Art > Longs métrages et Télévision
Watching Challenge 2017 : C'est parti ! (Inscriptions jusqu'au 1er Février)
Yorick26:
Je rajoute à ma liste à l'occasion des 20 films vus :
2001 : L'Odyssée de l'espace - 6/10
37. Un film qui se passe dans un futur révolu - Encore un film que je n'ai pas vu, ce qui me fait honte.
La tâche a été rude. Déjà il fallait me coltiner les 2h40 de film, mais en plus il fallait lutter contre le sommeil. A de nombreuses reprises j'ai piqué du nez et repris le film cinq minutes plus tard en me retrouvant pratiquement au même endroit. J'avais pourtant lu une critique assez édifiante de l'un de mes éclaireurs (à savoir Hamsternoeliste) qui disait qu'il ne fallait pas regarder ce film pour regarder ce film et qu'il fallait être fou pour regarder ce film. J'étais donc préparer à la chose. J'ai néanmoins été stupéfait de la lenteur des actions et du silence horrible de ce film. Autant la première partie est un peu plus animée. On n'est pas encore confrontée au vide astral de la seconde partie. Elle est ponctuée de rares dialogues ou de musiques classiques dont les scènes qu'elles complètent resteront célèbres. Cette première partie est intéressante. On a plus l'impression de regarder une peinture musicale qu'un film. Peu importe l'histoire, peu importe les enjeux. Nous avons face à nous une peinture d'époque animée qui nous montre ce qu'aurait pu être l'année 2001 à travers les techniques et les yeux de 1968. Dans la seconde partie un enjeu s'installe et qu'on comprend vite pour peu qu'on ai vu Wall-E. Mais cet enjeu bouscule le film. Il redevient film. Cet implantation d'un scénario défigure l’œuvre de base. Nous ne pouvons plus nous contenter de voir une oeuvre d'art technique et imaginaire. Et s'ensuit une confrontation entre les différentes identités du film : si la peinture artistique impose le rythme lent et le silence, la science fiction nécessite de l'action. Et voilà pourquoi nous nous retrouvons à regarder une contradiction.
Mais ce n'est que mon humble avis. Je noterai donc en deux fois. 9/10 pour la prouesse artistique, philosophique et technique. 3/10 si c'était vraiment un film de science fiction. Cela me fait donc une moyenne de 6/10.
Le château de Cagliostro - 8/10
4. Un film que vous n'avez jamais vu d'un réalisateur que vous adorez - Il ne me tentait pas, mais bon, c'est le but. Se faire surprendre.
Et ben en vrai. Il est quand même vachement bien. Le scénario, bien que très différent d'un Hayao Miazaki habituel, tient très bien la route. Il n'y a pas spécialement d’essoufflement, on est intéressé tout le long du film. Certaines scènes évoquent grandement d'autres films. J'ai par exemple pensé évidemment à Basile Détective privé qui reprend le pendant d'Arsène Lupin, à savoir Sherlock Holmes dans lequel la scène finale dans Big Ben rappelle celle de la tour de l'horloge. Il est vrai que ce dessin animé manque des finitions habituelles d'Hayao Miyazaki, mais une critique lue en prévision me rappelait qu'il s'agissait plus d'une commande et du premier long métrage d'Hayao Miyazaki. Alors oui la musique est pas follichonne, les décors pas soignés, néanmoins, c'est très sympathique à regarder et faut pas oublier de quand date ce film.
Mémoires d'une geisha - 10/10
10. Un film où plusieurs langues se côtoient - Japonais, Anglais, je l'ai jamais vu, et faudrait le voir.
Ce film est beau. La musique est belle. La fin est parfaite. Les costumes sont beaux. Les acteurs sont géniaux. J'ai tout simplement adoré.
Indie Game: The Movie - 8/10
32. Un documentaire qui dure au moins 1h30 - C'est pas facile de trouver des documentaires de plus d'une heure 30. C'est souvent moins d'une heure.
