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Watching Challenge 2018

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Yorick26:
Encore deux films et je suis à la moitié !  :tchuss:


Le Nouveau Monde
9. Un film basé sur un conte de fées - C'est con, je me suis fait déjà toute une série de film basé sur des contes, mais lui il m'avait échappé. - 7/10

Raaaah. Quelle fin toute pourrie ! Alors déjà je fais partie de la #TeamSmith, mais là. Quelle fin. Je reproche à l'interprétation que Pocahontas ne retrouve pas son côté proche de la nature. Après je n'avais que Disney comme référence, mais après visionnage de ce film qui couvre le 1 et le 2, je me rends compte que ce film est d'une part beaucoup plus crédible, beaucoup plus complet. Je ne parle pas des amis animaux, de l'arbre qui parle et tout. Je parle juste de la colonisation qui plus présente, des sentiments qui sont plus forts.

Seven Sisters
22. Un film dont deux des personnages sont jumeaux - Bon c'est pas des jumeaux, mais des septuplées, mais ça marche quand même. J'étais persuadé que c'était en fait un film d'épouvante. - 8/10

"Un film dont deux des personnages sont jumeaux"... ça m'a fait rire de voir l'intitulé et de la comparer à la fin. Au départ je pensais tricher, mais en fait pas tant que ça. Enfin bref. Film qui m'a beaucoup parlé car en tant que vétérinaire je suis un agent de la gestion des populations. Même si en France on réalise principalement de campagnes de stérilisation, je sais que dans d'autres pays ce n'est pas non plus exactement le cas et que les euthanasies de gestion de population existent. Néanmoins, par extrapolation le métier que je pratique revient à adopter une loi chez l'homme qui vise à stériliser (de force) la plupart des couples, surtout si vous êtes pauvres. Je sais que je prends beaucoup de raccourci, mais ça reviendrait à peu près à ça. Je ne peux malheureusement pas arrêter de stériliser des petits chats et des petits chiens car c'est également un des facteurs de la propagation de nombreuses maladies qui peuvent être des zoonoses, mais j'ai quand même eu en plein milieu du film un sentiment de culpabilité. Je me console cependant avec le fait que loin d'avoir un besoin de procréer, l'espèce humaine peut ressentir une envie d'avoir des enfants. Chose qui n'est pas le cas. Pour le coup, si je me suis laissé à l'anthropomorphisme tout à l'heure, je sais qu'il ne faut pas le faire dans ce cas. Les femelles ne ressentent pas le besoin d'avoir des petits (donc non il n'est pas recommandé de faire une premier portée et après de stériliser... une portée c'est uniquement pour le plaisir du propriétaire). Elles sont juste sujettes à des cycles hormonaux complètement déstabilisants et incontrôlables.

Mais revenons au film. Je n'ai pas vu beaucoup de défauts. Ce que je lui reproche le plus c'est qu'on comprend beaucoup trop rapidement ce qui est arrivé à Lundi (alors que c'est quand même le titre anglophone du film : What Happened to Monday). Heureusement il y a les raisons qui n'étaient pas évidentes et que je trouve magnifiquement tragiques. Autre petit soucis, c'est que je trouve étrange que la méchante du film incarnée par Glenn Close a mis 30 ans à essayer de faire avancer sa carrière. Ça évolue bien plus vite. De même le futur a un design assez particulier. On dirait un pré-Blade Runner et le moment où Lundi achète un rat m'y a fait fortement fait pensé... Mais si la loi de l'enfant unique était tellement une réussite, on devrait avoir un regain de la nature au lieu d'avoir une ville exacerbée. La surpopulation est toujours là et pourtant Glenn Close nous présente à l'aide de beaux graphiques trafiquotés une nette diminution de la population. Quel en est l'impact ? Tout ça on ne le saura pas, et c'est dommage. A moins qu'il n'y ait aucune réussite... Je trouve en gros que c'est dommage de ne pas aller plus loin et de nous fournir une réponse.

The Tree of Life, l'arbre de vie
29. Un film qui a apporté une innovation - Ce thème de merde... Je m'attends à être déçu. - 5/10

Euh. Ben c'était bizarre. C'est l'histoire d'un drame familial comme il y en a 100 000. Et encore "drame", c'est un bien grand mot. C'est triste, mais c'est hélas la vie. Ce qui a voulu être mis en évidence dans ce film, c'est le vécu de cette perte dans toute sa spiritualité. Ce qui est profondément lourd. J'aurais préféré qu'on nous bassine pas avec tout le côté religieux de la chose. Car sinon, c'est un film qui est certes long, mais qui est très joli. Avec des images de synthèses, des images macro, des images suggestives allant de la création du monde et de la vie jusqu'à celle de l'au-delà.

A la limite, j'aurais préféré que ce soit que des passages symboliques avec de la jolie musique, mais il a fallu rajouter une histoire pas très intéressant avec un matraquage religieux indécent. Mais là, le Monsieur a voulu tout mettre dans le film, du coup c'est un fourre-tout qui ne peut pas plaire à tout le monde.

