La nuit passée, j'ai fait un rêve chelou:
En gros, j'étais à l'enterrement de mon grand-père mais on aurait plutôt dit que je bossais dans un resto en tant que serveur. Puis, je tombe sur mon prof de gym de la primaire et il me dit: "Tu aurais pu raser ta barbe, tu m'as coupé l'appétit!" Et je suis parti chialer dans mon coin parce que je vous rappelle qu'on était à l'enterrement de mon grand-père.
C'était... étrange.
Mais je vous rassure, j'avais décidé de me raser AVANT ce rêve.

Cette nuit, j'ai fait un loooon rêve bien perturbant et bien stressant. Il est 13h: ça fait à peine dix minutes que j'ai réussit à en émerger:
Je quitte la Japex en compagnie de Kaiwatt et on se dirige donc vers la gare du RER. Puis Kai me propose de faire un bout de chemin avec elle, ce que j'accepte volontiers et on va donc à la prochaine station RER à pied parce qu'on est des fous, en longeant la voie, en traversant les quais sur toute leur longueur, etc, etc. Puis arrivé à destination, je dis à Kai que je reconnais pas l'endroit et que je sais pas comment faire pour revenir à la station de la Japex. Elle me dit que c'est tout con, qu'il me suffit de prendre le RER en sens inverse puis on se sépare. Et là, le cauchemar commence. Je monte dans un RER rouge (comme les anciens trains belges en fait), archi-bondé. Sauf que les portes sont défaillantes et ne ferment plus. Je me retrouve donc suspendu au-dessus du vide pendant tout le trajet en me tenant aux poignées de la porte et je décide de descendre à la première gare, ce que je fais donc. Là, pour quitter la gare, faut descendre dans un puits via des escaliers très raides, recouverts de lierres et de ronces. Je commence à descendre tant bien que mal, puis je me rends compte que je ne devrai pas être là. S'en suit un pénible moment ou j'essaie de ré-escalader tout ce que j'ai descendu sans me casser la gueule: j'avais carrément l'impression de sentir mes muscles me faire mal sous l'effort, c'est vous dire. J'y arrive donc au bout d'un long moment et je me retrouve à la gare du RER.
Là, y a deux voies: la première, c'est un RER qui a plus des allures pour TGV et qui a pour particularité qu'il ne s'arrête pas: quand il rentre en gare, il ralenti mais continue d'avancer et faut sauter dedans alors qu'il roule. Le deuxième se trouve derrière, c'est une petit train à deux wagons réservé aux handicapés. Sauf que pour l'atteindre, il faut traverser la voie devant le TGV et je vois des gens se faire percuter par le train en tentant le coup. Du coup, je me dis que le train pour handicapés va faire tous les arrêts, je passe devant le TGV et vais le rejoindre: sauf que je suis trop gros pour passer par la porte du train. Je suis donc coincé et décide finalement de prendre le nouveau TGV qui vient d'arriver en gare et qui est tout bleu. Sauf que les portes sont fermées de ce côté-ci et ça m'oblige donc de retraverser en passant devant. Je fais percuter par l'avant du train mais je parviens malgré tout à traverser sans me faire écraser et là, je rentre dans le train. Je cherche du regard un plan qui me permettrait de savoir où je suis et quelle voie prendre pour rejoindre la gare centrale ou je suis censé prendre le Thalys pour rentrer chez moi (sauf que la gare centrale est en Belgique, bonjour l'incohérence.) Y avait pas de plan, juste une indication comme quoi ce train s'arrêtait à Mons, ma destination finale. Je demande à des vieillards qui sont assis là ce que c'est comme train mais je me souviens plus de leur réponse. Je décide toutefois de descendre au prochain parce que j'ai pas les tickets appropriés et j'ai peur de me faire arrêter. A la descente, je croise des militaires armés de mitraillettes avec des chiens féroces qui montent dans le train. Je suis descendu au bon moment que je me dis, sauf que quand je sors de la gare, je me retrouve dans une sorte de musée de la mine ou de la gare ou je ne sais pas trop quoi.
A ma droite, tout plein de trains de marchandises à l'arrêt dégoulinant de boue, à ma gauche, des gens qui essaient d'escalader une cascade de boue et disparaissent dedans et y a même un écran entouré de boue qui passe de la pub! Ouais donc, je suis encore plus paumé qu'avant. Je retourne donc dans le bâtiment pour chercher le centre d'accueil qui me renseignera. Je leur demande donc ou trouver une station de RER, l'un des agents d'accueil me dit qu'il ne sait absolument pas où trouver une gare. Je commence à paniquer mais le gars décide de venir avec moi pour m'aider à en trouver une. Il me fait traverser le bâtiment noir de monde et la boutique de souvenirs, mais il va tellement vite et les gens me barrent la route que je crains de le perdre et je stresse à fond pour au final arriver dans une espèce de salle de cinéma, sauf qu'à la place des sièges bien confortables, on a juste des chaises banales. Et là, le type met une cassette et diffuse son film en s'asseyant bien pépère. Je m'assied donc sur une chaise au fond de la salle. Je regarde l'heure puis l'heure à laquelle mon train est supposé partir. Il est 21h15 et mon train partait à 20h40 et quelques. Là, c'est le gros coup de stress: je sais pas quoi faire pour revenir en Belgique puis, le wtf absolu: une fille sur ma gauche se lève, les yeux exorbités. Un gars devant elle se retourne et la regarde avec la même expression sur le visage. Puis l'agent d'accueil vient m'attraper par le col et m'engueule de perturber son programme. Je lui explique la situation et il m'emmène vers un bureau compensé d'une vulgaire table et des mêmes chaises nazes du cinoche. Là on discute un peu. Puis il m'emmène à une autre table de son "bureau" où y a un coffre en plexiglas translucide dans lequel il y a plusieurs documents et sur laquelle il est écrit "documents confidentiels." Il me regarde avec une drôle de tête en me faisant signe de la tête de glisser quelque chose dans la fente du coffre. Oui ok, mais quoi? Et je me suis réveillé là-dessus en entendant le générique de "Tout le monde veut prendre sa place?" Sauvé par ma mère qui regarde la télé, quoi.

D'ailleurs, je viens de réaliser que la salle de cinoche ressemblait beaucoup à celle d'un cauchemar de gosse récurrent où je découvrais le cadavre de Rafiki dans un coffre et où King Kong explosait l'écran pour emporter mon frère et le bouffer.
Du coup, si c'est pour faire des rêves aussi perturbants et stressants, j'me dis que c'était bien mieux l'époque ou je me souvenais de rien. D'ailleurs je sais même pas pourquoi je commence à me rappeler de mes rêves: j'ai rien fait de particulier pour, pourtant.