Et en plus, il a été très difficile à trouver sur internet. Pour ceux qui aimerait jeter un coup d'oeil, il se trouve sur Dailymotion. Après plusieurs jours de recherche, j'étais bien content de l'y trouver. Mais, hélas, il est en deux parties et la seconde partie ne possèdent pas de sous-titres français. Cependant, la première partie est plus intéressante puisqu'elle regroupe les difficultés, le monde caché des développeurs de jeux indépendants. J'avais un peu eu un aperçu à l'aide de la BD de développeurs indépendants, mais là j'avais un film et d'autres aperçus. On y retrouve les développeurs de Braid, Super Meat Boy et de FEZ. Trois jeux dont j'avais entendu parlé, qui m'avait titillé le coin d'oeil (surtout FEZ qui a une esthétique magnifique). Je ne sais pas ce qui m'a rendu très sensible à ce fil. Peut-être est-ce la fatigue, mais j'ai ri en même temps qu'eux. J'ai pleuré avec eux. J'ai eu peur et j'étais déprimé avec eux. Je voyais les éditeurs indépendants comme des développeurs qui avaient tout compris et qui s'épanouissaient dans leur boulot. Tout le contraire. C'est un calvaire. Une horreur. Un enfer où seuls des héros peuvent s'aventurer et s'en sortir. J'ai plus que jamais envie d'acheter des jeux indépendants pour les soutenir.
Evecho:
On est déjà fin juin et pour l'instant je n'ai pris la peine de regarder que 9 films, honte à moi. J'ai une excuse cependant, c'est que j'essaie de regarder plein de films dernièrement et que pas tous sont inclus dans mon défi. Ça, plus le fait que je dessine, révise, tryhard Overwatch et essaie d'avoir une vie sociale. Mais on s'en fout au final.
Concernant le défi en lui-même, j'ai changé deux films de ma liste :
17. Dragon Ball Evolution (2009) devient L'écume des Jours (2010)
36. Alien Covenant (2017) devient Get Out (2017)
Mais bref, autant parler des 9 films que j'ai vu (attention, avis d'un néophyte du cinéma incoming, pas taper), par ordre chronologique de visionnage :
25. Jiro dreams of sushi (2011)
Un documentaire sur un cuisinier japonais, Jiro, maître dans l'art de la préparation du sushi. Le docu en lui-même n'a rien d'extraordinaire, mais le personnage de Jiro est intéressant, surtout sa façon de penser, et la passion qu'il dégage. Vraiment sympa à regarder.
27. Le voyage dans la lune (1902)
Un court métrage de plus d'un siècle, qui au final est plus une pièce de théâtre filmée et montée (logique quoi). C'est assez incroyable de réaliser que le cinéma a commencé comme ça quand on voit ce qui est produit aujourd'hui (en général, de constater à quel point la technologie évolue vite) et c'est ce qui fait qu'il vaille la peine de regarder ce type de productions assez vieilles. L'histoire racontait la préparation et le voyage d'un groupe d'hommes qui souhaitent voyager dans la lune (ils vont vraiment dedans et pas dessus). Une population d'extraterrestres vit dans le satellite, et comme on peut prévoir, la première chose que les hommes font c'est tuer le chef des extraterrestres pour piller leurs richesses :bama:. Sinon, il me semble me rappeler que la manière dont le vaisseau décolle de la terre et atterrit dans la lune était assez bien pensée, mais je m'en souviens pas assez pour l'affirmer.
13. Fight Club (1999)
Je pense pas devoir introduire ce film culte tellement tout le monde l'a déjà vu. Il faisait partie de ma liste de films cultes à rattraper (qui doit faire à peu près 3.7 kilomètres) et je suis vraiment content de l'avoir vu, parce qu'il m'a vraiment plu. Je connaissais déjà le plot twist du scénario (il y a un certain temps, j'avais lu un article style "Top 10 des meilleurs twists du cinéma" et comme la conne que j'étais à l'époque, je l'ai lu en me disant "Mais t'inquiète c'est des films que tu verras jamais de toutes façons". Mdr.) mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire et l'évolution des personnages. D'ailleurs le film est rapidement monté dans ma liste de mes films préférés.