August Rush
47. Un film sur l'art - Sur la musique, dans mes envies. - 8/10

Un peu de niaiserie qui fait du bien. Qu'on soit bien d'accord, c'est tiré par les cheveux d'avoir un gamin qui voit une feuille de partition et qui tout d'un coup sait rédiger des pages de solfèges. Je ne sais pas grand chose en solfège, mais pour moi c'est quand même dans l'idée que c'est comme apprendre une langue étrangère. Il faut un peu plus d'exemple que "Je m'appelle Yorick et j'ai 28 ans." Mis à part ça, c'était très sympathique à regarder. Ca fait passer une bonne soirée. J'ai juste eu du mal avec le jeu d'acteur de certains. Il n'y a que Robin Williams qui m'a vraiment convaincu et j'ai aimé son rôle. Oh comme mon petit coeur a fondu quand j'ai reconnu sa bouille.

Yorick26:
Je reviens avec deux films et j'en suis à la moitié :


Sixième Sens
19. Un film avec un acteur qui sort de sa zone de confort - C'est d'un simple ce thème v.V - 7/10

Je me suis fait avoir comme un bleu. Je n'en dirais pas plus, mais encore une fois j'ai été bien naïf et bien sot. C'était un bon film. Je craignais de me faire flipper, mais dans l'ensemble cela reste assez soft. Comme je le disais au début, je me suis fait avoir tout simplement. Suis-je naïf ? En tout cas j'étais bien content, de me faire avoir.

Voyage of Time : Au fil de la vie
21. Un film dont tu aimes la musique originale -  - Une musique entendue sur Spotify grâce à Krystal. Mais je sais pas de quoi parle le film. - 4/10

En fait le film ne parle de rien. D'ailleurs il ne parle pas. Pour avoir regardé peu de temps avant The Tree of Life j'ai toujours cette même impression de regarder un film à afficher dans une salle d'attente ou pour un fond d'écran et un film de propagande pour les créationistes. Cela aurait pu être tout simplement beau à regarder, mais tout n'est pas joli à voir et surtout tout n'est pas logique. Des fois TErrence Malick utilise des raccourcis débiles pour illustrer ses propos, sans compter sur la voix chiante à souhait qui ne sert à rien. La narratrice (Cate Blanchett) me fait l'idée d'une vieille tante qui regarde le film avec toi, qui déraille et dit n'importe quoi. Au début c'est marrant, mais à la fin, quand on part dans des listes qui n'ont ni queue ni tête, ça devient saoulant. Quel dommage. Même la musique que j'avais surkiffé dans The Tree of life, je n'ai pas apprécié autant dans ce film.

Cap:
Et maintenant, go revoir le Sixième Sens pour que tu réalises à quel point ça colle super bien :oui:

Yorick26:
S'il repasse un jour à la télé, ouais comme ça, je le regarderai mais j'ai refait le film dans ma tête et mis à part la première vraie rencontre où j'avais l'impression qu'il parlait avec la mère du petit, ça colle effectivement très bien.

D_Y:
Bon, ça avance les enfants ?
Perso j'en suis à un peu plus de la moitié, j'ai arrêté du jour au lendemain pour faire autre chose et pour regarder d'autres films qui étaient pas dans mon challenge, et là en voyant la date je me suis dit que le 31 décembre ça pouvait arriver vachement vite du coup j'ai dépassé @Yorick26.

Aujourd'hui j'ai vu La Forteresse Noire, de 83, un des premier Michael Mann (Heat, Manhunter... donc pas un clochard normalement). Film d'horreur fantastique qui se passe dans les carpathes en 43, avec des nazis et des SS pas piqués des hannetons. Deux gigolos de la Wehrmacht ouvrent sans le faire exprès un endroit de la dite forteresse noire qui en fait renfermait une puissance ancestrale enfermée là-dedans depuis des millénaires. Les nazillons font chercher d'un des camp de concentration un des seul spécialiste de l'endroit, en la personne du Dr Cuza (Ian McKellen, futur Gandalf et Magneto), qui reconnait en cette force surnaturelle le "golem" de sa religion, chargée de tuer les persécuteurs de sa race et de venger les juifs. Mais peut-être Gandalf se fait-il manipuler ?

L'autre c'est Carnet de voyage, inspiré d'un voyage que fit le jeune Che Gueverra en 1952 dans toute l'Amérique Latine, avec un de ses amis (Alberto Granado). C'est ce voyage qui l'a mis en contact avec le petit peuple et lui a insufflé son idéologie communiste, en voyant les inégalités socioéconomiques terribles dans l'Amérique latine du milieu 20e.
Petit road-trip dépaysant (ça change des trucs étasuniens en tout cas) tantôt drôle tantôt tragique, une bonne occasion d'en apprendre un peu plus sur l'un des révolutionnaire les plus emblématique, que l'on adhère ou non à son idéologie.

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