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D_Y:

--- Citer ---C'est fini, triste... mais je suis un peu sur ma faim dans le sens où les problèmes de rythme sont trop violent dans cette saison...
--- Fin de citation ---

En parlant de rythme, j'ai pas encore fini la série (j'en suis au 5x05) mais ça fait depuis deux bonnes saisons que la lenteur (voir la stagnation) de l'intrigue me dérange au plus haut point.
Outre la désagréable impression qu'il y a eu de grosses coupes budgétaires qui font qu'il y a moins de personnages et de décors, il y a beaucoup trop d'épisodes à mon goût qui ne servent à rien et qui sont plutôt ennuyeux. Bon c'est quand même agréable à suivre puisque les personnages sont plutôt cool mais pour une série considérée comme l'une des "meilleure de tous les temps", je m'attendais quand même à largement mieux, puisque là ça ne décolle globalement que dans le dernier quart des saisons (quand ça décolle, ça décolle, mais faut s'infliger tout ce qu'il y a avant aussi).

Paradoxalement j'ai trouvé la saison 2 excellente du début à la fin, un vrai modèle télévisuel d'écriture et de mise en scène. Le reste est bon mais j'en attendais bien mieux, j'ai l'impression.

Trictus McNatret:
Black Books ne pouvait pas ne pas m'attirer. Une série à l'humour anglais noir, qui tourne autour d'une librairie, ça ne pouvait pas me laisser indifférent. Alors, quand j'ai vu ce fan art du dessinateur Boulet, que j'ai fait une recherche sur la série via Wiki et que j'ai découvert qu'on y parlait de Bernard Black, un libraire alcoolique, fumeur, dépressif, paresseux, associal, sale et névrosé, j'ai senti que ça allait me plaire.

Ecrite par Dylan Moran, acteur campant le libraire irlandais et protagoniste de l'histoire, cette série nous narre les situations loufoques qui parsèment son quotidien aux côtés de Fran (Tamsin Greig), sa copine de boisson qui tient à contre-coeur la boutique d'à côté, et de Manny (Bill Bailey), son associé qu'il a engagé sous les effets de l'alcool et qui partage son amour de la bibine et sa paresse, mais a ses propres troubles psychologiques qui l'opposent à son tyran de patron.

Je pense honnêtement que l'humour très noir et très anglais, souvent loufoque, ne parlera pas à tous ; j'avoue y avoir personnellement trouvé mon compte, ayant un grand amour pour les personnages bourrés de complexe qui se mettent dans le caca jusqu'au cou. Et puis, bon, on y parle d'une libraire, de la difficulté à la sociabilisation sous plusieurs aspects (du rapport clients/vendeurs à la relation entre associés, des histoires d'amours foireuses aux amitiées malsaines, le tout en abordant l'exploitation du personnel), de déontologie, des aléas de la paresse... Bref, je m'y sens comme un poisson dans l'eau.
Il faut aussi dire que la série n'a rien à se reprocher en matière de cadrage et de mise en scène, la réalisation de Martin Dennis n'ayant rien à se reprocher en matière d'esthétisme et de caméra, sinon le choix assez traumatiques de l'emploi de rires enregistrés (ce qui est une sacrée faute de goût, mais bon, on s'y fait, je suppose). Les évènements s'enchaînent bien et sans temps mort, les situations sont bien trouvées et souvent originales, et on a même droit à quelques moments purement wtf qui vous donneront envie d'accrocher votre cervelle au porte-manteau.

Alors, si vous cherchez une sitcom original, avec une ambiance très british et un humour burlesque, laissez vous tenter par les 18 épisodes de 25 minutes, divisées en trois saisons qui ont chacune leur identité propre, de ce petit joyau des séries télévisées, vous y gagnerez sûrement à l'essai.

Royug:
Je viens de terminer la dernière saison de Breaking Bad (j'attendais les vacances avant de la commencer).

J'ai beaucoup aimé. Y'a des problèmes de rythme, c'est vrai, mais moins que dans les saisons 3 et 4 je trouve. Et comparé à Dexter, j'ai trouvé la fin de Breaking Bad définitivement meilleure.