4. Django Unchained (2012)
Encore un film génial. L'histoire est bien et racontée efficacement. Les scènes sont bien dosées, faisant qu'on ne s'en lasse pas. Le films dure presque 3h mais franchement je les ai pas senties passer. Parlant de scènes bien dosées, vers la moitié du film, il a une scène qui m'a marqué : (Cliquez pour afficher/cacher) La scène du KKK. Tout le film est sérieux tout le long et là y'a cette scène. Je m'y attendais pas du tout, et mon dieu que j'ai ri. En plus, contrairement au reste du film, l'humour est absurde, c'est pas du sarcasme. La durée est pile la bonne, ça aurait été un peu plus court ou un peu plus long, l'effet n'aurait pas été le même.. Les personnages sont charismatiques et le mieux, DiCaprio joue dans le film (objectivité vous dites ?), que demander de plus ?
17. L'écume des jours (2010)
Aïe. J'ai dû lire le livre pour préparer un exposé sur Boris Vian, et j'ai pensé que ça serait une bonne idée de voir l'adaptation en film pour... Pour je sais plus quelle raison. Je l'ai donc loué à la médiathèque de mon lycée, et APRÈS j'ai regardé la bande-annonce. C'est à ce moment que j'ai changé le numéro 17 de mon Watching Challenge. Je me suis donc infligé ce film de presque 2h (si ça se trouve il durait que 1h15 mais il est tellement douloureux à voir qu'il m'a semblé éternel) et à la fin, je me souviens, la seule chose que j'ai pris en note c'était "Affreux". Il n'y a rien à sauver dans ce film ; il est chiant, tire en longueur, les personnages donnent envie de les frapper tellement ils sont cons, le jeu d'acteur n'arrange rien, l'histoire (génialement racontée dans le livre) est très mal tournée — on a limite l'impression que le réalisateur n'a pas compris l'oeuvre originale —, la réalisation est faite pour être "originale" (spoiler : c'est pas le cas du tout, c'est juste faussement subversif) alors qu'elle a aucune réelle bonne idée. Jamais je n'avais été aussi déçu par quelque chose.
36. Get Out (2017)
J'avais prévu de regarder Alien Covenant mais des amis me l'ont fortement déconseillé. Comme on était déjà au cinéma, on a juste regardé un autre film qui était dispo, notre choix s'est porté sur Get Out. C'est un film qui fait son boulot de divertissement disons ; sympa à regarder, avec une histoire pétée qui fait qu'on ne sait pas vraiment dans quelle catégorie le mettre. Sur ce point, il m'a un peu rappelé La cabane dans les bois, à la fois un film d'horreur et d'action, qui se prend au sérieux mais se parodie ensuite. Le genre de films auxquels on a envie de demander "Qu'est-ce que tu veux en fait ? Est-ce que je dois rire avec toi ou de toi ?". Perso j'aime bien (le dernier de ce type que j'ai vu c'est Swiss Army Man), donc même si Get Out est oubliable, il n'en reste pas un film bien sympa.
14. The social network (2010)
Ouh, un autre coup de coeur. En lançant le film, je ne m'attendais pas du tout à l'apprécier autant. D'ailleurs, j'ai toujours pas compris pourquoi je l'aime tant que ça ; c'est certainement dû au fait que l'histoire est très bien racontée, mais j'en suis pas encore sûr. En fait, en visionnant le film, j'ai juste accroché et suivi, mais c'est quand il s'est fini que la claque est arrivée, comme si tout ce qui était génial dans le film s'était accumulé pour se relâcher à ce moment-là. Bref, j'ai énormément apprécié ce film même si j'ignore exactement pourquoi (j'irai peut-être lire quelques critiques pour m'éclairer plus tard).
29. Orange mécanique (1971)
Un autre film culte qui était dans ma liste des films à voir. Cependant, contrairement à Fight Club, je suis plutôt dubitatif. En soi il m'a plu, avec ses plans longs et sa narration qui rappellent bien que le film ne date pas d'hier. L'histoire est vraiment bien amenée — mine de rien, faire qu'on s'attache au gros dérangé mental qu'est le personnage principal n'est pas une chose aisée — et le tournant que prend la vie du protagoniste est plutôt inattendu (c'est quand même un virage à 180°). Malgré tout ça, je sens bien qu'une grosse partie du film m'échappe encore, sûrement dû à mon âge (hehe). Il est donc fort probable que je le revisionne dans plusieurs années, pour voir si je réussis à tout saisir.
