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À la bonne recette - Projet

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Chompir:
Mais que s'était-il passé dans sa tête, qu'avait-il fait à Stefbad, pourquoi il lui avait dit toutes ses horreurs, pourquoi il l'avait griffé, pourquoi il n'avait pas essayé de la rattraper. Il ne voulait pas faire ça mais les derniers événements, l'épuisement, les blessures, tout ça avait été beaucoup trop dur. Et puis, il pensait à sa blessure infligé infecté par la corruption, Kilton lui avait expliqué que ça influencerait sur son comportement, ça avait du jouer aussi. Il n'avait pas réussi à se contenir.

- Chompir : RAHHH C'EN EST ASSEZ !!! TOUT SE RETOURNE TOUJOURS CONTRE MOI EN CE MOMENT !! (il inspira un grand coup) Bon, je dois me dépêcher de retrouver Stefbad, elle est en danger dans le désert et épuisée comme elle est, elle ne va pas survivre longtemps.

Le jeune Piaf, malgré ses blessures et la fatigue récupéra un morse des sables et s'aventura de nouveau dans le désert. Il devait retrouver Stefbad malgré l'immensité du désert, coûte que coûte il y arriverait.
Après plusieurs heures de recherche la nuit commençait à tomber, notre jeune Piaf approchait des montagnes quand soudain il vit une forme étendu dans le sable. Il s'approcha et découvrit Stefbad inconsciente, il s'empressa de la tirer et de ramasser ses carnets étalés au sol et alluma un feu. Il déposa Stefbad près du feu et avec un linge qu'il mouilla avec de l'eau qu'il avait pris en partant, rinça les blessures de la Gérudo et lui déposa le linge sur le front. Chompir monta la garde toute la nuit pour protéger d'une attaque de Lézalfos pullulant dans la région et surtout des Yigas.
Une fois au levé de soleil, Chompir attela Stefbad sur le dos du morse des sables et parti en direction du bazar Assek. Il espérait retrouver ses amis une fois là bas. Le voyage fut un peu long et la Gérudo était toujours inconsciente mais ses blessures étaient propres et elle n'avait plus de fièvre. Une fois arrivé au bazar, il l'installa près de l'oasis, il s'apprêtais à partir voir si ses compagnons n'étaient pas ici mais la Gérudo avait l'air de reprendre connaissance.

- Chompir : Je vois que vous êtes revenue à la vie, madame. Bienvenue à nouveau dans le monde des vivants
Chompir ne put s'empêcher de rire en disant cela, la Gérudo avait l'air un peu à l'ouest mais elle avait l'air heureuse de reconnaître la voix de son ami.
- Chompir : Je suis désolé pour tout ce qu'il s'est passé hier... Je ne voulais pas, mais toutes la fatigue, les blessures, la corruption...
- Stefbad : Ne t'excuse pas, j'ai moi même été méchante en réagissant comme ça... J'ai agi sous le coup de la colère et de la fatigue. Et puis, ma vie change enfin, je suis enfin heureuse, j'ai des amis sur qui je peux compter. Je...
Le Piaf lui coupa la parole.
- Chompir : Repose toi, je vais t’amener dans l'auberge et tu vas dormir.
Notre Piaf emmena donc son amie dans l'auberge et paya un lit pour qu'elle puisse se reposer. En revenant dans l'entrée de l'auberge dans la petite boutique, il croisa Krystal.

- Krystal : OMG CHOMPIR COMME CA FAISAIT TROP LONGTEMPS !! (il était étonné qu'elle réagisse comme ça mais pourtant elle n'avait pas l'air d'avoir bu, c'était peut être la chaleur) On a sauvé le Zora, bon il est un peu con, tout à l'heure il s'était barré dans le désert et c'est ramener après en nous disant qu'il avait cru voir Stefbad en train de mourir. J'aurai préféré qu'il grille au soleil,
 au aurait eu une bonne dose de poisson grillé pour le dîner. Et puis Yorick me fait la tête depuis qu'il m'a libéré, c'est à croire qu'il sait pas ce qu'il veut cette homme. Enfin comme tous les hommes... Ah oui, et l'autre Bokoblin tu sais pas ce qu'il nous a fait au retour de la fontaine ? Il s'est jeté sur un Molatruc, une espèce de baleine énorme vivant dans le sable. Il a pas tenu longtemps, il c'est retrouvé bouffé par le monstre on aurait presque vu un bras coincé entre les dents. M'enfin de toute façon à la prochaine lune de sang on le reverra de ce que dit Yorick. Bien dommage, j'aurai préféré garder le wok pour moi toute seule mais bon... Allez c'est pas tout ça mais vient avec moi, faut que je t'amène à Yorick il sera trop content.
Et Krystal emmena le Piaf jusqu'à Yorick sans qu'il puisse expliquer pour Stefbad.

