Bilan plus ou moins rapide de mes jeux du moment, en deux versions : la première simple, franche, qui reflète mon point de vue réel et avéré, et la seconde, sous spoil, que vous lirez à vos dépens et qui reflète un aggro sans la moindre subtilité.
Chrono Cross : le pathfinding est vraiment compliqué, je me réfère fréquemment à un walkthrough mais je trouve que ce jeu a un bien meilleur scénario que le très surestimé
Xenogears. Parce qu'autant, dans ce dernier, c'était vraiment un big pavé de malade autour duquel s'était greffé une large part de rien du tout classiciste (faut dire ce qui est), dans
Chrono Cross rien n'est là par hasard et tout est là pour servir l'ambiance, pour faire progresser même du saut d'une puce une vérité qui nous guette.
Côté gameplay je trouve ça toujours assez intéressant : le jeu s'est dédouané du système bien lourdingue de points d'XP et ça, j'adore. Plus besoin de farmer deux cent quarante bestiaux pour voir son niveau monter et notre perso frapper deux points plus fort, il suffit de faire tous les combats dispos sur le chemin et les stats augmentent dans la foulée. C'est juste un peu chiant quand on obtient un nouveau perso qui du coup est en sous-efficience grave mais en prenant un peu sur soi, on finit par s'en sortir.
En cliquant sur cette balise vous reconnaissez avoir pris conscience que le texte à suivre n'est pas à prendre au premier degré et est né de la plume d'un joueur connaissant le jeu qui a déjà exprimé son réel avis précédemment, alors venez pas me faire chier.Chrono Cross c'est un autre de ces pseudos jeux qu'un jour les studios se souviennent qu'ils ont fait un hit y a six ans et oh, pourquoi pas faire une suite pour que les mougeons viennent raquer ? Alors on fait un gameplay ni fait ni à faire où on pige que dalle parce qu'on n'a pas le sacrosaint système d'expérience lisible et gratifiant. Il a en plus une histoire obscure qui n'a rien de l'excellence "le méchant il est là il veut détruire le monde alors on cherche les quatre cristaux magiques qui nous serviront à baiser ses douze lieutenants et qu'après un grand combat on sauvera le monde et on aura un bisou de la princesse". Après, oui, il est zouli. Et il a des jolis musiques. Preuve que le studio il sait pas c'est quoi la différence entre un jeu et un film. De la merde overhypée par les hipsters qui savent pas c'est quoi un bon JV, quoi.
Bioshock : ça a été dur de le finir celui-là, parce que les FPS et moi ça fait vraiment deux. J'ai joué en Facile et ça m'a permis de presque tout faire à la clef anglaise. Oui je suis un incapable. En tout cas, en pur jeu, j'ai largement préféré
Metroid Prime qui avait un lock fiable et un pas de côté vraiment pratiques.
Globalement, le jeu n'a pas volé sa réputation : il a une direction artistique, un univers, des graphismes à tomber par terre, une immersion au poil car rien n'a été laissé au hasard. Le scénario éclaté avec les journaux renforce ce sentiment de "si tu veux comprendre Rapture, tu dois t'enfoncer dans sa gloire et sa mouise ; sinon, trace ton chemin comme on te le dit". En plus, les petites salles cachées avec des effets ou des mises en scène spéciales, c'est du bonus de haute qualité.
Après, j'ai franchement trouvé le jeu très incomplet au niveau gameplay ; comme dit précédemment, il manque des trucs comme le pas de côté, le volte-face, le sprint, le coup de crosse pour se dégager rapidement (alors que les Chrosômes le peuvent, WTH ?) et une visée carrément pas pratique. A longue distance il est vraiment difficile de toucher la tête ou un point sensible. Accessoirement je hais ces tourelles à la con toujours placées aux pires endroits possibles.
Bref, j'ai pas trop aimé jouer à ce jeu, même si je l'ai pas vomi non plus, vu que je jouais en Facile avec des Plasmides pas mauvais à mon goût. Par contre, sur le plan esthétique, c'est une claque dont je suis pas prêt de me remettre.