33. Ma vie de courgette (2016)
Changement radical de registre, voici un film d'animation (suisse en plus, une production du terroir). Ce qui m'a frappé le plus dans ce film, c'est l'esthétique ; il est absolument magnifique. Quand on sait que le film a été fait en stop-motion — l'animation est très fluide d'ailleurs — avec des marionnettes — faites main — et qu'il dure une heure entière, c'est d'autant plus impressionnant. Aussi, il y a un sens du détail qui rend le tout encore meilleur. Et on ajoute à ça des couleurs pastels, des personnages adorables et un bon voice acting. Vraiment, sur le film est irréprochable. Après, l'histoire racontée est en elle-même assez typique (un enfant devenu orphelin qui va dans une maison d'accueil et qui y fait la connaissance d'autres enfants avec qui il deviendra ami, le tout avec une histoire d'amour assez simple), mais elle reste efficace. Et puis bon, le fait que le personnage principal s'appelle Courgette rend le tout encore meilleur.
Et c'est tout, j'ai presque rien regardé oui. J'ai pu emprunter Mémoires d'une geisha, j'vais essayer de le regarder prochainement. Je sais pas comment finir ce post donc je me contenterai de vous souhaiter une belle soirée.
Yorick26:
Depuis le début du mois, on a atteint les 50% du coup je me suis avancé un petit peu dans mon Watching Challenge pour ne pas être trop en retard. Je viens d'atteindre les 50% donc ça avance plutôt bien et il suffira si je continue à ce rythme de donner un dernier coup de collier à la fin de l'année pour avoir bien vu les 50 films à voir. Du coup j'ai vu :
We need to talk about Kevin - 8/10
20. Un film dont le titre est un prénom - Pour la beauté de Tilda Swinton qui n'est même pas dans le casting de SC.
Ouh, qu'il était dur ce film. Malsain au possible avec ce fils qui devient psychopathe. Le rôle de la mère, de l'amour d'une mère, de la responsabilité d'une mère. Tout ça est traité de manière inquiétante. On sait déjà que ça ne va pas le faire. On a compris. Cela ne m'a pas empêché d'être surpris par l'après attaque dans l'école. En définitive, voulait-il seulement l'amour de cette mère qui avait peur de lui ? Etait-ce cette raison dont il n'est plus sûr ? J'avais initialement mis un 7/10, mais j'ai rajouté un petit point pour les couleurs. Les couleurs et les plans, les changements de foyer sont très intéressants à regarder dans ce film. J'ai trouvé ça bien filmé. Combats de maître - 7/10
31. Un film d'arts martiaux - J'en ai aucune idée. Alors pour autant que je sache, c'est celui qui est préféré dans la liste de citée par Poulika. Donc voilà.
Alors dans ce film, on retrouve Jackie Chan dans toute sa splendeur qui nous énerve. Avec la boxe du saoul, il se permet toutes les facéties. Si je trouve l'art martial très joli, mon plaisir est bien vite parasité par les multitudes de cris qui brouillent tout ça. Les combats sont originaux, mais le film n'est pas exempt de défaut. La bande son n'est pas mémorable, l'humour est parfois trop appuyé bien que j'avoue avoir bien ri par moment (j'ai découvert la mère qui est pour moi le personnage le plus drôle). La fin n'est même plus baclée, elle est manquante. Je n'ai pas vu le premier film, mais ça n'a pas été dérangeant, mais j'aurais mieux fait après coup de regarder le premier si j'avais vu que c'était en fait "Drunken Master II". Valse avec Bachir - 6/10
2. Un film d'un pays dont vous n'avez jamais vu la production - Israël. Je pense que je n'ai jamais vu de film venant d'Israël... à moins que.