Bon il était temps que je poste enfin, j'ai mis du temps à trouver ce que je voulais à la suite de ton passage @stefbad mais j'ai eu l'illumination ce soir. :hihi:
@Krystal j'espère que la fin va te plaire, j'y ai mis tout mon coeur. ;)

Vaati the Wind Mage:
-Vaati: Eoh, Stefbad!
La gerudo se retourna.
-Stefbad: Ah, salut...
-Vaati: Tu n'es pas vraiment là!
-Stefbad: Je te demande pardon?
-Vaati: Je t'ai vu allongée dans le désert, donc tu ne peux pas être là, sauf si tu es à deux endroits en même temps, ce qui est impossible, donc tu n'es pas vraiment là, CQFD!
-Stefbad: Tu sais, je ne pense pas que, dût au fait que tu appartiennes à une race qui doit vivre en milieu aquatique, et même si il y a une sorte d'étang ici, rester dans ce climat désertique soit une bonne idée...
-Vaati: Pas du tout, je vais très bien! Et ni toi, ni cet homme poulpe là bas remettra cela en cause!
-Stefbad: Parfait....
-Vaati: Dis moi très chère hallucination de Stefbad, j'ai l'impression que tu ne vas pas très bien.
-Stefbad: Si je ne suis qu'une hallucination, pourquoi parler?
-Vaati: Eh bien, nos trois camarades font un brin de causette et le calamar géant qui vit dans l'étang n'est pas très loquace, d'ailleurs son petit nom c'est Kraky si tu demandes. N'avons nous pas tous besoin de parler un peu?
-Stefbad: Je suppose.... Mais tu m'as l'air de devenir de plus en plus fou à mesure que tu restes ici.
-Vaati: La folie n'est-t-elle pas là une preuve de lucidité?
-Stefbad: Non justement, c'est tout l'inverse...
-Vaati: Mais quoi de mieux pour se sentir soulagé que de parler avec quelqu'un qui n'a plus aucun lien avec la réalité? C'est un ami très cher qui me l'a dit, le roi d'Hyrule! D'ailleurs il est à côté du prince Sidon là bas si tu le cherches.
-Stefbad:.....je m'en passerai merci!
-Vaati: Pourtant il est de bon conseil! Bon, qu'est ce qui te taraude mon cher petit mirage?
-Stefbad: Je ne pense pas que t'en parler serait une bonne idée. De 1, on se connait à peine, et de deux,  tu es bercé par des hallucinations et j'aimerais parler à quelqu'un de lucide.
-Vaati: Parfait, si tu me cherches je serait en train de parler à Linkondo juste lààààààààààààààààààààààààà
Le jeune zora tomba lamentablement sur le sol.
-Stefbad: Allez, retourne à l'eau petit zora!
Après avoir poussé le zora dans l'eau, Stefbad s'assit sur une pierre, et regarda le soleil se coucher.
Vaati se réveilla seul, dans l'eau. Il était encore un peu somnolant, mais plus lucide. Stefbad était encore en train d'observer le ciel, et Yorick et Chompir et Krystal étaient en train de.... Chompir?! Stefbad? La dernière chose dont se souvenait le zora, c'était sa baignade dans l'eau après la mort de Linkondo... et si il avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Et si....
-Vaati: Non j'aurais pas pu..... Et merde, j'ai parlé de la transformation à Krystal! Bon, plus qu'à aller demander à Stefbad ce qui s'est passé...
Il se dirigea donc vers Stefbad.
-Stefbad: Alors, ça va mieux.
-Vaati: Trois questions: -Depuis quand vous êtes là?
                                  -Est ce que j'ai dis des trucs étranges?
                                  -On part quand?
-Stefbad: Alors, on doit être là depuis 5 minutes, tu as dis des trucs complètement loufoques, et je ne sais absolument pas quand on doit partir...
-Vaati: Le plus tôt sera le mieux, ce désert me fait perdre la tête.... Plus qu'à attendre qu'ils finissent de parler. Oh, au fait, ça va?
- Stefbad: Oui ça va mais.... laisse moi un peu seule s'il te plait...
Et Vaati la laissa seule, et alla replonger dans l'étang.