Jielash:
J'ai finir de revoir les treize épisodes de la série Orange is the new black hier et j'y ai pris autant de plaisir que la dernière fois.
Ça me donne aussi bien hâte de voir ce que donnera la saison 2 qui devrait reprendre quelque part pendant le printemps.

Cette série est très vaguement basé sur le livre autobiographique du même nom, de Piper Kerman, sur son séjour en prison d'un an, dû au transport d'argent de drogue pour une dealeuse avec qui elle sortait à l'époque.
En partant de cette base, OITNB va raconter l'histoire de Piper Chapman (non, ils n'ont pas cherché loin pour le nom) et de plusieurs autres détenues à la prison fédérale de Litchfield.

Chaque épisode présente quelques péripéties (la majorité étant apparemment inventées) mais aussi des flashbacks sur certaines des détenues, pour montrer qui elles étaient avant, ce qui les a amenées ici.
Aussi, si une assez grande partie du temps est consacrée à Piper, plusieurs autres personnages ont leur propre arc et développement de leur côté.
Et ils sont d'ailleurs bien réussis, si certains peuvent sembler assez clichés et présents uniquement pour l'aspect comédie de la série lors de leurs apparitions initiales, au fil des épisodes, des nuances sont ajoutées à ceux que l'on recroise et nous les font voir d'un œil parfois bien différents.

S'il y a beaucoup d'humour, les scénaristes n'oublient pas non plus d'aborder sérieusement les conditions de la vie en prison, ce qui implique quelques passages un peu durs et/ou dérangeants. La série est aussi volontairement bien crade à plusieurs reprises, à la fois pour des passages humoristiques ou plus sérieux.

Mais ouais, j'ai beaucoup apprécié le ton de la première saison, les personnages et l'ambiance particulière qu'ils apportent. Le dernier épisode et sa fin (cette violence omg  :-*) me font espérer de grandes choses pour la suite.

Poulika:
J'ai commencé Masters of Sex, une série qui a démarré l'année dernière avec 12 épisodes et qui a été recommandée pour l'année prochaine. Pour faire bref, la série parle d'un éminent docteur spécialisé dans la gynécologie qui décide d'entamer une étude sur le comportement d'un corps humain lors de l'acte sexuel. Le hic, c'est que la série se déroule aux États Unis dans les années 50. Du coup, ce docteur, Bill Masters (Michael Sheen), aussi distingué soit-il rencontre des soucis pour maintenir ses recherches qu'il espère, lui rapporteront un prix nobel, les études concernant le sexe n'étant pas très fournies ni encore vraiment prises au sérieux. Il va d'ailleurs dans un premier temps agir clandestinement dans l'hôpital où il travaille.

La série reconstitue assez brillamment une époque où les femmes étaient déconsidérées, le racisme omniprésent, l'homosexualité rejetée, le sujet du sexe discret voir même tabou et ne tente pas (trop) de l'édulcorer en imposant une vision des choses contemporaine aux personnages principaux. Le sujet principal est traité de manière intéressante et ne s'estompe pas au fil des épisodes; attention énormément de scènes de nu, si vous avez dénigré Game of Thrones pour cet aspect, ne regardez pas Masters of Sex. Cela dit, le sexe est souvent présenté dans un contexte scientifique (Ce qui est assez curieux à voir) plus que dans un contexte intime.

Les épisodes durent une heure, pas de temps mort, on ne s'ennuie pas, les intrigues sont bien gérées (quoique les enjeux peuvent parfois être grossièrement expédiés), diversifiées, les acteurs sont top et ont vraiment la gueule de l'époque c'est formidable. Les personnages principaux sont touchants et il n'y a pas de mélodrame relou. Il y a toute une toile de fond qui retranscrit une époque, des sujets comme la frontière entre le boulot et la vie domestique qui est vachement intéressant dans le cas de ce bon vieux Bill (sisi) ...  Non franchement c'est une belle surprise et je ne peux que conseiller.

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