, ils s’étaient tous deux aimés la première fois qu’ils s’étaient vus, cet arrangement n’étant qu’une aide du destin. Elle avait des cheveux bruns plutôt longs. Sa petite robe couleur pourpre donnait à cette fillette un air véritablement charmant, qui avait immédiatement séduit le jeune prince. Il se souvenait de ces rencontres cachés, de ces longs baisers échangés. Néanmoins, ils avaient toujours désirés rester chastes, et ce n’était jamais aller plus loin. Ils avaient passé presque une vie ensemble.

Cette journée passa à une vitesse hallucinante. Il tarDait à Sevus d’être le lendemain, de pouvoir enfin montrer son bonheur sous la bénédiction des dieux, de consommer son mariage, et de donner à son trône une immense dynastie. Sevus termina sa journée comme il l’avait commencée: allongé dans son lit, pensant à l’heureux jour qui l’attendait. Mais une des servantes du château se précipita dans sa chambre. Son visage était trempé de sueur, et son regard était horrifié. Elle regarda Sevus, et lui annonça la terrible nouvelle:
“Votre Majesté… La reine a été empoisonnée.”

Sevus se précipita hors de sa chambre, poussant une jeune femme au passage. Il se rendit dans les appartements dans lesquels reposait celle qui aurait du être sa femme. Une somptueuse robe blanche habillait un mannequin de bois. A ses pieds, Aliana agonisait. Elle avait visiblement craché du sang en grande quantité, et celui ci donnait à sa robe de chambre une horrible couleur écarlate. Elle respirait avec peine, et ses yeux injectés de sang jetèrent un regard désespéré à Sevus. Elle semblait vouloir dire quelque chose, et n’y parvenait pas. Le roi plongea sur elle, essayant de la rassurer, elle comme lui. Il avait peur, comme jamais il n’avait eu peur. Il sentait arriver l’inévitable, et ça lui glaçait le sang. Plusieurs servantes s’affairaient tentants de faire avaler quelque breuvage à Aliana. Peine perdue, tout était trop tard, bien sûr.. Elle le regarda. Elle pleurait, et ses larmes se mêlaient à son sang. C’est ainsi qu’ Aliana est morte, dans un mélange de larme et de sang, gisant misérablement sur le sol. Le roi ne dit rien. Son regard était perdu dans le vague, et plus aucune lumière ne brillait dans celui-ci. Ce ne fut que lorsque une servante, qui, remarquant la mort d’Aliana, se mit à hurler, que Sevus cria. Il cria sa grande tristesse, et son incommensurable colère envers celui qui avait ôté la vie à celle qu’il aimait. Seuls restaient ces deux sentiments, le reste était vide. Si seulement il l’avait vu...

Si seulement il avait cette jeune femme, à la peau pâle et aux longs cheveux bruns. Elle avait des yeux de serpents, accompagnés de la langue fendue. Et elle tenait la fiole vide qui avait empoisonné sa bien aimée.

Chompir:
Assez tragique comme chapitre, par contre tu poses clairement un cadre mais tu laisses le tout en suspens, on ne sait pas ce qu'il advient, ou tu veux en venir, c'est assez déplaisant. J'ai aussi l'impression que le roi sort un peu de nul part avec sa promise. Je ne suis pas sur mais j'ai aussi eu l'impression que lors de tes précédents chapitre, tu n'avais pas parlé de la ville en fête ni de ses décors pour le futur mariage du roi.

Sinon, tu as très bien géré ton chapitre, il est bien écrit et tu as très bien joué sur l'immense bonheur du roi qui vire au plus grand désespoir ; c'était très bien pensé.

Vaati the Wind Mage:
Alors... j'ai eu beaucoupde mal à me mettre à ce chapitre (oui c'est pour ça que je n'ai rien écris). Bref, le voilà. Le prochain devrait arriver rapidement :

Chapitre V : Le Dragon

Le palais de Luz était un endroit fascinant. Il était extrêmement lumineux, et la salle de banquet était agrémentée d’un puit de lumière qui faisait pleuvoir sur les invités la lumière céleste d’une Lune étrangère. Malgré les doutes qu’il éprouvait, Centaku profitait du banquet. Les dieux et les hommes étaient réunis pour la première fois en cette singulière occasion. Les cheveux de Centaku étaient attachés en une sorte de queue de cheval, et il portait des habits rouge incrustés d’or. Il voyait sa famille et quelques un des ses amis manger à la même table que les dieux, et savoir que c’était en son honneur le remplissait d’une sorte de fierté. Sur la table, trônaient des mets dont les mortels ne pouvaient normalement que rêver: le nectar et l’ambroisie. Il y avait également différentes sortes de mets, toutes sortes de viandes et des plats plus raffinés les uns que les autres. C’est alors que Centaku remarqua l’expression de Sapienta, dieu du savoir et de la sagesse : le regard dans le vide, il fixait un point au loin. Il cligna des yeux quelques fois, puis une expression d’intense terreur se manifesta alors sur son visage :
“Il s’est libéré.”
A ces mots, tous les dieux se turent. Les rires et les sourires s’éteignèrent. Tous semblaient inquiets. Luz prit Centaku par le poignet, et l’arrache de force à la table, avec ces simples mots : “On doit absolument partir.
-Que se passe-t-il ?
-As tu déjà entendu parler d’Asmaël ?
-Euh, quelquefois simplement, mais je ne connais que quelques faits…
-Il s’est échappé.”

