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À la bonne recette - Projet
Yorick26:
Malgré la prophétie cataclysmique entendue plus tôt, le temps était idéal pour une promenade. Le soleil se couchait lentement teintant le ciel d'un dégradé allant d'un orange vif à l'horizon jusqu'à un bleu nuit. Mais passé les premières minutes à contempler ce miracle de la nature, devoir attendre encore une fois le bon retour de Krystal commençait à taper sur le système de Yorick. Encore une fois on l'avait laissé de côté pour aller discuter avec les gens dans le relais. Lui aussi voulait parler avec des gens normaux. Pourquoi ce serait toujours Krystal ? Elle avait prétexté qu'elle avait un meilleur sens de la négociation avec un tel aplomb qu'on n'avait pas pu lui faire changer d'avis. En réalité, son sens de la négociation consistait surtout à chiper au passage un article supplémentaire sans que le vendeur s’aperçoive de rien. Un jour tout cela se retournerait contre elle, et sûrement contre lui aussi alors qu'il n'avait rien demandé dans l'histoire. Du coup, il était encore là à attendre entre mecs sur ce pont à moitié détruit. Une fois les conversations ordinaires terminées, Chompir et Linkondo s'amusaient à essayer de lancer un caillou dans un étrange cercle de pierres formés dans la rivière qui coulait sous le pont. Malheureusement, chacun de leur lancé s'était avéré infructueux : le cercle était beaucoup trop loin pour eux.
Yorick jeta un autre coup d'oeil à leurs tentatives. Cette fois ils avaient décidé de travailler en équipe plutôt que de savoir arriverait à le lancer assez loin. Bien sûr, ils avaient envisagé que ce soit Chompir qui en volant le lance dans le trou, mais ils s'étaient mis d'accord que ce serait de la triche et qu'il n'y aurait plus aucun challenge s'ils utilisaient cette méthode. Comme quoi, un piaf et un bokoblin étaient peut-être faits pour bien s'entendre. Alors que Linkondo était descendu sur les rochers en contre-bas armé de son wok, Chompir était quant à lui resté en haut du pont près d'une grande source de cailloux en tout genre. Alors que l'un était chargé d'envoyer une pierre à son camarade, le deuxième la réceptionnait à l'aide de son wok et la lançait dans le cercle. Après quelques tentatives infructueuses mais prometteuses, ils arrivèrent à leur fin. Alors qu'ils se congratulaient mutuellement, un nuage jaunâtre fit son apparition. Le bruit surpris Yorick qui, comme ses camarades, se retourna juste à temps pour voir les dernières volutes disparaître. Les contours d'une forme étrange se dessinaient au fur et à mesure que la fumée se dispersait. Il s'agissait d'un petit être fait d'écorce suspendu à une sorte d'hélice végétal. Petit être qui, de toute évidence, parlait d'une voix fluette :
— Korogu : Nom d'une feuille ! Tu m'as trouvé !
— Linkondo : Une plante qui parle !
— Korogu : Un Bokoblin qui parle. Ouillouille j'ai les ch'touilles. Pourquoi le vilain Bokolin s'amuserait à trouver le gentil Korogu. Tu veux lui voler sa noix korogu ? Moi, pas bon à manger du tout du tout.
— Linkondo : Qu'est-ce qu'il dit ?
— Chompir : Désolé de vous avoir dérangé Monsieur Korogu. On ne pensait pas que cela vous réveillerait de lancer ce caillou dans ce cercle de pierre. On trouvait ça juste rigolo. Nous sommes désolé.
— Korogu : Oh ! Non ! Les Korogus sont faits pour avoir des cailloux sur la tête. Nous donnons même une noix korogu en échange, mais normalement au Héros. Il n'y a pas le héros parmi vous ?
— Linkondo : Je ne crois pas.
— Chompir : Non.
— Yorick : Sûrement pas.
— Korogu : Pourtant vous arrivez à m'entendre et à me voir ?
— Linkondo : On vous répond, Monsieur Korogu, donc oui on vous voit et on vous entend.
— Korogu : Nom d'une branche ! Vous êtes comme des Héros alors ! Vous avez des âmes pures. Tous les trois. Dans ce cas, j'ai le droit de vous donner une noix korogu chacun. Tenez c'est pour vous.
Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Les trois compagnons délaissés par la gente féminine se retrouvèrent avec trois exemplaires d'une noix à la forme suggestive et à l'odeur toute aussi évocatrice. Ils essayèrent d'en savoir plus sur ces étranges graines, mais le petit être semblait indifférent à leurs questions et se contentait de voleter au-dessus de la rivière. Rien qu'à l'odeur, Yorick sentait un mal de tête lui monter. Et puis il allait falloir savoir ce qu'ils allaient en faire. Les garder ? Hors de question. Les planter ? Pas sûr que l'idée de germer d'autres petits êtres aussi étranges soit une bonne idée. D'autant que savoir que c'était potentiellement des organes reproducteurs qu'ils tenaient dans leurs mains le mettait mal à l'aise.
— Yorick : Bon. Je ne sais pas ce qu'on en fait ou quoi. Mais si jamais il y en a un de vous qui dit à Krystal que l'on a des âmes pures, on n'est pas prêt d'avoir la paix avec elle. Elle ne va JA-MAIS nous lâcher.
Chompir:
Après cette rencontre fort étrange avec cette branche vivante et après qu'ils aient appris qu'ils étaient des âmes purs. Nos 3 comparse furent rejoins par Krystal et Jielash. On décida donc de reprendre la route avec les chevaux.
Sur le chemin, Yorick eu l'air de remarquer quelque chose. Il décida de se rapprocher du jeune Piaf, Linkondo étant enchaîné.
- Yorick : Tu as vu cette étrange arbre un peu gros ?
- Chompir : Oui pourquoi ?
- Yorick : Il a l'air de bouger. Tu as vu ?
Soudain l'arbre se mit à bouger et à marcher vers eux. Il s'agissait d'un Korogu. Les deux compères se regardèrent. Ils essayaient d'observer si Krystal et Jielsah le voyait. Soudain Linkondo commença à allez vers l'étrange Korogu mais Krystal le ramena fermement de pied ferme avec un bon coup sur la corde.
Pauvre Linkondo se dirent Chompir et Yorick.
- Yorick : Krystal est vraiment diabolique. C'est un monstre sans cœur qui ne pense qu'à elle. Tu as de la chance de ne pas la supporter depuis aussi longtemps que moi. Je ne sais pas ce qui me retient de la tuer des fois. D'ailleurs toi qui manie bien l'arc tu voudrais pas m'apprendre à bien m'en servir ?
- Chompir : Pourquoi pas. Mais sache que je ne serais pas clément sur l'entraînement.
- Gros Korogu : Partons en direction du relais de la rivière. Le gentil héro m'a enfin ramené mes maracas et je vais pouvoir danser, danser danser !!!
Oh tiens ça sent les graines Korogus. Tiens ça a l'air de venir de ce groupe.
- Chompir : Zut le gros machin a l'air de venir vers nous. Faisant comme si on ne le remarquait pas. On va s'attirer des ennuies sinon.
- Noïa : Bonjour amis pas Korogus, je suis Noïa, le danseur Korogu. Moi ce que j'aime dans la vie c'est danser, danser , danser jour et nuit. Mais vu que vous sentez les noix korogus, vous pouvez me voir ?
- Yorick : Hélas je crois que oui. On a croisé un des vôtres tout à l'heure et il nous a dit qu'on avait des âmes purs.
- Chompir : Après nous avoir dit ça il nous a refilés des noix très odorantes.
Noïa fini par demander si on pouvait lui donner les noix en échange d'une danse. Comme on ne savait pas quoi en faire on fini donc par les donner. On eu donc le droit à une magnifique danse pour très étrange.
- Krystal : Vous faîtes quoi vous deux à traîner comme ça ! On va finir par arriver en plein nuit si ça continue. Dépêchez vous ou vous aurez pas mon délicieux Chutney de fruit. Moi qui ai mis tout mon amour à le faire. Avec deux belles pommes, une banane lame et une baie.
- Yorick : Je crois qu'on va devoir vous laissez Noïa au revoir et bonne route.
- Chompir : J'ai cru comprendre que vous allez au relais de la rivière ? J'aimerais vous poser des questions si je passe par là bas un jour.
- Noïa : Au revoir ami Hylien et ami à plumes. Je serais heureux, très heureux de vous revoir.
Yorick et Chompir se dépêchèrent de rattraper la distance qui les séparaient de leurs compagnons. Ils arrivaient enfin au portail de Cocorico.