En cliquant sur cette balise vous reconnaissez avoir pris conscience que le texte à suivre n'est pas à prendre au
premier degré et est né de la plume d'un joueur connaissant le jeu qui a déjà exprimé son réel avis précédemment, alors venez pas me faire chier.Bioshock c'est juste le jeu le plus mal compris de la current gen par les mougeons qui savent pas c'est quoi un jeu vidéo. J'veux dire, tu dois trifouiller à droite à gauche et écouter des gugusses taper causette pour savoir c'est quoi le boxon ? Eh oh, non, un jeu ça raconte ce que ça doit raconter pendant la partie et basta ! Tu avances, tu tues, tu apprends, tu avances, tu tues, tu apprends ! Ca, c'est un bon jeu vidéo !
Et après c'est franchement un FPS de merde pas optimisé qu'on recommanderait aux abrutis qui connaissent pas le genre ou à ceux qui veulent s'en dégoûter vu comment c'est fait avec les pieds. Sérieux.
Bayonetta : Alors là, quelle claque, ce beat'em all. C'est pas comme
Devil may Cry ou
God of War qui t'envoient des marées de piétaille pour t'avoir à l'usure ; c'est peu d'ennemis, mais des costauds, des bien faits, avec des patterns prévisibles oui mais qui pardonne pas. Le jeu se joue à la précision, au calcul de "mon combo va durer tant, j'ai cette visibilité, si je déclenche le Witch Time je pourrais enchaîner cet ennemi par contre là c'est pas le moment ils sont à trop longue distance..." Alors oui on est sous pression, mais la pression qui te pousse à vraiment faire gaffe à tes fesses, parce que dans un sens comme dans l'autre, la punition pardonne pas. C'est vraiment un jeu qui change du "avance, trace, jusqu'à ce que t'y arrives" vu les efforts faits pour donner envie de s'investir et de bien jouer.
Après, au niveau mise en scène/esthétique je trouve tout ça beaucoup trop proche de
Devil may Cry 4, et Bayonetta n'a (je trouve) pas un très grand charisme. Je préfère le chasseur de démons. Y a aussi un goût pour le ralenti de quand ça te passe à un quart de poil de cul de la matrice de la dame qui n'est ni subtil ni utilisé à bon escient ; il l'est juste à l'excès et ça fait un décalage rapproché entre le public visé par le jeu en lui-même (les joueurs avec assez d'années de pratique dans les guiboles pour vraiment choper le coup) et le public visé par la cinématographie (les jeunes mâles en rut). Ca me plaît pas. Mais la logique et l'approche sont pertinentes. C'est comme un steak-frites visuel, quoi, ça réinvente rien mais ça se refuse pas.
En cliquant sur cette balise vous reconnaissez avoir pris conscience que le texte à suivre n'est pas à prendre au premier degré et est né de la plume d'un joueur connaissant le jeu qui a déjà exprimé son réel avis précédemment, alors venez pas me faire chier.Bayonetta c'est un autre de ces jeux pornos où tu prends un jeu qui existe déjà chez la concurrence (le pathétique DMC4 de Crapcom) tu resuces tout en changeant juste le perso par une femme (et pour rester dans le ton, mettons ici une secrétaire de porno bulgare) et hop, t'as un jeu tout neuf tout beau.
Tu mets aussi un système de combo bien foutoir où tu piges jamais ce que tu fais parce que faut bien dire que t'en chies ta race sur les mobs beaucoup trop balèzes même en Normal (beat'em all, les gars ? On balance de la merde et on regarde le perso les dézinguer à la chaîne, vous savez ?).
Et voilà comment on encule les mougeons de nos jours ! Avant, fallait se démarquer, maintenant suffit de reprendre en faisant non pas mieux, mais en faisant pas tout pareil mais presque ! Très simple à dire mais y a pas tant de studios qui le peuvent !
edit : et je réalise que j'en ai oublié un.