stefbad:
 J’ai bien cru que c’était la fin. Je ne comprends pas pourquoi j’ai fais ça, je suis tellement stupide ! J’ai tenté d’ébrécher l’une de mes seules relations amicales. Je regarde mon reflet dans l’eau. Mon visage sera désormais à jamais signé d’une cicatrice balafrant la partie gauche de mon visage, et qui me prive à jamais de mon œil gauche. Il est en train de s’éclaircir petit à petit, il est clair par rapport à avant. Un jour l’iris deviendra totalement blanc. Je serai repoussante. Mais tant pis, cela permettra de garder les autres à distance, seuls ceux qui reconnaîtrons que la beauté du cœur est plus importante que la beauté du visage, et il y a tellement peu de personnes qui s’en rendent compte. C’est quelque chose qui m’a toujours déçu.
 Je me lève, il vaut mieux combattre ses sentiments en se mouvant que dans l’immobilité. Pendant que je marche, les terres vertes d’Hyrule commencent à me manquer. Qui aurait cru que j’aurais accueilli les routes d’Hyrule comme ma seconde patrie ? Je suis condamnée à une vie de Bohème, j’ai passé la plupart de mon temps ainsi et donc je me sens appartenir à la Cité autant qu’aux plaines, ma vie se résumera-t-elle donc à une insatisfaction perpétuelle ? J’ai quitté la Cité pour pouvoir trouver la satisfaction mais je l’ai toujours poursuivie. Est-ce donc à cela que la vie ressemble ? Je regarde l’auberge. Peut-être que mes nouveaux compagnons sont la réponse à ce dilemme ? Seul le futur me le dira.
 Je pense que tous commencent à s’ennuyer ici, nous sommes dans un état d’attente de quelque chimère. Il faudrait qu’on reparte sur les routes d’Hyrule, sinon la situation dégénérera, ce qui s’est passé avec Chompir hier soir n’en sont que les prémices, si nous ne faisons rien. Je décide donc de faire quelque chose, je ne peux me permettre la mort de quiconque… ni finalement ma propre mort.
 J’entre dans l’Auberge dans laquelle je trouve une grande agitation. Krystal se trouve sur une tabe avec une bouteille de… non… c’est une bouteille de Qel’shar’a, le meilleur alcool des Gerudos ! Et il y a trois bouteilles vides de ce même alcool à côté ! Je n’ai jamais bu d’alcool, on ne m’en a jamais proposé, sauf certaines personnes réellement louches, mais quand même, on ne gaspille pas du Qel’shar’a ! Chompir est assis à côté d’elle, il tient un verre raisonnable de cet alcool, et semble exaspéré du comportement de Krystal. Yorick sur une table à proximité n’ose pas regarder. Par contre, je n’arrive pas à trouver Vaati, ce qui m’inquiète quand même un peu : est-il bourré ou s’est-il sauvé ? Remarquant enfin ma présence, Krystal hurle :

‘‘Ahh… *hic* Stefbad… viens gou*hic*ter ce don du c*hic*iel !
- Ne l’écoute pas, elle dit n’importe quoi.’’ intervient Chompir ‘‘Elle m’a parlé un peu lorsqu’elle a vu quelqu’un se faire servir du… euh… Keshara ?
- Qel’shar’a.’’ je corrige.
- Comment t’arrive à faire ce son au début ? Il est étrange. Bref, tu t’en doute bien, Krystal en a tout de suite voulu et à réussi à me faire boire un verre.
- Ou*hic* ! I-il a vou*hic*lu et il a *hic*doré.
- C’est vrai que c’est un bon alcool.
- C’est la fierté de nous Gerudos, apparemment la meilleure boisson qui soit, j’en ai jamais goûté.
- Qou*hic* ?! T-t’as jamais g*hic*outé ? C’est ab*hic*minable.
- Bref, je souhaitait vous dire quelque chose, à Yorick aussi d’ailleurs,’’ il tourna la tête en entendant son nom ‘‘je pense qu’il serait bien de revenir sur les routes d’Hyrule. Pourquoi ? La raison est simple. Vous n’avez toujours pas trouvé d’emplacement pour votre restaurant.’’