Neyrin.:
« Vous inquiétez pas ! Y a un relais de l'autre côté des monts Géminés, dit-il. De ce relais jusqu'au village d'Elimith, y a pas beaucoup de chemin, vous savez. Enfin, peut-être que le trajet vous paraîtra interminable.
- Qu'en est-il des monstres ? »
Il me regarda d'un air éberlué.
« Quoi les monstres ? Vous êtes équipée, non ? Me dites pas que vous êtes partie sans rien pour vous défendre !
- Bien sûr que je suis équipée, répondis-je.
- Bon beh, pas la peine de vous inquiéter dans ce cas. J'vous emprunte votre carte, attendez... »
Je lui donnai. Il mit la sienne sous son genou par la maintenir, puis griffonna sur la mienne pour y indiquer des relais ainsi que des chemins tracés. Il m'indiqua que ces chemins étaient les plus sûrs. Les monstres, aussi curieux que cela puisse paraître, préféraient s'isoler dans les hauteurs des montagnes ou bien dans des coins reculés. Quelques fois, l'on pouvait croiser des bokoblins qui chassaient à proximité des chemins, des zones habitées et ils s'en prenaient aux voyageurs. Mieux valait être bien équipé dans ces circonstances, car nombreux étaient les voyageurs qui se retrouvaient impuissants face à ces ennemis.
Lorsque l'Hylien me fit part de cela, il se mit à rire. A son sens, les bokoblins étaient de piètres adversaires et en venir à bout était chose aisée. J'ignorai quoi lui répondre, jamais encore je ne m'étais retrouvée confrontée à des bokoblins. Il enroula ma carte, me la redonna. Cette fois, il semblait en avoir fini avec.
« S-Saksak.
- Bon, allons-y, hasarda-t-il en se redressant. J'vous récupérerai un cheval au relais, prenez le mien.
- Ce n'est pas nécessaire. »
Il n'insista pas. En vérité, cela l'arrangeait. Sans s'attarder davantage, l'Hylien grimpa sur sa monture après m'avoir proposé de porter mes bagages. Je refusai puis nous prîmes la route. Il voulait que l'on contourne une partie du Plateau du Prélude et profita de ce trajet pour me raconter ce qu'il savait à propos de cet endroit. C'était une personne loquace, voire un peu trop. Je restai silencieuse. Le vent, les chants des oiseaux, les cris d'ennemis lointains, les sabots de la monture qui claquaient contre la pierre couvraient sa voix.
Il disait beaucoup apprécier la région d'Elimith, et que si jamais l'envie me prenait, il pouvait m'amener jusqu'au petit village de Cocorico ou m'emmener arpenter la montagne de Lanelle. Je lui répondis que le village d'Elimith me paraissait être un bon début.
Bientôt, nous pûmes apercevoir le mont Géminés. A proximité se dressait une grande tour bleue qui surplombait le fleuve. Il semblait y avoir quelque chose au sommet, mais je n'osai pas proposer à l'Hylien de l'escalader. Je me contentai de lui poser une question à propos de cette curieuse tour, mais il me répondit que lui-même ignorait d'où est-ce qu'elle provenait. Plusieurs seraient éparpillées à travers la contrée. Elles étaient apparues du jour au lendemain, jaillissant des entrailles de la terre. Certains pensaient que ceci était l'oeuvre de la Déesse Hylia, d'autres du Fléau et une minorité, du retour du Héros. Des gens espéraient encore le retour du Héros.
Nous traversâmes le pont de Prokis où nous rencontrâmes un voï qui faisait les cent pas, une lance dans les mains. Les Hyliens avaient une petite taille, ce qui me fit sourire. Je me demandai où les vaïs de mon village trouvaient leur âme sœur parmi tant de petits hommes.
Apparemment, mon compagnon de voyage connaissait cette personne. Elle s'appelait Garadon. Ils discutèrent comme de vieux amis, puis cet inconnu se tourna vers moi. Il fut intrigué.