The World Ends With You : je connaissais la réputation d'OVNI du jeu et c'est tout. Globalement, et à l'heure actuelle, ce jeu me plaît sans excès. Le protagoniste et sa coéquipière me sortent par les yeux, ça n'aide pas ; Neku m'est mille fois plus insupportable que le « fameux » Luke von Fabre de
Tales of the Abyss. Les graphismes sont bien sympas (même si le chara design mêle le génial à l'effroyable) et l'animation c'est pas sur un jeu de DS de 2007 que je vais en attendre des tonnes. La bande-son, énorme coup de coeur, surtout pour
Calling. C'est toujours les mêmes musiques, mais elles varient, elles changent au sein du même endroit, ça, c'est vraiment l'idée du siècle pour un jeu dans une zone aussi découpée et étriquée.
L'histoire est... feng-shui. Le vide est un espace de circulation. Tout ce qui se passe, c'est strictement de l'exposition. On voit qu'il se passe un truc en coulisses mais globalement, tout ce qu'on sait (j'en suis au jour 5) c'est toutes les règles du Reaper's Game. Et y en a un paquet, on sent que les développeurs ont rien laissé au hasard. Par contre le thème central et la "grande révélation" que je n'ai pas encore eu mais que je connais déjà (merci Wikipedia) est effroyablement transparente.
Côté gameplay, je trouve ça intéressant sur le papier (on assigne des pouvoirs et on les active avec des actions sur le tactile) mais faut faire gaffe à la distribution et l'usage du subskill, sinon bah le jeu ne sait pas quel pouvoir on lui demande vu que deux ont la même manip'. Déjà que la reconnaissance des commandes n'est pas parfaite (je HAIS la télékinésie et il m'arrive souvent de ne pas réussir à me déplacer quand je le veux). Par contre, gérer deux personnages à la fois avec l'écran du haut et la croix directionnelle, je sais qu'il faut que je m'y mette, mais bordel j'ai pas un cerveau de gonzesse, je vais jamais y arriver !
En cliquant sur cette balise vous reconnaissez avoir pris conscience que le texte à suivre n'est pas à prendre au premier degré et est né de la plume d'un joueur connaissant le jeu qui a déjà exprimé son réel avis précédemment, alors venez pas me faire chier.Encore un jeu kikoolol de Square Enix avec des designs pourraves de squelettes juifs. Le héros, c'est le fils illégitime de Squall (Bidale Fantasie 8 ) et Sora (Bidon Hearts) et il se traîne des persos hyper clichés : l'ado toute gentille et colère quand on l'aime pas, le tas de muscles qui réfléchit le dernier jour impair de février en année bisextile, sa copine qui est juste une mini-loli toute douce calme et kawaïï, plus des méchants tout droits sortis d'un concours de la personnalité la plus caricaturale et la moins crédible (parce que les héros, eux, ils arrivent à peu près à l'être... quand on aime le kikoololisme).
L'histoire, non mais pff c'est juste du rien quoi, on nous casse les oreilles et les couilles avec tout le toutim du Rapeur Game, mais sorti de ça bah "vala-fessa". Avec en plus des symboles de mort de partout, plus le fait que, avant de s'acheter un jeu ou d'en parler si on y a pas joué on va sur SC ou sur Wikipedia qui est ton ami, alors ça va fais pas ton grand mystère comme quoi le jeu c'est une histoire de macchabées.
Dans le jeu, bah on pige rien à ce qu'on fait parce que la DS elle sait pas distinguer slash et slash et que le jeu il nous donne plusieurs pouvoirs slash. Faut aussi regarder les deux écrans à la fois et ça c'est grave con, allô les développeurs, les joueurs ils ont qu'un cerveau, et même s'il est pas gros (c'est ce qu'on me dit tout le temps, la miniaturisation c'est l'avenir alors les petits cerveaux iront loin) bah vous savez pas que l'écran du haut de la DS il sert à afficher des infos mais pas à jouer à deux trucs à la fois ? Hein ?
Bref c'est juste un sale jeu overhypé par les mougeons qu'on leur vend un rien de pas comme partout et hop c'est génial. Non c'est pas génial. Un bon jeu ça t'explique bien, ça fait pas semblant de cacher des trucs et ça s'emmêle pas de trucs et bidules : t'as un bouton, ou une commande, y a une action, tu tapes et tu le sais, et tu gagnes. Namého.