Linkonod:
Lilin. Lilin, bon sang. Mais quelle humiliation ! Pourquoi devait-il subir ça ? Cette gerudo était arrivée comme une fleur, à l'improviste, et croyait faire amie-amie avec une autre fille, alors qu'il était en fait un bokoblin. Il était impressionné par le flot de parole qu'elle débitait, c'est à peine s'il avait pu en placer une ! Pas que ça le dérangeait, bien sûr, il préférait ne pas trop en dévoiler. Il ne fallait pas qu'il se lie d'amitié avec Aélia, elle ne connaissait pas sa vraie nature.
Il était rentré dans le village Cocorico sans vraiment savoir quoi faire ; surtout par curiosité en fait. Après tout, il n'avait pas pu y aller la dernière fois et à présent il venait tout juste d'avoir un collier prévu pour. Mais la vite avait pris une tournure délicate. Déjà, il n'avait pas pensé au poids de son espadon, qui était bien plus encombrant à traîner par terre. Et en plus, voilà qu'il taillait une bavette avec une parfaite inconnue, visiblement friande de monologue. Il venait d'obtenir quelque minutes de sursis car la gerudo était partie chercher ses affaires vers la mare du village. La grande question maintenant est : que faire ? Il n'avait aucune idée du temps qu'il s'était écoulé depuis sa dernière mort. Il ne connaissait pas la date, et puis cela ne servirait à rien car il n'avait pas celle de sa mort non plus. Ceci créant un autre problème : il ne savait pas où se trouvait ses amis, qui pourraient très bien être au désert gerudo comme n'importe où ailleurs. L'objectif de les retrouver serait donc difficile, voire impossible. Le bokoblin en vint à la conclusion d'aller chercher des informations un peu partout, et si cela ne suffit pas de repartir vers le désert gerudo. À cela s'ajoutait la recherche des grandes fées. C'est vrai, puisqu'il avait enfin quitté le désert, le moment semblait opportun pour réparer le collier, qui lui sera sûrement utile pour les jours à venir. Et cette fois-ci, il se devra d'être précis dans sa demande. Il faudrait un homme, adulte pour simplifier les choses, et costaud, pour pouvoir porter son espadon sans soucis (et puis c'est quand même mieux). Oh, et pas avec des cheveux violets où toutes sortes de couleurs anormales.
   Tout en réfléchissant, il commença à sentir une odeur de brûlé... Il tourna la tête et vit que les steaks commençaient dangereusement à noircir dans le wok. Zut ! Le repas va carboniser ! Il s'empressa d'éteindre le wok et d'en sortir les steaks. Pourquoi fallait-il que son seul repas depuis... longtemps soit préparé par un incompétente ? Bon, en même temps, elle lui avait offert à manger sans même le connaître, mais...

''Y'a-t-il quelqu'un se connaissant en médecine ici ?? J'ai une Piaf qui a été empoisonnée par une arme de Lézalfos, aidez moi vite !!''

Aussi improbable que cela puisse paraître, un homme-taureau géant tenait une enfant piaf inconsciente dans les bras ainsi qu'une de ces bêtes qui lui avait donné une crotte magique... Kokoru ? Quelque chose dans le genre. Bref, l'homme taureau s'était placé juste à côté d'Aélia et s'était mis à hurler dans tout le village, la faisant tomber de surprise. Intrigués, une quinzaine d'habitants s'était rapproché du cri, tout en se tenant à une bonne distance du monstre. Le bokoblin fit de même.
   Quand il arriva à niveau du groupe, il vit que la piaf avait le flanc vilainement noirci ; la blessure de Lézalfos. L'homme bête était en train de supplier un par un les Cocoricains pour l'aider à soigner l'empoisonnement, mais ceux-ci disaient ne rien pouvoir faire ; par manque de compétence ou par peur, nul ne le sait. Il s'addressa enfin à Linkondo :

- Smash : Et toi, là ! La fillette !Tu serais pas guérisseuse ? Ou un truc du genre ??
- Linkondo : Heu... Non, je suis juste un voya... une voyageuse qui passait par là...
- Smash : Et alors ??? Tu n'aurais pas un remède, une potion ? Elle est en train de crever, là !!!
- Linkondo : Non ! Non ! Je n'ai rien du t...