« C'est rare de croiser des Gerudos dans les environs, fit-il remarquer. Enfin... Ce voyage à du vous creuser l'estomac, nous pouvons partager un repas. Qu'en dites-vous ? »
Nous acceptâmes, moi avec plus d'enthousiasme. Mon estomac commençait à crier famine : le petit-déjeuner avait été maigre. Cet homme qui m'était inconnu prépara un repas composé de boisseaux de riz, d'un cristal de sel et d'une venaison divine. Sa préparation avait une odeur délicieuse. C'était du riz à la venaison divine. Je le remerciai lorsqu'il me tendit le bol et les baguettes. C'était un endroit agréable pour déjeuner. Le cheval s'ébroua, se mit à arracher l'herbe aux alentours. Au loin, je pouvais apercevoir des silhouettes qui se mouvaient entre les deux monts. Des monstres, peut-être ? Le chemin avait l'air risqué.
« Prenez la rive droite, dit Garadon en suivant mon regard. Les monstres ne vous attaqueront pas, si c'est ce qui vous préoccupe. La dernière fois, un jeune homme les a tous éliminés. Je me demande s'il va revenir. La route était sûre pour les voyageurs pendant quelques semaines grâce à lui. Depuis, d'autres ennemis se sont installés... Malheureusement.
- Qui est-il ?
- Je n'en sais rien. Un petit blondinet qui m'avait l'air perdu. Il était pas très bavard lorsque j'ai essayé de lui parler. Peut-être que vous le croiserez en chemin, il m'arrive de le revoir quelques fois. Il va souvent à Elimith.
- Vraiment ? se manifesta l'Hylien, sa curiosité piquée. J'ai jamais vu une personne comme lui dans les environs. »
Garadon haussa les épaules, ne sachant quoi rajouter rien de plus. J'entamai mon repas tout en contemplant le paysage. Une vaste plaine verdoyante parsemée de petits arbres qui s'étendait, traversée par le fleuve d'Hylia. Des poissons s'agitaient sous l'eau brillante, des grenouilles demeuraient immobiles sur le rivage et coassaient. A plusieurs mètres de nous, une biche s'abreuvait. Elle était à l'affût et guettait le moindre de nos mouvements du regard. Ses oreilles s'agitaient afin de percevoir les bruits environnants.
Mon arc et mes flèches se trouvaient dans mes bagages, mais je ne pouvais prendre le risque de bouger. La biche pouvait prendre peur. Je décidai de la laisser tranquille, j'aurai sûrement d'autres occasions de chasser.
Krystal:
— Krystal : C'est quoi qui pue comme ça ?
Yorick, Chompir et Linkondo s'échangèrent un long regard lourd de sens avant de chacun prétendre qu'ils ne sentaient absolument rien. Yorick éprouva par ailleurs un besoin irrépressible d'aller se laver les mains, ce qu'il fit dans une petite mare à l'eau claire non loin de là. Au final, ce fut un petit parterre de fleurs orangée qui fut accusé de l'odeur infecte et lynché bien comme il se doit par une certaine personne. Suite à cette violence gratuite, qui vaudra sans doute une paire de séances chez le psy à d'innocentes petites fleurs, le groupe reprit sa route. Après une quinzaine de minutes, le portail de Cocorico fut en vue.
Les réactions suite à la découverte de ce portail fut différentes pour chaque personnes : Linkondo laissa échapper un "wooaaah" tout en regardant la structure de bois la bouche grande ouverte, Jielash et Chompir discutèrent de ce que pouvaient bien représenter les banderoles et les dessins gravés dans le bois, Yorick le regarda avec attention, semblant graver cette image dans sa mémoire et Krystal s'en désintéressa au bout de quelques secondes, préférant aller faire des tresses à l'un des chevaux. Le temps que le jeune Piaf et l'ancienne cliente du Café finissent leur conversation des plus intéressantes, la barman avait coiffé les deux animaux, qui n'appréciaient guère que leur crinière ne flotte plus au vent. Après, cela arriva.
Le moment tant attendu était enfin arrivé, le moment qu'ils attendaient tous depuis le début de la journée, celui qui occupaient leurs pensées, qui les faisait angoisser. Et le verdict tomba : ce fut Chompir qui tira l'épi le plus court. Il était donc celui qui allait rester avec Linkondo. Cela ne plut pas au Piaf qui espérait vraiment découvrir le village et goûter aux spécialités locales. Jielash lui promit de revenir plus tard pour qu'il puisse y aller.
— Linkondo : Mais vous savez, je peux très bien me garder tout seul, je l'ai très bien fait ces dernières années. Et puis, je peux garder les chevaux et quelques affaires, comme un wok par exemple...
— Krystal : Bien tenté, Mina, mais tu auras ta nounou.
— Chompir : Mina ?