Un film qui était un petit peu mou au départ bien qu'on puisse se rendre compte de l'intérêt de ce film d'animation. Puis peu à peu, on comprend le soucis de compréhension de ce souvenir refoulé qui n'existe pas. Une scène étrange dans laquelle le protagoniste sort de l'eau nu comme un verre sur une plage longeant une ville éclairée dans la nuit. Pourquoi ne s'est-elle pas vraiment passée ? Que veut-elle dire ? Pourquoi ne se souvient-il pas de ce passé marquant alors que d'autres si. C'est à la fois un film sur les souvenirs, la mémoire et l'inconscient que sur l'histoire de cette guerre que je ne connaissais absolument pas. Enfin, si. Un petit peu. Évidemment. Comme tout le monde. Puis je savais bien que l'expression qui emploie "Beyrouth" dans le sens d'un désordre monstre faisait référence à ce genre d'évènement. Mais pas tant les tenants et les aboutissants, et le nom de Bachir ne me disait tellement rien que je pensais que c'était le nom du protagoniste jusqu'à ce que le souvenir de la valse soit expliquée. En soit c'est un film intéressant par son côté artistique, biopic réalisé en animation. Mais l'aspect biopic de guerre est déjà moins dans mes goûts de prédilections. Appel d'urgence - 8/10
28. Un film qui vous aura été recommandé par une simple connaissance. - Par @Yuan, et ce n'est pas une connaissance simple
Le plus sympathique dans ce film a été de se dire que si ça se trouve, c'était qu'une vaste fumisterie et que tout le bordel déclenché par les annonces d'abord discrètes puis plus globales peut n'être qu'à la base qu'une plaisanterie, un canular téléphonique. Ce n'est qu'une alerte à la bombe à plus grande échelle, qui potentiellement se retrouve justifiée à la fin (bien que cela aurait très bien pu ne pas être le cas). Mais que c'est drôle de voir ces gens paniquer et accumuler les erreurs (prix de la débilité à ceux qui prennent l’ascenseur plutôt que les escaliers et aux flics qui se font arroser d'essence et trouve la bonne idée de tirer un coup de feu, histoire de s'enflammer). Après les personnages sont intéressants, l'histoire par d'un principe de base : elle est la femme de sa vie. Ils ne se connaissent que depuis quelques jours et pourtant ils vont tout faire pour rester ensemble.
Je ne suis pas sûr que ce soit l'objectif d'être drôle, mais c'est l'effet que ça a eu sur moi. D'autant que c'était assez marrant de voir Dr. Greere d'Urgences dans Appel d'urgence.
P.S. : Il se trouve que je l'ai regardé le jour de la réédition. Sans que je le sache. Merci @Ptitecocotte de me l'avoir tiré au sort. Les Gremlins - 7/10
19. Un film d'horreur culte - Vu que je ne suis pas du tout film d'horreur, je triche un peu. Mais il était dans les premiers.
C'était drôle. Bien drôle. Mais pas tout le temps pour les bonnes raisons. Par exemple j'ai ri lorsque la fille du bar raconte son histoire de Noël. C'est horrible, mais j'ai ri. Par contre, je suis assez surpris du nombre d'incohérences de ce film. Genre ils sont souvent mouillés et ne se multiplient pas. Ils sont souvent sous la lumière et ne sont pas détruits. Mais bon... C'est pas grave. Bref Guizmo est sympathique (mais moche). Donc j'adhère pas spécialement au film mais je reconnais une certaine prouesse technique impressionnante pour animer toutes ces petites bestioles.
Jielash:
Évêché : ah c'est bizarre, j'avais plutôt eu une bonne impression du film en l'ayant vu à sa sortie. Bon après ça date et j'ai lu le livre seulement juste après (dont j'ai trouvé au passage le style certes très travaillé mais assez horripilant)
Le réalisateur a clairement adapté le truc à sa sauce visuellement mais de mémoire ça me semblait bien proche du livre. S'il y avait des passages un peu niais (le rendez-vous amoureux) l'assombrissement au fur et à mesure de la progression de l'histoire était assez bien rendu, avec les modifications de la maison. Les acteurs ont certainement suivi les indications du réalisateur avec un jeu exagéré, absurde, collant à l'univers pas des plus réalistes. On peut reprocher un casting utilisant des acteurs connus un peu trop vieux pour leur rôle (30aine au lieu de 20aine) qui change un peu la vision qu'on a des personnages dans le livre, de tous jeunes adultes.
J'ai atteint les 20 films vus et donc la moitié du challenge !