Il remarqua que le kokoru le fixait bizarrement

 - Cérès : Eh, mais t'es pas une fille, toi ! T'es même pas hu...
- Linkondo : HOP HOP HOP ! (il l’attrapa pour lui bloquer la bouche, et se tourna vers les autres) Même pas une fille, comment ça ??Bien sûr, que je suis une fille !
- Cérès : Ah ! Au secours ! C'est un moo...
- Linkondo : Tut ! Tut ! On se tait !
- ??? : Vous avez essayé d'aller voir la grande fée ?
Tout le monde se tourna vers un habitant étrange, et le silence se fit.
- Kangis : Il y a une grande fée juste à côté du village, vous devriez aller jeter un œil !

Sentinelle:
Diable ! Cette nuit n'avait pas été des plus agréables. Les lits n'étaient pas excellents, enfin, c'est peut-être simplement mon point de vue de Zora, les lits humains sont un peu étranges après tout. Il y avait aussi cette impression de fuir ma terre natale, la peur de ne plus la retrouver, et l'angoisse de partir à l'aventure. C'était probablement normal, j'étais une débutante en tant qu'aventurière !
Je visitai Elimith avec les yeux d'un jeune Zora découvrant le domaine pour la première fois. C'était insolite pour moi, les habitants me regardaient parfois d'un air bienveillant, ils ne devaient pas vraiment avoir l'habitude des gens de mon espèce par ici. Ils étaient cependant plutôt accueillants jusque là. Je découvrai les magasins, dont la fameuse teinturerie. Je n'avais rien à teindre hélas. Je réfléchissai longuement, contrariée et déçue, avant de finalement penser à mon sac. Il était bleu. Tout était trop bleu chez moi, le changer signerait mon passage ici, ce serait comme emporter un peu d'Elimith avec moi dans mes aventures. C'était décidé, je m'approchai de la teinturerie et reconnus immédiatement Soje. Je comprenais déjà mieux pourquoi il m'avait conseillé de venir visiter son magasin ce matin. Je me sentais un peu bête, mais je m'approchai et le saluai derechef. Il m'effrayait un peu, mais n'avait pas l'air méchant.

Haine "Eh bien, si je m'attendais à vous revoir ici ! C'est donc vous le fameux teinturier."

Soje "En effet, que puis-je faire pour vous ? Il n'est pas fréquent de voir des zoras par ici."

Haine "J'ai entendu dire que vous pouviez teindre n'importe quoi ! J'aimerais beaucoup teindre mon sac, ce n'est pas une tenue... Mais..."

Soje "Pas de problème, ça vous coûtera 20 rubis, quelle couleur souhaitez-vous ?"

Je lui demandais alors si un marron, sobre, serait possible. Je souhaitais avant tout me débarrasser de ce monotone bleu. Il répondit positivement.
Je ressorti peu après avec mon nouveau sac de voyage marron. C'était simple, mais c'était déjà un premier souvenir d'aventure ! Je n'avais vraiment pas les moyens de m'acheter la moindre tenue ou armure dans les autres magasins, ni même d'arme, mais j'avais un joli sac !
Cela dit, c'était un village assez petit, et ceci ne m'avait occupée qu'une heure, j'avais toute la journée devant moi, et peu de choses me retenaient ici, tandis que le reste du monde m'appelait. Je plaçai ainsi ma besace sur mes épaules et repartait, les poumons emplis de cet air de liberté. J'avais conscience que ce début d'aventure me paraissant incroyable, mais qu'il deviendrait bien rapidement lassant. J'espérais rencontrer quelqu'un ici, j'aurai probablement plus de chances à Écaraille...
Je poursuivi ainsi ma route, solitaire, en direction d'Écaraille. On m'avait dit qu'il se trouvait dans la Forêt de Firone, et que c'était une région très agréable. J'avais hâte d'en savoir davantage, une fois de plus !
C'est court, mais il est grand temps de réveiller un peu cette fic ! j'arrive pas à m'intégrer je comprends pas ce que vous faites oskour :oups:

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