— Jielash : Le nom d'une petite voleuse dans un conte pour enfant.
— Yorick : Aaaah, Mercantîle. Ma préférée reste "L'amour Impossible". Tu sais, entre le Moblin et...
— Krystal : On a compris.
Ils finirent par se séparer : Chompir et Linkondo firent demi-tour, remontant les gorges, tandis que Yorick, Jielash et Krystal dépassèrent le portail, en direction du village. La fine équipe, enfin de retour. Cocorico n'avait qu'à bien se tenir.
Yorick26:
Yorick n’osait pas montrer sa joie. Il était bien sûr plus que ravi de faire partie à nouveau de l’équipe qui visiterait le village, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être triste pour le sort de Linkondo et de Chompir chargé de le garder. Vraiment, le surveiller comme ça était superflu. En tout cas, tel était l’avis de Yorick, mais Krystal était méfiante et à plusieurs reprises ce trait de caractère leur avait bien souvent sauvé la mise. Le jeune hylien était souvent bien trop confiant et se laissait attendrir par n’importe qui, si bien que cela leur jouait des tours bien souvent. Krystal était un garde-fou nécessaire à sa survie en ce monde cruel, et ce malgré son caractère parfois… difficile. A bien y réfléchir, il se demandait si cet attachement contre toute logique et toute attente n’avait pas un nom en psychiatrie. Au pire il faudrait l’inventer et l’appeler le syndrome de Krystal. Néanmoins, ses appréhensions à laisser derrière eux deux compagnons de route et devoir supporter les remarques de Krystal disparurent à l’approche du Village Cocorico. Au fur et à mesure de leur pas, l’ambiance changeait perceptiblement. Les morceaux de bois accrochés en hauteur sur des cordes créaient quelques notes de musiques de percussion à la moindre brise de vent qui s’engouffrait dans le canyon menant à Cocorico. Cette base rythmique se complétait par une douce mélodie produite par le vent qui soufflait dans les bambous et dans les arbres autour du village. Le repos spirituel inspiré par le cadre sonore de cette entrée était parfait. C’était décidé, s’ils pouvaient s’installer dans ce village, ce serait le meilleur endroit où ils pourraient alors ouvrir leur futur restaurant.
— Yorick : C’est parfait vous ne trouvez pas. Je ne vois pas quel meilleur endroit où on pourrait monter notre petit restaurant. Les clients y seront détendus et ils seront tellement contents. Je suis tout extasié.
— Krystal : Tout doux mon pote. Personnellement, tout ce vent me donne mal à la tête. Et puis c’est calme. J’aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c’est un peu plus moins calme.
— Yorick : Rabat-joie.
— Krystal : Raclure de bidet.
— Yorick : Raton-laveur !
— Krystal : Ramequin !
— Yorick : RABDOMANCIE !!
— Krystal : RADIOLA LINOÏDE !!
— Jielash : Bon, on y va ?
Par sa seule et courte intervention, Jielash avait réussi à faire taire ses deux camarades en pleine dans leur joute verbale. Sans les attendre, elle reprit la marche et rentra dans le village. Krystal la suivit presque instantanément, alors que Yorick mis un peu plus longtemps à retrouver ces esprits. Comment avaient-ils pu se disputer alors que la musique était si reposante ? Que fallait-il pour qu’elle soit tranquille ? Et pourquoi fallait-il qu’il rentre toujours dans le jeu de Krystal ? Il allait falloir qu’il prenne soin de Jielash, car cette dernière semblait immunisée aux piques de Krystal. Il fallait vraiment qu’il lui parle pour en savoir plus sur elle. Peut-être qu'il devait faire comme Krystal et se méfier d'elle avant de lui accorder toute sa confiance. Et pourtant, comme ne pas lui faire confiance ?
— Yorick : Aaaaah. Que faire ? Nom d'un OctoRok, que c'est difficile.
Avant de repartir, le jeune Hylien leva les yeux aux ciels. Tiens, comme c'était étrange. La lune semblait bizarre comme si elle était teintée de rouge. Cela lui rappelait vaguement une histoire de carnaval et de masque. Il fallait espérer que la lune ne leur tombe pas sur la tête, bien que cette idée paraisse ridicule. Qu'importe, il allait enfin pouvoir visiter un nouveau village. Cela ne lui était pas arrivé depuis des jours et il comptait bien en profiter.
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