Film dont le titre contient une couleur : Blue Velvet
Le début et la fin m'ont bien plu mais je m'ennuyais un peu dans les péripéties du milieu. Ambiance Lynchesque classique.
Film d'un réalisateur que vous adorez, mais n'avez jamais vu : Gauche le violoncelliste
Très joli, les scènes de musique sont excellentes, les rencontres de Gauche avec les animaux lui demandant de jouer variés et toutes marquantes.
Un Takahata qui est très court, à peine une heure.
Un film au titre très très long : faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages
Je sentais mal le début, avec la protagoniste là juste pour se mettre à poil et l'humour pas forcément finaud. Heureusement est arrivé sa tantine, une mémé grincheuse qui fait peur aux gangsters et se débarrasse d'eux avec des plans rocambolesques. C'est totalement absurde mais le perso reste super badass paradoxalement et il y a de sacrés répliques ! L'intrigue amoureuse de sa nièce reste lourde mais anecdotique.
Un film que vous êtes sûr d'adorer : Tout en haut du monde
Des décors en aplats magnifiques pour représenter les banquises du pôle nord
Une héroïne classique (fille de bonne famille s'émancipant en voulant protéger l'honneur de sa famille) mais bien sympathique.
Des décors vraiment magnifiques.
Des personnes aux designs et personnalités bien vivants.
Des décors magnifiques, que demander de plus ? C'est une bonne pioche.
Un film d'animation pas Disney ou Ghibli : Avril et le Monde Truqué
Excellente adaptation en animation du dessin de Tardi, un univers qui regorge de ce qu'il adore, comme ce Paris de début de siècle, ces monstres et ces scientifiques "fous" à gogo.
Drôle, rempli d'aventure, je regrette juste l'intrigue amoureuse naze d'Avril tant elle est cliché.
Jielash:
34. Un film dans lequel les personnages passent essentiellement leur temps à discuter
À Bout de Souffle
C'était bavard en effet. Bon malheureusement je n'ai pas beaucoup accrochés aux thèmes abordés/à la manière de les discuter même si je n'ai pas trouvé les dialogues mal écrits, je suis restée assez imperméable au film. La dernière scène reste quand même marquante.
13. Un film dont le personnage principal est névrosé
Eraserhead
C'était bien dérangeant, comme je pouvais m'y attendre, avec notamment une bande sonore très particulière. Malgré le côté bien dégueu de plusieurs scènes (celle du poulet, tous les trucs avec le bébé) il y a aussi une certaine beauté dans de nombreux plans du film.
9. Un film sur la musique
Farinelli
Apparemment très très libre au niveau de la véracité historique, c'était pas déplaisant à regarder. Jolis costumes, pas forcément grand chose à dire dessus après.
20. Un film dont le titre est un prénom
Pierrot le Fou
J'ai plus accroché que pour À Bout de Souffle, le côté péripéties de voyage peut-être, qui permet d'avoir différentes ambiances. Et y a de beaux paysages, là où la mise en scène des rues de Paris dans À Bout de Souffle ne m'avaient pas forcément marquées, à l'exception de quelques scènes. De même la présence d'humour, même si ça ne marche pas toujours ou n'est pas forcément de bon goût, peut aider aussi à rentrer dedans.
17. Un film que tu es sûr de détester sans l’avoir jamais vu
Dragon Ball Evolution
Le ton est lancé dès la première minute avec le coup de "Oozaru, le serviteur de Piccolo", qui fera pousser des "GNÉ?!" aux fans. On reprend des noms et principes et on mélange tout ça sans distinction dans une bonne bouillie de clichés de films d'action américains. C'est limite drôle comment ils arrivent à carrément inverser des tas d'éléments de base des persos et de l'histoire au point qu'on se dit qu'ils le font exprès.
Des transitions de plans pas clair, un découpage des scènes qui fait que rien ne se détache du reste, un scénario présenté de manière plan-plan avec des dialogues mous du genoux suffiraient à en faire de quoi bien gâcher une heure et quart de sa vie (oui, le film a quand même la décence de ne pas être très long) mais il a fallut aussi supporter tout du long l'expression de gars-qui-sait-pas-trop-pourquoi-il-est-là de l'acteur principal et ça, c'était un peu de la torture.
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