Luz tendit un bras vers l’avant. Aussitôt, un immense cercle de lumière apparut alors devant eux. Luz s’y engouffra avec Centaku. Aussitôt, les deux aboutirent sur un océan de nuages dorés. Centaku était perplexe face à cette vision. Une forme reptilienne semblait se mouvoir parmis les nuages. Luz s’agenouilla, tout en incitant Centakuà faire de même. Elle dit alors :
“Père. Nous avons une nouvelle terrible à vous annoncer…”

Dès que ces paroles furent achevé, le Dragon surgit enfin. Il ne possédait pas d’ailes. Son corps gigantesque ressemblait à celui d’un serpent, muni de pattes. Sa gargantuesque figure faisait face aux deux minuscules êtres qu’étaient Luz et Centaku en comparaison. Sur son visage, se lisait une grande sagesse venue des longs siècles qu’Il avait passé à surveiller sa création. Une grande bienveillance émanait de Lui.
“Mon enfant ! Quelle est cette terrible nouvelle ?”
Sa voix était douce et autoritaire, âgée mais puissante. Son regard se tourna vers Centaku :
“Oh, tu dois être l’Elu ! Nous attendions ta venue avec une si grande impatience…
-Père, Asmaël s’est évadé.”
L’expression du Dragon révéla une grande inquiétude. Il sembla réfléchir un instant. Puis Il reprit la parole : “Mon enfant… as tu essayé de téléporter l’Elu vers Asmaël ?
-Bien sûr Père, pour qui me prenez Vous ? Malgré le fait qu’il n’est plus d’enveloppe physique, son influence est assez grande  pour nous empêcher de nous approcher de lui. Nous pensons qu’il compte se rendre dans le Premier Temple.
-... Et Anguila ?
-Nous ne l’avons pas trouvée Père. Elle prépare surement quelque chose.”

Le Dragon sembla très tourmenté. Son regard trahissait une extrême inquiétude. Il fit part de ses préoccupations :
“Il est bien plus urgent de s’occuper d’Asmaël. Une fois que nous l’aurons empêché de retrouver son corps, nous devrons à tout prix retrouver Anguila. Téléportes Centaku le plus près possible du Premier Temple, et met le sur la trace d’Asmaël. Pendant cette traque, nous allons fouiller ciel et terre pour trouver Anguila… le temps presse. Bonne chance Centaku.”

Aussitôt, Centaku se retrouve dans une immense plaine de sable. Lui qui n’avait jamais vu de désert de sa vie, il devait maintenant traquer tant bien que mal un démon ancestral dans cet environnement précis. Cette journée s’achevait si bien décidément…
“Centaku, je te parle depuis mon palais.” La voix de Luz résonna dans la tête de Centaku.
“Je te guiderai vers le Premier Temple et je t’expliquerai tous les détails sur le chemin. Mets toi en route !”

stefbad:
Juste une petite question : pourquoi tu passes du chapitre IV au chapitre VII ? C'est un peu déconcertant...

Bon chapitre ! Mais j'ai un peu l'impression que tu retombes dans tes travers, dans le sens où, malgré le fait que tu ne presses plus tes chapitres, là je trouve que tu ne donnes pas assez de temps au festin de s'installer avant de changer d'action avec la résurrection d'Azmaël. Il faut toujours laisser le temps à une situation de s'installer avant de la briser, c'est quelque chose que j'ai récemment découvert, mais qui explique parfaitement le problème ici. Aussi, je trouve que tu ne donnes pas assez une impression de grandeur au Dragon, alors que c'est le créateur. Comme tu le présentes, on n'a pas l'impression que c'est l'entité la plus importante au monde, mais plutôt quelqu'un de gâteux. C'est peut-être ton objectif, mais on enlève toute la puissance du créateur, ce qui est un peu paradoxal.

Aussi, petite note, dans "Téléportes Centaku le plus près possible du Premier Temple, et met le sur la trace d’Asmaël.", Téléporte ne prend pas de "s", car l'impératif à la deuxième personne n'en prend jamais ^^

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Sortir du mode mobile